[Baeyens – Laurent - Warzée (T1) II : 63 – 101]

Chapitre 2 : La structure de
l’atome

1
 2.1. La conception classique de
l’atome
Grèce antique : Epicure (~ 300 av. J.C.) – Démocrite (~ 450 av. J.C.)

Atome < “atomos” : insécable

Existence d’une quantité de matière ultime qu’on ne peut plus diviser
sans perdre ses propriétés 2
 1807 : Joseph Louis Proust
« Tous les échantillons d’un composé donné, quels que soit
leur origine ou leur mode de préparation, renferment leurs
éléments constitutifs dans les mêmes proportions en masse. »

Ex. CuCO3

57.48 % de cuivre, 5.43 % d’oxygène et 0.91 % de carbone

Loi de Proust (loi des proportions définies)

Ex. H2O

16,0 g d’oxygène
Rapport de masse = = 8,0 ou 8 : 1
2,0 g d’hydrogène
3
1808 : John Dalton La matière est constituée d’atomes

« Quand deux éléments (appelés A et B) forment deux

composés différents, les masses de l’élément B qui se
combinent avec 1 g de l’élément A peuvent être exprimées
sous forme de rapports de petits nombres entiers. »

Loi des proportions multiples

Cas des
composés du
carbone et de
l’oxygène

4
5
1833 : Michaël Faraday : électrolyse

CuSO4 (aq)

Lien entre matière et électricité

6
1897 : Joseph John Thomson

air

ddp 1000 V / cm

P = 1 atm : rien
P < 1 atm : apparition d’une luminescence dans le tube
P ~ 10-5 atm : apparition d’un point lumineux à la borne +

Existence d’un “rayon cathodique” : faisceau de particules se

déplaçant de l’anode à la cathode lorsqu’on fait passer une
décharge électrique dans le vide.

“ Les rayons cathodiques sont donc constitués d’une matière […] dans
laquelle la subdivision est beaucoup plus fine que celle qu’on observe
habituellement dans la matière à l’état gazeux : dans les rayons cathodiques,
la totalité de la matière […] est d’un seul et même type.”
J. J. Thomson
7
 Déviation du rayon cathodique
dans un champ magnétique et
électrique

Déviation quel que soit le

gaz résiduel (H2, O2, air,
CO2, …)

Les rayons cathodiques ne sont pas constitués d’ions, d’atomes ou de

molécules de gaz ionisés

Existence de particules chargées négativement et présents dans toute forme

de matière : électrons

m / e = - 5,686 . 10-12 kg / C
8
1909 : Robert Millikan

e = - 1,602 . 10-19 C

m / e
me = 9,109 . 10-31 kg

Électrons
Matière : atomes globalement neutres
Noyau

Existence d’une charge + dans le noyau

J. J. Thomson : premier modèle atomique

9
1911 : Ernest Rutherford : utilisation de la radioactivité pour améliorer le modèle
de Thompson

1896 : Henri Becquerel

Mise en évidence de la radioactivité 10

Pierre et Marie Curie : Isolement du Th, Ra, Po radioactifs

Une particule de radioactive placée dans un

champ électrique émet des rayonnements

Particule α : noyau He
4
He Charge +2
2

11
Expérience de Rutherford

“ C’est aussi incroyable que de tirer un obus de 40 cm dans un mouchoir de papier,

et de le voir rebondir vers soi. ”
E. Rutherford

12
Modèle atomique de Rutherford :

Atome : constitué d’un noyau, centre ponctuel dense chargé positivement et entouré
d’un grand volume d’espace pratiquement vide dans lequel se trouvent les électrons.

1932 : James Chadwick

Le noyau atomique contient des particules

responsables de la charge positive (protons) et
des particules non chargées mais ayant une
masse non nulle (neutrons). 13
PN Physique 1935
Modèle atomique de Rutherford : Atome

protons chargés +
Noyau : Nucléons
Neutrons non chargés

Électrons chargés – en orbite autour du noyau

Dimensions atome ~ 10-10 m (Å)

Dimensions noyau ~ 10-14 m

14
 2.2. Le noyau atomique
2.2.1. Constitution

protons chargés +
Noyau : Nucléons en quantité variable selon le
Neutrons non chargés type de noyau

N.B. Protons et neutrons ne sont pas

les particules ultimes : quarks, mésons,
bosons

15
Caractérisation d’un noyau
X : symbôle de l’élément
A
A : nombre de masse ≠ m

Z
X = nombre de nucléons
= p+ + n°
Z : numéro atomique
= charge portée par le noyau
= nombre de protons

Il y a (A – Z) neutrons

Éléments : ensemble d’atomes ayant le même numéro atomique Z

mêmes propriétés chimiques

1 2 3
H H H
1 1 1

1 proton
1 électron 1 proton
1 électron 1 proton
1 électron

0 neutrons 1 neutrons 2 neutrons
Hydrogène Deutérium Tritium
99,98 % 0,015 % Traces
16
Isotopes : éléments ayant le même nombre de protons (donc le même nombre
d’électrons) mais qui se distinguent par leur nombre de neutrons (donc leur masse).

