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• Trouver dans la table CRM, lire et utiliser les tableaux intitulés :’’Quelques isotopes
naturels’’ et ’’Quelques isotopes radioactifs’’.
• Calculer la masse atomique moyenne d’un élément à partir de sa composition
isotopique.
• Déterminer le nombre de couches d’électrons d’un élément/atome.
• Déterminer, à l’aide du tableau périodique, le nombre d’électrons sur la couche
externe d’un élément, ainsi que la combinaison (paires ou célibataires) des
électrons.
• Représenter de façon simplifiée (orbitales + électrons) la couche externe des
éléments.
• Citer les noms des familles d’éléments suivants : métal alcalin, métal
alcalinoterreux, halogène, gaz rares.
• Associer les noms des familles d’éléments avec les éléments qui correspondent à
ces familles.
• Dessiner les formules de Lewis de tous les éléments du tableau périodiques à
l’exception des éléments (métaux) de transition.
• Calculer le nombre d’atomes (ou de molécules), de moles et la masse d’un
échantillon si une de ces trois données est connue.
Les électrons sont en nombre égal à celui des protons, ce qui rend l'atome
électriquement neutre.
Le diamètre de l'atome est environ 10 000 (mais cela peut aller jusqu'à 100 000`) fois
plus grand que celui de son noyau, ce qui implique que la plus grande partie de l'atome
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est constituée de VIDE ! Ainsi, si on représentait par une orange le noyau d'un atome de
zinc, ses électrons périphériques tourneraient à 5 km de son centre.
Les protons, neutrons et électrons ont tous une masse qui peut être exprimées en kg ou
en g (voir la table CRM). Cependant les chimistes expriment les masses des particules
subatomiques en unité de masse atomique [u].
Il est possible de passer des unités de masse atomique en unité de masse par la relation
suivante :
1 [u] correspond à environ 1,66.10-24 g
Le proton et le neutron ont tous les deux une masse de 1 [u]. La masse de l’électron étant
environ mille fois plus petite que celle d’un proton et d’un neutron, les chimistes la
considère comme étant nulle.
Noyau : protons p+ 1 +1 Z
neutrons no 1 0 N
Nuage électronique :
électron e- ≈ 0 (**) -1 Z
Modèle planétaire
L'atome est constitué d'un noyau positif très
petit et d'électrons tournant autour. Le reste
étant ‘’constitué’’ de vide.
Cependant ce modèle pose un gros
problème : Selon les lois de la physique
connues à l’époque, en tournant autour du
noyau, les électrons devraient perdre de
l'énergie au cours du temps et se rapprocher
progressivement, pour finir par s'écraser sur
le noyau, après quelques années. Hors les
atomes qui nous entourent existent depuis
des milliards d’années !
En 1913, Niels Bohr élabore un nouveau modèle ; le
modèle atomique quantique: Modèle atomique quantique
Dans ce modèle, les électrons sont toujours sur des
orbites, mais ces dernières ont des rayons définis et
il n'existe que quelques orbites ’’autorisées’’;
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Symbole de l'élément
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Numéro atomique Z
= nombre de protons Cl Masse atomique
35,453
(masse moyenne des
isotopes de l'élément)
CHLORE
Nom de l'élément
Z = nombre de protons
N = A - Z = nombre de neutrons
Puisque les masses du proton et du neutron, très voisines l'une et l'autre, sont de 1 unité
de masse atomique, le nombre de masse A d'un atome sera proche de la masse de
l'atome en u (la masse des électrons étant négligeable).
Exemples : particules
Fluor Z= ….. A= 19 N= 19 - 9 = 10 masse ≈ 19 u 9p+, 9é-, 10no
Calcium Z= ….. A= 40 N= ………………………. masse ≈ 40 u ……………….
Chlore Z= ….. A= 35 N= ………………………. masse ≈ 35 u ...………….….
Chlore Z= ….. A= 37 N= ………………………. masse ≈ 37 u ………….……
Exemples :
Souvent pour distinguer les atomes d’un même élément, on laisse de côté le numéro
atomique.
Exemple : Atomes de l’élément carbone : 12C, 13C, 14C
ISOTOPES : atomes du même élément (ils possèdent donc tous le même nombre de
protons, ainsi que le même nombre d’électrons) qui possèdent un nombre de
neutrons différent.
Dans un élément, la répartition des isotopes est très rarement équitable. On trouve
l’abondance relative des isotopes de certains éléments dans la table CRM dans les tables
intitulées : ‘’Quelques isotopes naturels’’ et ‘’Quelques isotopes radioactifs’’
Dans l'élément hydrogène naturel, sur 5000 atomes il y a environ 1 atome d'hydrogène
lourd 2H appelé aussi Deutérium.
• 1 u correspond à 1,66.10-27 kg
ou
• 1 u correspond à ……………………………. g
Cette relation peut être aussi être écrite pour la forme d’un rapport (une fraction) :
1 [u ] 1,66 ⋅ 10..............[ g ]
ou
1,66 ⋅ 10..............[ g ] 1 [u ]
On peut ainsi, grâce à ce rapport, calculer la masse d’un atome en gramme si on connait
sa masse en u et vice-versa.
fois, mais avec des paquets d’atomes. Ces paquets d’atomes (ou de molécules) ont un
nom, on les appelle des moles.
