Module structure de la matière Chapitre II

Chapitre II : Modelés atomiques

Plan de chapitre.

II.1 La Théorie atomique II.4 Quantité de la matière

II.1.1 Introduction
II.1.2 Le modèle atomique de Dalton.
II.1.3 Le modèle atomique de Thomson.
II.1.4 Le modèle atomique de Rutherford.
II.1.5 Le modèle actuel simplifié
II.2 La structure de l’atome.
II.2.1 le noyau
II.2.2 Le nuage électronique.
II.2.3 Nombre (ou numéro) atomique Z.
II.2.4 Nombre de masse A.
II.2.5 Symbole d’un atome.
II. 3 Masse et dimension des atomes
II.3.1 Dimension de l’atome
II.3.2 Volume de l’atome
II.3.3 Masse de l’atome
II.4.1 La mole.
II.4.2 Unité de masse atomique.
II.5 les ions et les molécules
II.5.1 Les ions.
II.5.2 Une molécule
a)Masse d’une molécule
b) La masse molaire M.
II.6 Les Isotopes.
II.6.1 Définition.
II.6.2 Composition isotopique.
II.7. Energie de liaison
et de cohésion des noyaux
II.7.1.1 Défaut de masse
II.7.2.2 Energie de liaison
II.7.3. Energie de cohésion
II.7.4. Energie de cohésion par nucléon

Objectifs.

- Expliquer les découvertes scientifiques majeures qui ont permis d’éclaircir la structure de
l’atome.
- Capable de déterminer la composition d’un atome, d’une molécule et d’un ion, et leurs
caractéristiques quantitatives telles que les masses atomique, moléculaire et molaire ainsi
que le nombre d’Avogadro.

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II.1 La Théorie atomique

II.1.1 Introduction

La matière constituée de particules très petites, qu’il nomma atomas c’est à dire insécable ou
indivisible «qui ne peut être coupé», L‘atome est constitué de particules élémentaires le noyau et
un cortège électronique.

L’impossibilité de voir l’atome explique la difficulté pour les scientifiques de développer plusieurs
phénomènes.

Pour cette raison ils ont développés plusieurs modèles pour le représenté, les plus évalués sont :

II.1.2 Le modèle atomique de Dalton.

Le chimiste anglais John Dalton (1766-1844) qui formula la théorie atomique moderne publié en
1808. Les points essentiels de cette théorie sont les suivants :

1. La matière est composée de petites particules sphériques, indivisibles et indestructibles appelées

atomes.

2. Les atomes d’un même élément sont identiques ; les atomes d’éléments différents sont différents à
un ou plusieurs points de vue (masse, taille).

3. Un composé chimique est formé par la combinaison de deux ou plusieurs atomes. Un composé
donné contient toujours les mêmes nombres relatifs et les mêmes types d’atomes.

4. Dans une réaction chimique, il y a modification de la façon dont les atomes sont liés les uns aux
autres mais les atomes eux-mêmes ne subissent aucune modification.

Figue II.1 Le mode atomique de Dalton.

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II.1.3 Le modèle atomique de Thomson.

Les électrons furent les premières particules sub-atomiques identifiées. Par le physicien anglais
Joseph.John. Thomson (1856-1940) qui fit les premières expériences quantitatives sur l’électron.
Les recherches de Thomson portaient sur les tubes à rayons cathodiques.

Un tube cathodique typique est un tube de verre partiellement sous vide muni d’une pièce de métal à
chacune de ses extrémités : les électrodes. Si on applique un potentiel suffisant aux électrodes, on
peut créer une décharge électrique, visible sous la forme d’une lueur entre les deux électrodes. Cette
décharge résulte du passage de charges électriques de l’électrode négative (cathode) vers l’électrode
positive (anode).

Puisque le rayonnement était attiré par la borne positive d’un champ électrique placé
perpendiculairement à son déplacement, on conclut qu’il était constitué d’un faisceau de particules
chargées négativement. On créa le terme électron pour désigner ces rayons négatifs.

Figure I1.2 Tube à rayon cathodiques

À partir de ces observations, Thomson élabora, en 1897, un modèle de l’atome connu sous le nom de
pain aux raisins (plum-pudding). Selon ce modèle, l’atome est une sphère de charges positives dans
laquelle sont dispersés au hasard des électrons négatifs, de la même manière que les raisins sont
enfouis un peu partout dans la pâte du plum-pudding.

