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Objectifs :
1 - Donner les notions de base de la chimie (contexte des sciences naturelles)
1
Pr Benoit Yaranga KOUMARE
Objectifs atteints ?
Capable de :
SCIENCES NATURELLES:
Modèle atomique
45
I.1) introduction
Structure atomique de la matière
Atome de cobalt
(146 pm = 1,46 Å) sur
surface de cuivre Atome de silicium (AFM)
(AFM)
46
I.1) Introduction
1e idée grecque
Modèle de 1926
Dalton Modèle de
Thompson
Modèle de
Rutherford
Modèle de
Bohr
Découverte Modèle
de l’électron Mise en évidence quantique (ou
du noyau Théorie quantique modèle de
Schrödinger)
47
1- l’atome
I.2) Structure atomique de la matière
i) L’atome
48
I.2) Structure atomique de la matière
i) L’atome
Symbole :
A
Z X
49
I.2) Structure atomique de la matière
i) L’atome
Symbole :
A
Z X
50
2- Propriétés des particules éleémentaires
52
I.2) Structure atomique de la matière
Z
X
Z protons
Z électrons
Cation Anion
53
5- Les isotopes
54
Le spectre de raies de l’Hydrogène
Spectre de l’hydrogène
Ha Hb Hg Hd
55
Formule empirique de Balmer
é m2 ù
lm = 364,56 ê 2 ú (m = 3, 4, 5 et 6)
ëm - 4û
Formule de Rydberg-Ritz
(alcalins Li, Na, K, et Cs)
1 é1 1 ù
= R Z ê 2 - 2 ú (n1 > n 2 )
2
l êë n 2 n1 úû
(R = 1,09737 x 107 m-1) 56
Émission de raies spectrales
57
L’évolution du modèle atomique
58
Les contraintes d’un modèle atomique
59
Le modèle Plum-pudding : modèle de
Thomson
• Sir Joseph John Thomson
était un physicien anglais
né Chatham Hill en 1856 et
mort à Cambridge en 1940.
• C'était un élève de
Maxwell. En 1881, il
découvrit l'électron, il
détermina le quotient
"e/m" de la charge par la
masse de l'électron en 1887,
puis la valeur de cette
charge.
60
• Le pudding de Thomson: la charge positive est
répartie dans un tout petit volume qui est parsemée
d'électrons.
M.H.S
61
Le “plum-électron” collé dans le pudding oscille
comme un M.H.S.
• L’électron à la position d’équilibre oscille à la fréquence simple
æ 1 ö k k=
Ze2
f =ç ÷ 4pe o R3
è 2p ø m
• La théorie classique nous enseigne que toute charge qui oscille (en mouvement)
émet une radiation EM dont la fréquence est identique à la fréquence
d’oscillation.
62
Ce modèle de Thomson ne prévoit qu’une seule fréquence émise :
Spectre de l’hydrogène
Ha Hb Hg Hd
63
Le modèle de Rutherford
Ernest Rutherford
• Physicien néo-zélandais
ayant travaillé surtout en
Angleterre, mais aussi à
l’université McGill de 1898
à 1907
• Obtient le prix Nobel de
chimie pour avoir démontré
que la radioactivité provient
de la désintégration
spontanée de certains
atomes (particules a et b)
• Est le premier à avoir réussi
la transmutation de la
matière (N O)
• Célèbre pour son
« expérience de la feuille
d’or »
64
L’expérience (1909)
Source a
Microscope
Collimateur
Écran de Zinc
65
66
Résultat auquel s’attendait Rutherford
selon le modèle de Thomson selon le
comportement des particules alpha:
Particule alpha :
Deux protons liés ensemble
(noyau d’hélium)
+ +
67
Résultats obtenus
Observations
•La quasi totalité des particules a ne sont pas déviées;
•Un petit nombre de particules a est dévié avec de
grands angles entre les paarticules.
Conclusion
•La charge n’est pas répartie uniformément !
68
Le modèle de Rutherford
69
L’échec du modèle de Rutherford
• D’après la physique classique, un
« modèle planétaire » dans lequel
les électrons sont en orbites
autour du noyau est
mécaniquement stable mais selon
la théorie de Maxwell, un
électron en accélération (même
centripète) émet un rayonnement.