1 2
H2O H2O
1 1

Eau – H2O Eau deutérée – D2O

Téb (°C) 100 101,42

Tfus (°C) 0 3,79

H2O(l)
ρ (kg / L) 1 1,108

Ex.
12
C 6 protons
6 électrons et (12-6) = 6 neutrons
6

14
17
Isotope C 6 protons
6 électrons et (14-6) = 8 neutrons
6
2.2.2. La radioactivité
92 éléments naturels ~ 300 nuclides
Isotopes

250 nuclides stables 50 nuclides instables

= radioactifs
Désintégration : éjection de fragments de noyau

4
He
2

0
e
-1
18

rayonnement électromagnétique
λ ~ 10-12 m
Lors d’une désintégration nucléaire, les charges et le nombre de nucléons sont conservés.

238 4 234
U He + Th
92 2 90

14
Exemple : désintégration du C

14 0 14
C e + N
6 -1 7

19
 Vitesse de désintégration nucléaire

SI : 1 Bq = 1 désintégration nucléaire / seconde

1 Ci = 3,7 . 1010 désintégrations / seconde (émission de 1g
226Ra / seconde)

k : constante de désintégration
N = N0 . exp (- k t)
N : nombre de noyaux radioactifs

20
Temps de demi-vie – t½ : temps nécessaire pour que la moitié du nombre initial de
noyaux se désintègre

Nuclide Demi-vie t½
Tritium 12,3 années
Carbone-14 5720 années
Cobalt-60 5,26 années
Strontium-90 28,1 années
Radium-226 1600 années
Uranium-235 0,71 . 109 années
Uranium-238 4,5 . 109 années
Fermium-244 3,3 ms

21
 Application du 14C : Datation d’objets anciens

La désintégration du 14C dans un organisme vivant correspond à l’émission de 12,5

particules par minute et par gramme de carbone.
Le temps de ½ vie du 14C est de 5720 ans.

Dent de Otodus obliquus provenant de Khouribga (Maroc) et

datant de l'éocène
(Hauteur: 5 cm - Collection Eric Walravens).

22
Application
Dans une tombe égyptienne, on a retrouvé une sandalette en cuir ayant
appartenu à un haut dignitaire. Un petit échantillon prélevé sur l’objet,
transformé en CO2, émet 8,44 particules par minutes et par gramme de
carbone.
Sous quel pharaon ou reine d’Egypte l’animal dont la peau a servi pour
réaliser l’objet a-t-il été abattu ?
a) Khéops (période 2600 – 2500 av. J.C.)
b) Toutankhamon (1336 – 1327 av. J.C.)
c) Ramsès II (1279 – 1213 av. J.C.)
d) Cléopâtre VII (51 – 31 av. J.C.)
(R : Ramsès II)

23
 Applications des radioisotopes dans le domaine de la santé

a) Usages diagnostics

Scintigraphie : image du fonctionnement d’un organe (thyroïde, os, myocarde,

rein, poumon, etc.)

Injection d’un traceur radioactif spécifique de l’exploration

demandée, en général par injection intraveineuse (mais parfois aussi
par voie sous-cutanée).

Scintigraphie cardiaque : 201Tl - t½ = 3,05 jours

Scintigraphie thyroïdienne : 123I - t½ = 13,2 heures
Scintigraphie abdominale : 111In - t½ = 67,3 heures

Détection du rayonnement émis via une

« gamma-caméra »

Obtention d’une image appelée scintigraphie

24
Exemple de scintigraphie de la thyroïde :

Thyroïde normale Présence d’un nodule chaud toxique

25
Tomographie par émission de positons (PET scan) : examen d’imagerie
médicale permettant d’évaluer le fonctionnement biologique normal ou anormal de
cellules ou d’organes

Injection d’un produit radiopharmaceutique qui se concentre dans

certaines régions du corps et est détecté par le PET scan.

