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Année 2021-2022
CHIMIE GENERALE
Dr. F. EL GARAH
Dr. S. EL HAGE
Dr. B. LAJOIE
Dr. J.L. STIGLIANI
Pr. F. LETISSE
1
Programme du cours
Chapitre I – L’ATOME
UE1 - Chimie 1. Constitution de l’atome
2. Caractéristiques du noyau
3. Masses atomiques
4. Structure électronique de l’atome
5. Les atomes polyélectronique
6. Périodicité de propriétés atomiques (classification périodique)
L’ATOME
1. Constitution de l’atome
L’atome est constitué d'un noyau (ou nucléïde) et d’un certain nombre d’électrons (cortège
électronique) qui « gravitent » autour de lui (rA ≈ 10-10m).
Le noyau est constitué de nucléons (du latin nucleus) (rN ≈ 10-15m). Ce sont :
• les protons de symbole p chargés positivement de charge +e.
e = 1,602.10-19 C (S.I. = A.s), est appelée charge élémentaire ;
• les neutrons de symbole n et de charge nulle.
mp ≈ mn ≈ 2000.me
particule symbole charge (C) masse (kg)
neutron n 0 1,6749.10-27
2- 2. L’élément
Chaque valeur de Z définit un élément (1 noyau). Ce noyau peut être celui d'un atome ou d'un ion
1H = Hydrogène 6C = Carbone
Deuterium : Tritium :
1 H : 99,985 % 2 H (D) : 0,015 % 3 H (T) : 1.10-7 %
1 1 1
1 proton 1 proton 1 proton
0 neutron 1 neutron 2 neutrons 6
3. Masses atomiques
• Masse réelle d’un atome : m = M/NA 16O : m = 16/6,022 1023 = 2,657 10-23 g
.
• Masse de 1 u : 1u = x = = 1,661 .10-27 kg
Remarque :
Masse du noyau ≈ masse des nucléons ≈ A u (la masse des électrons est négligeable)
Ex. : masse d’un atome 14C ≈ 14 u
8
3- 4. Masses atomiques des éléments naturels
les éléments naturels sont des mélanges de plusieurs isotopes les masses atomiques relatives ne
sont pas des nombres entiers
Le pourcentage des différents isotopes (= abondance isotopique) d’un élément naturel varie très
peu sur terre
Masse molaire de l’élément M (en g.mol-1) = moyenne pondérée des masses atomiques des isotopes
• Exemple 1 : masse molaire atomique du carbone naturel
Constitution de l’élément naturel : Masse molaire atomique du carbone
12C 13C 14C naturel :
Abondance % 98,89 1,11 traces (10-12) , , ,
M= +
M (g) : 12,00 13,0063 14,0032
= 12,01 g
• Exemple 2 : masse molaire atomique du chlore naturel
Constitution de l’élément naturel : Masse molaire atomique du chlore naturel :
, , , ,
M= + = 26,36 + 9,09
Abondance % 75,4 24,6
M (g) : 34,96 36,96 = 35,45 g
9
• Tout rayonnement monochromatique de fréquence ν (en Hz) peut être considéré comme un flux
de photons, transportant chacun un quantum d’énergie dont l’énergie E est égale à :
10
4-2. Les niveaux d’énergie de la matière : le modèle de Bohr (1913)
n=3
L’électron décrit des orbites circulaires stables de rayons bien définis autour n=2
du noyau avec une énergie bien définie (à une orbite correspond une n=1
énergie).
+Ze
Rayons des orbites circulaires : Rn = a0 x n2 = 0,53 x n2 (en Å)
noyau
n = 1, 2, 3, 4… (entier non nul) = Nombre quantique principal
a0 : rayon de la première orbite (n = 1) de l’atome d’hydrogène
Atome mono électronique
, (Hydrogène)
Niveaux d’énergie : En = (en eV)
• L’énergie de l’électron ne peut prendre que certaines valeurs déterminées appelées niveaux
(= couches)
• les niveaux d’énergie de l’électron sont quantifiés
• Cas extrême : n →∞, E → 0, l’électron a quitté l’atome L’atome est ionisé.
