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COURS DE CHIMIE PHYSIQUE GENERALE

Chapitre 2:
DESCRIPTION DU MODELE ATOMIQUE

L1S2 – Pharmacie - 2022

Dr M. BALDE
Laboratoire de Chimie Physique, Chimie Minérale, Chimie Organique et Thérapeutique
FMPO - UCAD 1
I- CONSTITUANTS DE L’ATOME
I.1- Histoire du modèle atomique
- L’atome, ultime parcelle de matière, est compact, indivisible.
Modèle de
Démocrite - Les atomes peuvent se lier les uns des autres grâce à des crochets :
on parle « d’atomes crochus ».
Modèle de - L’atome, n’est plus indivisible : les électrons, chargés négativement,
Thomson sont disposés à l’intérieur d’une sphère compacte chargée
1902 d’électricité positive. L’ensemble est électriquement neutre.

- Les électrons, chargés négativement, tournent autour d’un noyau


Modèle de
compact portant une charge positive. L’ensemble est électriquement
Rutherford
neutre, et comporte beaucoup de vide : c’est le modèle lacunaire de
1911
l’atome.
Modèle de - L'atome est constitué d'un noyau autour duquel gravitent des
Bohr 1913 électrons sur des couches plus ou moins éloignées (K, L, M, N, etc.)
Physique - l'atome est constitué par un noyau chargé positivement autour
moderne duquel gravitent des électrons mais dont on ne connait pas la
1927 position mais plutôt la probabilité de présence.

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I- CONSTITUANTS DE L’ATOME
I.1- Histoire du modèle atomique

Le rayon électronique
est beaucoup plus grand
que le rayon du noyau:

rel/rnuc  104-105

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I- CONSTITUANTS DE L’ATOME
I.1- Histoire du modèle atomique

Expérience de Rutherford

L’atome contient un noyau très petit où toute la masse et la


charge positive (les neutrons et les protons) sont concentrées
entourées par un grand nuage électronique.
De l’expérience de Rutherford, rayon du noyau est ≈ 1/104 de celui de
l’atome. 4
I- CONSTITUANTS DE L’ATOME
I.2- Noyau

• Le noyau d’un atome est constitué de particules appelées


nucléons : les protons et les neutrons. Protons et neutrons sont
constitués de particules encore plus élémentaires: les quarks.

• Le proton porte une charge élémentaire e positive. Chaque


noyau possède Z protons. Le noyau a donc une charge
électrique +Ze.

• Pour un élément donné, le nombre de protons est fixe mais le


nombre de neutrons peut varier.
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I- CONSTITUANTS DE L’ATOME
I.2- Noyau

• Le nombre de masse A est égale à la somme du nombre de

protons Z et du nombre de neutrons N (A = Z + N).

𝐀
• Un nucléide est symbolisé par 𝐙𝐗

• Des nucléides ayant le même nombre de protons (même Z)

correspondent au même élément. Ils portent le même nom.

• Les isotopes d’un élément sont des nucléides ayant le même

numéro atomique Z, mais des nombres de masse A différents.

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I- CONSTITUANTS DE L’ATOME
I.2- Noyau

• Pour la plupart des atomes, un seul des isotopes stables est


présent en quantité appréciable dans la nature, les autres
isotopes étant seulement présents à l’état de traces.

• L’abondance naturelle c’est le pourcentage en nombre


d’atomes de chacun des isotopes présents dans le mélange
naturel. Cette abondance est équivalente à la fraction molaire
de chaque isotope stable.

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I- CONSTITUANTS DE L’ATOME
I.2- Noyau

• On admet que l'abondance naturelle de chacun des


isotopes est toujours la même quelle que soit la
provenance de l'échantillon étudié.

• Ainsi le carbone présente deux isotopes stables


naturels : Carbone 12 et Carbone 13.

