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Faculté des Sciences

Licence Fondamentale
Filière BCG

Semestre 1
Cours Atomistique et liaisons chimiques

Année Universitaire 2023-2024

Pr. H. NASSALI
Chapitre I

GENERALITES SUR LA STRUCTURE DE L'ATOME


PRINCIPAUX CONSTITUANTS DE LA MATIERE

I. Découverte des particules fondamentales de l’atome

L’atome est la plus petite partie d'un corps simple pouvant se combiner
chimiquement avec une autre. Les atomes sont les constituants élémentaires de
toutes les substances solides, liquides ou gazeuses ; ils s’associent en molécules
ou se modifient en ions.

1. Chronologie des découvertes des particules fondamentales de l’atome

Quatre siècles avant J-C., le philosophe grec Démocrite a imaginé que la matière
était constituée de petites particules indivisibles, les atomes. Cette hypothèse a
été démentit par Aristote (384 - 322 av. J.-C) adopte la théorie d’Empédocle
(492 - 432 av. J.-C); selon laquelle la matière est constituée de quatre éléments
qui sont l’eau, de la terre, l’air et le feu.

Au début du XIXe siècle (1850), J. Dalton a émit, sur la base d'expériences,


l'hypothèse que la matière était formée d'atomes associés les uns aux autres.

En 1881, J.J. Thomson a découvert l'électron qui est l’un des composants de
l’atome et qu’il Il s’agit de particules élémentaires négatives qu’il a appelé en
1891 « électrons » et a conclu que l'atome n'est donc pas indivisible.

1
En 1904, Thomson partant de l’idée que l’atome est électriquement neutre,
pense qu’il doit contenir des charges positives qui doivent compenser les
charges négatives des électrons. Il suppose que la charge positive est répartie
dans un petit volume (qui peut avoir la forme d’une sphère) et qu’elle est
parsemée d’électrons (pudding de Thomson).
Il a alors proposé un modèle compact comparable à un « pudding » chargé
positivement et fourré d'électrons négatifs et a conclue que l’atome est
électriquement neutre.

En 1910 Rutherford bombarde différents échantillons de matière avec des


particules α, et il déduit de son expérience que la charge positive doit occuper
un tout petit volume qu’il appelle « noyau ». Il suggère alors que l'atome était
constitué d'un noyau chargé positivement autour duquel tournent les électrons
tous chargés négativement et que la majorité de la masse de l’atome est
concentrée dans un noyau minuscule.

Niels Bohr (1885-1962) s’est basé sur les conclusions de Rutherford en


considérant que les électrons se déplacent sur des « orbites » bien définies.

En 1927, Schrödinger définit des zones dans lesquelles il y a plus de chance de


trouver les électrons, mais sans connaître précisément leurs positions.

Depuis, d’autres modèles plus complexes ont permis d’expliquer de nombreux


autres phénomènes. Le modèle actuel de l’atome est l’aboutissement d’une
longue histoire au cours de laquelle les représentations qu’on s’en fait ont
profondément évolué.

2. Principaux constituants de l’atome

a. Electrons : symbole e-
L’électron a été découvert en 1897. Il a été mis en évidence par l’expérience de
Joseph John Thomson a qui le Prix Nobel de Physique a été attribué en 1906.
2
La valeur de la charge des électrons a été déterminée par Robert Millikan
lauréat du Prix Nobel en 1923. C’est la plus petite charge électrique qui puisse
exister, sa valeur absolue est la charge-unité. On la désigne par e.

Expériences de J.J.Thomson

En 1897, Thomson prouve expérimentalement l'existence des électrons qui avait été prédite
par George Johnstone Stoney en 1874.
Cette découverte est le résultat d'une série d'expériences sur les rayons cathodiques.

Sous l'effet d'une tension électrique très élevée (40 000 V) appliquée entre les deux parties
internes d'un tube à décharge, un faisceau est émis de la cathode, appelé rayons cathodiques
et recueilli par l'anode.

J.J.Thomson a construit un tube cathodique avec un vide très poussé, et muni d'une couche de
peinture phosphorescente au bout pour détecter des rayons incidents. Sous l'effet d'une tension
électrique très élevée (40 000 V) appliquée entre les deux parties internes d'un tube à
décharge, un faisceau est émis de la cathode, appelé rayons cathodiques et recueilli par
l'anode.

J.J.Thomson a démontré que les rayons cathodiques :

 Se propagent de façon rectiligne et perpendiculaire à la cathode

 sont constitués de particules qui transportent de l'énergie.

 peuvent être déviés par un champ électrique, ce qui est prévisible pour les particules
chargées.

Il a aussi mis en évidence une déviation dans un sens qui indique que la charge des rayons
cathodiques est négative.

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Le choix des matériaux employés pour la cathode (aluminium, platine) ou pour le gaz résiduel
(air, hydrogène, dioxyde de carbone) n’avait pas d’influence sur le déplacement de la tache de
fluorescence, ce qui signifiait qu’il avait affaire à un seul type de corpuscule. C’est à ces
corpuscules que, en 1891, George Johnstone Stoney a donné le nom d'électron.

Les expériences de Thomson et Millikan ont permis de déterminer la charge qe


et la masse me de l'électron :
qe = -1,602.10-19 Coulomb (C)

me = 9,108.10-31 kg
NB : La masse de l’électron est très faible. Elle est 1840 fois plus petite que
celle du plus léger des atomes (l’hydrogène)

b. Noyau

Ernest Rutherford, fut, en 1908, lauréat du prix Nobel de chimie pour ses
découvertes sur la structure de l'atome. En bombardant une mince feuille d'or
avec des particules neutres, il a pu observer que la plupart des particules ont
traversé la feuille sans être déviées, alors que certaines étaient détournées.

Expérience de RUTHERFORD (Prix Nobel 1908)

Cette expérience a permis de conclure que :

 L'atome est surtout constitué de vide (la plupart des particules traversent la
feuille d'or comme s'il n'y avait pas d'obstacle) ;

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 Au centre de l'atome doit se trouver une masse importante positive (que
Rutherford appela noyau) puisque les particules sont déviées en traversant la
feuille d'or. Ce noyau doit être extrêmement petit et dense puisqu'une très petite
proportion des particules rebondit directement.

Rutherford en bombardant différents échantillons de matière (cuivre, or,


argent..) avec des particules α, déduit de son expérience que la charge positive
doit occuper un tout petit volume qu’il appelle « noyau ».

3. Notion de modèle

On appelle « Modèle » toute représentation simplifiée plus ou moins formalisée


d’une situation. Les notions de modèle et d’analogie sont souvent liées. Par
exemple les modèles atomiques de Rutherford et de Bohr ont été suggérés par
analogie avec le modèle planétaire.

Un modèle a des limites. Il peut toutefois être amélioré, affiné et complété pour
devenir plus performant et incontestable.

Selon la chronologie historique, des modèles ont été utilisés pour décrire la
structure électronique de l’atome, on cite:

 Modèle de Rutherford ;

 Modèle de Bohr ;
 Modèle ondulatoire.

Pour expliquer les observations expérimentales, Rutherford propose un modèle


dans lequel l'atome n'est pas plein (structure lacunaire). Il met en évidence
l’existence de charge positive qui repousse les particules α. L'atome est donc
constitué d'un noyau chargé positivement contenant la majorité de la masse de
l'atome et des électrons qui tournent autour du noyau telles les planètes autour
du Soleil (système planétaire).

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Rutherford pense alors au modèle planétaire pour décrire un atome. En effet la
masse du système solaire est essentiellement concentrée dans le Soleil tout
comme celle de l’atome qui est concentrée dans le noyau. Il propose donc
comme modèle un tout petit noyau chargé positivement comportant l’essentiel
de la masse de l’atome, autour duquel les électrons décrivent des orbites.

Suite à ses calculs, Rutherford considère que la majorité de la masse de l’atome


est concentrée dans un noyau minuscule dont les dimensions sont de l’ordre de
10-15m (100 000 fois moins que les dimensions de l’atome) et sa charge totale est
un multiple entier de la charge de l’électron (au signe près).

Le noyau, chargé positivement, est composé de deux sortes de particules


semblables, appelées nucléons ; il s’agit des protons et des neutrons.

 les neutrons sont des particules de charge électrique nulle :


qn= 0 C,
et de masse égale à mn = 1,675 ×10-27 kg.

 les protons sont des particules de charge électrique positive :


qp= + e = 1,602 ×10-19 C,
et de masse égale à : mp = 1,673 ×10-27 kg.
Remarques : - La masse des électrons (me=9,108.10-31 kg) est négligeable par
rapport à celles des protons et des neutrons. Mp+/me- = 1833
C'est-à-dire l’e- est 1833 plus faible que le proton ;

- La masse du proton est sensiblement égale à celle du neutron

- La masse du noyau, est égale à la somme des masses des protons


et des neutrons, appelée nombre de masse ;

- Les électrons possèdent une charge électrique négative dont la


valeur absolue est égale à la charge des protons.

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II. Caractéristiques de l'atome

L'atome est, pour les chimistes, le constituant fondamental de la matière. Il est


constitué de un ou plusieurs électrons qui se déplacent autour d'un noyau
composé lui-même de nucléons : les protons et les neutrons.

La taille de l’atome est de l'ordre du dixième de nanomètre (nm), soit 10 -10 m,


alors que celle du noyau n’est que de l’ordre de 10-15 m.

La majeure partie de la masse de l'atome se trouve concentrée dans un très faible


volume. Autour du noyau gravitent des électrons suivant des trajectoires bien
définies, cela constitue le nuage électronique.