Rappel : 1 eV est l’énergie acquise par 1 électron soumis à 1 d.d.p. de 1 volt. 1 eV = 1,602.10-19 J
11
E7 = -0,28 n=7
E4 = -0,85 n=4
E3 = -1,51 n=3 États excités
E2 = -3,40 n=2
12
La variation d’énergie d’un l’atome s’effectue par sauts de l’électron d’un niveau à l’autre
transitions électroniques :
Absorption d’une radiation monochromatique de fréquence ν = absorption d’un photon d’énergie h.ν
• L’énergie de l’électron augmente par absorption d’un photon
En2 = Earrivée , ,
∆E = En2 – En1 = h.ν = − " − − >0
h.ν ! ! "
• Energie d’ionisation = énergie à fournir pour faire passer
En1 = Edépart l’électron de l’état fondamental (n=1) à l’infini : H → H+ + 1e-
∆E = E∞– E1 = 0 – (-13,6) = +13,6 eV
Émission d’une radiation monochromatique de fréquence ν = émission d’un photon d’énergie h.ν
• L’état excité est instable et l’électron revient rapidement sur un niveau d’énergie inférieur
• L’énergie de l’électron diminue par émission d’un photon
En2 = Edépart
, ,
h.ν ∆E = En1 – En2 = h.ν = − − − <0
! " ! "
En1 = Earrivée
13
Si l’on soumet de l’hydrogène à un apport énergétique (décharge électrique dans le gaz par exemple), on peut
observer le spectre d’émission de l’hydrogène
nm
Spectre discontinu :
spectre de raies
Les fréquences des radiations émises par les atomes d’hydrogènes préalablement excités ne
peuvent prendre que certaines valeurs Elles sont quantifiées
14
Diagramme énergétique de l’atome d’hydrogène
E7 = -0,28 n=7
E4 = -0,85 n=4
E3 = -1,51 n=3 États excités
E2 = -3,40 n=2
Energie d’ionisation
Spectre discontinu
(λ)
UV visible IR 15
Etat :
n Lyman Balmer Paschen
∞ ionisé • Série de Lyman : n → 1
6 Ultraviolet
5
4
excité • Série de Balmer : n → 2
3 Visible
2 • Série de Paschen : n → 3
Infrarouge
1 fondamental
absorption émission
d’énergie
16
4-4. Modèle atomique en mécanique quantique
a) Les limites du modèle quantique de Bohr
Contradiction avec la mécanique classique
(l’électron devrait tomber sur le noyau en perdant de l’énergie)
N’explique pas toutes les raies des spectres d’émission des atomes poly-électroniques
Incompatibilité avec le principe d’incertitude d’Heisenberg : « Pour une particule de masse très
faible, il n’est pas possible de déterminer, simultanément et avec précision, sa position et sa
vitesse »
La mécanique ondulatoire va se substituer à la mécanique classique en définissant l’électron par
son énergie et sa probabilité de présence en un point de l’espace.
18
La résolution de l’équation de Schrödinger permet de calculer les densités de
probabilité de présence de l’électron dans un volume donné et les énergies
associées. Ce volume est appelé « orbitale ».
Cette résolution nécessite l’introduction de 3 nombres quantiques (n, m et l).
