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Structure de la matière
Chimie 1 –Cours
Plan du cours
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Chapitre I- Notions Fondamentales
Chapitre I- NotionS Fondamentales
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•
•
SOLIDE LIQUIDE GAZ
Phase gazeuse : Les molécules sont pratiquement indépendantes, elles se
déplacent grâce à l’agitation thermique, en un mouvement désordonné.
ex : O2, H2, N2.
Phase liquide : Les molécules peuvent se déplacer les unes par rapport aux
autres, les interactions sont trop fortes que dans les gaz.
Phase solide : Les molécules sont disposées selon des arrangements
déterminés et presque immobiles.
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Unités (S.I) fondamentales de
mesure de la matière
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a- Notion d’atome, molécules, mole et nombre d’Avogadro
- Les atomes s’associer pour donner des molécules, une molécule est par conséquent
une union d’atomes.
- La mole est la quantité de matière qui contient autant d'atomes qu'il y a dans 12g de
carbone 12.
- La définition de la mole permet aussi de déterminer la valeur de la constante
universelle qui relie le nombre d’entités à la quantité de matière d’un échantillon.
Cette constante est appelée constante d’Avogadro, symbole NA
- Avogadro démontre que : 1 atome-gramme représente la masse (en gramme) de N
atomes et qu’une molécule-gramme représente la masse de N molécule.
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1 mole d’atome contient 6,022 .1023 atomes correspond à 1 atome-gramme : c’est la
masse en grammes d’une mole d’atome
- 1 mole de molécules contient 6,022 .1023 molécules correspond à 1 moélcule-
gramme.
1 mole = 1 at-gr = 6,022 .1023 atomes
Masse d’un atome de carbone 12= 1,9926.10-23 g
-Donc dans 12 grammes de carbone-12 on a:
NA = (12 g)/(1,9926.10-23 g)= 6,022 .1023 atomes
1 mol d’objets signifie toujours 6,023 .1023 d’objets, le nombre d’objets contenus
dans une mole est appelée le nombre d’avogadro NA = 6,0221367.1023 mol-1≈
6,022.1023 mol-1 , L’objet peut être : atomes, molécules, ions, radicaux,
particules…..etc
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𝑚𝑀
La masse atomique et Unité de masse Atomique (u.m.a)
12,0000 1
1 u.m.a = N × 12 = N1 gramme
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Classifications de la matière
Corps pur : possède un seul type de constituant
1. Les corps purs simples formés d’atomes identiques;
exemple : azote, N2
2. Les corps purs composés, formés d’atomes
différents; exemple : méthane, CH4
Mélange : est composé de deux ou plusieurs
constituants.
1. mélange homogène : aucune variation de propriétés
physiques ou chimiques ne peut être décelée lorsqu'on
passe d'un point à un autre du domaine d'espace qu'il
occupe. exemple : de l’eau salée.
2. mélange hétérogène : variations discontinues de
propriétés en passant d'un point a un autre exemple :
Classifications de la matière
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Transformations physiques et
transformations chimiques
Une transformation physique altère la forme
physique de la matière, pas sa composition.
Exemple: Lorsque l’eau bout à 100°C, elle se
transforme en vapeur, mais ce sont toujours des
molécules H2O qui la constituent.
Une transformation (ou réaction) chimique
altère à la fois la composition chimique de la
substance qui la subit et ses propriétés.
Exemple : La combustion de l’hydrogène conduit
à la formation d’eau.
Transformation physique Transformation chimique
Structure de l’atome
• Dalton (1766-1844) a décrit les atomes comme des
sphères sans particularité,
comme des boules de billard.
• Aujourd'hui, nous savons que
les atomes possèdent une structure interne.
Ils sont constitués de particules subatomiques encore plus petites :
l'électron, le proton et le neutron.
En étudiant la structure interne des atomes, nous pouvons voir en
quoi un élément diffère d'un autre et comment ses propriétés sont
liées à la structure de ses atomes.
L’électron
• La première preuve expérimentale de la structure interne des
atomes a été la découverte en 1897 de la première particule
subatomique, l'électron.
• Le physicien britannique J.J. Thompson (1856-1940) étudiait
alors les «rayons cathodiques», les rayons qui sont émis
lorsqu'on applique une différence de potentiel élevée entre
deux électrodes dans un tube de verre où on a fait le vide.
• Il découvre l’électron
• L’atome est donc divisible
• Modèle du pain aux raisins
On dirait… du
Pain au raisins!
La charge de l’électron : Expérience de Millikan
(1908)
• Robert Millikan a pu déterminer la valeur de la charge
de l’électron, en étudiant les mouvements d’une gouttelette
d’huile électrisée entre les plaques d’un condensateur
horizontal. Il observa expérimentalement que les valeurs
des charges des gouttelettes étaient toutes multiples de
1,60217733 10-19 C. La valeur absolue de cette charge électrique
représente la plus petite charge électrique que puisse porter une
particule c’est la charge élémentaire de l’électron. Toute charge
électrique ne peut être, en valeur absolue, qu’un multiple entier de
celle de l’électron, aucune charge plus petite n’a été trouvée jusqu’à
présent (c’est la charge élémentaire).
|𝑒| Est identifiée à la valeur
absolue de la charge de l’électron qui est négative :
|𝑒| = 1,60217733 .10-19 C (coulombs)
Le noyau : l’expérience de Rutherford
(1909)
Bien que les électrons aient une charge négative,
les atomes ont globalement une charge nulle.
En envoyant des particules α sur une feuille de
platine épaisse à peine de quelques atomes,
Rutherford a constaté que la plupart des particules
α traversaient la feuille de métal sans être déviées.
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Le neutron : L’expérience de Chadwick
(1932)
• Le modèle atomique de Rutherford
a laissé un problème majeur non résolu.