71
• 1913 :
• Électron en mouvement
circulaire uniforme autour
du noyau;
• Équilibre mécanique:
• Fcoulomb = mv 2/r
72
II.4) Modèle de Bohr
73
74
Le premier postulat de Bohr
1. L’électron se déplace uniquement sur
certaines orbites circulaires appelées « états
stationnaires ».
75
Orbite non permise
76
Le second postulat de Bohr
2. Il y a émission d’un rayonnement si
l’électron passe d’une orbite permise
supérieure à une orbite permise inférieure.
hn = Ei – Ef
où, h est la constante de Planck et Ei et Ef
représentent l’énergie initiale (i) et l’énergie
finale (f).
77
Le troisième postulat de Bohr
3. Le moment cinétique de l’électron ne peut
prendre
que des valeurs entières multiples de .
(n = 1, 2, 3, 4…)
78
Traitement mathématique
2 2
v kZe
Selon le 1er postulat: m =
r r2
E, énergie totale de l’électron en MCU (vitesse v).
U, énergie potentielle électrique due à l’attraction de l’électron
(charge –e) situé à une distance r du noyau de charge +Ze.
2
1 kZe 1
E=K + U = mev -
2
, k = ,Z = 1
2 r 4pe0
Méthode de résolution
80
Traitement mathématique (suite)
Pour l’hydrogène on trouve:
81
Explication de la constante de Rydberg
Selon le second postulat de Bohr et les équations précédentes:
et
(Soit 6 % d’écart)
82
Calcul d’une longueur d’onde
hc 1240 nm
l= =
DE DE (eV)
83
Exemple
Quelle est la longueur d’onde émise lorsqu’un électron passe
du niveau initial ni = 3 au niveau final nf = 2 ? :
Solution
Ici DE = E3 – E2 = -1,51 eV – (-3,40) = 1,89 eV
Alors:
hc 1240 nm
l= = = 656 nm
DE 1,89 (eV)
(Soit la raie Ha)
84
Retour sur le spectre de l’hydrogène
n= 6 - 0,38 eV
n=5 - 0,54 eV
n= 4 - 0,85 eV
n= 3 - 1,51 eV
n=2 - 3,40 eV
n=1 - 13,6 eV
85
Les différentes séries
Série nf ni Région
Lyman 1 2, 3, 4, 5 … UV
Balmer 2 3, 4, 5, 6 … Visible
Pashen 3 4, 5, 6, 7 … IR
1 æ 1 1ö
= Z Rç 2 - 2 ÷
2
Brackett 4 5, 6, 7, 8 … IR l è nf ni ø
Pfund 5 6, 7, 8, 9 … IR
……
….
86
Orbites électroniques
Couches Couche
nombre 4 3 2 1 k l m n lettre
n
87
Bohr en difficulté
Structure fine de l’hydrogène
88
Modèle quantique
1- Interaction matière-rayonnement
89
90
2- Spectre de l’atome d’hydrogène
91
II.3) Diagramme énergétique de l’atome
3- Diagramme énergetique de l’atome d’hydrogène
d’hydrogène
énergie Énergie d’ionisation
0
états excités
état fondamental
X
750 nm 400 nm
IR visible UV
92
Le Modèle Quantique
1- Les limites du modèle de Bohr
93
2- Modèle de Schrödinger
94
Solutions de l’équation de Schrödinger
a- Energies propres
95
b- Fonctions propres ou orbitales atomiques (OA)
C- Nomenclature des OA
96
n : nombre quantique principal;
l : nombre quantique angulaire orbital (azimutal);
ml : nombre quantique magnétique orbital;
ms : nombre quantique magnétique de spin;
97
L’orbitale definit l’espace à disposition de l’électron.
Capacité électronique
98
Comment établir la valeur de ml ?
