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4-Vitesse de synchronisme
C’est la vitesse de rotation du champ
tournant.
f .60 f
ns = p (tr/min) ou ns = p (tr/s)
Nombre de 1 2 3 4 5
paires de
pôles
Vitesse de 3000 1500 1000 750 600
synchronism
e ns en
tr/min
5-Glissement
Le rotor tourne à une vitesse inférieure à la
vitesse du champ magnétique tournant créé
par les enroulements du stator. On dit qu’il
existe un glissement entre le rotor et le champ
magnétique tournant. Son expression est :
ns−n
g= ns
ns : vitesse de synchronisme en tr/min
n : vitesse de rotation du rotor en tr/min
g : valeur du glissement
Application :
1-Soit un réseau triphasé de fréquence 50 Hz
alimentant un moteur asynchrone à trois
paires de pôles. Calculer la vitesse de
synchronisme du champ magnétique
tournant.
Correction :
Calculons la vitesse du champ magnétique
tournant :
f
ns = p
50
AN : ns = 3 = 16,7 tr/s ou 1000 tr/min
2-A la charge nominale ce moteur tourne à
950 tr/min. Calculer le glissement qui existe
entre le rotor et le champ magnétique
tournant.
Correction :
ns−n
g = ns
1000−950
AN : g = 1000 = 0,05 = 5%
6-Le couplage
La plus petite tension inscrite sur la plaque
signalétique du moteur doit se retrouver aux
bornes d’un enroulement. Suivant le réseau
triphasé utilisé, le couplage sera en étoile ou
en triangle.
Exemple :
Règle :
Si la petite tension du moteur c’est-à-
dire la tension nominale supportée par
un enroulement du stator est égale à la
tension simple du réseau, le stator sera
couplé en étoile, et si elle correspond à
la tension composée du réseau, on
couple le stator en triangle.
7-Plaque signalétique
3~ 50
Hz
400V 1,5
KW
3,3A
Cosϕ= 0,85
1430 tr/min
17 kg
PJs
PJr
Pa Ptr
Pu
PFs Pmé
c
9-1 Puissance absorbée Pa
La puissance absorbée par un moteur asynchrone
est une puissance active électrique. Lorsque le
moteur est connecté à un réseau triphasé, cette
puissance absorbée vérifie la relation :
Pa = √ 3U.I.COSϕ
La puissance active est le plus souvent mesurée
par la méthode des deux wattmètres. Celle-ci est
la somme des deux lectures Pa = P1+P2.
9-2 Puissance transmise
La puissance transmise au rotor à travers
l’entrefer Ptr est la partie de la puissance
absorbée qui n’est pas perdue dans les
enroulements du stator et dans le fer. Cette
puissance a pour expression :
Ptr = Pa – pertes statoriques
Les pertes statoriques ont deux origines :
Les pertes fer statoriques : Elles sont dues aux
phénomènes d-hystérésis, aux courants de
Foucault et aux fuites magnétiques.
Les pertes par effet Joule dans le bobinage.
Elles dépendent de la résistance du bobinage
et du courant qui le traverse.
Si R est la résistance mesurée entre deux
bornes du stator, on a :
3
PJs = 2 RI2
R : résistance entre deux bornes du stator.
Si R est la résistance d’un enroulement, dans
ce cas il faut tenir compte du couplage du
stator.
Dans le cas d’un couplage en étoile, on a :
PJs = 3RI2
Dans le cas d’un couplage en triangle, on
a : PJs = 3RJ2 avec I =J√ 3
Donc on a : Ptr = Pa – (PFs + PJs)
9-3 Puissance utile
Elle est égale à la puissance transmise diminuée
des pertes dans le rotor.
Pu = Ptr – Pertes rotoriques
Les pertes rotoriques ont plusieurs origines :
Les pertes Joule rotoriques : c’est la puissance
perdue par effet Joule dans les conducteurs
du rotor.
PJr = g.Ptr