Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Abdelkrim El Kadib
a.elkadib@ueuromed.org
Bureau : 2.53 (B4)
Préambule
•La chimie a pour objet de décrire, expliquer et prévoir les
transformations de la matière, qui peuvent s’observer lorsque des
substances différentes sont en présence, et qu’il se produit entre elles
une réaction.
- transformations chimiques
- transformations physiques
LOIS PONDERALES
Constituants de l’atome
Les modèles de l’atome : On a recourt à des modèles successifs de plus en plus
élaborés pour rendre compte au mieux des faits expérimentaux.
• Le modèle de Dalton:
- La matière est formée d’atomes. Les atomes sont les particules fondamentales
de la matière. Ils sont indivisibles, ils ne peuvent être ni crées, ni détruits.
mais ne permet pas d’expliquer les proportions dans lesquelles les éléments
s’unissent, et n’explique pas le caractère chimique des éléments.
On conservera de ce modèle seul le fait que les atomes d’éléments différents ont des
masses différentes, et que les atomes se conservent au cours des réactions chimiques. La
découverte que les atomes ne sont pas des particules simples a conduit à abandonner ce
modèle.
Constituants de l’atome
•La découverte des particules fondamentales:
- L’électron
On établit une forte différence de potentiel entre deux
électrodes métalliques placées aux extrémités d’une ampoule
de verre contenant un gaz, et dans laquelle on peut
progressivement réduire la pression.
On observe 2 types de phénomène :
P ~ 0,1 à 0,01 atm : luminescence du gaz (cf néon).
P < 0,01 : gaz obscur, verre de l’ampoule fluorescent à
l’anode.
Expérience des rayons cathodiques – Jean Perrin
Ces rayons cathodiques sont en fait un flux de particules, qui portent une charge négative.
Le rapport charge/masse de ces particules est indépendant du gaz contenu dans l’ampoule
et du métal de la cathode (Joseph Thomson).
Caractéristiques de l’électron :
masse : m = 9,110.10-31 kg (ou 0,00055 u)
charge : -e = -1,60219.10-19 C
Rq : la masse de l’électron est faible à l’échelle des atomes (1840 fois plus petite que celle de l’atome
d’hydrogène).
Particule négative et très légère
Constituants de l’atome
- Les noyaux et les nucléons
La découverte des électrons pause deux questions : ou réside la masse de l’atome et quelle est
la contrepartie de la charge négative des électrons puisque la matière est globalement neutre ?
La masse est concentrée dans des particules très distantes les unes des autres par rapport à
leurs dimensions, et chargées positivement : les noyaux des atomes.
Les noyaux ne sont pas des particules simples. Ils sont constitués de deux types de particules :
- les protons, portant une charge positive +e
- les neutrons, non chargés et de masse voisine des protons
Le proton et le neutron sont des nucléons.
1. Structure de l’atome.
- Les atomes sont constitués d’un noyau très dense, chargé positivement, entouré
d’électrons (charge électrique négative).
- Le noyau est constitué de deux types de particules (protons et neutrons) appelées
nucléons.
2
- Un nucléide est une espèce atomique symbolisée par : AX
Z
Z : numéro atomique nombre de protons 12 C
Il est défini par : 6
A : nombre de masse nombre de nucléons
Au cours d’une réaction les atomes se conservent : tous les atomes du 1er membre doivent se
retrouver dans le 2nd membre. L’équation en tant que bilan-matière est équilibrée.
nA A + uBB + … nCC + nDD + … ni : coefficients stoechiométriques
Une réaction est dite totale si tous les réactifs sont totalement consommés.
Il faut poser le problème en terme de moles, et dans le cas ou la réaction est réalisée dans les
conditions non stoechiométrique, il faut repérer le réactif en défaut. Il faut repérer si la réaction
conduit à un équilibre chimique ou non.
C2H5OH + CH3COOH CH3COOC2H5 + H2O 0,67 moles d’ester formées
Le modèle quantique de l’atome
Organisation du nuage électronique selon le modèle quantique ou modèle de Bohr :
l’électron est considéré comme une particule en mouvement.