1 3/2
L 2p 2 1 1/2
Série L 0 1/2
L 2s
Kb Les raies K sont doubles
Ka Les raies L sont… 7 en 3 groupes
Série K
K 1s 1 1 0 1/2
n ml
100
Explication de la structure fine
101
Exemples d’OA
102
IV.1) Solutions de l’équation de Schrödinger
d- Diagramme énergétique
iv) Diagramme énergétique
En
E4
4s 4p 4d 4f
E3
3s 3p 3d
E2 OA dégénérées
2s 2p
E1
1s
103
IV.2) Représentation des orbitales
atomiques
2- Représentation des orbitales (OA)
atomiques (OA)
a- OA type ns
i) OA type ns
Courbe d’isodensité :
Représentation de 1s
ou ou +
La fonction d’onde (autre terme pour
fonction propre) est positive
104
IV.2) Représentation des orbitales atomiques (OA)
r (Å)
105
IV.2) Représentation des orbitales atomiques (OA)
b- OA type np
ii) OA type np
Représentation de 2p
Courbe d’isodensité :
Plan
nodal
La taille des orbitales
augmente quand n augmente.
npz
106
IV.2) Représentation des orbitales atomiques (OA)
y x y x y x
z z z
107
Chap.IV: STRUCTURE ELECTRONIQUE
2- De l’ion
gain d’électron
Perte d’électron
Na Cl Na+
Cl-
11+ 17+
11+ 17+
e-
Na Cl Fe
Cl Br Fe Fe
Na+ Cl-
Fe
Cl Br
mer d’électrons
Fe Fe
112
6. Représentation de Lewis d’autres molécules
Une technique rapide pour trouver une représentation de
Lewis est d’utiliser le tableau I. En effet, au sein des
molécules, les atomes C, N, O, F et H sont toujours
entourés du même nombre de liaisons et du même nombre
de doublets non liant.
Atome Nombre de Nombre de
doublets liants doublets non
liants
C 4 0
N 3 1
O 2 2
F et Cl 1 3
H 1 O
Le rayonnement électromagnétique
• une onde est une vibration par laquelle
l’énergie est transmise
v = λν
• les rayonnements électromagnétiques voyagent à 3.00 x 108 m s-1, soit
la vitesse de la lumière, c,
c = λν
• Solution: c
c = λν λ=
ν
3.00 10 8 m s 1
λ= 7 1
= 8.24 m
3.64 10 s
Le rayonnement électromagnétique
La théorie des quanta de Planck
• quand un solide est chauffé, il émet de la radiation
• selon la théorie de Planck, l’énergie émise (ou absorbée) est un multiple entier
de hn (hn, 2hn, 3hn, …) et jamais une fraction de hn
E = hν
L’effet photoélectrique
• pour éjecter un électron d’un métal, un photon
avec assez d’énergie (avec une assez haute
fréquence) doit frapper le métal
• si on irradie le métal avec la lumière
d’une fréquence trop basse (même si la
lumière est intense), les photons n’ont
pas assez d’énergie pour éjecter l’électron
• l’énergie de l’électron éjecté est égale à l’énergie de
“surplus” que le photon possèdait
• si la lumière est intense, plus de photons frappent
le métal, et plus d’électrons sont éjectés (si la
fréquence est assez haute), mais leur énergie
demeurent la-même
• prix Nobel 1921
L’effet photoélectrique
• le travail de Einstein a forcé les scientifiques de son temps à accepter le
fait que la lumière
• agit parfois comme une onde
• agit parfois comme un faisceau de particules
• on verra que la dualité onde/particule n’est pas unique à la lumière car la
matière la possède aussi
h
pour l’électron,λet=en général, pour
mev
n’importe quelle particule
h
λ=
mv
La nature dualiste de l’électron
• de Broglie a démontré que n’importe quelle particule en mouvement a des
propriétés ondulatoires
• Exemple: Calculez la longueur d’onde (a) d’une balle de tennis (60 g) qui
voyage à 62 m/s et (b) d’un électron qui voyage à 62 m/s.
h 6.63 10 34 J s
• Solution: (a) λ= = = 1.8 10 34 m
mv (0.060 kg)(62 m/s)
h 6.63 10 34 J s 5
(b) λ= = 31
= 1.2 10 m
mv (9.11 10 kg)(62m/s)
Le principe d’incertitude de Heisenberg
• si une particule, comme un électron, a un comportement ondulatoire important,
comment est-ce qu’on peut décrire son mouvement?
