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Chimie Générale 2019 - 2020

1ière Année Pharmacie FMPOS


CHIM 1241
•Chimie Générale-I
•UE2 : Physique-Chimie -I • CHIM 1241 : Chimie Générale-I
• Cours : 20 H - TD : 20 H (Volume horaire : 40 H)
• Crédits (CHIM 1241 + PHYS 1251 + CIM/CHI 1261) : 11

Objectifs :
1 - Donner les notions de base de la chimie (contexte des sciences naturelles)

2 - Initier aux concepts et aux éléments fondamentaux pour comprendre la


structure des atomes et molécules et leur transformation au cours de
réactions chimiques.

3- Doter les étudiants des connaissances indispensables pour la Chimie


Atomique et la Physique Quantique.

1
Pr Benoit Yaranga KOUMARE
Objectifs atteints ?

Capable de :

• Se familiariser avec la méthode scientifique et sa symbolique

• Présenter les objets dont la chimie s’occupe

Pr Benoit Yaranga KOUMARE 2


Chap.I : GÉNÉRALITÉS
« La chimie s’occupe de:
• la matière,
• + propriétés
• + transformations

« La chimie est 1 des 4 sciences naturelles »

SCIENCES NATURELLES:

. Etude des phénomènes naturels


. Sciences expérimentales & interdisciplinaires

Pr Benoit Yaranga KOUMARE 3


Chap. 1. Généralités

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Chap. 1. Généralités
La démarche scientifique

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Chap. 1. Généralités

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Chap. 1. Généralités

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Chap. 1. Généralités

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Chap.II: MATIERE ET CHIMIE

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Chap. 2. Matière et chimie

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Chap. 2. Matière et chimie

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Chap. 2. Matière et chimie

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Chap. 2. Matière et chimie

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Chap. 2. Matière et chimie

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Chap. 2. Matière et chimie

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Chap. 2. Matière et chimie

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Chap. 2. Matière et chimie

Différentes parties de l’atome:


1 - Noyau = Neutrons + Protons
2 - Électrons

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Chap. 2. Matière et chimie
1 - Le noyau:
Le proton :
Charge élémentaire e positive (e = +1,602·10-19 C)
Masse au repos mproton = 1,673·10-24 g.
Chaque noyau possède Z protons.
Le noyau a donc une charge électrique +Ze.
Le neutron : Électriquement neutre - pas de charge élémentaire
Masse au repos mneutron = 1,675·10-24 g
mneutron ≈ mproton
2 - Les électrons:
Charge négative -e= -1.602·10-19 C.
mélectron = 9,109·10-31 Kg
Atome électriqmt neutre => autant d'é que de protons (Z).

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Chap. 2. Matière et chimie

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Chap. 2. Matière et chimie

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Chap. 2. Matière et chimie

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Chap. 2. Matière et chimie

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Chap. 2. Matière et chimie

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Chap. 2. Matière et chimie

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Chap. 2. Matière et chimie

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Chap. 2. Matière et chimie

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Chap. 2. Matière et chimie

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Chap. 2. Matière et chimie

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Chap. 2. Matière et chimie

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Chap. 2. Matière et chimie
x˚C = (273,15 + x)˚K
Exo:
Quel volume occupe 1 mole de gaz parfait
- à 0 ˚C et 2 atm ?
- à 25 ˚C et 1 atm ?

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Chap. 2. Matière et chimie

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Chap. 2. Matière et chimie

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Chap. 2. Matière et chimie

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Chap. 2. Matière et chimie

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Chap. 2. Matière et chimie

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Chap. 2. Matière et chimie

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Chap. 2. Matière et chimie

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Chap. 2. Matière et chimie

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Chap. 2. Matière et chimie

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Chap. 2. Matière et chimie

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Chap. 2. Matière et chimie

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Chap. 2. Matière et chimie

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Chap. 2. Matière et chimie

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Chap. 2. Matière et chimie

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Chap.III: MODELES ATOMIQUE & QUANTIQUE

Modèle atomique

 Le spectre des raies de l’hydrogène


 L’évolution du modèle atomique
• Le modèle de Thomson
• Le modèle de Rutherford
• Le modèle de Bohr

45
I.1) introduction
Structure atomique de la matière

Atome de cobalt
(146 pm = 1,46 Å) sur
surface de cuivre Atome de silicium (AFM)
(AFM)

La structure de l’atome est impossible à observer directement


d’où la nécessité d’un modèle.

46
I.1) Introduction

1e idée grecque

Le modèle évolue avec les avancées expérimentales.


1803
1901
1911
1913

Modèle de 1926
Dalton Modèle de
Thompson
Modèle de
Rutherford
Modèle de
Bohr
Découverte Modèle
de l’électron Mise en évidence quantique (ou
du noyau Théorie quantique modèle de
Schrödinger)

47
1- l’atome
I.2) Structure atomique de la matière
i) L’atome

Un atome est constitué :


d’un noyau chargé positivement composé
de protons et de neutrons
et d’électrons qui évoluent autour du noyau.

L’atome a une structure lacunaire

Noyau sphérique central : rayon de l’ordre de 10-15 m


Taille de l’ensemble atomique : de l’ordre de 10-10 m

48
I.2) Structure atomique de la matière

i) L’atome

Symbole :
A
Z X

Z = numéro atomique (ou nb de charges)= nombre de protons

A = nombre de masse = nombre de nucléons (protons + neutrons)

49
I.2) Structure atomique de la matière

i) L’atome

Symbole :
A
Z X

Z = numéro atomique (ou nb de charges)= nombre de protons

A = nombre de masse = nombre de nucléons (protons + neutrons)

50
2- Propriétés des particules éleémentaires

• Les atomes sont de dimensions microscopiques, ~ 10-10 m. La lumière visible ne peut


résoudre la structure (l  quelques centaines de nm).
• Les atomes sont stables
• Les atomes contiennent des charges négatives, des électrons, mais sont électriquement
neutres. Un atome avec Z électrons doit aussi posséder le même nombre de protons
(+Ze).
• Les atomes émettent et absorbent des radiations EM (il y a interaction atome  lumière)
51
3- L’élément chimique

52
I.2) Structure atomique de la matière

iv) Ions atomiques


4- Les ions atomiques

Z
X
Z protons
Z électrons

Cation Anion

X + (Z-1) électrons X - (Z+1) électrons


Z Z

X 2+ (Z-2) électrons X 2- (Z+2) électrons


Z Z
X n+ (Z-n) électrons X n- (Z+n) électrons
Z Z

53
5- Les isotopes

54
Le spectre de raies de l’Hydrogène

Fin du 19ième Chaque élément est caractérisé par


un ensemble de raies qui permettent de
l’identifier – Mais Pourquoi ?
1885 – Mathématicien suisse Johann Balmer

Spectre de l’hydrogène

656.3 486.1 434.1 410.2 l(nm)

Ha Hb Hg Hd
55
Formule empirique de Balmer
é m2 ù
lm = 364,56 ê 2 ú (m = 3, 4, 5 et 6)
ëm - 4û

Formule de Rydberg-Ritz
(alcalins Li, Na, K, et Cs)
1 é1 1 ù
= R Z ê 2 - 2 ú (n1 > n 2 )
2

l êë n 2 n1 úû
(R = 1,09737 x 107 m-1) 56
Émission de raies spectrales

• Les gaz raréfiés peuvent être excités de façon à émettre


de la lumière. On atteint ce résultat par un chauffage
intense ou, plus couramment, par l'application d'une
haute tension dans un tube à décharge contenant le gaz à
basse pression. Comme les gaz excités n'émettent de la
lumière que de certaines longueurs d'onde, l'analyse de
cette lumière à travers la fente d'un spectroscope révèle un
spectre de raies plutôt qu'un spectre continu.

57
L’évolution du modèle atomique

58
Les contraintes d’un modèle atomique

 explication des lignes spectrales;


 explication des propriétés atomiques connues.

59
Le modèle Plum-pudding : modèle de
Thomson
• Sir Joseph John Thomson
était un physicien anglais
né Chatham Hill en 1856 et
mort à Cambridge en 1940.

• C'était un élève de
Maxwell. En 1881, il
découvrit l'électron, il
détermina le quotient
"e/m" de la charge par la
masse de l'électron en 1887,
puis la valeur de cette
charge.
60
• Le pudding de Thomson: la charge positive est
répartie dans un tout petit volume qui est parsemée
d'électrons.