OH OH

O HO O
HO OH OH
HO HO
OH 18
F
Exemple de PET scan :

- Accumulation normale du traceur dans le cerveau, la

vessie, les reins
- Présence de métastases hépatiques et d’une tumeur
coléorectale

26
 Image PET scan du cœur humain après injection de 99Tc
Le 99Tc, émetteur γ, est injecté au patient sous forme de l’ion TcO4-.

Patient au repos Après un effort ardu

Retour au repos

27
Image PET scan du cerveau humain après injection de 99Tc

28
 b) Usages thérapeutiques

Traitement de certains cancers : radiothérapie : utilisation de radiations de très

hautes énergies (rayons β, γ) pour traiter certaines tumeurs.

Cancers divers : 60Co - t½ = 5,27 ans – émetteur β, γ

Cancer de la thyroïde : 131I - t½ = 8,02 jours – émetteur β
Cancer du sein : 192Ir - t½ = 73,83 jours – émetteur β, γ

29
 2.3. Le nuage électronique

Comment les électrons sont-ils disposés autour du noyau ?

30
 « Nous avons maintenant le sentiment de nous trouver dans
une impasse, les anciennes théories s’étant montrées de plus
en plus impuissantes à percer les ténèbres qui nous entourent
de tous côtés. » Hendrik Lorentz, discours inaugural du premier
Conseil Solvay à l’Hôtel Métropole à Bruxelles, 1911
Naissance de la mécanique quantique
Albert Einstein

Niels Bohr
Max Planck

Erwin Schrödinger Werner Heisenberg

 L’électron n’est plus sur une orbite mais dans une orbitale

Orbitale : région de l’espace dans laquelle il y a une certaine probabilité de trouver un

électron

Orbitale : caractérisée par 3 nombres quantiques

n : nombre quantique principal

1
infini
Donne une idée de la dimension de l’orbitale
Les orbitales pour lesquelles n est identique appartiennent à la même couche principale

l : nombre quantique secondaire (nombre quantique azimutal)

0
n-1
Donne une idée de la forme de l’orbitale

Les orbitales pour lesquelles l est identique appartiennent à la même sous-couche

m : nombre quantique magnétique

-l
+l
Donne une idée de l’orientation de l’orbitale 32
Exemple : n = 1 l=0 m=0

Orbitale 1s

représente la probabilité qu’un électron se trouve dans une portion donnée de

l’espace

Liée à la probabilité de trouver un électron à une certaine distance
du noyau

Liée à la probabilité de trouver un électron dans un certain volume
autour d’un point donné
Orbitale 1s : sphère centrée sur le
noyau avec un maximum de probabilité
de trouver un électron en r0
Exemple : n = 2 l=0 m=0

Orbitale 2s

l : forme de l’orbitale
l (2s) = l (1s) => Forme 2s semblable à forme 1s

n : dimension de l’orbitale
n (2s) > n (1s) => orbitale “plus grosse”

Orbitale 2s : sphère centrée sur le noyau

avec un maximum de probabilité de trouver
un électron en r2s > r1s 34
Exemple : n = 2 l=1 m = - 1, 0, + 1

Orbitales 2p

l : forme de l’orbitale
l (2p) ≠ l (2s) => Forme 2p ≠ forme 2s

m : orientation de l’orbitale
3 m
3 orientations possibles : px, py, pz

35
Exemple : n = 3 l=0 m=0

Orbitale 3s

36
Exemple : n = 3 l=1 m = - 1, 0, + 1

Orbitales 3p

3 valeurs de m

3 orientations possibles : 3px, 3py, 3pz

37
Exemple : n = 3 l=2 m = - 2, -1, 0, + 1, + 2

Orbitales 3d

5 valeurs de m
5 orientations possibles dans l’espace

38
39
Schéma de la disposition des couches, sous-couches et orbitales d’un atome

40
Exemple : n = 4 l=0 m=0

Orbitale 4s

Exemple : n = 4 l=1 m = - 1, 0, + 1

Orbitales 4p (4px, 4py, 4pz)

Exemple : n = 4 l=2 m = -2, - 1, 0, + 1, +2

Orbitales 4d (4dxy, 4dyz, 4dzx, 4dx2-y2, 4dz2)

41
Exemple : n = 4 l=3 m = -3, -2, - 1, 0, + 1, +2, + 3

Orbitales 4f

7 valeurs de m
7 orientations possibles dans l’espace

42
 Le nombre quantique de spin

Orbitale : région de l’espace dans laquelle il y a une certaine probabilité de trouver un