Les fonctions associées, appelées orbitales atomiques (OA) ou fonctions propres, permettent
d’accéder à la probabilité de présence de l’électron en un point de l’espace (mais pas à sa
position exacte).
noyau 19
n, l et m : nombres entiers
n = 1, 2, 3 .......∞
0 ≤ l ≤ n -1
-l≤m≤+l
20
Une orbitale atomique (OA) est donc définie par 3 nombres
quantiques: n, l, m. Elle est notée Ψn,l,m
Valeur(s) de
Valeur de n Valeur(s) de m Nombre d’orbitales et Nombre total
l -l ≤ m ≤ +l
n>0 appellation d’orbitales
0 ≤ l ≤ (n – 1)
1 0 0 1 orbitale 1s 1
0 0 1 orbitale 2s
2 4
1 -1,0,1 3 orbitales 2p
0 0 1 orbitale 3s
3 1 -1,0,1 3 orbitales 3p 9
2 -2,-1,0,1,2 5 orbitales 3d
0 0 1 orbitale 4s
1 -1,0,1 3 orbitales 4p
4 16
2 -2,-1,0,1,2 5 orbitales 4d
3 -3,-2,-1,0,1,2,3 7 orbitales 4f
…..
o si l = 1 orbitales p
2 lobes opposés
23
etc...
o Spin de l’électron
L’électron tourne sur lui même autour d’ un axe
n=2, l = 0, m = 0, s =-1/2
25
En,l
4d
n=5
5s
n=4 4p
3d
4s
n=3 3p
3s
2p
n=2
2s
n=1 1s 26
Règle de Klechkowski (règle mnémotechnique)
Couche n Remarque :
1 1s 1 orbitale s 2 e- au maximum
3 orbitales p 3 x 2 = 6 e- au max
2 2s 2p 5 orbitales d 5 x 2 = 10 e- au max
7 orbitales f 7 x 2 = 14 e- au max
3 3s 3p 3d
4 4s 4p 4d 4f
5 5s 5p 5d 5f 5g
6 6s 6p 6d 6f …
7 7s 7p 7d …
1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 4s2 3d10 4p6 5s2 4d10 5p6 6s2 4f14 5d10 ....
……
27
La règle de HUND
on a le maximum d'électrons de la même sous-couche (même n et l) avec
des spins parallèles.
2p3 :
28
5.2. La configuration électronique des atomes
Elle est écrite en respectant les règles de remplissage des couches électroniques
(règles de Klechkowski, de Pauli et de Hund).
29
Exemples :
24Cr : 1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 4s2 3d4 → 1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 4s1 3d5 → 1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 3d5 4s1
29Cu : 1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 4s2 3d9 → 1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 4s1 3d10 → 1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 3d10 4s1
31
6.1. Description
Elle a été construite à partir d’observations expérimentales (avant la
connaissance de la structure des atomes) sur la base d’analogies constatées
entre les propriétés chimiques des corps.
en mettant dans une même colonne les éléments présentant, sous forme
du corps simple correspondant, des propriétés chimiques identiques.
32
Classification périodique des éléments
Groupe
Période
1 18
1 2
1 H He
1s1 1s2
Hydrogène 2 13 14 15 16 17 Hélium
3 4 5 6 7 8 9 10
Dimitri Mendeleiv (1869) 2 Li Be B C N O F Ne
1s22s1 1s22s2 1s22s22p1 1s22s22p2 1s22s22p3 1s22s22p4 1s22s22p5 1s22s22p6
Lithium Beryllium Bore Carbone Azote Oxygène Fluor Néon
11 12 13 14 15 16 17 18
3 Na Mg Al Si P S Cl Ar