• Ici, le nombre d’électrons est proportionnel au


poids atomique.

• On peut représenter le mouvement


d’oscillation de l’électron comme une
masse reliée à deux ressorts.

M.H.S

61
Le “plum-électron” collé dans le pudding oscille
comme un M.H.S.
• L’électron à la position d’équilibre oscille à la fréquence simple

æ 1 ö k k=
Ze2
f =ç ÷ 4pe o R3
è 2p ø m

• Où , R le rayon de l’atome, m la masse de l’électron

• La théorie classique nous enseigne que toute charge qui oscille (en mouvement)
émet une radiation EM dont la fréquence est identique à la fréquence
d’oscillation.

62
Ce modèle de Thomson ne prévoit qu’une seule fréquence émise :

• Émission d‘une radiation avec une fréquence identique à


la fréquence d’oscillation.
• Mais l’observation nous impose un résultat différent (la
série de Balmer).

Spectre de l’hydrogène

656.3 486.1 434.1 410.2 l(nm)

Ha Hb Hg Hd
63
Le modèle de Rutherford
Ernest Rutherford
• Physicien néo-zélandais
ayant travaillé surtout en
Angleterre, mais aussi à
l’université McGill de 1898
à 1907
• Obtient le prix Nobel de
chimie pour avoir démontré
que la radioactivité provient
de la désintégration
spontanée de certains
atomes (particules a et b)
• Est le premier à avoir réussi
la transmutation de la
matière (N  O)
• Célèbre pour son
« expérience de la feuille
d’or »
64
 L’expérience (1909)

1913 – Le physicien Anglais E. Rutherford utilise un faisceau de


particules a (5 MeV) (produit par l’Uranium) afin d’analyser la
structure atomique.
Feuille d’or

Source a

Microscope
Collimateur
Écran de Zinc

Représentation schématique de l’appareil de Geiger-


Mardsen

65
66
Résultat auquel s’attendait Rutherford
selon le modèle de Thomson selon le
comportement des particules alpha:

Particule alpha :
Deux protons liés ensemble
(noyau d’hélium)

+ +

67
 Résultats obtenus

Observations
•La quasi totalité des particules a ne sont pas déviées;
•Un petit nombre de particules a est dévié avec de
grands angles entre les paarticules.

Conclusion
•La charge n’est pas répartie uniformément !

68
Le modèle de Rutherford

• L’atome est composé en majeure partie


de vide
• La masse de l’atome est concentrée dans
le noyau
• Les particules de charge positive sont
appelées protons et composent le noyau
• Les électrons de masse négligeable et
orbitent autour du noyau un peu comme
des planètes autour du soleil
• Leur charge électrique est égale à celle
des protons, mais de signe contraire
(négatif), ce qui fait que l’atome est
globalement neutre

69
L’échec du modèle de Rutherford
• D’après la physique classique, un
« modèle planétaire » dans lequel
les électrons sont en orbites
autour du noyau est
mécaniquement stable mais selon
la théorie de Maxwell, un
électron en accélération (même
centripète) émet un rayonnement.

À cause de la perte d’énergie


correspondante, l ’ électron
devrait tomber sur le noyau
en 10-8 s, suivant une spirale.

• Ce modèle est incapable d’expliquer la


présence d’un spectre discontinu.
70
Le modèle de Bohr
Neils Bohr à la rescousse
• Physicien Danois Neils
Bohr (1885-1962) est sans
doute l'un des savants les
plus influents du XXe
siècle, surtout en physique
quantique. En 1922, il se
voyait décerner le prix
Nobel de physique pour
ses travaux sur la structure
de l'atome.

71
• 1913 :
• Électron en mouvement
circulaire uniforme autour
du noyau;
• Équilibre mécanique:
• Fcoulomb = mv 2/r

72
II.4) Modèle de Bohr

L’électron décrit des orbites circulaires


de rayons bien définis autour du noyau
avec une énergie bien définie.
(à une orbite correspond une énergie).

Rayons de l’atome d’hydrogène : Rn = a0 x n2 = 53 x n2 (en pm)

Niveaux d’énergie de l’atome d’hydrogène : En = - 13,6 / n2 (en eV)

Rappel : 1 eV est l’énergie acquise par 1 électron soumis à 1 volt


1 eV = 1,6.10-19 J

Nombre quantique principal « n » : n est un entier non nul

73
74
Le premier postulat de Bohr
1. L’électron se déplace uniquement sur
certaines orbites circulaires appelées « états
stationnaires ».

75
Orbite non permise

76
Le second postulat de Bohr
2. Il y a émission d’un rayonnement si
l’électron passe d’une orbite permise
supérieure à une orbite permise inférieure.
hn = Ei – Ef
où, h est la constante de Planck et Ei et Ef
représentent l’énergie initiale (i) et l’énergie
finale (f).

77
Le troisième postulat de Bohr
3. Le moment cinétique de l’électron ne peut
prendre 
que des valeurs entières multiples de .

(n = 1, 2, 3, 4…)

78
Traitement mathématique
2 2
v kZe
Selon le 1er postulat: m =
r r2
E, énergie totale de l’électron en MCU (vitesse v).
U, énergie potentielle électrique due à l’attraction de l’électron
(charge –e) situé à une distance r du noyau de charge +Ze.

2
1 kZe 1
E=K + U = mev -
2
, k = ,Z = 1
2 r 4pe0

1 kZe2 kZe2 1 kZe2


d’où: E= - =- Énergie totale
2 r r 2 r
79
Traitement mathématique (suite)

Selon le 2ième postulat: h n = Ei - Ef

Selon le 3ième postulat:

Méthode de résolution

• On isole vn dans troisième postulat que l’on remplace


dans le premier postulat pour isoler rn .

80
Traitement mathématique (suite)
Pour l’hydrogène on trouve:

81
Explication de la constante de Rydberg
Selon le second postulat de Bohr et les équations précédentes:

et

(Soit 6 % d’écart)

82
Calcul d’une longueur d’onde

Lorsqu’un électron passe d’un niveau d’énergie supérieure


à un niveau d’énergie inférieure on obtient:

hc 1240 nm
l= =
DE DE (eV)

83
Exemple
Quelle est la longueur d’onde émise lorsqu’un électron passe
du niveau initial ni = 3 au niveau final nf = 2 ? :

Solution
Ici DE = E3 – E2 = -1,51 eV – (-3,40) = 1,89 eV

Alors:
hc 1240 nm
l= = = 656 nm
DE 1,89 (eV)
(Soit la raie Ha)

84
Retour sur le spectre de l’hydrogène

n= 6 - 0,38 eV
n=5 - 0,54 eV

n= 4 - 0,85 eV

n= 3 - 1,51 eV

n=2 - 3,40 eV

n=1 - 13,6 eV

85
Les différentes séries
Série nf ni Région
Lyman 1 2, 3, 4, 5 … UV

Balmer 2 3, 4, 5, 6 … Visible

Pashen 3 4, 5, 6, 7 … IR
1 æ 1 1ö
= Z Rç 2 - 2 ÷
2

Brackett 4 5, 6, 7, 8 … IR l è nf ni ø
Pfund 5 6, 7, 8, 9 … IR

……
….
86
Orbites électroniques

Couches Couche
nombre 4 3 2 1 k l m n lettre
n

 Le modèle atomique de Bohr est simple et utile pour comprendre


certains concepts.
 Les niveaux d’énergie ou couches électroniques contiennent des e-

Chaque niveau possède une énergie de blindage (Eb)

 e- qui passent à une couche supérieure gagnent de l’énergie.

 e- qui passent à une couche inférieure perdent de l’énergie.

87
Bohr en difficulté
Structure fine de l’hydrogène

Depuis 1887 (Michelson et Morley) on connaissait une


structure fine de la raie Ha. Aucune transition du modèle
de Bohr ne peut expliquer cette présence !