- quantification de l’énergie
- nombres quantiques
atomes
excités
champ magnétique ( B) champ électrique ( E)
avec c = l n ou c = 3.108 m.s-1
2 o h2
- le rayon des orbites : r n = n r1 = 5,3.10 -11 m = 0,53 Å
m e2
1 me4 1 1
- l’énergie correspondante (2) : E n = 2 2 2 = 2 .K = 2 .13,6 (eV)
n 8 0h n n
K = constante
E(eV)
0 n=
13,6. 1 n=4
16 Etats excités
n=3
13,6. 1
9
1 n=2
13,6.
ionisation
4
h
n
Absorption
Emission
7
1 me4 1
Or, pour l’atome H :E n = 2 2 2 = 13,6 2 (eV)
n 8 0h n
1 1
E = hn = Ef E i =13,6 2 2 (en eV)
nf ni
12400 1 1
l (Å) avec : E = 13,6 2 2
E(eV) nf ni 8
3. Description quantique de l’atome H.
L’état d’un électron dans un atome, c’est-à-dire : son énergie, ses mouvements autour du
noyau, la forme de l’orbitale, est défini par 4 paramètres appelés nombres quantiques.
l = 0 sous-couche s l = 1 sous-couche p
l = 2 sous-couche d l = 3 sous-couche f
9
3) Le nombre ml, nombre quantique magnétique, avec : -l < ml < l :
ml définit l’orientation de l’orbitale :
3 cases quantiques
4) Le nombre quantique de spin s, avec s = + 1/2 dû à la rotation de l’électron
sur lui-même. Deux orientations sont possibles : ms = +1/2 () et ms = -1/2 ()
3.2. Fonction d’onde .
est une fonction purement mathématique :
- elle n’a pas de signification physique,
- elle est fonction des coordonnées de l’électron,
- elle est définie par les 3 nombres quantiques : n, l et ml : n,l,m
Exemple : l’orbitale 2s est représentée par la fonction d’onde : 2,0,0
Equation de Schrödinger
- Equation fondamentale de la mécanique ondulatoire : Hˆ = E.
- Elle permet de calculer . 10
3.3. Densité de probabilité. Z
z
L’électron est caractérisé par : M (électron)
noyau
- son état énergétique, r
y
- sa probabilité de présence à un endroit donné. Y
x
X
- Probabilité de présence.
La probabilité de trouver l’électron dans un volume dV au point M(x, y, z)
s’écrit : 2
dP dV
- La notion classique de position est remplacée par la notion de densité de
probabilité de présence :
- Condition de normalisation :
Probabilité de trouver l’e dans tout l’espace= 1 espace dP espace 2dV 1
11
Le modèle ondulatoire de l’atome
L’électron peut être décrit comme une onde (aussi bien que comme une particule !), on
doit par conséquent renoncer à lui attribuer une trajectoire (orbite) précise ; on peut
seulement définir la probabilité qu’il se trouve, à un moment donné, dans une certaine
région de l’espace autour du noyau.
modèle mathématique
• Idées de base
Dans le modèle de Bohr :
- l’énergie des électrons est quantifiée idée conservée
- le mouvement des électrons s’effectue sur des trajectoires (orbites) stables et
géométriquement bien définies (circulaires ou elliptiques) idée abandonnée et
remplacée par une notion de probabilité de présence
D’une façon analogue, pour l’électron, on considère que l’on peut seulement connaître la
probabilité de présence de chacun des électrons en un point donnée de l’espace entourant
le noyau.
Cette probabilité varie avec la distance au noyau, selon la direction. On dit que le noyau est
entouré d’un nuage électronique dont la densité est variable.
La dualité onde-particule
Lumière = onde électromagnétique
propriétés d’une onde : diffraction, interférence
propriétés de particules (photons) : effet photoélectrique
Les électrons sont à la fois onde et particule, mais on ne peut rendre compte de leurs
comportements en les considérant soit comme des particules, soit comme des ondes
• la fonction d’onde
Dans le modèle ondulatoire, on considère un électron comme une onde
les lois sont celles de la mécanique ondulatoire
L’onde électromagnétique associée à un électron est une onde stationnaire. Son amplitude
en chaque point de l’espace est indépendante du temps. Elle est donnée par une fonction
mathématique appelée fonction d’onde (ou orbitale) :
Le modèle ondulatoire de l’atome
dP 2 .dv
- au-delà d’une certaine distance (rayon atomique) ² décroît jusqu’à devenir pratiquement
nulle. Cependant ² n’est strictement nulle qu’à une distance infinie du noyau : l’atome n’a
pas de limite précise dans l’espace.