• le principe d’incertitude de Heisenberg dit que le plus qu’on sait sur la position, le
moins qu’on sait sur le moment, et vice versa
• N.B. les orbitales 1s, 2s, 2p, 3s, 3p, 3d, 4s, …., existent seulement dans l’atome
d’hydrogène (ou un atome avec seulement un électron, comme He+)
• la probabilité de trouver un
électron augmente lorsqu’on
s’approche du noyau
Les orbitales s
• souvent, on représente une orbitale
avec une surface de contour (surface
d’isodensité) délimitant une frontière
qui englobe environ 90% de la
densité électronique pour l’orbitale
en question
d x 2 y 2 , d z 2 , d xy , d xz , d yz
• chaque sous-couche f a sept orbitales
• leur structure est difficile à
représenter
• les électrons dans les orbitales f
jouent un rôle important dans les
éléments dont le numéro atomique
est supérieur à 57
Les orbitales atomiques
• Exemple: Donnez les valeurs des nombres quantiques associés aux orbitales de la
sous-couche 3p.
• Solution:
pour une orbitale : n = 3, l = 1, m = 1
pour une orbitale : n = 3, l = 1, m = 0
pour une orbitale : n = 3, l = 1, m = 1
• Exemple: Quel est le nombre total d’orbitales associées au nombre quantique
principal n = 4?
• Solution: Il y a une orbitale 4s, trois orbitales 4p, cinq orbitales 4d, et sept orbitales
4f. Il est impossible d’avoir des orbitales 4g, 4h, …. car l serait égal ou supérieur à n,
ce qui n’est pas permis. Le nombre total d’orbitales associé au nombre quantique
principal n = 4 est donc 1 + 3 + 5 + 7 = 16.
L’énergie des orbitales
• dans l’atome d’hydrogène,
l’énergie d’une orbitale est
entièrement déterminée par le
nombre quantique principal, même
si les formes des orbitales sont
différentes
1s < 2s = 2p <
3s = 3p = 3d <
4s = ...
L’énergie des orbitales
• dans un atome polyélectronique,
les énergies des orbitales avec la
même valeur de n mais différentes
valeurs de l ne sont plus identiques
s<p<d
< f < ….
• règle de Klechkowski:
• le remplissage des sous-couches
dans un atome polyélectronique
se fait toujours en ordre de valeur
(n + l) croissant
• si deux sous-couches ont la
même somme (n + l), celle avec
la plus petit valeur de n est
remplie en premier
La configuration électronique
• chaque orbitale atomique a trois nombres quantiques: n, l, m
• Solution: ( 5, 1, 1, 1 2 ( 5, 1, 1, 1 2
( 5, 1, 0, 1 2 ( 5, 1, 0, 1 2
( 5, 1, 1, 1 2 ( 5, 1, 1, 1 2
La configuration électronique
• la configuration électronique d’un atome indique comment les électrons
sont distribués dans les différentes orbitales atomiques
• le niveau fondamental est la configuration électronique qui mène à la plus
basse énergie possible
• N.B. pour un atome, le nombre d’électrons qu’il contient est égal à son
numéro atomique
• N.B. pour indiquer le spin d’un électron, on utilisera et plutôt que +1/2
et -1/2
• N.B. si on a un électron non-pairé, et sont équivalents énergétiquement
• N.B. si on a un électron et trois orbitales p vides, ou 5 orbitales d vides, ou
7 orbitales f vides, …., on peut choisir n’importe quelle orbitale dans la
sous-couche pour remplir en premier, i.e., chaque orbitale dans une sous-
couche mène à la même énergie
Le principe d’exclusion de Pauli
• le principe de Pauli dit que deux électrons dans un atome ne peuvent
être représentés par le même ensemble de nombres quantiques
• une conséquence du principe de Pauli est qu’une orbitale atomique peut
seulement contenir deux électrons et un électron est nécessairement de