88
Modèle quantique
1- Interaction matière-rayonnement

89
90
2- Spectre de l’atome d’hydrogène

91
II.3) Diagramme énergétique de l’atome
3- Diagramme énergetique de l’atome d’hydrogène
d’hydrogène
énergie Énergie d’ionisation
0

états excités

état fondamental
X
750 nm 400 nm

IR visible UV

92
Le Modèle Quantique
1- Les limites du modèle de Bohr

93
2- Modèle de Schrödinger

94
Solutions de l’équation de Schrödinger

a- Energies propres

95
b- Fonctions propres ou orbitales atomiques (OA)

C- Nomenclature des OA

96
n : nombre quantique principal;
l : nombre quantique angulaire orbital (azimutal);
ml : nombre quantique magnétique orbital;
ms : nombre quantique magnétique de spin;

Valeurs Nombre quantique Signification

n (1, 2...) principal désigne les couches K, L,


M, N…: expansion de
l’orbitale

l (0, 1, ..., n-1) angulaire orbital définit les sous-couches s,


p, d...: forme de l’orbitale

ml (-l, ..., l-1, l) magnétique orbital définit la partie angulaire


de l'orbitale: orientation
dans l’espace
ms (-1/2, +1/2) magnétique de spin « l'état de spin » :
sens de rotation de
l’électron

97
L’orbitale definit l’espace à disposition de l’électron.
Capacité électronique

couche k couche l couche m

n=1 n=2 n=3


2n2= 2 2n2= 8 2n2= 18

98
Comment établir la valeur de ml ?

• Il faut considérer la couche d’arrivée d’un électron


plus externe
• Toutes les couches sous-jacentes, plus profondes, sont
saturées : leur contribution au moment magnétique est
nulle
• La couche qui contient une vacance a nécessairement
un électron non apparié : son spin ms = ± 1/2
99
• La valeur de m est telle que m =  ± 1/2
N 4f
N 4d 4 etc

Détails des transitions X


N 4p
N 4s
2 5/2
M 3d 2 3/2
3 1 3/2
M 3p 1 1/2
Série M 0 1/2
M 3s

1 3/2
L 2p 2 1 1/2
Série L 0 1/2
L 2s
Kb Les raies K sont doubles
Ka Les raies L sont… 7 en 3 groupes
Série K
K 1s 1 1 0 1/2

n  ml
100
Explication de la structure fine

101
Exemples d’OA

102
IV.1) Solutions de l’équation de Schrödinger

d- Diagramme énergétique
iv) Diagramme énergétique

En

E4
4s 4p 4d 4f

E3
3s 3p 3d

E2 OA dégénérées
2s 2p

E1
1s

103
IV.2) Représentation des orbitales
atomiques
2- Représentation des orbitales (OA)
atomiques (OA)

a- OA type ns
i) OA type ns

Courbe d’isodensité :

Représentation de 1s

ou ou +
La fonction d’onde (autre terme pour
fonction propre) est positive

104
IV.2) Représentation des orbitales atomiques (OA)

Rayon des orbitales ns


Le rayon de l’OA est
la distance électron - noyau
Densité de la plus PROBABLE.
probabilité

Le rayon augmente quand n augmente.

r (Å)

Orbitale 1s r2s r3s


r1s

105
IV.2) Représentation des orbitales atomiques (OA)
b- OA type np
ii) OA type np

Représentation de 2p
Courbe d’isodensité :

La fonction d’onde (= fonction


propre) est de signe opposée des
deux côtés du plan nodal

Plan
nodal
La taille des orbitales
augmente quand n augmente.
npz

106
IV.2) Représentation des orbitales atomiques (OA)

y x y x y x

z z z

2px 2py 2pz

107
Chap.IV: STRUCTURE ELECTRONIQUE

La structure électronique de l'atome définit les propriétés chimiques


des divers éléments. La nature de la liaison chimique entre deux atomes
dépend de l'énergie et des mouvements des électrons apportés par
chaque atome. Une connaissance, même partielle, de la structure
atomique est donc indispensable pour comprendre et modéliser la
liaison chimique entre deux atomes afin de prédire les propriétés
(réactivité, géométrie, stabilité) des molécules d'intérêt biologique.
Cependant, l'atome n'est la particule ultime de la matière qu'en
apparence. Sa structure réelle est complexe.
Pr Benoit Yaranga KOUMARE 108
Le cortège électronique
1- De l’atome neutre

Sodium : 11Na Chlore : 17Cl


17+ K(2) L(8) M(7)
11+
K(2) L(8) M(1)

2- De l’ion
gain d’électron
Perte d’électron

Na+ K(2) L(8)


Cl-
11+ 17+ K(2) L(8) M(8)
La liaison ionique
Lorsque deux atomes liés ont des électronégativités très différentes, la liaison
covalente est totalement dissymétrique. L’un des atomes transfère quasiment son
(ses) électron (s) à l’autre et chacun des atomes devient un ion. L’attraction
électrostatique qui en résulte n’est plus orientée et, tout comme pour les métaux,
les ions formés se rassemblent en structures géométriques correspondant à
l’empilement maximum.

Na Cl Na+

Cl-
11+ 17+

11+ 17+

Na+ Cl- Réseau ionique


Les trois types de liaison interatomique

e-
Na Cl Fe
Cl Br Fe Fe
Na+ Cl-
Fe
Cl Br
mer d’électrons

Fe Fe

Liaison ionique liaison covalente liaison métallique


Structure en duet, structure en octet
Un atome ou un ion qui a deux électrons sur sa couche
externe K a une structure en duet.
Un atome ou un ion qui a huit électrons sur sa couche externe
a une structure en octet.

Règles du duet et de l’octet :


Pour Z  18, les atomes qui n’ont pas la structure en duet ou
en octet captent, cèdent ou mettent en commun des électrons
pour l’acquérir .

112
6. Représentation de Lewis d’autres molécules
Une technique rapide pour trouver une représentation de
Lewis est d’utiliser le tableau I. En effet, au sein des
molécules, les atomes C, N, O, F et H sont toujours
entourés du même nombre de liaisons et du même nombre
de doublets non liant.
Atome Nombre de Nombre de
doublets liants doublets non
liants
C 4 0
N 3 1
O 2 2
F et Cl 1 3
H 1 O
Le rayonnement électromagnétique
• une onde est une vibration par laquelle
l’énergie est transmise

• la longueur d’onde, l, est la distance entre


deux points identiques situés sur deux
ondes successives

• la fréquence, n, est le nombre d’ondes qui


passent en un point donné par seconde

• l’amplitude est la hauteur entre la ligne


médiane et la crête ou le creux d’une onde
Le rayonnement électromagnétique
• la vitesse de propagation d’une onde, v, est donnée par

v = λν
• les rayonnements électromagnétiques voyagent à 3.00 x 108 m s-1, soit
la vitesse de la lumière, c,
c = λν

• Exemple: Quelle est la longueur (en mètres) d’onde électromagnétique


dont la fréquence est de 3.64 x 107 Hz (1 Hz = 1 s-1)

• Solution: c
c = λν  λ=
ν
3.00  10 8 m s 1
λ= 7 1
= 8.24 m
3.64  10 s
Le rayonnement électromagnétique
La théorie des quanta de Planck
• quand un solide est chauffé, il émet de la radiation

• avec la physique classique, on ne peut pas bien décrire ce


phénomène

• l’hypothèse de Planck était que la matière ne pouvait émettre (ou


absorber) de l’énergie qu’en des quantités discrètes, i.e., des
quanta

• un quantum est la plus petite quantité d’énergie pouvant être émise


(ou absorbée) sous forme de rayonnement électromagnétique
La théorie des quanta de Planck
• l’énergie d’un quantum, E, est donnée par E = hν

• h est la constante de Planck et sa valeur est 6.63 x 10-34 J s

• selon la théorie de Planck, l’énergie émise (ou absorbée) est un multiple entier
de hn (hn, 2hn, 3hn, …) et jamais une fraction de hn

• Planck ne pouvait pas expliquer pourquoi l’énergie est quantisée, mais sa


théorie a réussi à bien décrire le rayonnement émis par un objet chaud

• prix Nobel 1918


L’effet photoélectrique
• la physique classique ne pouvait pas décrire l’effet
photoélectrique, i.e., une certaine fréquence
minimale (seuil de fréquence) est nécessaire pour
éjecter un électron d’un métal et l’énergie des
électrons éjectés ne dépend pas de l’intensité de la
lumière
• pas possible si la lumière est tout
simplement une onde