1 2 2 1 2 2 2 3 2 4 2 5 2 6
(Ne)3s (Ne)3s (Ne)3s 3p (Ne)3s 3p (Ne)3s 3p (Ne)3s 3p (Ne)3s 3p (Ne)3s 3p
Sodium Magnésium 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 Aluminium Silicium Phosphore Soufre Chlore Argon
19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36
4 K Ca Sc Ti V Cr Mn Fe Co Ni Cu Zn Ga Ge As Se Br Kr
1 2 1 2 2 2 3 2 5 1 5 2 6 2 7 2 8 2 10 1 10 2
(Ar)4s (Ar)4s (Ar)3d 4s (Ar)3d 4s (Ar)3d 4s (Ar)3d 4s (Ar)3d 4s (Ar)3d 4s (Ar)3d 4s (Ar)3d 4s (Ar)3d 4s (Ar)3d 4s (Ar)3d104s24p1 (Ar)3d104s24p2 (Ar)3d104s24p3 (Ar)3d104s24p4 (Ar)3d104s24p5 (Ar)3d104s24p6
Potassium Calcium Scandium Titane Vanadium Chrome Manganèse Fer Cobalt Nickel Cuivre Zinc Gallium Germanium Arsenic Sélénium Brome Krypton
37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48 49 50 51 52 53 54
5 Rb Sr Y Zr Nb Mo Tc Ru Rh Pd Ag Cd In Sn Sb Te I Xe
5 1 10 1
(Kr)4d 5s (Kr)4d 5s
Rubidium Strontium Yttrium Zirconium Niobium Molybdène Technétium Ruthénium Rhodium Palladium Argent Cadnium Indium Etain Antimoine Tellure Iode Xénon
55 56 57 72 73 74 75 76 77 78 79 80 81 82 83 84 85 86
6 Cs Ba La Hf Ta W Re Os Ir Pt Au Hg Ti Pb Bi Po At Rn
Césium Baryum Lanthane Hafnium Tantale Tungstène Rhénium Osmium Iridium Platine Or Mercure Thallium Plomb Bismuth Polonium Astate Radon
87 88 89
7 Fr Ra Ac
Francium Radium Actinium
58 59 60 61 62 63 64 65 66 67 68 69 70 71
6 Ce Pr Nd Pm Sm Eu Gd Tb Dy Ho Er Tm Yb Lu
90 91 92 93 94 95 96 97 98 99 100 101 102 103
7 Th Pa U Np Pu Am Cm Bk Cf Es Fm Md No Lw
33
1 18 groupes Bloc p 18
2 13 14 15 16 17
1s 1s
1
2 2s
Bloc d 2p
3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
7 périodes 3 3s 3p
4 4s 3d 4p
5 5s 4d 5p
6 6s 5d 6p
7 7s 6d 7p
Bloc s
6 4f
7 5f
Bloc f
Période 1 2 3 4 5 6 7
1s 2s 2p 3s 3p 4s 3d 4p 5s 4d 5p 6s 4f 5d 6p 7s 5 f 6d 7p
Nbre 2 8 8 18 18 32 …
d’éléments
par période
34
Groupes dont le nom est à connaître
gaz rares
Alcalins ns1 ns2 np6
(sauf H)
1 Alcalino-terreux ns2 Halogènes 18
H
ns2 np5 H e
2 17
Li Be B C N O F Ne
K Ca Sc Ti V C r M n Fe C o N i C u Zn G a G e As Se Br Kr
R b Sr Y Zr N b M o Tc R u R h P d Ag C d In S n Sb Te I Xe
C s B a La Hf Ta W Re Os Ir P t Au H g Ti Pb B i Po At R n
Fr R a Ac
Eléments de transition
Eléments dont la sous-couche d est en cours de
remplissage :
1 km
1 cm
(rayon)
38
Deux types de rayons
Période n=2 Li
r 9F
n=3 Na
r
n=4 K
+ n e- Xn- anions
X
- n e- Xn+ cations
L’énergie d’ionisation
Na Na+ + 1e-
cation
41
Chaque électron d’un atome est retenu par des forces électrostatiques dues aux charges
positives des protons. Il faut donc fournir de l’énergie (>0) pour « arracher » un électron.
Plus l’électron est loin du noyau, moins il sera retenu et plus il sera facile de l’arracher.
Dans la classification, l’énergie de 1ère ionisation varie donc en sens inverse du rayon
atomique.