Les atomes se distinguent par leur nombre d’électrons : 116 atomes ou éléments
ont été découverts. La plus part des éléments ont été découvert entre 1875 et
1910. Récemment quatre nouveaux éléments sont venus s’ajouter dont les noms
viennent d’être dévoilés par l'Union Internationale de Chimie Pure et
Appliquée.

III. Représentation de l’atome


L’atome correspond à un élément chimique représenté par un symbole qui est
généralement la lettre initiale en majuscule du nom de l’élément en anglais.

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Exemples : Le carbone est symbolisé par C ; L’oxygène est symbolisé par F

Au cas où deux éléments ont la même lettre initiale, un des deux est symbolisé
par la première lettre en majuscule et la deuxième en minuscule :
Exemples : Le Cobalt est symbolisé par Co ; Le Fer symbolisé par Fe

Un élément chimique neutre de symbole X qui possède Z électrons, doit avoir


aussi Z protons. Il est caractérisé par son numéro atomique Z et son nombre de
A
masse A : X
Z

A : nombre de masse de l’atome. Il désigne le nombre de nucléons, soit la


somme du nombre de protons et du nombre de neutrons :
A = Σ protons + Σ neutrons

Comme Σ protons = Z, on pose Σ neutrons = N ⇒ A = Z + N avec A∈N ∗

Exemples : 612C : le carbone possède 6 protons, 6 électrons et (12-6) = 6 neutrons


47
21 Sc : le scandium possède 21 protons, 21 électrons et (47-21) = 26 neutrons

NB : Les atomes sont susceptibles de se charger électriquement en gagnant ou en perdant un


ou plusieurs électrons : on parle alors d'ions. Puisque la charge électrique de l’électron
est négative, si un atome gagne un ou plusieurs électrons, la charge de l'atome devient
négative (anion), et s'il en perd, la charge de l'atome devient positive (cation).

Les propriétés chimiques des atomes dépendent essentiellement du nombre des


électrons et des protons qui composent leur noyau, les atomes sont donc classés
suivant ce nombre, appelé numéro atomique.

V. La masse des atomes


La masse d'un atome est la somme des masses de ses divers constituants.

Matome = Z (mproton) + N (mneutron) + Z (mélectron)

ma = Z mp + N mn + Z me

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La masse des électrons est très faible par rapport à celle des neutrons ou des
protons, nous pourrons donc la négliger.

me << mp et me << mn donc ma  Z mp + N mn

Si on considère que la masse du proton est égale à celle du neutron, la masse de


l’atome devient : ma (Z + N) mp A mp

L'atome étant très petit on préfère utiliser la masse molaire atomique qui
correspond à la masse d'une mole d'atomes.
12
La mole est définie comme le nombre d'atome de carbone 6 C contenu dans 12
g de carbone 612C.

Ce nombre noté N est appelé nombre d'Avogadro et vaut environ 6,022 1023.

Une mole d'atome correspond à 6,022 1023 atomes

L’unité de masse atomique


12
Une mole de carbone 6 C pesant par convention 12 g et correspondant à N
atomes de carbone. Un atome de carbone pèse donc 12/ N (g).

Vue la très faible masse de l’atome de carbone, une sous unité a été définie pour
simplifier l’utilisation des masse des atomes ; il s’agit de l’unité de masse
atomique définie comment étant égale à 1/12 de la masse d’atome de carbone
12
6 C.

D’où l'unité de masse atomique vaut 1/ N (g).

1 u.m.a = 1/ N( )g = 1/6,022 1023  1,67 10-24 g  1,67.10-27 k

Les masses des different constituants de l’atome deviennent:

m (Proton) = 1,0073 u.m.a.

m (Neutron) = 1,00866 u.m.a.

m (Electron) = 0,00055 u.m.a.

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La masse de l’atome devient : ma (Z + N) mp A mp (g)  A (u.m.a)

La masse atomique d’un élément est la masse en g de N atomes :

N (Z+N) .1/ N = Z+N =A

NB : La masse de l'atome exprimée en u.m.a ou sa masse molaire exprimée en g


sont pratiquement égales à son nombre de masse A = Z + N.

V. Défaut de masse et énergie de cohésion


1. Défaut de masse
On appelle défaut de masse d'un noyau (Δm) la différence entre la masse totale des A
nucléons séparés au repos et la masse du noyau formé au repos mnoyau.

mnoyau < Z× mp + N ×mn

Δm = mnoyau – (Z × mp + N × mn)

Δm = Z × mp + N × mn – mnoyau = masse théorique – masse expérimentale

Δm <0 (toujours) car il y a perte de la matière lors de la formation du noyau.

2. Energie de liaison
Le défaut de masse Δm correspond à une libération d’énergie (E) appelée
énergie de liaison ou énergie de cohésion. Elle définit l’énergie libérée lors de
la formation d’un noyau à partir des nucléons : E < 0

E = Δm × c2 (MeV/mol)

c : célérité ou vitesse de la lumière dans le vide = 3.108 m/s.

VI. Les isotopes


Deux atomes sont dits isotopes si leurs noyaux ont un nombre de protons
identique mais un nombre de neutrons différent.

Les isotopes ont le même nombre de protons (Z) et correspondent donc au même
élément chimique. Ce qui distingue deux isotopes est leur nombre de masse (A).
La différence de nombre de masse entre isotopes provient de la différence du
nombre de neutrons N.
10
Le carbone 14, noté , et le carbone 12, noté , sont ainsi des isotopes de l'élément
carbone.
Dans la nature le nombre d'isotopes est limité à quelques-uns. Pour la majorité
des atomes, un seul des isotopes existants est présent en quantité appréciable
dans la nature, alors que les autres isotopes sont présents seulement à l'état de
traces.

On désigne par l’abondance naturelle le pourcentage en nombre d'atomes


de chacun des isotopes présents dans le mélange naturel.

La masse molaire atomique d'un élément est déterminée en tenant compte de


l'abondance naturelle des isotopes de cet élément. C’est donc une masse molaire
moyenne :

M =  (xi Mi)/100

xi désignant l'abondance naturelle de l'isotope i de masse molaire Mi.


Exemple :

Le Magnésium (Z = 12) existe sous forme de trois isotopes de nombre de masse 24, 25
et 26.

Les fractions molaires dans le magnésium naturel sont respectivement : 10,1% pour
25
Mg et 11,3% pour 26Mg.

Déterminer une valeur approchée de la masse molaire atomique du Magnésium


naturel.

Calcul de l’abondance de l'isotope 24Mg : 100 – 11,3 – 10,1 = 78,6%


M = (11,3*26 + 10,1*25 + 78,6*24)/100 = 24,33 g.mol-1.

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Chapitre II

THEORIE QUANTIQUE ET L’ATOME DE BOHR

I. Echanges d’énergie entre la matière et le rayonnement

Rutherford a proposé un modèle planétaire dans lequel les électrons tournent


autour du noyau.

Cette conception présentait un défaut majeur : elle n'était pas stable. En effet,
selon les lois de l'électromagnétisme, toute particule en mouvement accéléré
émet un rayonnement et perd ainsi de l'énergie. En tournant autour du noyau, les
électrons devraient donc perdre leur énergie et finir par s'effondrer sur le noyau.

Le modèle de Rutherford sera remis en question par son élève Niels Bohr,
physicien danois qui a obtenu le prix Nobel en 1922, pour sa contribution à la
compréhension de la structure atomique.

Pour remédier à ce problème de stabilité, Bohr a modifié le modèle de


Rutherford et a imaginé que les électrons circulent sur des orbites stables et de
rayons bien déterminés qui seront définies par leur niveau d'énergie. Ce qui
consiste alors à attribuer aux énergies des électrons des valeurs discontinues.

Le modèle de Bohr est fondé sur la théorie des quanta qu’avaient imaginée
auparavant Planck (Prix Nobel 1918) et Einstein (Prix Nobel 1921).

Les orbites des électrons seront "quantifiées"; seules certaines orbites


particulières sont permises pour l'électron. Ce n'est que lorsque celui-ci saute
d'une orbite à l'autre qu'il peut émettre (ou absorber) de la lumière. Bohr a pris

12
comme base expérimentale de ses études, le spectre d’émission de l’atome
d’hydrogène.

1. Rayonnement électromagnétique

Un Rayonnement électromagnétique (RE) comprend toutes les longueurs d’onde


réparties de façon continue dans le spectre électromagnétique.

Le RE est une forme de l’énergie. C’est une onde (phénomène vibratoire)


caractérisée par :

- vitesse de propagation, c (mètre par seconde)


- fréquence n (nombre de vibrations par seconde ou Hz)
- longueur d’onde λ : distance parcourue pendant une vibration (mètre).
- nombre d’onde σ (mètre-1).
Tels que : λ = 1/σ = c/ avec C = 3.108 m/s

2. Spectres continus et spectres discontinus

Un Rayonnement électromagnétique RE donné (Radio, IR, visible,…) peut


comporter toutes les fréquences ou les longueurs d’onde dans un intervalle
donné. On dit qu’il présente un spectre continu.

Exemple : La lumière solaire présente un spectre continu, de l’UV à l’IR en


passant par le visible. La preuve en est donnée par l’arc-en-ciel.

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3. Émission et Absorption du rayonnement par la matière

- Émission : La matière dans ce cas émet (produit) du rayonnement


(Exemple : ampoule à incandescence, soleil, les lampes de bronzage UV,
antennes télé ou de radio….)

- Absorption : La matière peut aussi absorber l’énergie d’un rayonnement


(un objet exposé au soleil chauffe, absorption des Rayons X par les os en
radiologie...)