• Einstein a proposé que la lumière est un flux de


particules, appelées photons, et l’énergie d’un
photon, E, est donnée par

• N.B. même formule que l’équation de Planck

E = hν
L’effet photoélectrique
• pour éjecter un électron d’un métal, un photon
avec assez d’énergie (avec une assez haute
fréquence) doit frapper le métal
• si on irradie le métal avec la lumière
d’une fréquence trop basse (même si la
lumière est intense), les photons n’ont
pas assez d’énergie pour éjecter l’électron
• l’énergie de l’électron éjecté est égale à l’énergie de
“surplus” que le photon possèdait
• si la lumière est intense, plus de photons frappent
le métal, et plus d’électrons sont éjectés (si la
fréquence est assez haute), mais leur énergie
demeurent la-même
• prix Nobel 1921
L’effet photoélectrique
• le travail de Einstein a forcé les scientifiques de son temps à accepter le
fait que la lumière
• agit parfois comme une onde
• agit parfois comme un faisceau de particules
• on verra que la dualité onde/particule n’est pas unique à la lumière car la
matière la possède aussi

• Exemple: L’énergie d’un photon est de 5.87 x 10-20 J. Quelle est sa


longueur d’onde (en nanomètres)?
• Solution:
E = hν et c = λν
E c E ch
ν=  =  λ=
h λ h E
(3.00  10 8 ms 1 )(6.63  10 34 Js) 6
λ=  20
= 3.39  10 m = 3390nm
5.87  10 J
La nature dualiste de l’électron
• en 1924, de Broglie a proposé que si la
lumière avait une dualité onde/particule,
pourquoi pas aussi la matière

• selon de Broglie, l’électron de l’atome


d’hydrogène se comporte comme une onde
stationnaire, i.e., les positions des noeuds
sont fixes

• afin que l’onde soit stationnaire



2 =π 1,r =
r est le rayon de l’orbite et n est un nombre
entier positif (n λ
n ….)
2, 3,
La nature dualiste de l’électron
• le travail de Bohr a trouvé que
 h 
2 π r = n  
 m e vet la vélocité de
où me et v sont la masse
l’électron et n est le nombre quantique
principal (n = 1, 2, 3, ….)

• de Broglie a donc proposé que

h
pour l’électron,λet=en général, pour
mev
n’importe quelle particule

h
λ=
mv
La nature dualiste de l’électron
• de Broglie a démontré que n’importe quelle particule en mouvement a des
propriétés ondulatoires

• prix Nobel 1929

• Exemple: Calculez la longueur d’onde (a) d’une balle de tennis (60 g) qui
voyage à 62 m/s et (b) d’un électron qui voyage à 62 m/s.

h 6.63  10 34 J s
• Solution: (a) λ= = = 1.8  10 34 m
mv (0.060 kg)(62 m/s)

h 6.63  10 34 J s 5
(b) λ= = 31
= 1.2  10 m
mv (9.11  10 kg)(62m/s)
Le principe d’incertitude de Heisenberg
• si une particule, comme un électron, a un comportement ondulatoire important,
comment est-ce qu’on peut décrire son mouvement?

• Heisenberg a proposé le principe d’incertitude:


• il est impossible de connaître simultanément et avec certitude le moment
de vitesse (masse x vitesse) et la position d’une particule

• le principe d’incertitude de Heisenberg dit que le plus qu’on sait sur la position, le
moins qu’on sait sur le moment, et vice versa

• N.B. le principe d’incertitude de Heisenberg n’est pas dû à des limitations


expérimentales mais plutôt à une loi de la nature

• prix Nobel 1932


Les atomes polyélectroniques
• aucune solution exacte à l’équation de Schrödinger est connue pour des
systèmes avec deux électrons ou plus

• on fait l’approximation que les électrons dans un atome polyélectronique se


trouvent dans des orbitales atomiques qui ressemblent à celles de l’atome
d’hydrogène

• N.B. les orbitales 1s, 2s, 2p, 3s, 3p, 3d, 4s, …., existent seulement dans l’atome
d’hydrogène (ou un atome avec seulement un électron, comme He+)

• c’est seulement une approximation lorsqu’on parle de telles orbitales


dans un atome polyélectronique (même pour quelque chose d’aussi
simple que He ou H-)
Les orbitales s
• une orbitale s a une structure sphérique

• car on parle de probabilités, il est difficile


de décrire une orbitale et de lui donner
une forme spécifique

• en principe, chaque orbitale


s’étend du noyau à l’infini

• la probabilité de trouver un
électron augmente lorsqu’on
s’approche du noyau
Les orbitales s
• souvent, on représente une orbitale
avec une surface de contour (surface
d’isodensité) délimitant une frontière
qui englobe environ 90% de la
densité électronique pour l’orbitale
en question

• toutes les orbitales s sont sphériques

• leurs tailles augmentent lorsque le


nombre quantique principal
augmente
Les orbitales p
• les orbitales p existent seulement si le
nombre quantique principal est égal ou
supérieur à 2

• chaque sous-couche p a trois orbitales: px,


py, et pz
• l’indice indique l’axe selon lequel
chaque orbitale est orientée
• à part l’orientation, les trois
orbitales sont identiques

• chaque orbitale p consiste de deux lobes, le


noyau étant la position ou les deux lobes se
joignent
Les orbitales d et f
• les orbitales d existent seulement si le
nombre quantique principal est égal ou
supérieur à 3

• chaque sous-couche d a cinq orbitales:

d x 2  y 2 , d z 2 , d xy , d xz , d yz
• chaque sous-couche f a sept orbitales
• leur structure est difficile à
représenter
• les électrons dans les orbitales f
jouent un rôle important dans les
éléments dont le numéro atomique
est supérieur à 57
Les orbitales atomiques
• Exemple: Donnez les valeurs des nombres quantiques associés aux orbitales de la
sous-couche 3p.

• Solution:
pour une orbitale : n = 3, l = 1, m = 1
pour une orbitale : n = 3, l = 1, m = 0
pour une orbitale : n = 3, l = 1, m = 1
• Exemple: Quel est le nombre total d’orbitales associées au nombre quantique
principal n = 4?

• Solution: Il y a une orbitale 4s, trois orbitales 4p, cinq orbitales 4d, et sept orbitales
4f. Il est impossible d’avoir des orbitales 4g, 4h, …. car l serait égal ou supérieur à n,
ce qui n’est pas permis. Le nombre total d’orbitales associé au nombre quantique
principal n = 4 est donc 1 + 3 + 5 + 7 = 16.
L’énergie des orbitales
• dans l’atome d’hydrogène,
l’énergie d’une orbitale est
entièrement déterminée par le
nombre quantique principal, même
si les formes des orbitales sont
différentes

1s < 2s = 2p <
3s = 3p = 3d <
4s = ...
L’énergie des orbitales
• dans un atome polyélectronique,
les énergies des orbitales avec la
même valeur de n mais différentes
valeurs de l ne sont plus identiques

s<p<d
< f < ….

• cet ordre est observé car les autres


électrons cachent le noyau et cet
“effet écran” devient plus
importante lorsqu’on va de s à p à
d à f ….
L’énergie des orbitales
• l’effet écran devient si important que
l’ordre énergétique des orbitales dépend
surtout sur la valeur de (n + l) plutôt que
juste n tout seul

• règle de Klechkowski:
• le remplissage des sous-couches
dans un atome polyélectronique
se fait toujours en ordre de valeur
(n + l) croissant
• si deux sous-couches ont la
même somme (n + l), celle avec
la plus petit valeur de n est
remplie en premier
La configuration électronique
• chaque orbitale atomique a trois nombres quantiques: n, l, m

• chaque électron a quatre nombres quantiques: n, l, m, s

• une notation compacte pour spécifier les quatre nombres quantiques


d’un électron est la suivante: (n, l, m, s)

• Exemple: Donnez les différents ensembles de nombres quantiques qui


caractérisent un électron situé dans une orbitale 5p.