• Exemple: 𝟏𝟐𝟔𝐂 : 98.9%, 𝟏𝟑𝟔𝐂 : 1.1% et 𝟏𝟒𝟔𝐂 : traces


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I- CONSTITUANTS DE L’ATOME
I.2- Noyau

Exemple : représentation des 3 isotopes de l’élément hydrogène

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I- CONSTITUANTS DE L’ATOME
I.2- Noyau
• Masse atomique réelle = masse d’un atome réel : s’exprime en kg ou
𝟏𝟐
en u.m.a (unité de masse atomique). L’isotope 𝟔𝐂 sert de référence :
on postule qu’un atome réel qui pèse 1,99625.10-26 kg correspond à 12
u.m.a exactement.
– 1 u.m.a = 1,66054.10-27 kg
– 1 u.m.a ≈ mp ≈ mn
• Nombre d’Avogadro NA : C’est le nombre d’atomes réels contenus dans
1 mole de l’isotope 𝟏𝟐𝟔𝐂 du carbone.
𝟏𝟐
Mole = unité de substance et on postule que 1 mole de 𝟔𝐂 pèse
exactement 12 g.mol-1.
=> NA = 12.10-3 / 1,99625.10-26 = 6,022.1023 mol-1
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I- CONSTITUANTS DE L’ATOME
I.2- Noyau

• Masse atomique moyenne d’un élément : masse de cet élément


en u.m.a. en tenant compte de ses isotopes.
𝑛
𝜏𝑖𝑀𝑖
𝑀=
𝑖 𝑖 𝜏𝑖

• 𝜏1, 𝜏2, …𝜏n : % (abondance des différents isotopes de l’élément)


• M1, M2, …Mn leurs masses atomiques respectives.
• Exemple : le chlore naturel contient 75 % de l’isotope 35Cl et 25 %
de l’isotope 37Cl ;
35∗75 +(37∗25)
• la masse atomique moyenne est : 𝑀 = = 35,5u.m.a
100

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I- CONSTITUANTS DE L’ATOME
I.2- Noyau

• Masse molaire d’un élément = masse d’une mole (symbole : mol)


de cet élément.

• Une mole (mol) d'atome correspond à 6,022 1023 atomes, une


mole d'électrons correspond à 6,022 1023 électrons etc.

- Exemple : Masse atomique réelle de 1 atome du nucléide 14N ≈ 14


u.m.a.

Masse molaire de 1 mole de 14N, c’est à dire la masse de


6,022.1023 atomes de 14N ≈ 14 g.mol-1.

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I- CONSTITUANTS DE L’ATOME
I.2- Noyau

La masse molaire (d’une mole) d’un nucléide exprimée en

g.mol-1 est exactement égale à la masse atomique (d’un

atome réel de ce nucléide) exprimée en u.m.a.

La masse molaire d’une molécule = somme des masses

molaires des atomes qui la constituent :

Exemple : M (H2O) = (1 x 2) + (16 x 1) = 18 g.mol-1


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I- CONSTITUANTS DE L’ATOME
I.3- Les électrons

• L’atome est électriquement neutre. La charge électrique de


l’électron est négative et sa valeur est -e. Il ya donc Z
électrons dans l’atome d’un élément donné.

• Un atome qui perd ou gagne un ou plusieurs électrons est


appelé un ion.

• Il s’agit d’un cation s’il est chargé positivement et d’un anion


s’il est chargé négativement.

• Un ion composé peut être constitué d’un groupe d’atomes. La


charge électrique est portée par l’ensemble des atomes.
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I- CONSTITUANTS DE L’ATOME
I.4- Quelques propriétés des constituants de l’atome

NOYAU Electron

Proton Neutron

Masse (kg) mp = 1,6726 .10-27 mn = 1,6749.10-27 me = 9,1094.10-31


≈ 1836.me ≈ 1839.me

Charge (C) q = +1,602.10-19 0 q = -1,602.10-19

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II- L’atome d’hydrogène
II.1- L’atome d’hydrogène
II.1.1- Modèle planétaire (de Rutherford)

• C’est en 1911 que Ernest RUTHERFORD proposa un modèle


d’atome avec un noyau atomique très petit par rapport à la
taille de l’atome : l’atome est un petit système planétaire où
les électrons (chargés négativement) tournent autour du
noyau de charge positive +Ze minuscule devant les rayons des
trajectoires.

• L’électron de masse me gravite autour du noyau en décrivant


une orbite circulaire de rayon r avec une vitesse uniforme v.