Ei1 g
a
z
Ei1 r
a
Ei1 r
e
s
42
6.4. L’affinité électronique
Un atome neutre peut capter un ou plusieurs électrons, il devient un
ion négatif appelé anion.
-
Br + 1e- Br
anion
L’énergie mise en jeu est appelée affinité électronique (AE)
(<0 pour un atome qui a tendance à gagner un e-)
Les gaz rares ont une stabilité chimique plus grande que les autres
atomes et une configuration électronique périphérique de 8 électrons
(sauf He qui n’en a que 2). 43
0,123 nm 0,060 nm
Dans Li : 3 protons attirent 3 électrons
Dans Li+: 3 protons attirent 2 électrons
Inversement
Dans une période, l’EN varie comme la tendance à former des anions
g
Dans un EN a
groupe, l’EN z
augmente
lorsque le EN r
rayon diminue a
(l’attraction du r
noyau étant e
plus forte) s
45
H 2,2
Na 0,9 Cl 3,2
K 0,8 Br 3,0
Rb 0,8 I 2,6
46
Chapitre II
LA LIAISON CHIMIQUE
47
Dans la nature, à part les gaz rares, les atomes sont regroupés pour former
- soit des molécules
- soit des cristaux
Dans ces regroupements les atomes sont liés par une force qu’on appelle
la liaison chimique (liaison covalente et liaison ionique).
Cette liaison est la résultante entre les forces de répulsion et les forces d’attraction.
répulsion +
+
attraction
48
L’origine de la liaison covalente : Un phénomène électronique
4 3 2 1
A B A d A-B B
4 3 2 1
d A-B
liaison
Longueur
∆Energie potentielle
Energie de
de liaison
REPULSION ATTRACTION
49
LA LIAISON CHIMIQUE
47
Dans la nature, à part les gaz rares, les atomes sont regroupés pour former
- soit des molécules
- soit des cristaux
Dans ces regroupements les atomes sont liés par une force qu’on appelle
la liaison chimique (liaison covalente et liaison ionique).
Cette liaison est la résultante entre les forces de répulsion et les forces d’attraction.
répulsion +
+
attraction
48
L’origine de la liaison covalente : Un phénomène électronique
4 3 2 1
A B A d A-B B
4 3 2 1
d A-B
liaison
Longueur
∆Energie potentielle
Energie de
de liaison
REPULSION ATTRACTION
49
a) Définition et exemples
51
Couche de valence
Cl + Cl Cl Cl
N2 Diazote
N + N N N N N
H
+H H
H
+
N H N
+H
H H
donneur accepteur Ion ammonium
H
+
Les 4 liaisons N-H sont
H
H
parfaitement identiques N
H
55
b) La valence et les formules de Lewis
1H 1s1
HCl H Cl 3s2 3p5
17Cl
H : valence 1
Cl : valence 1
1H 1s1
56
Mais souvent l’atome est lié avec un « état de valence » différent du nombre d’électrons
célibataires.
6C
2s2 2p2
CH4 « Excitation » 2s1 2p3
méthane 4e célib.
2e célib. ?
H H H H H
H C H C : état de valence 4
H
BF3 5B 2s2 2p1 « Excitation » 2s1 2p2
3e célib.
? 1e célib.
F F F
F
F B
B : état de valence 3
57
F
H2SO4 16S 3s2 3p4 8O 2s2 2p4
« activation »
O O H
« activation »
O O H
O
O H
S
O O H 58
Exemple: H N H N H ? …
? H
59
2. La liaison chimique en mécanique ondulatoire : les orbitales moléculaires
La liaison covalente se fait par recouvrement d’orbitales atomiques (OA) conduisant à
la formation d’orbitales moléculaires (OM).