• Solution: ( 5, 1,  1,  1 2  ( 5, 1,  1,  1 2 
( 5, 1, 0,  1 2  ( 5, 1, 0,  1 2 
( 5, 1,  1,  1 2  ( 5, 1,  1,  1 2 
La configuration électronique
• la configuration électronique d’un atome indique comment les électrons
sont distribués dans les différentes orbitales atomiques
• le niveau fondamental est la configuration électronique qui mène à la plus
basse énergie possible
• N.B. pour un atome, le nombre d’électrons qu’il contient est égal à son
numéro atomique
• N.B. pour indiquer le spin d’un électron, on utilisera  et  plutôt que +1/2
et -1/2
• N.B. si on a un électron non-pairé,  et  sont équivalents énergétiquement
• N.B. si on a un électron et trois orbitales p vides, ou 5 orbitales d vides, ou
7 orbitales f vides, …., on peut choisir n’importe quelle orbitale dans la
sous-couche pour remplir en premier, i.e., chaque orbitale dans une sous-
couche mène à la même énergie
Le principe d’exclusion de Pauli
• le principe de Pauli dit que deux électrons dans un atome ne peuvent
être représentés par le même ensemble de nombres quantiques
• une conséquence du principe de Pauli est qu’une orbitale atomique peut
seulement contenir deux électrons et un électron est nécessairement de
spin +1/2 et l’autre est nécessairement de spin -1/2
• parce qu’une orbitale atomique peut seulement avoir deux électrons, et
les deux électrons sont de spins opposés, les configurations
électroniques des cinq premiers éléments sont
• H (1s1) 1s 
• He (1s2) 1s 
• Li (1s22s1) 1s  2s 
• Be (1s22s2) 1s  2s 
• B (1s22s22p1) 1s  2s  2px 
La règle de Hund
• quand on arrive au carbone, on a trois options
• C (1s22s22p2) 1s  2s  2px 
• C (1s22s22p2) 1s  2s  2px  2py 
• C (1s22s22p2) 1s  2s  2px  2py 
• la règle de Hund dit que l’arrangement électronique le plus stable d’une sous-
couche est celui qui présente le plus grand nombre de spins parallèles
• la troisième option est celle qui respecte la loi de Hund
• les configurations des autres éléments de la deuxième rangée sont
• C (1s22s22p2) 1s  2s  2px  2py 
• N (1s22s22p3) 1s  2s  2px  2py  2pz 
• O (1s22s22p4) 1s  2s  2px  2py  2pz 
• F (1s22s22p5) 1s  2s  2px  2py  2pz 
• Ne (1s22s22p6) 1s  2s  2px  2py  2pz 
Le diamagnétisme et le paramagnétisme
• un atome ou une molécule est paramagnétique
s’il possède un ou plusieurs électrons non-
pairés
• une espèce paramagnétique est attirée
par le champ magnétique d’un aimant

• un atome ou une molécule est diamagnétique


s’il possède aucun électron non-pairé
• une espèce diamagnétique est
repoussée par le champ magnétique
d’un aimant

• H, Li, B, C, N, O, F sont paramagnétiques


• He, Be, Ne sont diamagnétiques
Le principe d’Aufbau
• le principe d’Aufbau (allemand pour “construction par empilement”) veut que la
configuration électronique d’un élément soit obtenu en remplissant les sous-couches
une après l’autre suivant la règle de Klechkowski
• pour rendre la configuration électronique plus compacte, on utilise la carcasse de gaz
inerte, en plaçant entre crochets le gaz rare qui précède l’élément en question
• comme exemple, la configuration du Al est transformée de 1s22s22p63s23p1 à [Ne]
3s23p1
• dans le tableau périodique, chaque élément d’un groupe (une colonne) partage la
même configuration pour les sous-couches périphériques
• par exemple, pour la première colonne (les métaux alcalins)
• Li: [He]2s1
• Na: [Ne]3s1
• K: [Ar]4s1
• Rb: [Kr]5s1
• Cs: [Xe]6s1
Les métaux de transition
• les métaux de transition présentent des sous-couches d incomplètes ou forment
facilement des cations dont les sous-couches d sont incomplètes

• dans la première rangée (Sc à Cu), le principe de l’Aufbau et la règle de Hund sont
respectés sauf dans deux cas:
• Cr devrait être [Ar]4s23d4 mais est plutôt [Ar]4s13d5
• Cu devrait être [Ar]4s23d9 mais est plutôt [Ar]4s13d10

• ces déviations dans le Cr et le Cu sont attribuées à la stabilité particulière d’une


sous-couche d demi-remplie (les électrons étant tous de même spin) ou remplie

• les trois autres rangées des métaux de transition ont de telles particuliarités aussi
• Pour les atomes/ions suivants, donnez le nombre d’électrons qui
auront les nombres quantiques demandés:
a) P: n = +1
b) Ar: l = 1, m = 0
c) Pt: l = 0, m = +1
d) As: m = -1
-
e) Br = m = 0, s = -½
• La configuration électronique est la façon dont les électrons sont distribués dans les différentes
orbitales.
Il existe 2 notations:

• Notation spdf : on écrit les sous-couches avec, en exposant, le nombre d’électrons présents dans chacune.

• Ex: 1s2 2s2 2p4 signifie qu’il y a 2 électrons dans la sous-couche 1s


2 électrons dans la sous-couche 2s
4 électrons dans la sous-couche 2p
Configuration électronique – cases quantiques

• Notation par cases quantiques : on représente une orbitale par un carré et un électron par une flèche
; pour les orbitales dégénérées, on relie les cases quantiques entre elles.

• Ex:
Configurations électroniques – notation abrégée

• On peut utiliser une notation abrégée de la configuration électronique


en remplaçant la partie qui correspond à un gaz noble par le symbole
de celui-ci, placé entre crochets.
• Exemples:
Na : 1s2 2s2 2p6 3s1 ou [Ne]3s1

K : 1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 4s1 ou [Ar]4s1

Fe : 1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 4s2 3d6 ou [Ar]4s2 3d6

• La notation abrégée s’applique également avec la représentation par


cases quantiques.
Règles régissant les configurations électroniques

• On distribue les électrons dans les orbitales en ordre d’énergie croissante.


Principe d’exclusion de Pauli

• Principe d’exclusion de Pauli : dans un atome, deux électrons ne peuvent posséder les 4 mêmes
nombres quantiques (voir p.202).
• ⇒ 2 e- maximum par orbitale
• ⇒ ça explique la forme du tableau périodique :

ℓ 01 2 3
Type d’orbitale s p d f
m 0 -1,0,1 -2,-1,0,1,2 -3,-2,-1,0,1,2,3
nb d’orbitales 1 3 5 7
nb d’e- 2 6 10 14
région du tableau 1 et 2 13 à 18 métaux de lanthanides
transition actinides
Règle de Hund

• Règle de Hund : dans une sous-couche, on met le plus de spins parallèles possible (règle du banc
d’autobus!)(voir p.202).

N:

1s 2s 2p

N:
1s 2s 2p

N:

1s 2s 2p
le principe de Aufbau

• Principe de Aufbau = application des règles régissant les configurations


électroniques.
• Représentation de l’atome à l’état fondamental.
• Ex:
N : 1s2 2s2 2p3 ou

Ti : 1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 4s2 3d2 ou

Br : 1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 4s2 3d10 4p5 ou


Exceptions au principe de Aufbau

• Le principe de Aufbau prédit correctement la configuration électronique des éléments représentatifs


mais pas celle des éléments de transition ni des éléments de transition interne ; de ceux-ci, on
retiendra seulement :

Cr : 1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 4s1 3d5 ou

Cu : 1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 4s1 3d10 ou

• Exceptions causées par la recherche de symétrie des orbitales d.


Les configurations électroniques et les lois périodiques

• La structure du tableau périodique reflète les configuration


électroniques.
Les électrons de valence

• « La chimie, c'est un déplacement d'électrons » périphériques

• e- périphériques (ou de valence) (p.212):


• e- dont le nb quantique principal n est le plus élevé;
• ajouter les e- d et f si ces orbitales ne sont pas remplies.

• Exemples:
• N : 1s2 2s2 2p3
• Br : 1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 4s2 3d10 4p5
• Ti : 1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 4s2 3d2
• Xe : 1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 4s2 3d10 4p6 5s2 4d10 5p6
Les configurations électroniques de ions

• Pour acquérir un degré d’oxydation négatif (charge négative), un élément remplit ses orbitales p :

Groupe VA : -3 Ex: N : 1s2 2s2 2p3


N3- : 1s2 2s2 2p6

Groupe VIA : -2 Ex: S : 1s2 2s2 2p6 3s2 3p4


S2- : 1s2 2s2 2p6 3s2 3p6

Groupe VIIA : -1 Ex: F : 1s2 2s2 2p5


F- : 1s2 2s2 2p6
Ions positifs

• Pour acquérir un degré d’oxydation positif (charge positive), un élément représentatif perd tous ses
e- périphériques, ou seulement ses e- périphériques p :

Groupe IA : +1 Ex : Na : 1s2 2s2 2p6 3s1


Na+ :1s2 2s2 2p6

Groupe IVA : +4, +2 Ex : C : 1s2 2s2 2p2


C4+: 1s2
C2+: 1s2 2s2
Ions des métaux de transition

• Pour les ions de métaux de transition, les e- périphériques s partent les premiers.