- si le volume dans lequel on cherche l’électron est l’espace entier, alors la probabilité de l’y
trouver est 1.
espace
2 .dv 1
L’équation de Schrödinger n’a de solutions que pour certaines valeurs de l’énergie (valeurs
propres) – principe de quantification de l’énergie
Pour l’atome d’hydrogène, les valeurs propres de l’énergie sont données par la relation :
Rq : pour n = 1, Ei = -13,6 eV
Cette équation ne peut être résolue que pour des systèmes à un seul électron (hydrogène
ou ion hydrogénoide He+, Li2+). Lorsqu’il y a plusieurs électrons, il y a des interactions
électron électron et on doit faire des approximations.
4. Représentation graphique des fonctions n,l,ml
La condition l = 0 implique ml = 0.
Ces fonctions d’onde s’écrivent : n,0,0 ou ns
Remarque : le signe +
indiqué à l’intérieur
+ y de la sphère est le
signe de la fonction
x d’onde 1s
Orbitale "1s" 12
dP
4.2. Densité de probabilité radiale :D =
dr
C’est la probabilité de trouver l’électron dans le volume dV d’une pellicule sphérique
d’épaisseur dr à une distance r du noyau.
dP
dr r dr
r+dr
z z z
+
-
y y - + y
+
-
x x x
2 pz 2 px 2 py
ml = 0 ml = + 1
+ - +
+
-
- y y y
+
+ + - x -
x
dz 2 dyz d zx
z z
- + + --
- y y
+ - +
x x
dx 2 -y 2 d xy
orbitales d 15
5. Structure électronique des atomes.
5.1. Diagrammes d’énergie. E(eV)
n
- Hydrogène et hydrogénoïdes 0
(hydrogénoïde : UN seul électron; Z 1)
Exemple : 2He+ 3s 3p 3d 3
Z 2
E ne dépend que de n : (eV)
E 13,6. 2s 2p 2
n2
Il y a dégénérescence d'énergie pour les sous-
couches s, p, d, f d'une même couche électronique. 1s 1
E(eV) n
0
- Atomes polyélectroniques 3d
3p
3s 3
E dépend de n et de l : il y a levée de
2p
dégénérescence des sous-couches s, p, 2s 2
d, f d’une même couche électronique.
16
1s 1
5.2. Répartition des électrons ou configuration électronique.
Deux électrons d'un même atome ne peuvent pas avoir leurs quatre nombres
quantiques identiques.
- Deux électrons dans une même orbitale atomique doivent différer par leur nombre
quantique de spin, qui ne peut prendre que deux valeurs, ms = +1/2 () ou –1/2 ().
- Une orbitale atomique ne peut "contenir" au maximum que 2 électrons qui dans ce
cas auront des spins opposés : ils sont antiparallèles ou appariés .
17
2) Principe de stabilité.
- A l'état fondamental, un atome se trouve dans son état énergétique le plus stable
correspondant à l'énergie la plus basse.
- Les électrons commencent par saturer les niveaux de plus basse énergie,
dans l'ordre : "1s", "2s", "2p", "3s", "3p"... c’est la règle dite du "(n + l) minimal"
(n + l) E
- La règle de Klechkowski :
n 1 2 3 4 5 6 7
l
0 1s 2s 3s 4s 5s 6s 7s
1 2p 3p 4p 5p 6p 7p
2 3d 4d 5d 6d 7d
3 4f 5f 6f 7f 18
E l=3
4f
l=2 4d
!! : cas des sous-couches 4s et 3d :
l=1 4p
n=4 4s : n = 4 ; l = 0 n + l = 4
l=2 3d
l=0
4s 3d : n = 3 ; l = 2 n + l = 5
3p
n=3 l=1
l=0 (n + l)4s < (n + l)3d E4s < E3d
3s
2p Les électrons occupent d'abord le niveau
n=2 l=1 "4s" avant le niveau "3d", de même entre
2s
l=0 les niveaux "5s" et "4d".
n=1 1s
l=0
19
- Exemples :
- le chrome : 24Cr : 1s2, 2s2, 2p6, 3s2, 3p6 / 3d5, 4s1 et non pas : 3d4, 4s2
- le cuivre : 29Cu : 1s2, 2s2, 2p6, 3s2, 3p6 / 3d10,4s1 et non pas : 3d9, 4s2
20
3) Règle de Hund (règle du spin maximal).