spin +1/2 et l’autre est nécessairement de spin -1/2
• parce qu’une orbitale atomique peut seulement avoir deux électrons, et
les deux électrons sont de spins opposés, les configurations
électroniques des cinq premiers éléments sont
• H (1s1) 1s
• He (1s2) 1s
• Li (1s22s1) 1s 2s
• Be (1s22s2) 1s 2s
• B (1s22s22p1) 1s 2s 2px
La règle de Hund
• quand on arrive au carbone, on a trois options
• C (1s22s22p2) 1s 2s 2px
• C (1s22s22p2) 1s 2s 2px 2py
• C (1s22s22p2) 1s 2s 2px 2py
• la règle de Hund dit que l’arrangement électronique le plus stable d’une sous-
couche est celui qui présente le plus grand nombre de spins parallèles
• la troisième option est celle qui respecte la loi de Hund
• les configurations des autres éléments de la deuxième rangée sont
• C (1s22s22p2) 1s 2s 2px 2py
• N (1s22s22p3) 1s 2s 2px 2py 2pz
• O (1s22s22p4) 1s 2s 2px 2py 2pz
• F (1s22s22p5) 1s 2s 2px 2py 2pz
• Ne (1s22s22p6) 1s 2s 2px 2py 2pz
Le diamagnétisme et le paramagnétisme
• un atome ou une molécule est paramagnétique
s’il possède un ou plusieurs électrons non-
pairés
• une espèce paramagnétique est attirée
par le champ magnétique d’un aimant
• dans la première rangée (Sc à Cu), le principe de l’Aufbau et la règle de Hund sont
respectés sauf dans deux cas:
• Cr devrait être [Ar]4s23d4 mais est plutôt [Ar]4s13d5
• Cu devrait être [Ar]4s23d9 mais est plutôt [Ar]4s13d10
• les trois autres rangées des métaux de transition ont de telles particuliarités aussi
• Pour les atomes/ions suivants, donnez le nombre d’électrons qui
auront les nombres quantiques demandés:
a) P: n = +1
b) Ar: l = 1, m = 0
c) Pt: l = 0, m = +1
d) As: m = -1
-
e) Br = m = 0, s = -½
• La configuration électronique est la façon dont les électrons sont distribués dans les différentes
orbitales.
Il existe 2 notations:
• Notation spdf : on écrit les sous-couches avec, en exposant, le nombre d’électrons présents dans chacune.
• Notation par cases quantiques : on représente une orbitale par un carré et un électron par une flèche
; pour les orbitales dégénérées, on relie les cases quantiques entre elles.
• Ex:
Configurations électroniques – notation abrégée
• Principe d’exclusion de Pauli : dans un atome, deux électrons ne peuvent posséder les 4 mêmes
nombres quantiques (voir p.202).
• ⇒ 2 e- maximum par orbitale
• ⇒ ça explique la forme du tableau périodique :
ℓ 01 2 3
Type d’orbitale s p d f
m 0 -1,0,1 -2,-1,0,1,2 -3,-2,-1,0,1,2,3
nb d’orbitales 1 3 5 7
nb d’e- 2 6 10 14
région du tableau 1 et 2 13 à 18 métaux de lanthanides
transition actinides
Règle de Hund
• Règle de Hund : dans une sous-couche, on met le plus de spins parallèles possible (règle du banc
d’autobus!)(voir p.202).
N:
1s 2s 2p
N:
1s 2s 2p
N:
1s 2s 2p
le principe de Aufbau
• Exemples:
• N : 1s2 2s2 2p3
• Br : 1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 4s2 3d10 4p5
• Ti : 1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 4s2 3d2
• Xe : 1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 4s2 3d10 4p6 5s2 4d10 5p6
Les configurations électroniques de ions
• Pour acquérir un degré d’oxydation négatif (charge négative), un élément remplit ses orbitales p :
• Pour acquérir un degré d’oxydation positif (charge positive), un élément représentatif perd tous ses
e- périphériques, ou seulement ses e- périphériques p :
• Pour les ions de métaux de transition, les e- périphériques s partent les premiers.