Figure I1.3 Le modèle atomique de Thomson

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II.1.4 Le modèle atomique de Rutherford.

En 1911, Ernest Rutherford (1871-1937) voulut vérifier le modèle "pain aux raisins" de Thomson.
Dans ce but, il conçut une expérience dans laquelle il bombardait une mince feuille d’or avec des
particules alpha (grosses particules chargées positivement).
Il a trouvé que la majorité des particules alpha traversèrent la feuille de métal en ligne droite. Mais
plusieurs particules (environ 1 sur 10 000) furent déviées, parfois avec des angles importants, et
certaines furent même réfléchies.
Le raisonnement de Rutherford se résume ainsi :
1. La majorité des particules alpha traversent la feuille métallique sans être déviées parce qu’elles ne
rencontrent pas de matière. L’atome est donc composé en très grande partie de vide !
2. Les particules alpha qui ont rebondi sur la feuille de métal sont entrées en collision avec un bloc
massif à l’intérieur de l’atome : le noyau. Puisque très peu de particules ont été réfléchies, le noyau
est très petit par rapport à l’atome.
3. Les faibles déviations subies par un grand nombre de particules alpha s’expliquent par des forces
de répulsion électrique entre les particules alpha (chargées positivement) et le noyau, qui porte la
totalité de la charge positive de l’atome.

Figure II.4 L’expérience de Rutherford

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Figure II.5 Le modelé atomique de Rutherford

L’atome de Rutherford ‘modèle planétaire‘ est donc constitué d’un noyau dense et chargé
positivement, qui est entouré par des électrons se déplaçant dans un espace très grand par rapport à
celui occupé par le noyau. Comme les planètes autour du soleil.
II.1.5 Le modèle actuel simplifié (Rutherford-Bohr).

Modèle de Bohr basé sur le modelé de Rutherford il a ajouté deux hypothèses.

1. électrons trouve sur des orbites quantifies ils ne perdre aucune énergie lorsqu’il se trouve sur une
orbite stable.
2.électron ne perdre ou absorbe de l’énergie que lors d’un changement d’orbite « les énergies des
électrons est quantifies et représentée par des orbites circulaire stable appelée niveaux d’énergies »

Figure II.6 Modelé actuel

L’atome est constitué de 3 particules principales

1.éléctron a été découvert par Thomson en 1897.
2. Le proton est une charge positive identifiée par Rutherford en 1919.
3. Le neutron est une particule sans charge découverte par James Chadwick en 1932.

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II.2 La structure de l’atome.

II.2.1 Le noyau.

Constitue la partie centrale de l’atome. Le noyau, très dense, est formé d’un ensemble compact de
protons, particules chargées positivement (par convention, la charge électrique d’un proton est +1, on
le note p+) et de neutrons, particules neutres (non chargées d’électricité, notées n°) et de masse
comparable à celle des protons.

Protons et neutrons, présents dans le noyau sont appelés nucléons.

II.2.2 Le nuage électronique.

C’est constitué de particules qui portent une charge électrique négative exactement égale, en valeur
absolue, à celle du proton ; on la note e–. Les électrons gravitent autour du noyau, mais à de grandes
distances de celui-ci : le diamètre du noyau est environ 10 000 fois plus petit que celui de l’atome.

Tableau 1 : Masse et charge des particules.

Particule Masse (g) charge

coulomb Unité de charge
électron 9,10939 × 10 -28 - 1,6022 × 10-19 -1
proton 1,67262 × 10 -24 1,6022 × 10-19 +1
Neutron 1,67493 × 10-24 0 0

II.2.3 Nombre (ou numéro) atomique Z.

L’atome est électriquement neutre. Cela signifie qu’il possède autant de charges positives (p+ ) que
de charges négatives (e– ). Il contient donc autant de protons que d’électrons. Ce nombre de protons
contenus dans le noyau de chaque atome d’un élément s’appelle numéro atomique (Z)

II.2.4 Nombre de masse A.

Le nombre de masse (A) correspond donc à la somme du nombre de protons et du neutron contenus
dans le noyau d’un atome.