Lorsque des orbitales atomiques ont même énergie (dégénérées), les électrons se
répartissent avec un nombre maximum de spins parallèles.
E
2p 2x 2p1y 2p1z
- pour 8O : … /
2s2 2p4
- pour 27Co : …/
3d7 4s2 21
- Pour écrire la structure électronique d’une espèce ionisée positivement :
- Cas général : on enlève d’abord les électrons les plus externes (ceux qui
correspondent à n le plus grand).
- Dans le cas des métaux de transition, on enlève donc d’abord les électrons « s »
22
5. Structure électronique des atomes.
5.1. Diagrammes d’énergie. E(eV)
n
- Hydrogène et hydrogénoïdes 0
(hydrogénoïde : UN seul électron; Z 1)
Exemple : 2He+ 3s 3p 3d 3
Z 2
E ne dépend que de n : (eV)
E 13,6. 2s 2p 2
n2
Il y a dégénérescence d'énergie pour les sous-
couches s, p, d, f d'une même couche électronique. 1s 1
E(eV) n
0
- Atomes polyélectroniques 3d
3p
3s 3
E dépend de n et de l : il y a levée de
2p
dégénérescence des sous-couches s, p, 2s 2
d, f d’une même couche électronique.
16
1s 1
EXTENSION AUX ATOMES POLYELECTRONIQUES
Groupe de 1s 2s 2p 3s 3p 3d 4s 4p
SLATER
1s 0,31
2s 2p 0,85 0,35
3s 3p 1 0,85 0,35
3d 1 1 1 0,35
4s 4p 1 1 0,85 0,85 0,35
Le chlore (Cl) dispose de Z=17 protons et donc 17 électrons, et possède la configuration électronique : 1s2 2s2 2p6 3s2 3p5.
On étudie dans cet exemple un électron de valence (c'est-à-dire appartenant à la dernière couche électronique, ici 3s2 3p5) :
avec une constante d'écran σ due à tous les autres électrons de la couche 3s/p et des couches inférieures.
Il y a 7 électrons sur la couche 3s/p, un électron de la couche 3s ou 3p subira donc l'effet d'écran des 6
Je calcule Z*
6. La classification périodique des éléments.
- Basée initialement par Mendeleïev sur le classement des éléments par masse atomique
croissante, la classification moderne est basée sur le classement des éléments par
numéro atomique Z croissant, donc s’appuie sur la structure électronique des atomes.
- Le numéro atomique croît de gauche à droite dans une période et de haut en bas
dans une colonne.
- Les éléments d'une même période ont la même valeur du nombre quantique
principal maximal n.
- Les éléments appartenant à une même colonne ont généralement la même structure
électronique externe, donc souvent des propriétés chimiques ou physiques voisines
(attention : ne pas généraliser !). 23
La classification périodique est divisée en 4 blocs en fonction de la structure
électronique externe des éléments :
24
Bloc s Bloc p
1 2 13 14 15 16 17 18
1 2
H He
3 4 Bloc d 5 6 7 8 9 10
Li Be B C N O F Ne
11 12 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18
Na Mg Al Si P S Cl Ar
19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36
K Ca Sc Ti V Cr Mn Fe Co Ni Cu Zn Ga Ge As Se Br Kr
37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48 49 50 51 52 53 54
Rb Sr Y Zr Nb Mo Tc Ru Rh Pd Ag Cd In Sn Sb Te I Xe
55 56 57 72 73 74 75 76 77 78 79 80 81 82 83 84 85 86
Cs Ba La Hf Ta W Re Os Ir Pt Au Hg Tl Pb Bi Po At Rn
87 88 89 104 105 106
Fr Ra Ac Unq Unp Unh
58 59 60 61 62 63 64 65 66 67 68 69 70 71
Ce Pr Nd Pm Sm Eu Gd Td Dy Ho Er Tm Yb Lu
Bloc f 90 91 92 93 94 95 96 97 98 99 100 101 102 103
Th Pa U Np Pu Am Cm Bk Cf Es Fm Md No Lw
25
6.2. Propriétés physiques des éléments.
Trois catégories :
Les métaux
-Ils sont situés à gauche et au centre de la classification périodique : blocs s, d, f et une moitié
du bloc p (en violet ou grisé clair, sur la figure du tableau périodique : ex. Al, Sn, Pb ...).