• Exemple:
• Effet d'écran et charge effective: dans un atome polyélectronique, un électron donné est à la fois
attiré par le noyau et repoussé par les autres électrons
• L’attraction réelle qui s’exerce sur lui est inférieure à celle qu’exercerait le noyau seul.
• Autre façon de présenter l’effet d'écran : les e- forment un « écran » entre le noyau et d'autres e-
situés plus loin, (ceux dont n est plus grand)
• Ça « diminue » l’attraction que le noyau peut exercer sur les électrons dont n est plus grand.
Charge effective - exemple
• Ex : atome de bore
effet d’écran : répulsion occasionnée par la présence d’électrons sur les couches
inférieures
Le rayon atomique
• Les cations (ions positifs) ont des électrons en moins par rapport à leur élément respectif.
• Le noyau attire plus intensément les e- restants que dans l’élément correspondant.
• Un cation est plus petit que l’atome dont il provient.
• Les anions (ions négatifs) ont des électrons en plus par rapport à leur élément respectif.
• L’intensité des forces de répulsion qui s’exercent entre les e- augmente.
• Un anion est plus volumineux que l’atome dont il provient.
Espèces isoélectroniques
• Processus toujours endothermique puisqu’on sépare une charge positive d'une charge négative
(demande de l’énergie, voir page 224).
• I1 < I2 < I3 ... pour un élément donné puisque la charge positive de l’ion est de plus en plus grande.
• I1 + I2 : énergie nécessaire pour enlever deux e- à X.
Périodicité de l’énergie d’ionisation
• Affinité électronique : variation d’énergie associée à l’acceptation d’un électron par un élément
neutre.
A (g) + e- → A- (g) AE
• Dépend a peu près des mêmes facteurs que I (Zeff, distance noyau-e-) ; mais la symétrie sphérique
est plus importante → variation plus irrégulière de gauche à droite dans une rangée (p.227).
Chap. V : CLASSIFICATION PERIODIQUE
Structure du Tableau
Au total on obtient la structure: ns; (n-2)f; (n-1)d; np
n Fonctions
1 1s
2 2s 2p
3 3s 3p
4 4s 3d 4p
5 5s 4d 5p
6 6s 4f 5d 6p
7 7s 5f 6d 7p
Structure du Tableau
Au total on obtient la structure: ns; (n-2)f; (n-1)d; np
n Fonctions
1 2 1s
2 8 (10) 2s 2p
3 8 (18) 3s 3p
4 18 (36) 4s 3d 4p
5 18 (54) 5s 4d 5p
6 32 (86) 6s 4f 5d 6p
7 32 (118) 7s 5f 6d 7p
Places disponibles
Structure du Tableau
En termes de périodes - groupes et sous-groupes
Ia IIa IIIa IVa Va VIa VIIa 0
n=1
2
3 IIIb IVb Vb VIb VIIb VIII Ib IIb
4 ns (n-1) d np
5
6
7
Bloc s Bloc d Bloc p
(n-2) f
Bloc f
Structure du Tableau
En termes de périodes - groupes et sous-groupes
Ia IIa IIIa IVa Va VIa VIIa 0
n=1
2
3 IIIb IVb Vb VIb VIIb VIII Ib IIb
4 ns (n-1) d np
5
6
7
Bloc s Bloc d Bloc p
(n-2) f