4. Spectre d'émission de l’atome d'hydrogène

Les atomes d’hydrogène, soumis à une décharge électrique et sous faible


pression, émettent un rayonnement lumineux qui constitue le spectre d’émission
de l’atome d’hydrogène et on observe un spectre discontinu.
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Le spectre est constitué de radiations monochromatiques de longueurs d'onde λ
bien définies.

Dès 1865, Balmer a remarqué que l'écartement entre les raies diminue
régulièrement avec la longueur d'onde et qu’il existait une relation linéaire entre
les quatre nombres d’onde et 1/n2. Rydberg a proposé alors une équation
empirique qui permet de relier la longueur d’onde λ en fonction de n :

 = 1 /  = RH (1/22 - 1/n2)

Le numéro de la raie (n) prend les valeurs successives 3, 4, 5 et 6, correspondant


respectivement aux valeurs l : 656, 486, 434 et 410 nm des 4 raies du spectre
d’émission de l’hydrogène (Série de Balmer dans le visible).

RH =109677,6 cm-1: la constante de Rydberg expérimentale pour l’hydrogène.

15
Rydberg a généralisé cette relation empirique pour trouver les longueurs d’onde
de toutes les raies des différentes séries observées pour l’atome d’hydrogène:

 = 1 /  = RH (1/n2 - 1/m2)
Le spectre d'émission de l'atome d'Hydrogène se décompose en plusieurs séries.
Chaque série est définie par le niveau d'énergie final des transitions
électroniques. Selon la valeur de n, nous avons différents spectres de raies.
n et m : nombres entiers positifs et m > n.

Selon les valeurs de n et m, cette formule permet de mettre en évidence d’autres


séries de raies :

n=1 ; m>1 m=2, 3, … Série de Lyman (UV) : 1916


n=2 ; m>2 m=3, 4, … Série de Balmer (Visible) : 1865
n=3 ; m>3 m=4, 5, … Série de Paschen (IR) : 1908
n=4 ; m>4 m=5, 6, … Série de Brackett (IR) : 1912
n=5 ; m>5 m=6, 7, … Série de Pfund (IR) : 1924

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II. Modèle de Bohr pour l’atome d’hydrogène

Dans le modèle atomique de Bohr, un électron tourne autour du noyau en


suivant un mouvement circulaire uniforme avec une vitesse V, sur une orbite de
rayon r.

L'hydrogène est constitué d'un noyau de charge (+e) et d'un électron de charge (-
e), séparés par une distance r. Si on applique à ce système le principe
fondamental de la mécanique, l’électron sera soumis à deux forces colinéaires et
de sens opposés:

 la force électrostatique Fe notée F1

 la force centrifuge due au mouvement) Fc notée F2

Electron

Noyau r

L'électron chargé négativement est soumis à la force d’attraction coulombienne


du noyau chargé positivement. (Le poids des électrons est considéré comme
négligeable).

L’électron est aussi soumis à la force centrifuge due à son mouvement circulaire :

Pour que l’électron reste sur une orbite circulaire de rayon r, il faut que la
force électrostatique de coulomb soit égale en valeur absolue à la force
centrifuge

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(1)

1. Energie de l’élection dans la mécanique classique


L’énergie totale du système (Et) est la somme de l’énergie cinétique(Ec) et de
l’énergie potentielle (Ep) :
E t = Ec + Ep
1
L’énergie cinétique est Ec  me v 2
2
De l’expression (1), nous tirons celle de l’énergie cinétique :

Ze 2
1
Ec  ( )
80 r

L’énergie potentielle est l’énergie nécessaire pour amener l’électron de l’infini


où l’attraction est nulle jusqu’à une distance égale au rayon de l’orbite.

 1 e2
r r
e21
E p   Fe dr   ( ) 2 dr  ( )
 
40 r 40 r

L’énergie totale du système noyau- électron est donc :

e2
1 Pour r 
Et  ( ) ; E=0
80 r Pour r = 0 ; E 

D’après les formules obtenues nous remarquons que les valeurs de l’énergie
sont continues et le spectre de l’atome d’hydrogène devrait être continu.

18
Ce résultat est en désaccord avec le spectre discontinu de l’hydrogène qui ne
peut s’expliquer que par une discontinuité de l’énergie. Ce qui met en évidence
l’insuffisance de l’hypothèse de Rutherford.

5. Dualité onde-corpuscule

Le concept dualité onde-corpuscule signifie que la lumière détient à la fois des


propriétés des particules et des propriétés des ondes. La lumière présente deux
aspects complémentaires selon les conditions d'expérience : elle apparait soit
ondulatoire, d’où le concept de longueur d’onde, soit corpusculaire, d'où le
concept de photons.

La dualité onde-corpuscule, introduite en 1909 par Albert Einstein pour la


lumière est un principe selon lequel tous les objets physiques peuvent présenter
parfois des propriétés d'ondes et parfois des propriétés de corpuscules. Ce
concept fait partie des fondements de la mécanique quantique. Cette dualité
démontre en réalité l'incapacité de chacune des conceptions classiques de
« corpuscules » ou d'« ondes » pour décrire le comportement des objets
microscopiques dits « quantiques ».

De cette idée de dualité et de quelques études antérieures, Bohr s’inspire pour


créer son modèle quantique qu’il applique à l’atome pour pouvoir interpréter le
spectre d’émission de l’hydrogène en considérant que les électrons aussi se
comportent à la fois comme des ondes et comme des particules.

Pour pouvoir expliquer pourquoi les rayonnements émis par l’hydrogène


donnent un spectre discontinu, Bohr a émis 4 postulats.

1. Postulat mécanique : Stationnarité

Un électron dans un atome ne peut se trouver que dans certains états de


mouvement bien définis appelés états stationnaires. L’électron ne peut se
trouver situer que sur certaines orbites bien précises ou permises, de telle sorte

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que son énergie reste constante. Ces orbites stables sont quantifiées. Ce sont
les seules orbites sur lesquelles l'électron peut tourner.

A chaque état stationnaire correspond une énergie fixe. Chaque état possède une
énergie invariante (quantification des niveaux d’énergie de l’hydrogène) (E1, E2,
E3,…….En) sur lesquelles l’électron ne rayonne pas.

Orbites permises <=> orbites stationnaires <=> 2 r = n n


Le premier niveau d'énergie la plus basse est appelé niveau fondamental, les
autres niveaux d'énergies plus élevées sont appelés des niveaux excités.

D’après Louis de Broglie, toute particule en mouvement (de masse m et de


vitesse v) on associe une radiation de longueur d’onde :

En remplaçant V par sa valeur dans l’équation (1) on détermine le rayon des


orbites:

Pour r1 = 5,3 10-11m = 0,53Å : premier rayon de Bohr pour l'atome d'hydrogène
qu’on note a0.

Pour n = 2 , 2ième orbite de Bohr r2 = 4× a0 ;


Pour n = 3 , 3ième orbite de Bohr r3 = 9× a0 ;
Pour n = 4 , 4ième orbite de Bohr r4 = 16× a0

On constate que l’électron ne peut se trouver que sur une suite discontinue
caractérisée par le nombre quantique n dont le rayon r est : a0, 4a0, 9a0, 16a0,…

L’énergie de l’orbite n devient :

20
K = 2,18.10-18J, soit en eV : K = 13,6eV (1eV = 1,6.10-19V)
Pour n=1

En peut s’écrire :

Les différents états quantifiés de l’énergie sont :

Le système le plus stable correspond à la plus petite valeur de l’énergie: E1 = -


13,6 eV.
2. Postulat optique

A l’état stationnaire, l’atome n’émet aucun rayonnement. Mais lors de la


transition électronique d’un état stationnaire vers un autre état stationnaire il y
aura soit émission soit absorption d’un photon d’énergie égale à la différence
de l’énergie des deux états

E = En- Ep = h

Normalement l’électron occupe l’état fondamental, mais il peut passer à un


état excité si on lui fournit de l’énergie. Pour revenir à son état fondamental il
doit restituer cette énergie qui sera émise sous forme lumineuse.

Ces déplacements de l’électron d’un niveau à un autre sont appelés des


transitions électroniques. La transition entre deux états accessibles
s’accompagne de l’absorption ou de l’émission d’un photon d’énergie égale à la
différence de l’énergie des deux états.
E = En- Ep = h

h : 6,623 10-34 J.s (constante de Planck)

21
ν : fréquence de rayonnement émis ou absorbé lors de la transition électronique
n↔p

Le photon mis en jeu lors d’une transition électronique (émission ou absorption)


entre deux niveaux n et p est égal à h.

Une absorption d’une radiation est obtenue lorsque l’électron passe du niveau n
au niveau supérieur p.

Une émission d’une radiation est obtenue lorsque l’électron passe du niveau p
au niveau inférieur n.

Lorsque l’électron absorbe ou émet de l’énergie, il change d’orbite ou de niveau


d’énergie.

Orbites permises <=> 2 r = n n

En remplaçant V par sa valeur dans l’équation (1) on détermine le rayon des


orbites:

22
Pour r1 = 5,3 10-11m = 0,53Å : premier rayon de Bohr pour l'atome d'hydrogène
qu’on note a0.

Pour n = 2 , 2ième orbite de Bohr r2 = 4× a0 ;


Pour n = 3 , 3ième orbite de Bohr r3 = 9× a0 ;
Pour n = 4 , 4ième orbite de Bohr r4 = 16× a0

On constate que l’électron ne peut se trouver que sur une suite discontinue
caractérisée par le nombre quantique n dont le rayon r est : a0, 4a0, 9a0, 16a0,…

L’énergie de l’orbite n devient :

K = 2,18.10-18J, soit en eV : K = 13,6eV (1eV = 1,6.10-19V)


Pour n=1

En peut s’écrire :

Les différents états quantifiés de l’énergie sont :

Le système le plus stable correspond à la plus petite valeur de l’énergie: E1 = -


13,6 eV.