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II.2.5 Symbole d’un atome.

Un atome est symbolisé par une ou deux lettres, la première s’écrit en majuscule et le deuxième en
minuscule.

Z
Numéro atomique
A c
ZX X
Notation Nom
X = nom de l’élément chimique Masse atomique lorsque arrondi A

Z = numéro atomique (proton) Tableau périodique

A = nombre de masse (nucléon)

C= charge (proton +électron)

Exemple l’atome de Sodium 11 23Na

A= 23 nucléon, Z= 11 protons donc 11 électrons, N = A-Z= 12 neutrons

II. 3 Masse et dimension des atomes.

II.3.1 Dimension de l’atome .L’atome est très petit. Il peut être grossièrement assimilé à une sphère
dont le diamètre varie entre 0,06 nm (pour les plus petits comme l’hydrogène) et 0,5 nm (pour les
plus gros comme, par exemple, le césium).

Le noyau d’un atome à un rayon de l’ordre de 10 15- m l’atome à un rayon de 10 10- m don le rayon
du noyau est environ 100000 fois plus petite que celui de l’atome.

II.3.2 Volume de l’atome. La taille des atomes est plus grande que la taille des noyaux, cela signifie
que le volume d’un atome est donc principalement le volume occupé par son cortège électronique.

II.3.3 Masse de l’atome Les masses du proton et du neutron sont voisines l’une de l’autre, et égales
à 1836 fois la masse de l’électron. La masse d’un atome est donc concentrée dans son noyau.

La masse de l’atome est la somme de la masse de ses différentes constituées.

M atom = m noyau + m électron = (Z mp + N mn) + Z me-

Si on néglige la masse de é M atom = m noyau = Z mp + N mn = A m nucléon

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Exemple la masse de 1123Na

M atom = mnoy + m électron = (11× 1,67× 10-27 + 12 ×1.67 ×10-27) + 11× 9.1× 10-31 = 3,84 ×10-26Kg

Masse approche M atom = A m nuclén = 23×1.67× 10-27 = 3.84× 10-26 Kg

II.4 Quantité de la matière

II.4.1 La mole.

C’est un nombre entités égal au nombre d’atomes contenus dans un échantillon exactement 12g de
carbon12. Ce nombre est appelé nombre d’Avogadro nommé par Na

Na= 6,022142× 1023 mol-1 un nombre déterminé expérimentalement.

II.4.2 Unité de masse atomique.

Les masse des particules élémentaires é,p et n, ne sont pas du tout à notre échelle. On utilise donc

une unité de masse différente au Kg mieux adaptée aux grandeurs mesurées c’est u.m.a unité da
masse atomique.

Avec : u.m.a = 1/12 de le masse du carbone 126C

1 u.m.a = 12× 10-3 / 12 × 1 /Na = 10-3 / 6,0022142 × 1023 = 1,66056 10-27 Kg = 1 / Na gramme

1 u.m.a= 1,66056 10-27 Kg

II.5 les ions et les molécules.

II.5.1 Les ions.

Un ion est un atome qui a perdu ou gagné un ou plusieurs électrons.

-Un atome qui perd des électrons devient charge positivement. C’est un cation exemple Na+, Al+3

-Un atome qui gagne des électrons devient chargé négativement. C’est un anion exemple Cl-, S-2

Un électrolyte est un composé qui se dissout dans l’eau en se dissociant en ions, ce qui permet à la
solution formée de conduire le courant électrique.

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II.5.2 Une molécule.

Une molécule est un assemblage ordonné d’un nombre limité d’atomes liés les uns aux autres par des
liaisons chimiques. Ces dernières sont les résultats de la mise en commun d’un certain nombre
d’électrons gravitant sue le couche externe des atomes.

La molécule comprend un deux ou plusieurs atomes, elle est selon le cas mono, di ou poly atomique.

-Si ces atomes sont identiques la substance est un corps simple Exemple O3 Ozone, N2 Azote.

-Si ces atomes sont différents la substance est un corps composé Exemple méthane CH4.

a)Masse d’une molécule.