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II.1- L’atome d’hydrogène
II.1.1- Modèle planétaire ( de Rutherford)

𝟏 𝟏 −𝐞𝟐
Eméca = Ec + Ep, élec = . 𝟐 𝟒𝝅𝛆𝟎
. 𝐫

L’énergie de l’électron est donc une fonction du rayon de sa trajectoire, elle est
inversement proportionnelle au rayon r en valeur absolue.

L’électron doit rayonner avec une perte d’énergie, ce qui provoque soit un
ralentissement du mouvement, soit une diminution du rayon de giration.

Dans les deux cas, ce phénomène devrait provoquer une chute de l’électron sur
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le noyau.
II.1- L’atome d’hydrogène
II.1.2- Modèle de BOHR

• Théorie de BOHR

En 1900, PLANCK (Physicien allemand 1858-1947) a supposé

que les systèmes qui émettent un rayonnement le font par

saut d’énergie : E=hV =hc/λ


h= constante de PLANCK (= 6.63.10-34 J.s),
V = fréquence de la radiation,
c = vitesse de la lumière = 3.00.108 m.s-1

L’électron décrit une orbite circulaire centrée sur le noyau

immobile.

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II.1- L’atome d’hydrogène
II.1.2- Modèle de BOHR

– Seules certaines orbites électroniques sont possibles ;


– Sur une orbite donnée, l’électron n’émet (ni n’absorbe) aucune
radiation (état statique).
– Il y a émission ou absorption d’une radiation quand l’électron
passe d’une orbite à une autre.
19
II.1- L’atome d’hydrogène
II.1.2- Modèle de BOHR
Exemples : absorption – émission de photon

20
II.1- L’atome d’hydrogène
II.1.2- Modèle de BOHR

• Application au spectre d’émission de l’atome d’hydrogène

𝟒
𝟏 𝐦𝐞 𝟏
Avec ; En = - 𝟐 x 𝟐 𝟐 = - 13,6 𝟐 (eV)
𝐧 𝟖𝛆𝟎 𝐡 𝐧

En = - h.c.Rh/n2 = - 21,78.10-19/n2 (en J)

Rh = Constante de Rydberg = 1,097373.107 m-1

D’après le postulat de Bohr, le passage d’un e- d’une orbite ni


à une orbite nf , se fait par un échange d’un quantum
d’énergie :
1 𝟏
│ΔE│= hν = │Ef - Ei│= 13,6 [ 2 - 𝟐 ] (en eV)
nf 𝐧𝐢
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II.1- L’atome d’hydrogène
II.1.2- Modèle de BOHR

• Le premier niveau d'énergie la plus basse est appelé niveau


fondamental, les autres niveaux d'énergies plus élevées sont
appelés des niveaux excités.

• En "temps normal" l'électron occupe le niveau fondamental,


mais il peut "sauter" sur un niveau excité si on lui fournit de
l'énergie.

• L'électron va ensuite chercher à regagner le niveau


fondamental car une énergie plus basse correspond à une
plus grande stabilité du système.
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II.1- L’atome d’hydrogène
II.1.2- Modèle de BOHR

• Chaque saut de l'électron d'un niveau à un autre est appelé


une transition électronique.

• Pour revenir sur cet état de base il doit restituer de l'énergie.


Cette énergie sera émise sous forme d'énergie lumineuse.
L'énergie du photon émis est donnée par la relation de Planck
: E = h ν.

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II.1- L’atome d’hydrogène
II.1.2- Modèle de BOHR
Application au spectre d’émission de l’atome d’hydrogène
Spectre discontinu – spectre de raies

Spectre continu Spectre discontinu

H2 gazeux Les fréquences de radiation


émises par les atomes
d'hydrogène ne peuvent
prendre que certaines
valeurs : elles sont
Fente quantifiées.
Prisme
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II.1- L’atome d’hydrogène
II.1.2- Modèle de BOHR

Transitions entre niveaux électroniques


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II.1- L’atome d’hydrogène
II.1.2- Modèle de BOHR
Une série de raie correspond à l'ensemble de toutes les raies qui font revenir
l'électron sur un niveau donné n.
Chaque série à reçue le nom de son découvreur :

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II.1- L’atome d’hydrogène
II.1.2- Modèle de BOHR
• Chaque élément possède ainsi un spectre caractéristique.
• Exemples :

Les insuffisances des modèles de Rutherford et de Bohr ont


conduit au modèle quantique (ou ondulatoire).
27
II.1- L’atome d’hydrogène
II.1.3- Modèle ondulatoire

Ce modèle résout le problème en tenant compte, non plus de


la position précise de la particule, mais de sa probabilité de
présence en un point de l’espace.