D’après la seconde hypothèse de Bohr, le passage d’un e - d’une orbite définie


par ni à une orbite définie par nf , se fait par un échange d’un quantum d’énergie:

23
3. Energie d’excitation
L’énergie d’excitation de l’atome d’hydrogène est l’énergie nécessaire pour
faire passer l’électron de l’orbite n1 à une orbite n 2 (n1 ≠ n2).
4. Energie d’ionisation
L’énergie d’ionisation de l’atome d’hydrogène est l’énergie nécessaire pour
faire passer l’électron de l’orbite n = 1 à n = ∞. Ce phénomène correspond à
l’arrachement de l’électron de l’atome :

L’énergie d’ionisation de l’atome d’hydrogène est :

VIII. Hydrogénoïdes

Un hydrogénoïde ou atome hydrogénoïde est un ion monoatomique ne


possédant qu'un seul électron. Il a alors une structure semblable à celle de
l'atome d'hydrogène, hormis la charge de son noyau Ze où Z est le numéro
atomique de l'élément chimique et e la charge élémentaire. C'est donc un
atome auquel on a arraché tous les électrons sauf un.

24
La caractéristique essentielle de ces ions est d'avoir un spectre
électromagnétique semblable à celui de l'hydrogène et interprétable dans le
cadre du modèle de Bohr.

Exemple : 2He+, 3Li+, 4Be+…….

Pour les hydrogenoïdes, toutes les formules obtenues pour l’atome d’hydrogène
pour le calcul du rayon, de l’énergie et de la vitesse de l’électron sur une orbite n
peuvent être retrouvées en remplaçant la charge du noyau (+ e) par (+Ze).

25
Chapitre III

MODÈLE ONDULATOIRE

Le modèle ondulatoire est basé sur la mécanique quantique développé par Werner
Heisenberg, Louis de Broglie et Erwin Schrodinger (~1925)

I. NOTION DE LA MECANIQUE QUANTIQUE


1. Dualité onde - corpuscule : Postulat de De Broglie (1924)
En 1924 Louis de Broglie (prix Nobel 1929) émet l'hypothèse la dualité onde –
corpuscule :

A toute particule (corpuscule) de masse m et de vitesse v est associée une onde de


longueur d'onde λ. On applique ainsi à la matière (électron) le caractère combiné
d'onde et de particule.

La relation de De Broglie traduisant la dualité onde - corpuscule s’écrit :

λ : longueur d'onde
h : constante de Planck
mv : quantité de mouvement

2. Principe d’incertitude d’Heisenberg


Walter Heisenberg en 1927 a formulé le principe d’incertitude qui provient d’une loi
fondamentale de la nature, mathématiquement exprimée par les relations
Δx . Δp x   
   h/2π
 Δt . ΔE   

26
x : Incertitude sur la position

px = m vx , vx: Incertitude sur la vitesse

t : durée de la mesure de l’énergie


E : Incertitude sur la mesure de l’énergie

Donc il se révèle qu’il est impossible de déterminer simultanément avec précision la


position et la vitesse d’un corpuscule.

 Echelle macroscopique

Pour une voiture de masse de 1 tonne et de vitesse de 100 km/h à 0,001 km/h
d’incertitude, l’incertitude sur la position est de 3,8×10-34m. Ceci n’a donc aucune
conséquence pratique à notre échelle.

 Echelle microscopique

Un atome d’hydrogène dont la masse est de 1 u.m.a. et dont l’incertitude sur sa vitesse
est de 1cm/s présentera une incertitude sur sa position de 0,063.10-4 m⇒Imprécision
énorme comparée à la taille d’un atome (10-10 m).
Le principe d’incertitude d’Heisenberg conduit à la conception probabiliste de
l’électron et nous permet de passer de la notion de trajectoire à la notion de probabilité
de présence (nuage électronique). On peut donc associer à l’électron une onde de De
Broglie qui sera décrite par une fonction mathématique ψ appelée fonction d’onde (ou
orbitale) solution de l’équation de Scrödinger.

3. Densité de probabilité de présence de l'électron


En mécanique quantique, un électron est décrit par une fonction d’onde (x, y,
z). La probabilité élémentaire dP de trouver l'électron dans un volume
élémentaire dV est : dP = |  |2dv (dv = dx.dy.dz)

D correspond à la densité de probabilité de présence de l’électron au point considéré.

La probabilité de présence dans le volume v est donnée par la relation suivante :

27
La fonction d’onde est normée, elle doit satisfaire la condition de normalisation

II. Équation de Schrödinger


1. Expression en coordonnées cartésiennes

L’électron de Hydrogène est décrit par une fonction d’onde (x, y, z) qui obéit à une équation
différentielle de second ordre écrite :

h2  2  2  2
 (   ) V  E
8 2 me x 2 y 2 z 2
Hˆ   E
me : masse de l’électron, E son énergie totale et V son énergie potentielle.

La résolution de cette équation donne la fonction d’onde et son énergie propre E.

2. Passage aux coordonnées sphériques

La fonction d’onde en coordonnées sphériques s’écrit :

Le sens probabiliste de ψ et les implications mathématiques, qui en découlent; imposent au


choix des fonctions R, Θ et Φ l’introduction des nombres quantiques n, l et ml. La fonction ψ
solution de l’équation de Schrödinger prend alors la forme suivante :

28
est la partie angulaire de la fonction ψ
n, l , et m l : Nombres quantiques.

3. Solutions de l’équation de Schrödinger

Les fonctions d’onde solutions de l’équation de Schrödinger seront notées : nlm


(nlm est orbitale atomique (OA))

Si à chacune de ces fonctions est associée une énergie appelée valeur propre (on dit
qu’il n’y a pas dégénérescence). Ces énergies forment une suite discontinue de valeurs
E1, E2, E3...

Si plusieurs fonctions propres (n fonctions par exemple) correspondent à la même


valeur propre, On dit alors qu’on a n états dégénérés.

II. Nombres quantiques

L'état quantique de l'électron dans un atome est caractérisé par trois nombres
quantiques : n, l, ml. A tout groupe de ces trois nombres correspond une seule fonction
d'onde bien définie nlm

1. Nombre quantique principal n


C'est un nombre entier positif : n = 1, 2, 3,… etc. Il définit la couche électronique.
n 1 2 3 4 5

Couche K L M N O

2. Nombre quantique secondaire ou azimutal

Ce nombre caractérise la sous-couche occupée par l'électron. Il définit la forme


du volume dans lequel on a une probabilité maximale de trouver l'électron,
c'est-à-dire la forme des orbites. l est un entier tel que: 0 ≤ l ≤ n −1 soit n valeurs
différentes soit n orbitales. Il y a autant de sous-couches qu’il y a de valeurs de l.

L 0 1 2 3 4
Symbole de la sous-couche s p d f g
29
Exemples :
couche Sous-couche (Orbitale)
- Couche K n=1 ; l =0 1s (scharp)
- Couche L n=2 ; l =0 2s
l =1 2p (principal)
- Couche M n=3 ; l =0 3s
l =1 3p
l =2 3d (diffuse)

3. Nombre quantique magnétique m ou ml


Le nombre m peut prendre toutes les valeurs comprises entre - l et + l y compris
0 (- l ≤ ml ≤ + l soit 2l + 1 valeurs différentes de ml ). Ce nombre définit le

nombre d'orientation que prend l’orbitale dans l'espace lorsqu'il est soumis à
l'action d'un champ magnétique. Chaque orientation représente une orbitale
atomique qu’on schématise par une case quantique.

Il y a 2l+1 valeurs de m (2l+1 orbitales atomiques). Chaque orbitale atomique


est donc caractérisée par une combinaison des trois nombres quantiques n, l, m.

Exemples: n= 1 l =0 (1s) ml =0

n=2 l =0 (2s) ml =0

l =1 (2p) ml = -1, 0, 1

Degré de dégénérescence d’un niveau électronique n

Pour un niveau électronique n


l =0 ml =0 1OA
l =1 ml = -1, 0, 1 3OA
l =2 ml = -2, -1, 0, 1, 2 5OA
l =3 ml =-3, -2, -1, 0, 1, 2, 3 7OA
..........
l =n-1 ml = -(n-1), -n+2,….,0 ,1 ,…., n-1 (2n-1)OA
Le nombre d’OA est :
1+3+5+7+…………… (2n-1) = n2

Le degré de dégénérescence du niveau n est n2.

30
4. Spin

Pour décrire totalement l'électron d'un atome, il faut lui attribuer un quatrième nombre
quantique (noté s ou ms) lié à la rotation de l’électron autour de lui-même c’est un
moment magnétique intrinsèque. Ce nombre ne peut prendre que deux valeurs :

S = 1/2 ( ↑) ou S = -1/2 ( ↓).

Chaque orbitale atomique (case quantique) ne peut contenir au maximum que deux
électrons avec des spins opposés. D'une façon générale, pour une couche n donnée, on
aura n sous-couches, n2 OA qui contiendront 2 n2 électrons au maximun.