Une mole contient toujours le même nombre d’atomes (ou de molécules). 1 mole contient
toujours 6,02.1023 atomes (ou molécules). On a ainsi 6,02.1023 ‘’atomes’’/mol ou 6,02.1023
‘’molécules’’/mol, soit 6,02.1023 atomes (ou molécules) par (barre de fraction) mole (sous-
entendu pour une mole).
Ce nombre est une constante appelé le nombre d’Avogadro et peut aussi être écrit sous la
forme d’un rapport :
Unité du nombre d’Avogadro = [mol-1 ]
Le nombre d’Avogadro fait appel à 2 données : 6.02 ⋅1023 [objets ]
- le nombre d’objets : atomes ou molécules 1 [mol ]
- la mole
Exemples :
a) 10 moles de molécules :
6.02 ⋅1023 [molécules] n [molécules]
= n = 6.02·1024 [molécules]
1 [mol ] 10 [mol ]
b) …. moles d'électrons :
n = 3.01·1023 [électrons]
n = ………….. [atomes]
• On trouve les masses molaires à l’aide des masses atomiques des éléments dans
le tableau périodique. La masse molaire peut être arrondie à l’unité.
Exemples :
Oxygène O: Masse atomique = [u] MO = [g/mol]
Cuivre Cu : Masse atomique = [u] MCu = [g/mol]
La masse molaire nous permet, via un produit en croix, de passer de la masse en gramme
de l’échantillon au nombre de mole dans l’échantillon ou vice-versa.
Exemple:
Combien y a-t-il de mole(s), ainsi que d'atomes de cuivre dans une lame de cuivre de 254
[mg] ?
→ MH2 O =
→ MH2SO4 =
Nuage électronique
noyau
Couche électronique
externe : contient les
Couches électroniques électrons externes
internes
Chaque couche ne peut contenir qu'un nombre limité d'électrons, mais ce nombre
d’électrons est variable d’une couche à l’autre. Ainsi
- la première couche (n = 1), contient au maximum 2 électrons
- la deuxième couche (n = 2), contient au maximum 8 électrons etc.
Par contre, on peut délimiter une région de l'espace dans laquelle un électron d'une
énergie donnée a un maximum de chance de se trouver. Cette région est appelée
orbitale, elle peut contenir deux électrons au maximum (principe d'exclusion de Pauli).
Une orbitale est symbolisée par un carré appelé case électronique. Elle peut contenir
deux électrons au maximum représentés par des flèches qui indiquent le sens de rotation
de l'électron sur lui-même (spin).
Avec la notion d'orbitale, on peut symboliser les couches électroniques des premiers
atomes de la classification périodique de la manière suivante :
Notes : Pour former des paires d'électrons il faut, en priorité, que toutes les orbitales d'une
même couche soient occupées au moins par un électron célibataire.
(**) l'hélium a sa couche externe complète avec deux électrons, ses propriétés chimiques
sont semblables à celles des éléments de la colonne VIIIA qui ont leur couche externe
complète avec 8 électrons.
Atome Z Couche électronique n° Ligne nb. colonne
du e- du
tableau externes tableau
1 2 3 périodique (p, c) périodique
H 1
He 2 (**)
Li 3
Be 4
B 5
C 6
N 7
O 8
F 9
Ne 10
Na 11
Dans la classification périodique des éléments, les éléments sont classés par numéro
atomique croissant et une nouvelle ligne du tableau, appelée aussi période, est utilisée
chaque fois que le remplissage électronique fait intervenir une nouvelle couche.
• Le numéro de la ligne du tableau périodique dans laquelle se trouve l'élément,
indique donc le nombre total de couches de l’élément, ainsi que le numéro de sa
couche externe.
• Dans une même colonne, se retrouvent les éléments possédant un nombre
identique d'électrons externes. Ce nombre correspond au numéro de la colonne du
tableau périodique en chiffre romain.
La seule exception est l'hélium. Celui-ci, bien qu’il n’ait que 2 électrons externes,
est classé dans la colonne VIIIA.
• En outre, au sommet des colonnes du tableau, on trouve la répartition des électrons
externes en (p)aires et (c)élibataires.
Nous appliquerons les raisonnements précédents uniquement aux colonnes A, car les
éléments de transition (colonnes B) ont un comportement chimique particulier (ils ne
mettent pas toujours en jeu le même nombre d'électrons externes),
Exemples:
Colonne IA :1 électron externe = 1 célibataire
Na.
Exemple : Sodium
Colonne IIA : 2 électrons externes = 2 célibataires .
Mg.
Exemple : Magnésium
Colonne IIIA :3 électrons externes = 3 célibataires . Al .
Exemple : Aluminium .
Colonne IV A : 4 électrons externes = 4 célibataires .
Exemple : Carbone . C.
.
Colonne VA : 5 électrons externes = 3 célibataires et 1 paire _
Exemple : Azote
.N.
.
Colonne VIA : 6 électrons externes = 2 célibataires et 2 paires _
Exemple : oxygène .O
.
Colonne VIIA : 7 électrons externes = 1 célibataire et 3 paires _
Exemple : Fluor F
.