Bloc f
Structure du Tableau
H He
Li Be B C N 0 F Ne
Na Mg Al Si P S Cl Ar
K Ca Sc Ti V Cr M n Fe C o N i Cu Zn Ga Ge As Se Br Kr
Rb Sr Y Zr Nb Mo T c Ru~ R h~ Pd~ Ag Cd In Sn Sb Te I Xe
Cs Ba La Hf Tu W Re Os Ir Pt Au Hg Tl Pb Bi Po Al Rn
Fr Ru A c*
C e Pr Nd Pm Sm Eu Cd Tb Dy Ho Er Tm Yb Lu
T h* Pa* U * N p* Pu Am C m* Bk Cf Es Fm Md No Lr
Les métaux
H He
Li Be B C N 0 F Ne
Na Mg Al Si P S Cl Ar
K Ca Sc Ti V Cr M n Fe C o N i Cu Zn Ga Ge As Se Br Kr
Rb Sr Y Zr Nb Mo T c Ru~ R h~ Pd~ Ag Cd In Sn Sb Te I Xe
Cs Ba La Hf Tu W Re Os Ir Pt Au Hg Tl Pb Bi Po Al Rn
Fr Ru A c*
C e Pr Nd Pm Sm Eu Cd Tb Dy Ho Er Tm Yb Lu
T h* Pa* U * N p* Pu Am C m* Bk Cf Es Fm Md No Lr
Les métaux et les non métaux
H He
Li Be B C N 0 F Ne
Na Mg Al Si P S Cl Ar
K Ca Sc Ti V Cr M n Fe C o N i Cu Zn Ga Ge As Se Br Kr
Rb Sr Y Zr Nb Mo T c Ru~ R h~ Pd~ Ag Cd In Sn Sb Te I Xe
Cs Ba La Hf Tu W Re Os Ir Pt Au Hg Tl Pb Bi Po Al Rn
Fr Ru A c*
C e Pr Nd Pm Sm Eu Cd Tb Dy Ho Er Tm Yb Lu
T h* Pa* U * N p* Pu Am C m* Bk Cf Es Fm Md No Lr
Structure du Tableau
L ’état physique des éléments:
H He
Li Be B C N 0 F Ne
Na Mg Al Si P S Cl Ar
K Ca Sc Ti V Cr M n Fe C o N i Cu Zn Ga Ge As Se Br Kr
Rb Sr Y Zr Nb Mo T c Ru~ R h~ Pd~ Ag Cd In Sn Sb Te I Xe
Cs Ba La Hf Tu W Re Os Ir Pt Au Hg Tl Pb Bi Po Al Rn
Fr Ru A c*
C e Pr Nd Pm Sm Eu Cd Tb Dy Ho Er Tm Yb Lu
T h* Pa* U * N p* Pu Am C m* Bk Cf Es Fm Md No Lr
Structure du Tableau
L ’état physique des éléments:
H He
Li Be B C N 0 F Ne
Na Mg Al Si P S Cl Ar
K Ca Sc Ti V Cr M n Fe C o N i Cu Zn Ga Ge As Se Br Kr
Rb Sr Y Zr Nb Mo T c Ru~ R h~ Pd~ Ag Cd In Sn Sb Te I Xe
Cs Ba La Hf Tu W Re Os Ir Pt Au Hg Tl Pb Bi Po Al Rn
Fr Ru A c*
C e Pr Nd Pm Sm Eu Cd Tb Dy Ho Er Tm Yb Lu
T h* Pa* U * N p* Pu Am C m* Bk Cf Es Fm Md No Lr
Structure du Tableau
L ’état physique des éléments:
H He
Li Be B C N 0 F Ne
Na Mg Al Si P S Cl Ar
K Ca Sc Ti V Cr M n Fe C o N i Cu Zn Ga Ge As Se Br Kr
Rb Sr Y Zr Nb Mo T c Ru~ R h~ Pd~ Ag Cd In Sn Sb Te I Xe
Cs Ba La Hf Tu W Re Os Ir Pt Au Hg Tl Pb Bi Po Al Rn
Fr Ru A c*
C e Pr Nd Pm Sm Eu Cd Tb Dy Ho Er Tm Yb Lu
T h* Pa* U * N p* Pu Am C m* Bk Cf Es Fm Md No Lr
Propriétés des éléments
Le rayon atomique
2*r(cov)
2*r(vdw)
Propriétés des éléments
Le rayon atomique
H He
Li Be B C N 0 F Ne
Na Mg Al Si P S Cl Ar
K Ca Sc Ti V Cr M n Fe C o N i Cu Zn Ga Ge As Se Br Kr
Rb Sr Y Zr Nb Mo T c Ru~ R h~ Pd~ Ag Cd In Sn Sb Te I Xe
Cs Ba La Hf Tu W Re Os Ir Pt Au Hg Tl Pb Bi Po Al Rn
Fr Ru A c*
C e Pr Nd Pm Sm Eu Cd Tb Dy Ho Er Tm Yb Lu
T h* Pa* U * N p* Pu Am C m* Bk Cf Es Fm Md No Lr
- L ’affinité électronique est l’énergie qui se dégage lorsqu’un électron est ajouté à l ’atome.