On savait que l'hydrogène, l'atome le plus
simple, ne contient qu'un seul proton et
que l'atome d'hélium contient deux protons. Par
conséquent, le rapport de la masse d'un atome
d'hélium à celle d'un atome d'hydrogène devrait être
de 2: 1. En réalité, le ratio est de 4: 1.
• Il doit y avoir un autre type de particule subatomique
dans le noyau atomique. La preuve a été fournie en
1932 par un autre physicien anglais, James Chadwick
(1891-1974).
•Lorsque ce dernier a bombardé une mince feuille de béryllium avec des
particules a, un rayonnement de très haute énergie similaire au rayonnement g
est émis par le métal.
-Les neutrons sont des particules électriquement neutres; leur masse est de l’ordre de
mn=1,6749.10-27 Kg. 26
Atome
I-3. Représentation d’un atome
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Solution :
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Masse des atomes - Séparation des isotopes
Spectromètre de Bainbridge
La séparation isotopique est difficile et nécessite l’utilisation
des spectromètres de masse qui mesurent le rapport q/M et
non pas M. Les isotopes d’un même élément n’ayant pas le
même nombre de masse, leurs signaux au niveau du
détecteurs apparaissent individuellement. Ils sont donc
séparés.
Masse moyenne d'un atome et masse
atomique
• Soit un élément X ayant i isotopes de masses
mi et d’abondances relatives Ai . Sa masse
atomique M est une masse pondérée des
masses atomiques de ses isotopes et serait
égale à :
Application 1
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Application 2 :
• En utilisant les données ci-dessus, déterminer
la masse moyenne du magnésium :
Isotope mi Ai
24Mg 23.985045 78.6
Réponse : M=24.312
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Energie de liaison des nucléons.
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Energie de liaison par nucléon
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Application:
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Un corps noir est un corps qui absorbe intègrement tout rayonnement incident,
quelle que soit sa longueur d’onde. Il est aussi l’émetteur idéal car il émet plus
d’énergie que tout autre corps à n’importe quelle longueur d’onde. La radiation
émise est appelée ‘rayonnement du corps noir’. l’étude de ce type de rayonnement
a permis au Planck en 1900 de formuler l’hypothèse suivante :
« L’énergie rayonnante n’est pas émise d’une façon continue, mais seulement par
quantités discontinues appelées paquets d’énergie ou quanta d’énergie. en outre
l’énergie d’une radiation lumineuse de fréquence ν est un multiple entier du
produit hν.» avec h la constante du Planck qui est égale à 6,62559.10-34 J.s
de même E =hν est appelée quantum d’énergie, d’où la théorie des quanta (un seul
paquet= quantum)
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on distingue
Spectre continu
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Il est admis que la lumière est une association de
champs électrique et magnétique se propageant
dans l’espace avec un mouvement ondulatoire . Ces
ondes électromagnétiques ou lumineuses se
propagent dans l’espace à une vitesse constante
C (célérité de la lumière) égale à 3.108 m.s-1.
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Absorption : Lorsqu'un électron passe d'un niveau n (orbite de rayon rn) à un niveau
n’ (n’>n) supérieur (orbite de rayon rn’), il absorbe une radiation de fréquence νn-n’.
Emission : Lorsqu'un électron passe d'un niveau n’ à un niveau n (n’ > n), il émet
une radiation de fréquence νn’-n.
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L’analyse du rayonnement électromagnétique émis par les atomes d’hydrogène
excités, montre qu’il est constitué de quatre raies lumineuses, la relation de Balmer
permet de retrouver leurs longueurs d’ondes (ou les fréquences) de chaque raie :
ν = 𝐶𝜆 = C RH (1/22 – 1/𝑛22)
Avec n entier : 3, 4, 5 ………..
RH : R avec un H majuscule, constante exprimée en unité de distance déterminée
expérimentalement appelée constante de Rydberg, dont la valeur est
RH = 1,097.107 m-1
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III-3. Modèle de Rutherford (Modèle Planétaire)
Ce modèle est basé sur l'existence du noyau dans lequel est pratiquement concentrée toute la masse de l'atome et
autour duquel gravitent des électrons. Il a comparé le système atomique au système planétaire où
La stabilité mécanique résulte de la compensation des forces d'attractions Fe par les forces centrifuges Fc dues à la
rotation des électrons autour du noyau.
L'avantage de ce modèle c'est qu'il ne fait appel qu'aux lois de la mécanique classique.
Etudions ce modèle dans le cas de l’atome d’hydrogénoide. Un hydrogénoide est un atome qui a perdu tous ses
électrons sauf un ; la charge du noyau est +Z.e et celle de l’électron périphérique (-e). exemples :He+ ; Li+2 ; Be+3
=m
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Calcul de l’énergie de l’électron
ET = EC + EP
avec Ec: Energie cinétique
Ep: Energie potentielle
EC = 1/2 mv2
Ep = Fe dr = - KZ e2/r . ……………..(2)
et d’après (1) et (2) on a : ET = - +
ET = - …………..(3)
CONCLUSION
On conclusion l’atome de Rutherford n’est pas fiable, pour décrire l’atome car l’électron
doit rayonner de l’énergie durant son mouvement, si bien qu’après un laps de temps
suffisamment court, il finirait par tomber sur le noyau de même l’énergie lumineuse émise
varie de façon continue ces deux constatations sont en contradiction avec l’expérience par
ce que l’atome de l’hydrogène existe toujours.
Le raisonnement de Rutherford conduit l’atome à sa disparition. 52
III-4.
b+
Avec : b= Z-1
EH = -13,6 eV
58
59
E=0 eV n
60
1 1 1
= RH Z 2 2
2
ll n1
61
62
63
64
65
66