Molécule H2
H 1s1 H 1s1
z
OA OA
60
H H OM : Orbitale Moléculaire
OM anti-liante
OM liante
61
Diagramme d’énergie de la molécule H2 à l’état fondamental
+ +
O.M. antiliante : σ1s*
énergie
1s 1s
OA 1s1 OM OA 1s1
H Molécule H2 H
62
63
Diagramme d’orbitales moléculaires
σ2pz* A B
π2px* , π2py * A B A B
π2px , π2py A B A B
énergie
O.L. = (nb d’e- liants - nb d’e- antiliants)/2
σ2s* A B
• si O.L. = 0, pas de liaison
• si O.L. = 1, il existe 1 liaison
σ2s A B • si O.L. = 2, il existe 2
liaisons ; …
64
σ∗ 2He 1s2
énergie
1s 1s
He
σ
He He2 He
OA OM OA
65
c) Application à la molécule O2
66
z z
s s OM σ
z z
s p OM σ
z z
p p OM σ
67
Soit le recouvrement est latéral liaison π
z
OM π
p p
68
π*x
énergie
πx
OA OM OA
px px
69
Diagramme énergétique pour la molécule O2
X X
énergie
σ*2p z
π*2p latéral
X
π*2p y
2p axial
Z
latéral
π 2p y
π 2p X Y
σ 2p Y
z
σ*2S
axial
2s
Z
σ2S
OA OM OA
70
σ*2p z
énergie
*
π2p π*2p O.L.=(8 – 4)/2 = 2
y X
1 liaison σ
2p 1 liaison π
π2p π 2p X
y
σ 2p z π
O σ O
σ*2S
2s
2 électrons célibataires :
σ2S molécule paramagnétique
O O2 O
OA OM OA O O
71
d) Paramagnétisme - diamagnétisme
72
2-2. Théorie de l’hybridation
x 6C (carbone excité)
H
4 x 1s
H
On devrait avoir 3 liaisons σ orthogonales
z (angle 90°) de même énergie
et
H 1 liaison σ sans direction privilégiée et
H d’énergie différente
des précédentes
y
D’où nécessité de nouvelle théorie
73
a) Hybridation sp3
le méthane CH4
Pour répondre à l’expérimentation, il nous faut:
4 OA faisant un angle de 109°28’
4 OA identiques en énergie
HCH= 109°28’
H
109°28’
H C
H
H
Représentation en
Perspective (géométrie Formation de liaisons σ (C-H) OA hybrides sp3 du C
75
tétraédrique) par recouvrement axial
2-2. Théorie de l’hybridation
x 6C (carbone excité)
H
4 x 1s
H
On devrait avoir 3 liaisons σ orthogonales
z (angle 90°) de même énergie
et
H 1 liaison σ sans direction privilégiée et
H d’énergie différente
des précédentes
y
D’où nécessité de nouvelle théorie
73
a) Hybridation sp3
le méthane CH4
Pour répondre à l’expérimentation, il nous faut:
4 OA faisant un angle de 109°28’
4 OA identiques en énergie
HCH= 109°28’
H
109°28’
H C
H
H
Représentation en
Perspective (géométrie Formation de liaisons σ (C-H) OA hybrides sp3 du C
75
tétraédrique) par recouvrement axial
N
N
H H
HNH=107°
H
Formation de 3 liaisons σ (N-H) OA hybrides sp3 de N
Géométrie pyramidale par recouvrement axial
L’orbitale qui contient le doublet non liant est plus volumineuse et tend à
fermer les angles HNH 76
H2O : O hybridé sp3
2s2 2p4 Hybridation
des OA
8O :
couche de valence 4 OA hybrides
(état fondamental) identiques sp3
H
105°
O
H
Formation de 2 liaisons σ (O-H) OA hybrides sp3 de O
Géométrie coudée
b) Hybridation sp2
l’éthène ou éthylène C2H4 (H2C = CH2)
H H 1 OA p pure
C C
H H
latéral
Orbitales sp2 sont dans un même
2 2
sp sp plan (horizontal)
2 2
C sp sp C
2
Orbitales p parallèles
sp sp2
p p Liaison π possible
79
c) Hybridation sp
H C C H
2 OA p pures
90 °
Les 4 atomes C C
H H
sont alignés
+δ -δ
EN (Cl) > EN (H) H Cl
(3,5) (2,2)
δ : charge partielle
0 < δ < 1
Cl attire les électrons de la liaison
la liaison est polarisée
82
a) Moment dipolaire
+δ ─δ
µ=δxl
avec :
δ : charge partielle
l : longueur de la liaison
83
b) La liaison ionique
Si la différence d’électronégativité est très grande entre les 2 atomes, l’atome le
plus électronégatif capte l’électron du moins électronégatif
Na Cl
84
Exemple : cristal de chlorure de sodium (sel)
Na+
Cl-
85
86
Moment dipolaire de la molécule CO2
Le moment dipolaire d’une molécule est la somme vectorielle des
moments dipolaires de chaque liaison polarisée .