• Exemple:

Mn : 1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 4s2 3d5


Mn2+ : 1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 3d5
Mn7+ : 1s2 2s2 2p6 3s2 3p6
Les propriétés atomiques périodiques des éléments

• Effet d'écran et charge effective: dans un atome polyélectronique, un électron donné est à la fois
attiré par le noyau et repoussé par les autres électrons
• L’attraction réelle qui s’exerce sur lui est inférieure à celle qu’exercerait le noyau seul.

• Autre façon de présenter l’effet d'écran : les e- forment un « écran » entre le noyau et d'autres e-
situés plus loin, (ceux dont n est plus grand)
• Ça « diminue » l’attraction que le noyau peut exercer sur les électrons dont n est plus grand.
Charge effective - exemple

• Ex : atome de bore

• Les e- internes (1s) forment un « écran » entre le noyau et les e-


périphériques.
• Les e- périphériques (2s, 2p) « voient » un noyau dont la charge est
plus petite que +5
Charge effective

Zeff = Zréel - effet d'écran

Zeff : charge effective

Zréel: charge réelle du noyau

effet d’écran : répulsion occasionnée par la présence d’électrons sur les couches
inférieures
Le rayon atomique

• Dans une rangée : Zeff ↑ de gauche à droite ⇒ RA ↓ de gauche à droite.


• Dans une colonne : n des e- péri. ↑ de haut en bas
⇒ distance noyau - e- péri. ↑ de haut en bas
⇒ RA ↑ de haut en bas
Le rayon ionique

• Les cations (ions positifs) ont des électrons en moins par rapport à leur élément respectif.
• Le noyau attire plus intensément les e- restants que dans l’élément correspondant.
• Un cation est plus petit que l’atome dont il provient.

• Les anions (ions négatifs) ont des électrons en plus par rapport à leur élément respectif.
• L’intensité des forces de répulsion qui s’exercent entre les e- augmente.
• Un anion est plus volumineux que l’atome dont il provient.
Espèces isoélectroniques

• Espèces isoélectroniques = atomes/ions possédant le même nb d’e-;


• Ils ont donc la même configuration électronique.

• Numéro atomique ↑ ⇒ attraction entre noyau et e- ↑ ⇒ RA ↓


• Exemple:
S2- > Cl- > Ar > K+ > Ca2+ (grandeur du rayon)
16 17 18 19 20 protons

• Tous ces atome/ions ont comme configuration électronique


1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 .
L’énergie d’ionisation

• Énergie d’ionisation : énergie requise pour enlever un e- à un atome gazeux.


X (g) → X+ (g) + e- I1
X+ (g) → X2+ (g) + e- I2
et ainsi de suite.

• Processus toujours endothermique puisqu’on sépare une charge positive d'une charge négative
(demande de l’énergie, voir page 224).
• I1 < I2 < I3 ... pour un élément donné puisque la charge positive de l’ion est de plus en plus grande.
• I1 + I2 : énergie nécessaire pour enlever deux e- à X.
Périodicité de l’énergie d’ionisation

• Dans une rangée : Zeff ↑ de gauche à droite ⇒ I ↑ de gauche à droite.


• Dans une colonne : n des e- périphériques ↑ de haut en bas ;
• distance entre noyau et e- périphériques ↑ de haut en bas ;
• I ↓ de haut en bas.
Affinité électronique

• Affinité électronique : variation d’énergie associée à l’acceptation d’un électron par un élément
neutre.

A (g) + e- → A- (g) AE

• Parfois exothermique, parfois endothermique.

• Ce n’est pas I à l’envers ;


• présence d’un ion positif dans l’équation d’énergie d’ionisation;
• présence d’un ion négatif dans l’équation d’affinité électronique.
Affinité électronique - exemple

Cl- (g) → Cl+ (g) + 2 e- ΔH = ?

• Pour calculer ΔH, on décompose la réaction en autant d’étapes qu’il y a


d’électrons.
• L’énergie de chacune de ces étapes a déjà été mesurée et peut être
trouvée dans des tableaux de données :

Cl- (g) → Cl (g) + e- - AE = 348 kJ/mol


Cl (g) → Cl+ (g) + e- I1 = 1251 kJ/mol

Cl- (g) → Cl+ (g) + 2 e- 1599 kJ/mol


Périodicité de l’affinité électronique

• Dépend a peu près des mêmes facteurs que I (Zeff, distance noyau-e-) ; mais la symétrie sphérique
est plus importante → variation plus irrégulière de gauche à droite dans une rangée (p.227).
Chap. V : CLASSIFICATION PERIODIQUE

Structure du Tableau
Au total on obtient la structure: ns; (n-2)f; (n-1)d; np

n Fonctions
1 1s
2 2s 2p
3 3s 3p
4 4s 3d 4p
5 5s 4d 5p
6 6s 4f 5d 6p
7 7s 5f 6d 7p
Structure du Tableau
Au total on obtient la structure: ns; (n-2)f; (n-1)d; np

n Fonctions
1 2 1s
2 8 (10) 2s 2p
3 8 (18) 3s 3p
4 18 (36) 4s 3d 4p
5 18 (54) 5s 4d 5p
6 32 (86) 6s 4f 5d 6p
7 32 (118) 7s 5f 6d 7p

Places disponibles
Structure du Tableau
En termes de périodes - groupes et sous-groupes
Ia IIa IIIa IVa Va VIa VIIa 0
n=1
2
3 IIIb IVb Vb VIb VIIb VIII Ib IIb
4 ns (n-1) d np
5
6
7
Bloc s Bloc d Bloc p
(n-2) f

Bloc f
Structure du Tableau
En termes de périodes - groupes et sous-groupes
Ia IIa IIIa IVa Va VIa VIIa 0
n=1
2
3 IIIb IVb Vb VIb VIIb VIII Ib IIb
4 ns (n-1) d np
5
6
7
Bloc s Bloc d Bloc p
(n-2) f

Bloc f
Structure du Tableau

H He
Li Be B C N 0 F Ne
Na Mg Al Si P S Cl Ar
K Ca Sc Ti V Cr M n Fe C o N i Cu Zn Ga Ge As Se Br Kr
Rb Sr Y Zr Nb Mo T c Ru~ R h~ Pd~ Ag Cd In Sn Sb Te I Xe
Cs Ba La Hf Tu W Re Os Ir Pt Au Hg Tl Pb Bi Po Al Rn
Fr Ru A c*
C e Pr Nd Pm Sm Eu Cd Tb Dy Ho Er Tm Yb Lu
T h* Pa* U * N p* Pu Am C m* Bk Cf Es Fm Md No Lr
Les métaux

H He
Li Be B C N 0 F Ne
Na Mg Al Si P S Cl Ar
K Ca Sc Ti V Cr M n Fe C o N i Cu Zn Ga Ge As Se Br Kr
Rb Sr Y Zr Nb Mo T c Ru~ R h~ Pd~ Ag Cd In Sn Sb Te I Xe
Cs Ba La Hf Tu W Re Os Ir Pt Au Hg Tl Pb Bi Po Al Rn
Fr Ru A c*
C e Pr Nd Pm Sm Eu Cd Tb Dy Ho Er Tm Yb Lu
T h* Pa* U * N p* Pu Am C m* Bk Cf Es Fm Md No Lr
Les métaux et les non métaux

H He
Li Be B C N 0 F Ne
Na Mg Al Si P S Cl Ar
K Ca Sc Ti V Cr M n Fe C o N i Cu Zn Ga Ge As Se Br Kr
Rb Sr Y Zr Nb Mo T c Ru~ R h~ Pd~ Ag Cd In Sn Sb Te I Xe
Cs Ba La Hf Tu W Re Os Ir Pt Au Hg Tl Pb Bi Po Al Rn
Fr Ru A c*
C e Pr Nd Pm Sm Eu Cd Tb Dy Ho Er Tm Yb Lu
T h* Pa* U * N p* Pu Am C m* Bk Cf Es Fm Md No Lr
Structure du Tableau
L ’état physique des éléments:

H He
Li Be B C N 0 F Ne
Na Mg Al Si P S Cl Ar
K Ca Sc Ti V Cr M n Fe C o N i Cu Zn Ga Ge As Se Br Kr
Rb Sr Y Zr Nb Mo T c Ru~ R h~ Pd~ Ag Cd In Sn Sb Te I Xe
Cs Ba La Hf Tu W Re Os Ir Pt Au Hg Tl Pb Bi Po Al Rn
Fr Ru A c*
C e Pr Nd Pm Sm Eu Cd Tb Dy Ho Er Tm Yb Lu
T h* Pa* U * N p* Pu Am C m* Bk Cf Es Fm Md No Lr
Structure du Tableau
L ’état physique des éléments:

H He
Li Be B C N 0 F Ne
Na Mg Al Si P S Cl Ar
K Ca Sc Ti V Cr M n Fe C o N i Cu Zn Ga Ge As Se Br Kr
Rb Sr Y Zr Nb Mo T c Ru~ R h~ Pd~ Ag Cd In Sn Sb Te I Xe
Cs Ba La Hf Tu W Re Os Ir Pt Au Hg Tl Pb Bi Po Al Rn
Fr Ru A c*
C e Pr Nd Pm Sm Eu Cd Tb Dy Ho Er Tm Yb Lu
T h* Pa* U * N p* Pu Am C m* Bk Cf Es Fm Md No Lr
Structure du Tableau
L ’état physique des éléments:

H He
Li Be B C N 0 F Ne
Na Mg Al Si P S Cl Ar
K Ca Sc Ti V Cr M n Fe C o N i Cu Zn Ga Ge As Se Br Kr
Rb Sr Y Zr Nb Mo T c Ru~ R h~ Pd~ Ag Cd In Sn Sb Te I Xe
Cs Ba La Hf Tu W Re Os Ir Pt Au Hg Tl Pb Bi Po Al Rn
Fr Ru A c*
C e Pr Nd Pm Sm Eu Cd Tb Dy Ho Er Tm Yb Lu
T h* Pa* U * N p* Pu Am C m* Bk Cf Es Fm Md No Lr
Propriétés des éléments
Le rayon atomique

- Le rayon de covalence = moitié de la distance entre les noyaux du corps


simple correspondant.

- Le rayon de van der Waals = moitié de la plus petite distance


entre deux noyaux de molécules différentes

2*r(cov)

2*r(vdw)
Propriétés des éléments
Le rayon atomique

- Propriétés du rayon de covalence


Propriétés des éléments: Variation du rayon de covalence
Le rayon atomique

H He
Li Be B C N 0 F Ne
Na Mg Al Si P S Cl Ar
K Ca Sc Ti V Cr M n Fe C o N i Cu Zn Ga Ge As Se Br Kr
Rb Sr Y Zr Nb Mo T c Ru~ R h~ Pd~ Ag Cd In Sn Sb Te I Xe
Cs Ba La Hf Tu W Re Os Ir Pt Au Hg Tl Pb Bi Po Al Rn
Fr Ru A c*
C e Pr Nd Pm Sm Eu Cd Tb Dy Ho Er Tm Yb Lu
T h* Pa* U * N p* Pu Am C m* Bk Cf Es Fm Md No Lr

-C’est une conséquence de l’Effet d ’écran


Z*(+e) = Z(+e) -s

- Les rayons ioniques Par rapport à l’élément:


Rayon des cations Rayon des anions
Propriétés des éléments
Le Potentiel d’ionisation et l’affinité électronique

- Le potentiel d ’ionisation est l’énergie nécessaire pour arracher un électron


à un atome.

A  A+ + e - EI(eV) A+  A2+ + e- EI’(eV) …

- L ’affinité électronique est l’énergie qui se dégage lorsqu’un électron est ajouté à l ’atome.

A + e-  A- Ae(eV) A- + e-  A2- Ae’(eV) …


Propriétés des éléments
Le Potentiel d’ionisation
Propriétés des éléments
Le Potentiel d’ionisation

H He
Li Be B C N 0 F Ne
Na Mg Al Si P S Cl Ar
K Ca Sc Ti V Cr M n Fe C o N i Cu Zn Ga Ge As Se Br Kr
Rb Sr Y Zr Nb Mo T c Ru~ R h~ Pd~ Ag Cd In Sn Sb Te I Xe
Cs Ba La Hf Tu W Re Os Ir Pt Au Hg Tl Pb Bi Po Al Rn
Fr Ru A c*
C e Pr Nd Pm Sm Eu Cd Tb Dy Ho Er Tm Yb Lu
T h* Pa* U * N p* Pu Am C m* Bk Cf Es Fm Md No Lr
L’électronégativité de Mulliken
Définie par Pauling: Mesure la tendance des atomes, au sein des molécules, à
attirer vers soi les électrons
F = 4, corps le plus électronégatif

H He
Li Be B C N 0 F Ne
Na Mg Al Si P S Cl Ar
K Ca Sc Ti V Cr M n Fe C o N i Cu Zn Ga Ge As Se Br Kr
Rb Sr Y Zr Nb Mo T c Ru~ R h~ Pd~ Ag Cd In Sn Sb Te I Xe
Cs Ba La Hf Tu W Re Os Ir Pt Au Hg Tl Pb Bi Po Al Rn
Fr Ru A c*
C e Pr Nd Pm Sm Eu Cd Tb Dy Ho Er Tm Yb Lu
T h* Pa* U * N p* Pu Am C m* Bk Cf Es Fm Md No Lr
L’électronégativité
Définie par Pauling: Mesure la tendance des atomes, au sein des molécules, à
attirer vers soi les électrons
F = 4, corps le plus électronégatif

H He
Li Be B C N 0 F Ne
Na Mg Al Si P S Cl Ar
K Ca Sc Ti V Cr M n Fe C o N i Cu Zn Ga Ge As Se Br Kr
Rb Sr Y Zr Nb Mo T c Ru~ R h~ Pd~ Ag Cd In Sn Sb Te I Xe
Cs Ba La Hf Tu W Re Os Ir Pt Au Hg Tl Pb Bi Po Al Rn
Fr Ru A c*
C e Pr Nd Pm Sm Eu Cd Tb Dy Ho Er Tm Yb Lu
T h* Pa* U * N p* Pu Am C m* Bk Cf Es Fm Md No Lr

Les métaux forts 0,7 < c ≤ 1,2


Les métaux faibles 1,5 ≤ c ≤ 2,0
Les non-métaux 2,1 ≤ c ≤ 4,0
Chap. VI : RADIOACTIVITÉ, RADIATION ET RÉACTIONS NUCLÉAIRES

1 . Introduction

2 . Différents modes de radioactivité (désintégration)

3 . Lois de la radioactivité

4 . Réactions nucléaires

5 . Applications de la radioactivité

Pr Benoit Yaranga KOUMARE 186


Chap.6. Radioactivité, Radiation et Réactions nucléaires
1 . Introduction:
Propriété naturelle de certains noyaux atomiques à émettre de façon
spontanée un rayonnement ≈ recherche spontanée de stabilité
nucléaire.
La désintégration radioactive transforme le noyau de l'élément "père"
(X) en noyau fils (Y).

Pr Benoit Yaranga KOUMARE 187


Chap.6. Radioactivité, Radiation et Réactions nucléaires
2 . Les différents modes de radioactivité (désintégration)
En fonction de la nature du rayonnement émis, on peut distinguer :
- le rayonnement alpha (α)
- le rayonnement bêta - (β -)
- le rayonnement bêta + (β +)
- le rayonnement gamma (g
- la capture électronique (CE)
- le rayonnement cosmique

Pr Benoit Yaranga KOUMARE 188


Chap.6. Radioactivité, Radiation et Réactions nucléaires
Le rayonnement alpha :

Émission:
. un noyau d'hélium ( 2 neutrons, 2 protons)
. un photon g

Ex: . Radium 226


. Uranium 238

Pr Benoit Yaranga KOUMARE 189


Chap.6. Radioactivité, Radiation et Réactions nucléaires
Le rayonnement bêta moins:

Noyaux instables présentant un excès de neutrons


Émission:
. un électron e- (ou négaton) Ex: Potassium 40
. un antineutrino ( type assez fréquent)

. un photon g

Un neutron se transforme en proton. Néanmoins, le noyau garde le même nombre de


nucléons et donc la masse atomique ne change pas.

Pr Benoit Yaranga KOUMARE 190


Chap.6. Radioactivité, Radiation et Réactions nucléaires

Pr Benoit Yaranga KOUMARE 191


Chap.6. Radioactivité, Radiation et Réactions nucléaires
Le rayonnement bêta plus :

Noyaux instables présentant un excès de protons


Émission:
. un positon e+ (positon bêta ou anti-électron)
. un neutrino Ex: Iode 122
. un photon g
Un proton se transforme en neutron. Néanmoins, le noyau garde le même nombre
de nucléons et donc la masse atomique ne change pas.