III. Expressions mathématiques des solutions


1. Orbitales atomiques s
n = 1 ; l = 0; m = 0 Cet état est décrit par la fonction 100 (OA : 1s)

Les fonctions y100 et y200 ne dépendent que de la variable r puisque (,) est une
constante. Sa valeur est donc la même dans toutes les directions, à une distance r du
noyau. Donc les orbitales atomiques 1s et 2s présentent une symétrie sphérique.
Pour tous les points d’une sphère de rayon r, 21s a la même valeur. Les sphères
centrées sur le noyau sont des sphères d’égale densité électronique.
La probabilité de trouver l’électron dans un élément de volume dv compris entre deux
sphères de rayons r et (r + dr) est :

dP   12s .dv   12s .4r 2 .dr


dP
  12s .4r 2
dr

Or 21s s’annule quand r → ∞.

dP/dr s’annule donc à r = 0 et quand r → ∞, Mais entre ces deux valeurs dP/dr passe
par un maximum (voir schéma).

31
L’orbitale s est une sphère virtuelle à l’intérieur de laquelle la probabilité de
trouver l’électron est de l’ordre de 0.9.

L’orbitale atomique s est schématisée par une seule case quantique.

2. Orbitales atomiques p
Pour le premier état excité n = 2. On a deux valeurs de l : l=0 et l= 1
n=2, l=0; ml =0 correspond la fonction  200(OA : 2s)
n=2, l=1, ml=-1, 0, 1, On a trois orbitales atomiques qui correspondent aux fonctions
21-1  210  211 (3 OA : px, py et pz)
Les expressions mathématiques des fonctions
3/2
1 1  r  
-r
1
ψ 200     2 - e 2 a 0 .
 a0  2 2  a0  2 π
3/2
1
-r
1 r  2a 0 3
ψ 21-1    e . sin  cos 
 a0  2 6 a0 2 π
3/2
1
-r
1 r  2a 0 3
ψ 210    e . cos 
3/2a 0  2 6 a-r0 2 π
1 1 r  2a 0 3
ψ 211    e . sin  sin 
 0
a 2 6 a 0 2 π

L’étude de la densité de probabilité de présence montre que l’orbitale 2pz est constituée
de deux lobes allongés symétriques par rapport au noyau et centrés sur l’axe z.

32
L’orbitale P est maximale dans une direction de l’espace de part et d’autre du noyau et
nulle dans le plan perpendiculaire à cette direction et passant parle noyau (XOY) : Ce
plan est appelé Plan nodal.
l’OA 2px (orientée sur l’axe X, plan nodal YOZ) l’OA 2py (orientée sur l’axe Y, plan
nodal XOZ), l’OA 2pz (orientée sur l’axe Z, plan nodal YOX).
Les orbitales atomiques p (2p, 3p, 4p,) sont schématisés par trois cases quantiques.

3. Orbitales atomiques d
l = 2 ; m = -2, -1, 0 , +1 , +2 n=3, 4, 5, …, (3d, 4d, 5d…)
Il y a donc 5 orbitales atomiques: dxy, dxz, dyz, dx2-y2, dz2.
Les orbitales atomiques d sont schématisées par cinq cases quantiques.

33
IV. Cas des ions hydrogénoïdes

Les valeurs analytiques des orbitales atomiques d'un ion hydrogénoïde se


déduisent de celles des orbitales de l'atome d'hydrogène en remplaçant a0 par
(a0/Z). Le facteur Z affecte la partie radiale et non la partie angulaire. Les
orbitales ont donc une représentation analogue à celle proposée pour l'atome
d'hydrogène. Seule la dimension de l'orbitale qui devient de plus en plus petite
lorsque Z croît du fait du terme exponentiel de la partie radiale.

Conclusion :

La mécanique quantique associe à chaque particule matérielle une fonction d'onde


dont le carré représente la probabilité de présence de la particule. Elle repose sur la
résolution de l'équation de Schrödinger qui n'est rigoureusement résolue que dans le
cas de l'atome d'hydrogène ou des ions hydrogénoïdes (fonctions propres et des
valeurs propres associées).

Pour les atomes polyélectroniques cette équation ne peut plus être résolue
analytiquement, il faut faire des approximations : résolution approchée.

V. Atomes polyélectroniques
Pour étudier le cas des atomes polyélectroniques, nous prenons pour exemple de
l'atome à deux électrons.

On considère que le noyau est fixe dans l'espace (Approximation de Born


Oppenheimer). La fonction d'onde ψ qui décrit ce système dépend des coordonnées
des deux électrons. En coordonnées sphériques cette fonction s’écrit :

L’opérateur hamiltonien correspondant est défini comme suit:


34
En se plaçant dans l’approximation monoélectronique la fonction d’onde s’écrit :

Ψ1(1) et Ψ2(2) sont les fonctions monoélectroniques :


L’opérateur hamiltonien peut être développé en termes d’opérateurs
monoélectroniques :

L’énergie E s’obtient en multipliant l’équation de Schrödinger ci-dessus à droite par ψ


et en intégrant sur tout l’espace :

Dans l’approximation monoélectronique on néglige l’interaction biélectronique, on


obtient E=E1+E2 avec

Z=2 et n=1

Expérimentalement, EHe = -79,4 eV, valeur très loin de l’expérience, donc on est
amené à utiliser d’autres approximations pour l’améliorer.
VI. Structure électronique des atomes polyélectroniques (Configuration
électronique)
Etablir la configuration électronique d'un atome consiste à répartir les Z électrons de
l'atome dans son état fondamental sur les orbitales 1s 2s 2p,…, le nombre d’électrons

35
contenu dans chaque orbitale étant noté sous forme d’exposant. Ce remplissage
s’effectue en respectant le principe de stabilité qui exprime que l’état de plus basse
énergie d’un atome (ou d’un système) polyélectronique est son état fondamental ; les
états d’énergie supérieure sont associés à des états excités.

On établit la structure électronique à l'aide des trois règles générales.

1. Principe d’exclusion de Pauli


Deux électrons d’un même atome ne peuvent avoir leur quatre nombres quantiques
identiques: n, l, ml et ms. Ils différent au moins par leur spin
Conséquence pratique:
Dans une même OA: ψn, l, m , on ne peut placer que deux électrons au maximum avec
leur nombre quantique de spins opposés.

2. Règle de Hund

Lorsque les électrons peuvent occuper des orbitales atomiques (OA), de même énergie
(dégénérées), de différentes manières, l’état de plus basse énergie est celui où le plus
grand nombre de spins sont parallèles. On occupe donc un maximum d‘OA avec des
électrons de spin parallèles puis on complète par des électrons avec des spins opposés.

Exemple: 2 e- et 3OA p

3 e- et 3OA p

4 e- et 3OA p
3- Règle de Klechkowski

Niveaux peuplés par ordre d'énergie croissante (n+l ↗)


Si n+l identique, c'est le niveau avec le nombre quantique n le plus petit qui est rempli
en premier.

36
Dans la très grande majorité des cas, il suffit de suivre la règle de Klechkowski pour
obtenir cette configuration. Il existe toutefois des exceptions.

OA 1s 2s 2p 3s 3p 4s 3d 4p 5s 4d 5p 6s 4f 5d 6p ...

n+l 1 2 3 3 4 4 5 5 5 6 6 6 7 7 7 ...

Exemple
Etablir la configuration électronique (CE) de l’Iode 53I

Ordre de remplissage selon Klechkowski :


1s2, 2s2, 2p6, 3s2, 3 p6, 4s2, 3d10, 4p6, 5s2, 4d10, 5p5
Il est nécessaire de remettre les diverses couches et sous couches dans leur ordre
naturel par valeur croissante de n
1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 3d10 4s2 4p6 4d10 5s2 5p5

4. Configurations électroniques (C.E.) simplifiées


Pour écrire la configuration électronique simplifiée d’un élément chimique on utilise :
 la C. E. du gaz rare (ou noble ou inerte) qui le précède car les gaz rares sont très
stables chimiquement grâce à la saturation de leurs couches externes ;
 les noms des couches saturées précédentes :
C.E. simplifiée(1) = [Configuration du gaz rare] + couche externe
C.E. simplifiée(2) = Couche nombre d’électrons qui la saturent

Exemple : élément l’Iode 53I

1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 3d10 4s2 4p6 4d10 5s2 5p5
C.E. Simplifiée (1): [Kr] 4d10 5s2 5p5
C.E. Simplifiée (2): K2, L8, M18, N18, O7
37
VII. Electrons de cœurs et électrons de valence
1. Définitions

1- La couche de valence est la couche la plus externe de l'atome, occupée par des
électrons. C'est elle qui fixe les propriétés chimiques. Si une sous couche interne n'est
pas totalement remplie; cette sous couche fera partie de la couche de valence. Les
autres couches plus internes sont appelées des couches de cœur
Exemple : 8O : C.E. 1s2 2s22p4

Électrons de cœurs électrons de valence


fortement liés au noyau faiblement liés au noyau
(disponibles pour des réactions)
2.Propriétés magnétiques
Si la couche de valence présente un ou plusieurs e- célibataires : l’atome est
paramagnétique.
Si dans la couche de valence tous les e- sont appariés: l’atome est diamagnétique.

Exemples
1- Z = 32 = 18 + 14  (Ar) 4s23 d104 p2
Couche externe: n = 4  4s2 4p2 => 4 électrons de valence
3 d10 : Sous-couche complète  cœur
2- Z = 26 =18 +8  (Ar) 4s2 3 d6 :  4 s2 n=4 => 2 é de valence
3d6 : Sous-couche incomplète  6 é de valence
Les deux atomes sont paramagnétiques.

38
Chapitre IV

CLASSIFICATION PERIODIQUE DES ELEMENTS


CHIMIQUES

En 1870 MENDELEIEV a publié une table dans laquelle les soixante éléments
connus à l’époque, classés par ordre de masse atomique alors que les éléments
ayant des propriétés semblables étaient classés sur la même colonne.