H He
Li Be B C N 0 F Ne
Na Mg Al Si P S Cl Ar
K Ca Sc Ti V Cr M n Fe C o N i Cu Zn Ga Ge As Se Br Kr
Rb Sr Y Zr Nb Mo T c Ru~ R h~ Pd~ Ag Cd In Sn Sb Te I Xe
Cs Ba La Hf Tu W Re Os Ir Pt Au Hg Tl Pb Bi Po Al Rn
Fr Ru A c*
C e Pr Nd Pm Sm Eu Cd Tb Dy Ho Er Tm Yb Lu
T h* Pa* U * N p* Pu Am C m* Bk Cf Es Fm Md No Lr
L’électronégativité de Mulliken
Définie par Pauling: Mesure la tendance des atomes, au sein des molécules, à
attirer vers soi les électrons
F = 4, corps le plus électronégatif
H He
Li Be B C N 0 F Ne
Na Mg Al Si P S Cl Ar
K Ca Sc Ti V Cr M n Fe C o N i Cu Zn Ga Ge As Se Br Kr
Rb Sr Y Zr Nb Mo T c Ru~ R h~ Pd~ Ag Cd In Sn Sb Te I Xe
Cs Ba La Hf Tu W Re Os Ir Pt Au Hg Tl Pb Bi Po Al Rn
Fr Ru A c*
C e Pr Nd Pm Sm Eu Cd Tb Dy Ho Er Tm Yb Lu
T h* Pa* U * N p* Pu Am C m* Bk Cf Es Fm Md No Lr
L’électronégativité
Définie par Pauling: Mesure la tendance des atomes, au sein des molécules, à
attirer vers soi les électrons
F = 4, corps le plus électronégatif
H He
Li Be B C N 0 F Ne
Na Mg Al Si P S Cl Ar
K Ca Sc Ti V Cr M n Fe C o N i Cu Zn Ga Ge As Se Br Kr
Rb Sr Y Zr Nb Mo T c Ru~ R h~ Pd~ Ag Cd In Sn Sb Te I Xe
Cs Ba La Hf Tu W Re Os Ir Pt Au Hg Tl Pb Bi Po Al Rn
Fr Ru A c*
C e Pr Nd Pm Sm Eu Cd Tb Dy Ho Er Tm Yb Lu
T h* Pa* U * N p* Pu Am C m* Bk Cf Es Fm Md No Lr
1 . Introduction
3 . Lois de la radioactivité
4 . Réactions nucléaires
5 . Applications de la radioactivité
Émission:
. un noyau d'hélium ( 2 neutrons, 2 protons)
. un photon g
. un photon g
No : nombreNt d'atomes
= No . e radioactifs
(-l . t) présents
initialement.
Nt (ou N) : nombre d'atomes radioactifs présents
à un instant t.
D = No . ( 1 - e (-λ . t) )
La décroissance radioactive
Pr Benoit Yaranga KOUMARE 199
Chap.6. Radioactivité, Radiation et Réactions nucléaires
La période radioactive :
La période radioactive (T), encore appelée demi-vie (t1/2) d'un radio-
élément donné est le temps pour lequel la moitié des atomes initiaux
disparaît.
NT = No / 2 = No . e (-λ. T)
λ = 0,693 / T
A = dN / dt
L'unité est le Becquerel (Bq) dans le Système International
1 Bq = 1 désintégration par seconde .
Autre unité, le Curie (Ci) : 1 Ci = 3,7 1010 Bq (activité de 1 g de radium).
Isotope 12 13 14
6C 6C 6C
stable stable radioactif
Abondance 98,89 % 1,11 % 10-10 %
Période - - 5730 ans
exo/endo thermiques
- Désintégration en fragments
Spontanée - Pas d’absorption préalable de corpuscule (particule).