Pr Benoit Yaranga KOUMARE 192


Chap.6. Radioactivité, Radiation et Réactions nucléaires
Le rayonnement gamma :

Capture d'un neutron par un noyau


Pas de changement ni du nombre de masse A, ni du numéro atomique
Z.

Ex: Désexcitation Gamma du Dysprosium 152


(émission de photon gamma)

Pr Benoit Yaranga KOUMARE 193


Chap.6. Radioactivité, Radiation et Réactions nucléaires
La capture électronique :
Réaction nucléaire qui entre en compétition avec la radioactivité beta +

Curium 239 en Americium 239


Émission:
. un neutrino (pas de positon)
. rayons X

Pr Benoit Yaranga KOUMARE 194


Chap.6. Radioactivité, Radiation et Réactions nucléaires
Le rayonnement cosmique :
Des électrons, protons ou noyaux plus complexes de hautes énergies
sont produits dans un grand nombre d'évènements astronomiques.
Formation de particules (pions, muons) capables de mutations
génétiques.

Pr Benoit Yaranga KOUMARE 195


Chap.6. Radioactivité, Radiation et Réactions nucléaires
3 . Les lois de la radioactivité
La décroissance radioactive :
dN = - λ.N.dt (1)
dN / dt = - λ.N (2)
dN = nombre de désintégrations nucléaires
spontanées qui se produisent dans une
quantité donnée de matière
dt= temps infiniment petit proportionnel à dN
N= nombre d'atomes radioactifs présents
λ= constante radioactive ( s-1)

Pr Benoit Yaranga KOUMARE 196


Chap.6. Radioactivité, Radiation et Réactions nucléaires
Par intégration, on détermine le nombre d'éléments radioactifs restant à
un instant t, par rapport au nombre initial est donné :

No : nombreNt d'atomes
= No . e radioactifs
(-l . t) présents
initialement.
Nt (ou N) : nombre d'atomes radioactifs présents
à un instant t.

Pr Benoit Yaranga KOUMARE 197


Chap.6. Radioactivité, Radiation et Réactions nucléaires
Le radio-élément (ou radio-nucléide) N est donc transformé en radio-
nucléide "fils" (D) selon l'équation : N = No . e (-λ . t).
Le radio-nucléide fils D apparaît conjointement à la dégradation
radioactive du radio-nucléide N selon l'équation :

D = No . ( 1 - e (-λ . t) )

Pr Benoit Yaranga KOUMARE 198


Chap.6. Radioactivité, Radiation et Réactions nucléaires

La décroissance radioactive
Pr Benoit Yaranga KOUMARE 199
Chap.6. Radioactivité, Radiation et Réactions nucléaires
La période radioactive :
La période radioactive (T), encore appelée demi-vie (t1/2) d'un radio-
élément donné est le temps pour lequel la moitié des atomes initiaux
disparaît.

NT = No / 2 = No . e (-λ. T)

e (-λ. T) = 1/2 (λ. T) = Ln 2


T = 0,693 / λ

λ = 0,693 / T

Pr Benoit Yaranga KOUMARE 200


Chap.6. Radioactivité, Radiation et Réactions nucléaires
L'activité d'un radio-élément :
Nombre de désintégrations se produisant par unité de temps
(généralement la seconde).
Conditionne la vitesse de désintégration

A = dN / dt
L'unité est le Becquerel (Bq) dans le Système International
1 Bq = 1 désintégration par seconde .
Autre unité, le Curie (Ci) : 1 Ci = 3,7 1010 Bq (activité de 1 g de radium).

Pr Benoit Yaranga KOUMARE 201


Chap.6. Radioactivité, Radiation et Réactions nucléaires
La relation masse - activité:
La masse molaire M d'un radionucléide est la masse de NA (6,02 1023
)atomes.
La masse m de N atomes correspondant à une activité A, est :
M.N
m = -------------- = 0,24 10-23 . M . A . T
NA

- m et M en gramme Rappel: A = λ . N = (0,693 / T).N


- A en Bq
- T en seconde
Pr Benoit Yaranga KOUMARE 202
Chap.6. Radioactivité, Radiation et Réactions nucléaires
Période biologique et période effective:
Un radionucléide ayant pénétré dans l'organisme peut soit :
- Se répartir de façon homogène dans tout l'organisme (3H, 24Na, 36Cl)
- Se concentrer dans un ou plusieurs organes cibles
( 131I dans la thyroïde)
L'élimination biologique obéit à une loi exponentielle de période biologique Tb

Pr Benoit Yaranga KOUMARE 203


Chap.6. Radioactivité, Radiation et Réactions nucléaires
Ln 2 Ln 2
- ( ---------- + ---------- ) . t
A = A0 . exp T Tb

La période effective, Te se définit selon la relation:


1 1 1
------ = ------ + ------
Te T Tb

Pr Benoit Yaranga KOUMARE 204


Chap.6. Radioactivité, Radiation et Réactions nucléaires
La méthode de datation au carbone 14 :
Le carbone a 3 principaux isotopes naturels :

Isotope 12 13 14
6C 6C 6C
stable stable radioactif
Abondance 98,89 % 1,11 % 10-10 %
Période - - 5730 ans

Dans les organismes vivants:

1 atome de 14C 1012 atomes de 12C

Pr Benoit Yaranga KOUMARE 205


Chap.6. Radioactivité, Radiation et Réactions nucléaires
Formation du 14C dans la haute atmosphère:
14 N + 10n 14 C + 11p
7 6

-14C est oxydé en 146CO2 et intègre le cycle cellulaire via la


photosynthèse (plantes) et l'alimentation (animaux)
- les organismes vivants échangent 12C contre 14C tout au
long de leur existence
- Quand les organismes meurent, l'échange est arrété et le
stock de 14C commence à décroître selon la période de cet
isotope.

Le rapport 14C/12C détermine la vitesse de décroissance

Pr Benoit Yaranga KOUMARE 206


Chap.6. Radioactivité, Radiation et Réactions nucléaires
4 . Les réactions nucléaires :
Noyaux assez proches Réactions
Force nucléaire

exo/endo thermiques

2 noyaux légers 11noyau


- Lalourd
fusion

EX: Réactions de fusion contrôlée en laboratoire:

Deutérium + Deutérium → Hélium 3 + neutron


Deutérium + Deutérium → Tritium + proton
Deutérium + Tritium → Hélium 4 + neutron
Deutérium + Hélium 3 → Hélium 4 + proton

Pr Benoit Yaranga KOUMARE 207


Chap.6. Radioactivité, Radiation et Réactions nucléaires
2 - La fission
- 1 noyau lourd capture 1 autre particule ( neutron)
Induite - Le noyau composé se désintègre en fragments

- Désintégration en fragments
Spontanée - Pas d’absorption préalable de corpuscule (particule).

Ex: - uranium 235 (235U)


- californium 252 (252Cf)

Pr Benoit Yaranga KOUMARE 208


5 . Les applications:
Médecine et Pharmacie:
Investigation clinique :
- Exploration fonctionnelle (rayons Bêta +)
- La radiographie (squelette par rayons X)
- La radio-immunologie ( dosages d'hormones, de
médicaments…)
Thérapie :
- La radiothérapie ( rayons ionisants: 60Co,131I)
Autres :
- Stérilisation Gamma
- Stimulateurs cardiaques :(piles au plutonium).
Pr Benoit Yaranga KOUMARE 209
Agriculture et alimentation :
- Création de nouvelles races végétales (mutation
par radiations)
- Extermination des insectes (stérilisation des
mâles)
- Accélération de la production naturelle des
végétaux.
- Irradiation
- Radiovaccins
- Recherche (suivi de la photosynthèse ou
assimilation d' engrais par traceurs).
Pr Benoit Yaranga KOUMARE 210
Industrie :
- Les jauges radiométriques et gammagraphie
(détection des défauts de pièces mécaniques)
- Les traceurs radioactifs (mesure de l 'usure des
pièces en mouvement d'un moteur)
- La datation du carbone 14
- La conservation des oeuvres d' arts :
- Les détecteurs d'incendies
- Les batteries nucléaires

Pr Benoit Yaranga KOUMARE 211

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