Selon ce modèle, il existe une région de l’espace où cette


probabilité est relativement élevée.

A cette région correspond un élément de volume déterminé


par une surface limitée que l’on appelle orbitale.

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II.1- L’atome d’hydrogène
II.1.3- Modèle ondulatoire

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II.1- L’atome d’hydrogène
II.1.3- Modèle ondulatoire

• La lumière possède une double nature (Einstein, Planck


(1905) :
- ondulatoire (réflexion – réfraction – diffraction)
- Corpusculaire (effet photoélectrique)

E = hν (relation de Planck)
E = m C2 (relation d’Einstein)

• hν = mC2 ν = mC2 / h λ = h/mv

corpuscule matériel : célérité (C) = vitesse (v)

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II.1- L’atome d’hydrogène
II.1.3- Modèle ondulatoire

• La relation de Broglie permet de relier les propriétés


corpusculaires et ondulatoires de la matière. La longueur
d’onde associée à une particule de masse m et de vitesse v
s’exprime donc par : λ = h/mv ; h = cte de Planck.

• Ainsi, selon De Broglie, de même qu’au photon est associé


une fonction d’onde, on associe également aux particules une
fonction d’onde. Cette onde sera décrite par une fonction
mathématique appelée fonction d’onde, notée Ψ (psi), qui
dépendra des coordonnées d’espace.
31
II.1- L’atome d’hydrogène
II.1.3- Modèle ondulatoire

Cette fonction d’onde Ψ est obtenue par la résolution de


l’équation de Schrödinger, équation de la mécanique quantique.
La norme de cette fonction élevée au carré (Ψ2), donne la densité
de probabilité de présence des électrons.

La résolution de l’équation de Schrödinger fait apparaitre ainsi les


nombres quantiques (n, l, m).
L’expression de l’énergie dépend uniquement du nombre
quantique principal n :
𝟐 𝟒
𝒁 𝒎𝒆 𝟏
En = - 𝟐 𝟐
𝟖𝜺𝟎 𝒉
. 𝐧𝟐
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II.2- Structure électronique des atomes
II.2.1- principes fondamentaux
• Principe de stabilité ou règle d’Aufbau
Les électrons vont se placer le plus près possible du noyau. L’atome sera
alors dans son état fondamental, sa stabilité est maximale. En effet, les
électrons vont se placer dans les états énergétiques les plus bas possibles.
• Principe d’exclusion de Pauli
Dans un atome, deux électrons ne peuvent pas avoir les mêmes nombres
quantiques.
• Règle de Hund
Dans une même sous-couche, comportant plusieurs orbitales atomiques
(OA) de même énergie, les électrons occupent le maximum d’OA avant de
s’apparier.
33
II.2- Structure électronique des atomes
II.2.2- Nombres quantiques
• Un modèle simple consiste à considérer le cortège électronique des
atomes polyélectroniques comme étant constitué de couches
concentriques caractérisées chacune par un nombre quantique
principal n (identique a celui du modèle de Bohr).

• Chaque couche est elle même constituée de plusieurs sous couches


caractérisées par un deuxième nombre quantique secondaire ou
azimutal ℓ.

• Chaque sous couche est composée de plusieurs cases quantiques,


chaque case étant caractérisée par un troisième nombre quantique
magnétique m.

• Enfin le nombre quantique de spin s.