- Ils sont tous solides à température ambiante (25°C), excepté le mercure (80Hg) qui est liquide.
- Ils sont bons conducteurs de la chaleur et de l'électricité.
Les non-métaux
-Ils sont situés à droite dans la classification périodique : seconde moitié du bloc p (en bleu-vert
ou grisé foncé, sur la figure du tableau périodique : ex. F, O, P ...).
- Ils sont solides ou gazeux à 25°C, exceptionnellement liquide (le dibrome, Br2).
-Ils sont mauvais conducteurs de la chaleur et ce sont des isolants électriques.
(sauf le carbone qui est isolant (diamant) ou conducteur (graphite)).
Les semi-métaux
A la frontière des deux catégories précédentes, ils se comportent comme des semi-conducteurs
(composés dont la conductivité augmente avec la température, par exemple le Silicium (14Si) et
le Germanium (32Ge) utilisés en électronique).
Remarque : L'hydrogène est un cas à part : c'est un gaz moléculaire (H2) à 25°C. Il peut donner
un ion positif (H+), mais aussi l'ion hydrure (H).
26
6.3. Les familles (colonnes)
Colonne 1 : les alcalins
La structure électronique externe est : ns1
ils donnent des cations monovalents : Na+, K+ …
ils donnent des oxydes basiques : Na2O + H2O 2 NaOH
28
4. Caractéristiques atomiques et périodicité.
1. Energie d’ionisation.
- L’énergie de première ionisation, EI1, est l'énergie minimale qu'il faut fournir à un atome
isolé, A(g) (état gazeux), pour lui arracher un électron selon la réaction :
Ca(g) EI1Ca(g) e
(n-1)+ EIn n
A(g) A (g) e
Exemple :
2 1 37Rb : 1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 4s2 3d10 4p6 / 5s1
3Li : 1s / 2s
noyau
3Li
1 2 37Rb 12 3 4 5
Exemple :
9F
3Li
EI r
r
6.4.2. Affinité électronique, AE. Energie de fixation électronique Efix.
L’affinité électronique : AE, est l'opposé « en signe » de l'énergie de fixation Efix. d'un
électron sur un atome isolé A(g) : AE = Efix.
A (g) e
E
fix .
A (g) AE E fix.
32
6.4.3. Rayon atomique (rayon de covalence) rc.
Définition basée sur l’expérience. Le rayon atomique d’un atome est égal à la moitié de la
distance qui sépare les 2 noyaux d’une molécule diatomique homonucléaire liés par une liaison
de covalence simple.
rA rA Ex : H2(g) rH
rH
A A H H rH = 37 pm
dA-A = 2 rA dH-H = 2 rH = 74 pm
rc
6.4.4. Electronégativité « EN ».
C'est une grandeur qui mesure l'aptitude d'un élément à attirer vers lui les électrons
au sein d'une liaison de covalence apparition de charges partielles.
+
A B (B est plus électronégatif que A)
34
Echelles d’électronégativité.
- Echelle de Mulliken.
L'électronégativité d'un élément dans l'échelle de Mulliken est égale à la moyenne
arithmétique de l'énergie de première ionisation, EI1, et de l'affinité électronique, AE.
(EIl AE)
EN (en eV)
2
- Echelle de Pauling.
Elle est basée sur les énergies de dissociation des liaisons de molécules diatomiques simples :
EA-A, EB-B et EA-B : énergies en kJ.mol-1 pour rompre les liaisons A-A, B-B et A-B.
La différence d'électronégativité entre les éléments B et A est donnée par :
= énergie de résonance
EN(B) - EN(A) = 1/2
est exprimé en eV
= Ed (liaison réelle) - Ed (liaison covalente à 100 %)
36
EN 1H
2,2
3Li 4Be 5B 6C 7N 8O 9F
1,0 1,5 2,0 2,5 3,0 3,5 4,0
11Na 15P 16S 17Cl
0,9 2,2 2,2 3,1
19K 35Br
0,8 2,9
37Rb 53I
0,8 2,6
55Cs
EN 85At
0,8 2,2
87Fr
0,7
EN
Quelques valeurs des électronégativités dans l’échelle de Pauling
(valeurs indiquées en eV1/2)
EN augmente :
de gauche à droite dans une période
et
de bas en haut dans une colonne. 37