Pour que sa classification tienne compte des familles il a dû inverser l’ordre de


certains éléments et laisser des cases vides dans l’attente de découvrir les
éléments correspondants plus tard dont il décrivit par avance les propriétés
qu’ils devraient avoir. Ces éléments furent bien découverts par la suite et ils
présentaient bien les propriétés prévues.

I. Principe de construction du tableau périodique

Dans la classification périodique adoptée actuellement, les éléments sont rangés


de gauche à droite par (Z) croissant en respectant la règle de Klechkowski.
Cependant pour les éléments qui font exceptions à la règle de Klechkowski,
l’élément garde sa place normale sur le tableau périodique.

Exemple : Cu, Ag, Au d9 s2 d’après Klechkowski  d10 s1 configuration réelle


restent tout de même en colonne 11 (ne passent pas en colonne 12)

Bloc f : un électron d est placé avant que les électrons f n’apparaissent

n S. E. des éléments de la période n Gaz rare


1 1sx avec 1≤x≤2 2He

2 [2He] 2sx 2py avec 1 ≤ x ≤ 2 et 1 ≤ y ≤ 6 10Ne

39
3 [10Ne] 3sx 3py avec 1 ≤ x ≤ 2 et 1 ≤ y ≤ 6 18Ar

4 [18Ar] 4sx 3dz 4py avec1 ≤ x ≤ 2 ; 1 ≤ y ≤ 6 et 1 ≤ z ≤ 10 36Kr

5 [36Kr] 5sx 4dz 5py avec1 ≤ x ≤ 2 ; 1 ≤ y ≤ 6 et 1 ≤ z ≤ 10 54Xe

6 [54Xe] 6sx 4fw5dz 6py avec1 ≤ x ≤ 2 ; 1 ≤ y ≤ 6 ; 86Rn

7 1[86≤Rn]
z ≤ 7s
10x 5f
etw16d≤z 7p
w ≤y avec1
14 ≤ x ≤ 2 ; 1 ≤ y ≤ 6 ;
1 ≤ z ≤ 10 et 1 ≤ w ≤ 14
Chaque période: comporte des éléments dont la couche externe correspond à la
même valeur de (n). Elle débute par le remplissage de la sous couche s et
s’achève toujours par celui de la sous-couche p correspondante (Exceptée la
première période). Le dernier élément décrit étant un gaz rare de C.E. de
valence ns2np6 (configuration de cœur de la période suivante).

Les éléments ayant la même C.E. de valence sont regroupés dans une colonne et
forment ainsi une famille. Ces éléments possèdent les mêmes propriétés
chimiques.

II- Classification périodique et configuration électronique


La tableau périodique constitué de18 colonnes réparties en 9 groupes, 8 d’entre eux
sont notés en chiffres romains I, II, III, …., VIII et le 9ième groupe est noté O (zéro).

Le chiffre romain représente le nombre d’électrons de valence.

• Le groupe O : les éléments chimiques appelés gaz rares (G.R) de C.E. de valence
ns2np6.

40
• Les groupes allant de I à VII sont divisés chacun en deux sous groupes. Le premier
est indexé de la lettre A et le second de la lettre B. On aura ainsi 14 sous groupes
notés IA, IIA,…..,VIIA et IB, IIB,….., VIIB. Les lettres A et B indiquent la nature
des électrons de valence.

-Groupe A : Remplissage de la sous-couche s ou s et p.

-Groupe B : Remplissage de la sous-couche s et d.


• Le groupe VIII est formé de trois colonnes voisines appelées triades. Ces éléments
ont des propriétés physico-chimiques analogues dans le sens horizontal et vertical.
Ils jouent un rôle très important en catalyse hétérogène.

1. Utilisation du tableau périodique

1- Détermination d’une configuration électronique d’un élément.

2- Trouver le numéro atomique Z d’un élément en fonction de sa place dans le tableau.

3- Trouver un élément à partir de sa configuration.

2. Description générale du tableau périodique


Bloc s
Il contient les éléments très électropositifs à caractère réducteur :
 Les alcalins : un électron de valence (famille IA) d.o.=1 auront donc
tendance à donner facilement lieu à la formation d’un cation de charge +1:
Li+, Na+, K+,

41
N.B. L’hydrogène se trouve dans la première colonne (groupe IA) et fait
partie du bloc S, mais il n’est pas considéré comme un alcalin. En effet H
peut exister sous forme H2, H+ et H-

 Les alcalino‐terreux : deux électrons de valence (famille IIA). Ils auront


donc tendance à donner facilement un cation de charge +2 : Be2+, Mg2+, Ca2+,
... d.o.=2
N.B. Bien qu’appartenant au bloc s, l’hélium He est placé dans le bloc p car
il possède les propriétés des gaz rares.
Bloc P
Le bloc P regroupe 6 familles
 Les terreux : 3 électrons de valence (famille IIIA). Ils auront tendance à
donner facilement trois électrons pour saturer le niveau d'énergie et à former
un cation de charge +3 : B3+, Al3+,
 Les carbonides : 4 électrons de valence (famille IVA) donc ils peuvent en
céder ou en attirer pour se saturer et former respectivement un cation de
charge +4 ou un anion de charge -4. Le carbone (C), le silicium (Si) et le
germanium (Ge) sont des métalloïdes. L'étain (Sn) et le plomb (Pb) sont des
métaux.
Les métaux donnent des Cations. Leurs oxydes sont basiques alors que les
non-métaux donnent des Anions. Leurs oxydes sont acides.
 Les azotides : 5 électrons de valence (famille VA). Ils auront tendance à
attirer 3 électrons pour obéir à la règle de l'octet et à former un anion de
charge -3 : N3-, p3-,
 Les sulfurides : 6 électrons de valence (famille VIA). Ils auront tendance
à gagner 2 électrons pour obéir à la règle de l'octet et à former un anion de
charge -2 : O2-, S 2-,….

42
 Les halogènes : 7électrons de valence, (famille VIIA). Ils ont tendance à
attirer un électron pour obéir à la règle de l'octet et à former un anion de
charge -1 : F-1, Cl-1,….
 Groupe O : famille des gaz rares (éléments ns2np6 : He, Ne, Ar ….). Ils
possèdent 8 électrons de valence, sauf l’Helium. Ce sont des éléments très
stables (gaz monoatomique)

Bloc d
Ce bloc regroupe les éléments de transition ayant pour couche de valence :
ns2 (n −1)d 1≤x≤10 ; leurs degrés d’oxydations positifs sont variables entre 0 et 7.
Ils ont tendance à s'unir entre eux, ou encore avec des atomes d'autres familles
pour former des alliages.
Bloc f
Le bloc f comporte deux familles où les éléments différent simplement par le
remplissage des sous-couches (n-2)f : les lanthanides de configuration ( 6s24f
1≤x≤14
5d1) et les transuraniens ou actinides ( 7s25f 1≤x≤146d1 ).

43
44
III. Evolution des propriétés
La réactivité d’un atome dépend de :
• sa taille c’est à dire son rayon atomique,
• sa structure électronique de la couche périphérique.
1. Rayon atomique

Sur une ligne ou période, de gauche à droite: la charge nucléaire augmente, le


rayon atomique diminue.

Élément Li Be B C N O F Ne
Rayon covalent(Å) 1,23 0,9 0,82 0,77 0,75 0,73 0,72 0,71

Sur une colonne (groupe) de haut en bas: la charge nucléaire augmente,


l'interaction noyau / électrons diminue, le rayon atomique augmente.
Élément H Li Na K Rb Cs
Rayon covalent(Å) 0,32 1,23 1,54 2,03 2,16 2,35

2. Energie d'ionisation

L’énergie nécessaire pour arracher un électron à un atome gazeux dans son état
fondamental est toujours positive. Plus l’électron (e-) est lie à un noyau, plus
cette énergie augmente.
X(g) X+(g) + 1e- + Eionisation
Dans une periode, Eionisation augmente quand Z augmente
Elément Li Be ... F
Eionisation (eV) 5,3 9,3 ... 17,45
Dans un groupe, Eionisation diminue quand Z augmente
Elément Li Na ... Cs
Eionisation (eV) 5,3 5,1 ... 3,9

45
3. Affinité électronique
Définition : L’affinité électronique A est la différence entre l’énergie totale de
l’atome et l’énergie totale de l’ion une fois négatif, chacun dans leur état
fondamental :
AE = EA − E A− >0 ou < 0
Elle correspond à la réaction :
A− → A + 1 e−
Si AE est négatif, c’est que l’ion A− n’existe pas :(cas de N (-0.1) et Be (-0.19).
AE est Energie par la réaction de fixation d'un e- par un atome gazeux.
Quand AE augmente, cela signifie que l’atome capte facilement un e-.
Dans une période AE augmente lorsque z augmente
Élément Li F
AE (kJ.mol-1) 59,2 322
Dans un groupe AE diminue quand z augmente
Elément Li Rb
AE (kJ.mol-1) 59,2 46,9
4. Electronégativité
L’électronégativité χ d’un atome A est la tendance que possède cet atome
d’attirer vers lui des électrons d’un autre atome B impliqué dans une liaison
chimique A-B. L’atome A acquière plus facilement un électron de l’atome B
quand : AE de A est plus élevée et Eionisation de B est plus faible.
χ : traduit le comportement oxydant, l‘électronégativité n'est pas une propriété
physique.
a. .Echelle de Mullikan
C'est une moyenne algébrique entre l‘énergie d'ionisation et l‘affinité
électronique
χ = 0,5× (EI + AE ) exprimée en eV.atome-1
Cette échelle a connu moins de succès que celle de PAULING .