34
II.2- Structure électronique des atomes
II.2.2- Nombres quantiques

• nombre quantique principal n : (entier≥ 1)


• n caractérise le niveau occupé par l'électron, ou la couche
qu'il occupe. A chaque valeur de n correspond un niveau
d’énergie En (couche électronique). Ce nombre résulte de
l’équation de Schrödinger et “quantifie” l’énergie.

n 1 2 3 4 5 6
couche K L M N O P

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II.2- Structure électronique des atomes
II.2.2- Nombres quantiques

• Nombre quantique secondaire ou azimutal ℓ :


– ℓ prend toutes les valeurs entières : 0 ≤ ℓ ≤ n-1 soit n
valeurs différentes.
– ℓ définit une sous-couche électronique et détermine la
géométrie (forme) de l'orbitale atomique).
– Des électrons qui diffèrent par leur nombre quantique
azimutal ont des orbitales de symétrie différente.
– Les différents types d’orbitales de symétrie différente sont :

ℓ 0 1 2 3 4
Sous - couche s p d f g

36
II.2- Structure électronique des atomes
II.2.2- Nombres quantiques

• Nombre quantique magnétique m

m détermine l'orientation spatiale d'une orbitale et peut prendre

toutes les valeurs entières comprises entre - ℓ et + ℓ.

- ℓ ≤ m ≤ + ℓ soit 2ℓ + 1 valeurs différentes.

– à deux électrons de même n et ℓ mais de m différents,

correspondent des orbitales localisées différemment dans

l’espace (par exemple les 3 orbitales p dirigées suivant les 3

directions perpendiculaires d’un trièdre trirectangle (px, py, pz).


37
II.2- Structure électronique des atomes
II.2.2- Nombres quantiques
• Nombre quantique de spin s
• Ce quatrième nombre quantique caractérise le mouvement de
l'électron sur lui même et peut prendre seulement deux valeurs
différentes :
s=±½

• Pour symboliser graphiquement ce nombre quantique de spin, on


utilise :
- une flèche vers le haut pour s = +1/2
- ou vers le bas pour s = -1/2.
• L'habitude veut que l'électron de spin +1/2 soit placé à gauche
et l'électron de spin -1/2 à droite.
38
II.2- Structure électronique des atomes
II.2.2- Nombres quantiques

• Les 4 nombres quantiques n, ℓ, m, et s définissent la position d’un


électron dans un atome, ils constituent "les papiers d'identité" des
électrons :

Couche (n) / sous-couche (ℓ) / case quantique (m) / spin (s).

Deux électrons du même atome ne peuvent avoir leur quatre


nombres quantiques identiques.
• Une orbitale ne peut contenir que deux électrons au maximum
avec leur nombre de quantique de spin opposés.

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II.2- Structure électronique des atomes
II.2.2- Nombres quantiques

En règle générale, le nombre d’électrons maximal pour une


couche est :

nmax = 2n2

Sous-couche s p d f g
Nbre cases quantiques 1 3 5 7 9

Nbre max 2 6 10 14 18
d’électrons/sous-couche

40
II.2- Structure électronique des atomes
II.2.3- Ordre de remplissage des orbitales

• Pour retenir l’ordre de remplissage, il est plus commode d’utiliser


la méthode proposée par Klechkowski.

• L'ordre de remplissage des diverses couches et sous-couches se


fait par valeurs croissantes du couple (n + ℓ).

• Si deux ou plusieurs couples (n + ℓ) conduisent à la même somme,


ils seront classés par ordre de n croissant.

• Les électrons remplissent d’abord les niveaux de plus faible


énergie c’est-à-dire les niveaux les plus liés.

1s,2s,2p,3s,3p,4s,3d,4p,5s,4d,5p,6s,4f,5d,6p,7s,5f,6d,7p,8s …
41
II.2- Structure électronique des atomes
II.2.3- Ordre de remplissage des orbitales

Règle de Klechkowski

NB : Certains éléments feront exception à cette règle.


42
II.2- Structure électronique des atomes
II.2.4- Représentation de la structure électronique d’un atome

En vue d’élaborer la configuration électronique des atomes, on utilise


des cases pour présenter les orbitales (en particulier les orbitales des
couches non complètes.) et des flèches antiparallèles pour
représenter les deux électrons appariés de spins opposés .
Un type d’orbitale est représenté par sa lettre symbolique, la couche
électronique par le nombre quantique principal précédant la lettre,
un indice terminal (supérieur) donnant le nombre d’électrons
présents dans la sous-couche.