La masse d’une molécule est appelée masse moléculaire, on la note mm. C’est la somme des masses
atomiques des atomes constitutifs d’une molécule. Exemples de calcul :

La masse moléculaire d’eau, H2O, il est constitué de deux atomes d’hydrogène et d’un atome
d’oxygène. La masse moléculaire de H2O = 2 (masse atomique de H) + (masse atomique de O)
mm(H2O) = 2 matm (H) + matm (O) = 2 (1,008 u.a.m) + (15,999 u.a.m) = 18,015 u.a.m

mm (masse moléculaire) = Σ matm masse atomique

b) La masse molaire M.

La masse molaire d’une particule (molécule, atome, ion…) est la masse qui contient 6,022×1023
exemplaires de cette particule. La masse molaire s’exprime en g/mol.

M = m atm ×Na
M, masse molaire

m atm, masse atomique

Na, nombre d’Avogadro = 6,022×1023 mol-1

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II.6 Les Isotopes.

II.6.1 Définition.

Les isotopes sont des atomes d’un même élément (même symbole, même nombre de protons et donc,
même nombre atomique Z), qui diffèrent par leur nombre de neutrons, et donc, par leur nombre de
masse A.

Exemple La composition isotopique de l’élément Z = 1, l’hydrogène, est:

- noyau à 1 proton sans neutron 99,985% symbolisé par 1 1H

- noyau à 1 proton + 1 neutron 0,015% symbolisé par 2 1H

- noyau à 1 proton + 2 neutrons 10–4% symbolisé par 3 1H

On connaît actuellement quelque 115 éléments dont 90 sont trouvés dans la nature. La plupart des
éléments sont constitués d’un mélange d’isotopes.

Ces isotopes peuvent être stables ou instables. Les isotopes instables se décomposent plus ou moins
vite en donnant d’autres noyaux et en libérant de l’énergie ce phénomène est appelé radioactivité
naturelle ou artificielle.

II.6.2 Composition isotopique.

Lorsque un élément possédé plusieurs isotopes Le pourcentage de ce derniers constitue sa

composition isotopique.

Exemple : Magnésium Mg

% Masse (g/mol)
24
12Mg 78.60 23.985045
25
12Mg 10.11 24.985840
26
12Mg 11.29 25.982591

/
M Mg = 23.985045×78.60+24.985840×10.11+25.982591×11.29 100 = 24.312 g/mol.

Masse molaire du Mg M Mg= 24.312 g/mol.

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II.7. Energie de liaison et de cohésion des noyaux.

II.7.1.1 Défaut de masse.
Défaut de masse Dans les réactions nucléaires, la masse n’est pas conservée, mais la somme masse
plus équivalent en masse de l’énergie est conservée. Le défaut de masse noté ∆m est la différence
entre la masse des particules initiales et celle des particules finales.
une perte de masse Δm se transforme en énergie ΔE (conservation de la matière) selon la relation

D’EISTEIN ΔE =Δm.C2
Avec ΔE : énergie de formation ;
Δm défaut de masse en Kg
C : célérité de la lumière = 3.108m/s.
II.7.2.2 Energie de liaison.
C’est énergie nécessaire à la formation d’un noyau quelconque à partir des ses nucléons (P+N)
Suivant la relation
A
Z+N ZX+E avec E < 0 la formation d’un noyau nécessite une énergie négative
Si on considère la formation d’un noyau d’hélium ( He) à partir des nucléons selon la réaction:

211 + 2 10𝑛 → 24𝐻e + E

Remarque.
On peut utiliser une unité d’énergie comme le joule, on bien l’électron volt l’eV (1eV=1,6.10-19 J) et
le MeV (1 MeV=106 eV). L’électron volt est l’énergie d’un électron soumis à une différence de
potentiel (ddp) de 1 volt (eV=1,6.10-19 Jx1V=1,6.10-19 J).
II.7.3. Energie de cohésion.
C’est énergie nécessaire à la destruction d’un noyau en ses constitutions (P+N)
Suivant la relation
A
ZX + E- Z+N E- cette énergie est positive E- = E
II.7.4 Energie de cohésion par nucléon :

C’est le rapport de l’énergie de cohésion d’un noyau sur le nombre de nucléon.

Cette énergie mesure la stabilité des noyaux (plus El est grande, plus le noyau est stable).En
général, l’énergie de cohésion par nucléon est inférieure à 8,9 MeV quel que soit l’élément
considéré.

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