électron

1921 : Otto Stern et Walter Gerlach

Il y a qqch dans l’atome qui se comporte comme un aimant 43

 1925 : Samuel Goudsmit et Georges Uhlenbeck

L’électron se comporte comme une sphère en rotation sur elle-même

Dans un champ magnétique, l’électron se comporte

comme l’aiguille d’une boussole
2 orientations : et

Chaque orientation est caractérisée par un 4e nombre

quantique : nombre quantique magnétique de spin - ms
44
ms = + ½ ou m s = - ½
 2.4. Le modèle actuel de l’atome
Atome : constitué d’un noyau chargé positivement et ayant une certaine masse
et d’électrons placés dans des orbitales autour du noyau

Protons : particule chargée : 1,602 . 10-19 C

de masse 1,673 . 10-27 kg
Noyau
neutrons : particule non chargée
de masse 1,675 . 10-27 kg

Noyau caractérisé par X : symbôle de l’élément

A
A : nombre de masse ≠ m

Z
X = nombre de nucléons
= p+ + n°
Z : numéro atomique
= charge portée par le noyau
= nombre de protons
45
Il y a (A – Z) neutrons
 Électrons : me : 9,109 . 10-31 kg ; e : - 1,602 . 10-19 C

Placés dans des orbitales

Dimension
n (1 à l’infini) Électron caractérisé par un spin

Forme
l (0 à n-1) 2 orientations : et
Orientation
m (-l à +l)

Orbitales s

Orbitales p

Orbitales d

Orbitales f
2.5. Les configurations électroniques
2.5.1. Les énergies des oritales

A X : symbôle de l’élément

Z
X A : nombre de masse ≠ m

Z : numéro atomique

Il y a Z protons, (A – Z) neutrons et Z électrons placés dans des

orbitales

Z = 1 : atome H => l’électron se placera dans l’orbitale de plus basse énergie : 1s

Z > 1 => dans quelle orbitale placer l’électron ???

Energie : 1s < 2s < 2p < 3s < 3p < 4s < 3d < 4p ….

47
Règle de Kletchowski

48
 2.5.2. Les configurations électroniques des atomes
Orbitale : région de l’espace dans laquelle il y a une certaine probabilité de trouver un
électron.
Une orbitale ne se matérialise que si elle possède un électron!!!

La configuration électronique d’un atome représente la distribution des électrons

de cet atome dans les différentes orbitales de ce dernier.
Z = 1 : 1 proton
1 électron
On place cet électron sur l’orbitale de plus basse énergie : 1s

Configuration électronique : 1s1

Atome H
1s

Diagramme des niveaux d’énergie des orbitales 49

 Z = 2 : 2 protons
2 électrons
Où placer le deuxième électron : 1s, 2s, 2p, … ?

1926 : Principe d’exclusion de Pauli

“ Une orbitale donnée ne peut pas être occupée par plus de deux
électrons.
Lorsque deux électrons occupent la même orbitale, leurs spins doivent
être appariés. ”

Maximum 2 électrons / orbitale et

Configuration électronique : 1s2

Atome He

1s

50
 Z = 3
3 électrons

E 1s pleine => on rempli l’orbitale suivante de plus basse

énergie : 2s

Configuration électronique : 1s22s1 ou [He]2s1

2s
Atome Li
1s

Z = 4
4 électrons

Configuration électronique : 1s22s2 ou [He]2s2

2s
Atome Be
1s

51
Z = 5
5 électrons
2s pleine => on remplit l’orbitale suivante de plus basse
E
énergie : 2p
2px, 2py, 2pz : orbitales dégénérées
2p

2s Configuration électronique : 1s22s22p1 ou [He]2s22p1

1s Atome B

Z = 6
6 électrons Où placer le 6e électron ? 2px, 2py, 2pz ?