- Exemple : 2He :

43
II.2- Structure électronique des atomes
II.2.4.1- Représentation par cases quantiques

C : 1s 22s22p2
6

B : 1s22s22p1
5

44
II.2- Structure électronique des atomes
II.2.4.2- Représentation par niveau d’énergie

Fe : 1s 22s22p63s23p64s23d6 B : 1s 22s22p1
26 5

45
II.2- Structure électronique des atomes
II.2.5- Structure électronique des ions

Pour un ion, on procède de la même façon, mais le nombre


d’électrons à placer est différent de Z.

Exemples:

Cl- possède un électron de plus que l’atome Cl, soit Z + 1 = 17 + 1


= 18;

L’ion Ba2+ possède deux électrons de moins que l’atome Ba, soit
Z – 2 = 56 – 2 = 54.

46
II.2- Structure électronique des atomes
II.2.6- Electrons de cœur et électrons de valence
• La configuration électronique d'un élément constitue une
description complète du cortège électronique de celui-ci.
• En fait, il n'est pas nécessaire de l'écrire entièrement. Si on prend
un atome simple 14Si (Z=14) par exemple, on trouve :
1s22s22p63s23p2 ou K2 , L8 , M4
• On peut représenter symboliquement l'atome correspondant en
utilisant le modèle simple des couches concentriques de la
manière suivante :

47
II.2- Structure électronique des atomes
II.2.6- Electrons de cœur et électrons de valence
• La dernière couche occupé par les électrons est appelée couche
périphérique ou couche de valence. Les électrons (doublets,
électrons impairs ou cases vides) de cette couche sont les plus
éloignés du noyau de l'atome et donc plus facile à arracher pour
obtenir un cation par exemple.

• C’est la couche la plus externe de l'atome et elle fixe les propriétés


chimiques.

• Les autres couches plus internes sont appelées des couches de cœur
et participent généralement beaucoup moins aux interactions entre
les nuages électroniques de deux atomes différents.
48
II.2- Structure électronique des atomes
II.2.6- Electrons de cœur et électrons de valence

Couche de cœur

49
II.2- Structure électronique des atomes
II.2.7- Configurations électroniques simplifiées
• Pour cela nous allons adopter une écriture simplifiée des
configurations électroniques mettant en évidence la couche
de valence.
• Pour cela nous allons utiliser des atomes particuliers appelés
gaz rares (ou nobles ou inertes), ces gaz rares ont la
particularité d'être chimiquement très stables.
Nom Symbole Numéro atomique

Hélium He 2
Néon Ne 10
Argon Ar 18
Krypton Kr 36
Xénon Xe 54
radon Rn 86 50
II.2- Structure électronique des atomes
II.2.7- Configurations électroniques simplifiées
• Pour décrire rapidement la configuration électronique d'un élément
quelconque sans avoir à écrire toutes les couches et sous-couches
internes, on va écrire cette configuration sous la forme condensée :
[ configuration du gaz rare ] + couches externes.
• Le gaz rare sera celui dont le numéro atomique est le plus près
possible du numéro atomique de l'élément considéré tout en lui
restant inférieur :

• He pour 2 < Z < 10 . Kr pour 36 < Z < 54


• Ne pour 10 < Z < 18 . Xe pour 54 < Z < 86
• Ar pour 18 < Z < 36 . Rn pour Z > 86.
51
II.2- Structure électronique des atomes
II.2.7- Configurations électroniques simplifiées
• Exemple :

• pour Z = 53 et dont la configuration complète s’écrit :

1s2 , 2s2 , 2p6 , 3s2, 3p6, 3d10 ,4s2, 4p6 , 4d10 , 5s2 , 5p5

• on écrira plus simplement :

(Kr) 4d10 , 5s2 , 5p5

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III- les orbitales atomiques

Représentations des différents types d’orbitales


- Orbitale s : ℓ = 0 ; m = 0

Orbitale s

53
III- les orbitales atomiques
- 3 orbitales p : ℓ = 1 ; m = -1 ; 0 ; +1

px py

pz

Orbitales p
54
III- les orbitales atomiques

- 5 orbitales d : ℓ = 2 ; m = -2 ; -1 ; 0 ; +1 ; +2

Orbitales d
55

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