46
b. Echelle de Pauling
B étant plus électronégatif que A et lorsque les énergies sont exprimées en
kJ/mole

Lorsqu’elles sont exprimées en kcal/mole

EAB, EAA et EBB : énergies de dissociation des molécules A-B, A-A et B-B
- Dans une période: χ augmente quand Z augmente
Elément Li Be B C N O F
χ 1,0 1,5 2,0 2,5 3,0 3,5 4,0
- Dans un groupe χ augmente quand Z diminue
Élément H Li Na K Rb Cs Fr
χ 2,1 1,0 0,9 0,8 0,8 0,7 0,7

47
Faculté des Sciences

Licence Fondamentale
Filière SMC/SMP

Semestre 1
Travaux Dirigés d’Atomistique

Année Universitaire 2022-2023

48
Université Ibn Tofail Année Universitaire 2022-2023
Faculté des Sciences
Département de Chimie
Kenitra

Travaux dirigés d’Atomistique


Semestre 1-SMC/SMP
Série 1
Exercice 1
Les masses du proton, du neutron et de l'électron sont respectivement de 1,6723842.10 -24g,
1,6746887.10-24g et 9,109534.10-28g.
1. Définir l'unité de masse atomique (u.m.a). Donner sa valeur en g avec les mêmes chiffres
significatifs que les masses des particules du même ordre de grandeur.
2. Calculer en u.m.a. et à 10-4 près, les masses du proton, du neutron et de l'électron.
Exercice 2
La masse atomique relative du Krypton-86 a pour valeur expérimentale 85.911. On peut la
calculer à partir des masses du neutron (1.6747 10-27Kg), du proton (1.6724 10-27) et de l’électron
(9.110 10-31 Kg)
1. Combien trouve-t-on?
2. Comment s’explique la différence entre la valeur expérimentale et la valeur ainsi calculée?
Exercice 3
Le Béryllium Be (Z=4) ne possède qu’un seul isotope stable, 9Be dont la masse expérimentale est
de 9,012 g.mol-1
1. Donner la composition de cet isotope
2. Calculez la masse «théorique» du noyau de cet isotope en u.m.a, et en déduire sa masse
molaire «théorique» en g.mol-1.
3. Comparer la masse théorique et expérimentale, et en déduire la perte de masse. Comment
explique-t-on cette perte de masse
4. Calculez l’énergie de liaison.
Exercice 4
Quel est le nombre de protons, de neutrons et d'électrons qui participent à la composition des

espèces suivantes : , , , , , , , , ,

, ; .

Exercice 5 (Examen de rattrapage 2017)


L’élément chimique, Uranium, présente deux isotopes et .
1. Donner la composition de chacun des isotopes.

49
2. Sachant que l’abondance de l’isotope est de 99,27%, calculer la masse de
l’Uranium naturel.
3. Pour l’isotope le moins abondant, calculer la perte de masse et en déduire l’énergie de
liaison.
Données : N=6,021023 mole-1 ; mn=1,67510-27 Kg ; mp= 1,673×10-27 Kg ;
Mexp( =234,99 g/mol, 1eV = 1,610-19 J ; C=3108 ms-1.

Exercice 6 (Examen Janvier 2013)


Le potassium K (Z=19) existe sous forme de deux isotopes stables 39K et 41K
1. Donner pour chaque isotope la composition (nombre de protons; nombre de neutrons et
nombre d’électrons)
2. La masse molaire du potassium naturel est de 39,10gmol -1. Evaluer approximativement
l’abondance naturelle de chacun des isotopes.
Exercice 7
Le Silicium naturel est un mélange de trois isotopes stables 28Si, 29Si et 30Si. L'abondance
isotopique naturelle de l'isotope le plus abondant est de 92,23%. La masse molaire atomique du
Silicium naturel est de 28,085 g.mol-1.
1. Quel est l'isotope du Silicium le plus abondant ?
2. Calculer l'abondance naturelle des deux autres isotopes.
Exercice 8 (Examen session rattrapage 2015)
Le lithium naturel est un mélange de 2 isotopes 6Li et 7Li dont les masses atomiques sont
respectivement 6,017 et 7,018 g/mol. Sa masse atomique est 6,943 g/mol.
1. Quelle est l’abondance de chaque isotope ?
2. Calculer la perte de masse et l’énergie de formation du noyau de l’atome du lithium 36Li.

Données : La masses du proton mp=1,67310-27kg ; la masse du neutron


mn=1,67510-27 kg ; le nombre d’Avogadro N =6,023 1023mol-1 ; 1eV = 1.610-19 J.

50
Université Ibn Tofail Année Universitaire 2022-2023
Faculté des Sciences
Département de Chimie
Kenitra

Travaux dirigés d’Atomistique


Semestre 1-SMC/SMP
Série 2
Exercice 1
Un atome d'hydrogène initialement à l'état fondamental absorbe une quantité d'énergie de 10,2 eV.
1. Dans quel état électronique se trouve-t-il alors ?
2. Calculer la fréquence, la longueur d’onde et le nombre d’onde associés à cette transition
3. Pour passer du 1er état excité au 3ème état excité, l'électron d'un atome d'hydrogène absorbe
un photon de longueur d'onde . Calculer .
Exercice 2
1. Calculer les longueurs d'onde des raies observées sur le spectre d’émission de l’Hydrogène.
On prendra les 4 raies de Lyman
2. Donner l’expression de la variation d'énergie de l'atome d'hydrogène liée à l'émission de la
première raie et de la raie limite dans la série de Lyman.
Exercice 3 (Examen 2013)
1. Le spectre de l’atome d’hydrogène, à l’état fondamental, présente dans la série de Paschen
une raie de longueur d’onde  = 1875 nm.
a. Quelle est la transition électronique associée à cette raie.
b. Calculer l’écart énergétique et la fréquence mis en jeu lors de cette transition.
2. Donner l’expression de l’énergie En (en eV) des niveaux électroniques de l’atome
d’hydrogène et évaluer son potentiel d’ionisation.
Données : RH = 1,097373 107m-1; h = 6,62 10-34Js; C = 3 108 ms-1.
Exercice 4 (Examen session rattrapage 2014)
1. Donnez l’expression de la quantification du moment cinétique utilisée dans la théorie de
Bohr.
2. Si un atome d’hydrogène dans son état fondamental absorbe un photon de longueur d’onde
1 puis émet un photon de longueur d’onde 2, sur quel niveau l’électron se trouve t-il
après cette émission ? 1 = 97, 28 nm et = 1879 nm.

51
Exercice 5 (Examen 2018-2019)
Selon la théorie de Bohr, l’énergie d’un niveau électronique pour les ions hydrogénoïdes
est donnée par l’expression simplifiée suivante:

1. Sachant que la longueur d’onde, associée à la transition électronique de l’état


fondamental vers le 2ème état excité de l’ion hydrogénoïde d’un atome A de numéro
atomique Z, est =6.409 nm, calculer le numéro atomique Z de cet élément.
2. Démontrer l’expression du rayon de Bohr pour un ion hydrogénoïde et évaluer le rayon
de la première orbite de Bohr de l’ion hydrogénoïde de l’atome A et le comparer avec
la valeur relative à l’atome d’hydrogène.
3. Calculer l’énergie d’ionisation de l’ion hydrogénoïde de l’atome A et comparer la
valeur trouvée avec celle obtenue pour l’atome d’hydrogène.

Données : me = 9.109×10-31 Kg, e = 1.602×10-19C, , h = 6.623×10-34Js, C = 3×108 ms-1,


1eV = 1.60210-19 J.
Exercice 6 (Examen Janvier 2014)
1. Donner la composition (nombre de protons; nombre de neutrons et nombre d’électrons) de
l’atome de Bore 511B.
2. Sachant que l’énergie des niveaux électroniques des hydrogénoïdes est donnée par
l’expression
Z2
E n  13.6. 2 En eV
n
a. Calculez le quantum d’énergie, la fréquence et la longueur d’onde, associés à la
transition électronique de l’état fondamentale vers le deuxième état excité.

b. Calculez la constante de Rydberg RH’ de l’hydrogénoïde de l’atome de Bore en


utilisant la formule de Ritz générale pour les hydrogénoïdes.

c. Calculez le potentiel d’ionisation de l’hydrogénoïde de l’atome de Bore.


Données e = 1,6 10-19 C, h = 6,62 10-34 Js, C = 3 108 ms-1, RH = 1,09677 107 m-1
me = 9,109534 10-31 kg, 0 = 8,854187 10–12 C2N-1m-2
Exercice 7 ( session d’automne 2016-2017)
1. En appliquant la théorie de Bohr à l’ion hydrogénoïde d’un atome ZX, démontrer les
expressions des rayons (rn) des orbites et des énergies (En).
2. Calculer ces grandeurs pour l’ion hydrogénoïde de l’atome de Bore (5B) à l’état
fondamental.

Données : me=9.11×10-31Kg ; e=1.6×10-19C ; ; h = 6,62×10-34Js ; C = 3×108 ms-1 ;


1eV = 1.610-19 J.