E Règle de Hund (Hans Friedriech Hund) :

“ Un élément sera d’autant plus stable que les
électrons occupent toutes les orbitales disponibles
2p de même énergie.
Les électrons sur les orbitales à moitié occupées
2s
ont le même spin (spins parallèles). ”
1s Configuration électronique : 1s22s22p2 ou [He]2s22p2
52
Atome C
Z = 7
7 électrons

Configuration électronique : 1s22s22p3 ou [He]2s22p3

2p
Atome N
2s

1s

Z = 8
8 électrons 8e électron sur 2p à condition d’être antiparallèle

E

Configuration électronique : 1s22s22p4 ou [He]2s22p4

2p
Atome O
2s

1s
53
Z = 9
9 électrons

Configuration électronique : 1s22s22p5 ou [He]2s22p5

2p
Atome F
2s

1s

Z = 10
10 électrons

Configuration électronique : 1s22s22p6 ou [He]2s22p6

2p
Atome Ne
2s

1s
54
Z = 11
11 électrons
E

3s
Configuration électronique : 1s22s22p63s1 ou [Ne]3s1
2p
Atome Na
2s

1s Etc, etc, etc, …

Z = 18 Configuration électronique : 1s22s22p63s23p6 Atome Ar

Etc.

55
Configuration électronique d’un atome : le principe de construction (principe de l’Aufbau)

Pour prévoir la configuration électronique de l’état fondamental de l’atome neutre d’un

élément de numéro atomique Z avec ses Z électrons :
1) Introduire les uns après les autres Z électrons dans les orbitales selon la
règle de Kletchowski sans mettre plus de deux électrons par orbitale (Pauli)

2) Si une sous-couche contient plus d’une orbitale, placer les électrons dans les
différentes orbitales de même énergie avec des spins parallèles plutôt que
d’apparier deux électrons dans une orbitale (Hund)

Application
Quelle est la configuration électronique de l'atome de baryum (Z = 56) ?

56
 2.5.2. Les électrons de valence

Exemple : Atome Na Configuration électronique : 1s22s22p6 3s1 ou [Ne]3s1

(Z = 11)

Électrons internes Électron de

(électrons de coeur) valence

Électrons de valence : électrons présents dans la couche la plus externe (n le plus

grand)
Exemple : Atome Ca Configuration électronique : 1s22s22p63s23p6 4s2
(Z = 20)
Électrons internes
Électrons de
(électrons de coeur)
valence

Exemple : Atome Br Configuration électronique : 1s22s22p63s23p6 4s2 3d10 4p5

(Z = 35)
Électrons internes
Électrons de
(électrons de coeur)
valence
 2.5.3. Les configurations électroniques des ions

Anion Br- Br ([Ar]4s23d104p5) + e-
Br- ([Ar]4s23d104p6)

–
Br isoélectronique à Kr
Anion S 2- S ([Ne]3s23p4) + 2 e-
S 2- ([Ne]3s23p6)

S 2- isoélectronique à Ar

+ + -
Cation Na Na ([Ne]3s1)
Na ([Ne]3s0) + e

Cation Al 3+ Al ([Ne]3s23p1)
Al 3+ ([Ne]3s0) + 3 e-

Na + et Al 3+ isoélectroniques à Ne

Isoélectronique : se dit de deux espèces (atomes, ions, molécules) qui ont le

même nombre d’électrons et la même configuration électronique

58
Les électrons des orbitales 4s partent
avant ceux des orbitales 3d!
59
60
61
 2.6. Le tableau périodique
1869 : Dimitri Ivanovitch Mendeleeiv

Présentation systématique des éléments en fonction de

leurs propriétés
Élements en famille semblables si on les dispose dans
un ordre de masse atomique croissant

Présence de cases vides

1886 : Clemens Winkler (All) : Ge

Début XXe siècle : Henry Moseley (Gbr) : déduction des numéros atomiques en
examinant les spectres de diffraction des RX de différents éléments
62
Organisation du tableau périodique selon Z plutôt que selon Mr
63
 Gaz nobles
Colonnes => Familles
Halogènes
Alcalins Sulfurides
Azotides
n Carbonides
Alcalino-terreux
1 Terreux

lanthanides

Actinides

64
 Ligne => Période
n

Chaque nouvelle période correspond au remplissage d’une couche de nombre

quantique n plus élevé

Tableau périodique : fonction de la configuration électronique des éléments 65

1e période : 2 élements  remplissage 1s
2e période : 8 élements  remplissage 2s et 2p
3e période : 8 élements  remplissage 3s et 3p
4e période : !!! 5 orbitales 3d
18 élements
5e période : 18 élements  remplissage 5s, 4d et 5p
66
6e période : remplissage 6s, 4f, 5d, 6p 4f : 7 orbitales : 14 électrons
 Tableau périodique : fonction de la configuration électronique des éléments

Éléments des groupes principaux

Éléments transitoires

Dernière sous-couche occupée

selon les principe de l’Aufbau

Éléments
sub-
transitoires 67