52
Université Ibn Tofail Année Universitaire 2022-2023
Faculté des Sciences
Département de Chimie
Kenitra

Travaux dirigés d’Atomistique


Semestre 1-SMC/SMP
Série 3
Exercice 1
L’expression mathématique de la fonction d’onde 100 associée à l’orbitale atomique 1s de
l’hydrogénoïde de l’atome Be est donnée par:

1. Exprimer la densité de probabilité de présence de l’électron Dr.


2. Pour quelle valeur de r la densité de probabilité de présence de l’électron est maximale.

Exercice 2
1. Combien y a –t-il de valeurs possibles pour le nombre quantique secondaire l si n= 4 ?
2. Combien de valeurs de m sont-elles permises pour un électron dans une sous couche 4d ?
3. Combien de valeurs de m sont-elles permises pour un électron dans une sous couche 3p ?
4. Préciser les nombres quantiques des électrons occupant les orbitales atomiques 3p ?
5. Combien y a-t-il au maximum d’électrons sur une couche de nombre quantique principal
n=2, n=3 ?
6. Quel est le nombre d’orbitales atomiques d’une couche de rang n ? Combien contient-elle
d’électrons si elle est totalement remplie ?
Exercice 3
Indiquer les ensembles possibles des quatre nombres quantiques (n, l, m, s) pour l’électron
marqué d’un astérisque dans les diagrammes ci-dessous. Choisissez les valeurs de m en les
numérotant de – l à + l de gauche à droite.
*
1. 3p ↑↓ ↑↓ ↑
*
2. 3d ↑↓ ↑↓ ↑↓ ↑ ↑
*
3. 4p ↑ ↓ ↑↓ ↑
*
4. 4f ↑↓ ↑↓ ↑↓ ↑↓ ↑↓ ↑↓ ↑↓

53
Exercice 4
1. Rappeler l’ordre de remplissage des différentes orbitales atomiques. Quel est le critère
majeur de ce classement ?
2. Préciser les configurations électroniques dans l’état fondamental des atomes suivants :
Al, P, Ar, V, Se, Sb.
13 15 18 23 34 51

3. Quel est le nombre d’électrons non appariés associés aux états fondamentaux des atomes
dont le numéro atomique est compris entre 11 et 18 ?
Exercice 5 (session d’automne 2017)
1. Ecrire les configurations électroniques des espèces Sr, Sr+ et Sr¯ dans leurs états
fondamentaux et préciser leurs couches de valence.
2. En utilisant la théorie de Slater, calculer les énergies des couches de valence de ces
espèces et en déduire le potentiel d’ionisation, l’affinité électronique et
l’électronégativité de Sr.
Données : N=6,02×1023 mole-1, mn = 1,67510-27 Kg , mp = 1,673 ×10-27 kg,
n=4 (n*=3.7), n=5(n*=4), 1eV = 1,610-19 J; C = 3108 ms-1. Sr(Z=38)
Exercice 6
1. Calculer, dans l’approximation monoélectronique (particules indépendantes), les énergies
de l’atome Li (Z=3) et de l’ion Li+ et en déduire le potentiel d’ionisation de Li .
Dans cette approximation on a :
E   Ei
   i H   H imono i
Avec i i
 h2 Ze 2
H imono  (
)   (  )
8 2 m 40 ri
i

2. Calculer le potentiel d’ionisation de Li en utilisant la théorie de Slater§.


3. Comparer les valeurs obtenues avec la valeur expérimentale [Ei(Li)=5,3eV], conclure.
Exercice 7
En se basant sur le calcul d’énergie dans l’approximation de Slater :
2 2
1. Montrer que la configuration électronique du Ca est en 4s au lieu de 3d .
20
3 1 2
2. La configuration électronique de Sc est-elle en 3d ou en 3d 4s ?
21

Exercice 8 (Examen Rattrapage Janvier 2014)


+
1. Ecrire la configuration électronique de Na et de Na .
2. Déterminer les énergies totales de ces deux espèces dans l’approximation de Slater.
En déduire l’énergie de première ionisation du sodium.

Exercice 9 (Examen Janvier 2014)

1. En respectant les règles de remplissage des niveaux électroniques donner la configuration


électronique de l’état fondamental de l’atome de Cr (Z=24), et représenter la couche de
valence par les cases quantiques. (Configuration I)
54
2. Donnez la configuration la plus stable de Cr ainsi que sa couche de valence.
(Configuration (II)

3. En appliquant les règles de Slater calculer l’énergie de la couche de valence des


configurations I et II.

Exercice 10 (Examen Janvier 2015)

Le vanadium est un métal de transition de symbole chimique V dont Z=23


1. Écrire sa configuration électronique.
2. Calculer en utilisant le modèle de Slater l’énergie des électrons de la couche de valence de
cet élément.
3. Sachant que l’ion V+ s’obtient par arrachement d’un électron de la couche externe, calculer
l’énergie de la couche de valence de l’ion V+ et en déduire son potentiel d’ionisation.

Université Ibn Tofail Année Universitaire 2022-2023


Faculté des Science
Département de Chimie
Kénitra

55
Travaux dirigés d’Atomistique
Semestre 1-SMC/SMP
Série 4

Exercice 1 (Examen 2007)


1. En utilisant le tableau périodique, déduire la structure électronique de la couche de valence
des éléments : 15P, 35Br et 53I.
2. Quels sont les ions isoélectroniques de l’argon 18Ar (c’est-à-dire ayant le même nombre
d’électrons) provenant les éléments des colonnes 1, 2, 3, 16 et 17 du tableau périodique de
la classification ?
3. Pourquoi les halogènes présentent la plus grande affinité électronique du tableau
périodique ?

Exercice 2 (Examen de rattrapage 2017)


On considère les éléments chimiques A et B correspondants respectivement au 4ème
chalcogène et au 2ème élément de la famille des azotides (famille VA).
1. Écrire les structures électroniques des éléments A et B en indiquant leurs numéro
atomiques.
2. Sachant qu’un élément chimique C est un alcalino-terreux et appartient à la même
période que l’élément A.
a . Ecrire sa configuration électronique en précisant sa couche de valence.
b. Donner son ion le plus stable en justifiant votre réponse.
c. Sans aucun calcul, classer son premier et son deuxième potentiel d’ionisation,
justifier votre réponse.

Exercice 3
1. Situer les halogènes dans la classification périodique et donner leur structure électronique
externe.
2. Donner la définition de l’électronégativité selon Pauling.
3. Calculer l’électronégativité du chlore dans l’échelle de Pauling.
Données :

∆disH0(Cl2) = 242.58 kJ mol-1, ∆disH0(I2) = 152.55 kJ mol-1, ∆disH0(ICl) = 211.3 kJ mol-1 et χI =


2.66.
Exercice 4 (Examen Janvier 2014)
1. Pour les atomes suivants : 5B, 13Al, 31Ga, 14Si, 17Cl.
a. Ecrire les configurations électroniques Soulignez les couches de valence et les
représenter par des cases quantiques.
b. Parmi ces éléments ; quels sont ceux qui appartiennent à la même période et ceux qui
appartiennent à la même colonne ?
c. Classer par ordre croissant les rayons atomiques et le potentiel d’ionisations de ces
éléments.

56
2. Un élément A du tableau périodique appartient au bloc d et possédant deux électrons
célibataires, en plus cet élément se trouve sur la cinquième période.
a. Donner les configurations électroniques possibles de la couche de valence.
b. Sachant que cet élément n’appartient pas à la famille des triades (colonnes 8, 9,10),
quelle est alors sa configuration électronique et son numéro atomique.
Exercice 5 (Examen Rattrapage 2013)
Déterminer la configuration électronique, le numéro atomique et le nombre d’électrons
célibataires d’un atome X qui possède sept électrons 3d à l’état fondamental.
1. donner sa configuration électronique,
2. préciser sa couche de valence et
3. présenter cette dernière par les cases quantiques pour les atomes : l’oxygène 8O et le
sélénium 34Se.
4. Expliquer pourquoi l’oxygène est divalent alors que 34Se a plusieurs valences.
Exercice 6 (Examen Rattrapage 2015)
Soit X un élément chimique correspondant au 4ème chalcogène.
1. Donner sa configuration électronique et son numéro atomique Z?
2. Quels sont ses ions les plus stables? Justifier votre réponse.
Exercice 7 (Examen Rattrapage 2018-2019)
On considère les éléments chimiques suivants : Sélénium (34Se), Strontium (38Sr), Cadmium
(48Cd) et Tellurium (52Te).
1. Ecrire les configurations électroniques des ces atomes dans leurs états fondamentaux
et préciser leurs couches de valence. Parmi ces éléments quels sont ceux qui sont
paramagnétiques, justifier votre réponse.
2. Indiquer les éléments qui appartiennent à la même colonne et ceux qui appartiennent à
la même période et classer selon l’ordre croissant leurs rayons atomiques et leurs
affinités électroniques.
3. En utilisant la théorie de Slater, calculer les énergies des structures électroniques
décrivant les couches de valence de Se et Se+ et en déduire le potentiel d’ionisation
de Se.

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Département de Chimie

57
Travaux dirigés d’Atomistique
Semestre 1-SMC/SMP
Série 5
Exercice I

Exercice II (Examen Janvier 2015)


a) Compléter l’équation stœchiométrique suivante :
+ = +………+ .
On notera X l’élément chimique obtenu lors de cette réaction.
b) De quel type de réaction nucléaire s’agit-il ?
c) Calculer l’énergie, en joule, émise lors de cette réaction (pour un atome d’uranium 235)
et en déduire l’énergie émise par 10 g de .
Données: Le nombre d’Avogadro N=6,02 1023 mole-1 ; la masse du neutron : mn=1.674710-
27
Kg. Les masses expérimentales de 235U, 142Ba et de X sont respectivement 235.04393,
141.91645 et 91.92616 g/mol.
Exercice III (Examen de rattrapage 2017)
On considère la réaction nucléaire suivante :

Calculer la perte de masse mise en jeu lors de cette réaction et en déduire l’énergie libérée par
la transformation d’un gramme de l’Uranium .

Données : N=6,021023 mole-1 ; mn=1,675  10-27 Kg ; Mexp( = 234,99 g/mol ;


Mexp( =90.92 g/mol ; Mexp( =141,92 g/mol; 1eV = 1,610-19 J ; C=3108 ms-1.

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