O C O
µ CO µ CO
−δ +δ −δ
OCO=180 ° µ CO2 = 0
87
µ H2O ≠ 0
µ OH
−δ
µ OH µ OH
H O
+δ
105 ° µ OH
+δ H
88
Chapitre III
LES LIAISONS INTER-MOLÉCULAIRES
89
2 - 1 Mise en évidence
91
Exemple 1 :
MM / g.mol-1 TE /°C
18 H2 O 100
34 H2 S - 61
81 H2Se - 42
130 H2Te +2
92
Exemple 2 :
MM / g.mol-1
TE /°C
20 HF + 19
36 HCl - 84
81 HBr - 67
128 HI - 35
93
Exemple 3:
MM /g.mol-1 TE /°C
17 NH3 - 33
34 PH3 - 87
78 AsH3 - 55
125 SbH3 - 17
94
3 exceptions: H2O HF NH3 Pourquoi ?
petits
très électronégatifs
95
Elle est plus forte que les interactions de Van der Waals
δ- δ+ δ-
A H B
+δ −δ +δ −δ +δ −δ
H F H F H F 96
Principaux groupes donneurs ou accepteurs
de liaisons hydrogène
Donneurs Accepteurs
O R R
C C OH C O O
OH
H R H
N N O N
H H
P O
F H
F H 97
F H F ou N ou O
N H F ou N ou O
O H F ou N ou O
(la liaison hydrogène ne fait pas partie des liaisons de van der Waals)
98
• Liaisons Hydrogène intermoléculaires
H2O
+δ H
-δ
O H+δ
+δ H H
O
+δ
-δ
Le doublet libre de O et la charge + de H s’attirent
fortement et créent une liaison hydrogène.
Structure de la glace
O H O
Acides carboxyliques R C C R
O H O
Formation de dimères stables
99
100
• Liaisons Hydrogène intramoléculaires
O O H
N CH3 C
O
O
C
O H
O
101
Exemple : diphénol
intermoléculaires intramoléculaire
même MM
TE < de 37 ° C 102
TE similaires
Le premier principe de la thermodynamique
• Énoncé : L’énergie d’un système isolé est constante
seuls le transfert d'énergie d'une partie du système à une autre et
la conversion d’énergie d'une forme en une autre sont possibles
Fonction d’état
Fonction F dont la variation au cours d’une
transformation ne dépend que des états initial et
final et non du chemin suivi. Etat 1
F1
∆F = F2 – F1 quel que soit le chemin suivi : a, b, ou c
F Fonction d’état 2
Formes d’énergie: chaleur et travail
• Chaleur (énergie thermique) : Q
• Travail (énergie mécanique) : W
N.B. W et Q ne sont pas des fonctions d’état.
La température T
• Renseigne sur l’équilibre thermique d’un système (par rapport à un autre système).
• Deux systèmes en équilibre thermique sont à la même température.
En thermodynamique Echelle Kelvin
A B A B
• C’est l’énergie thermique échangée entre deux systèmes qui ne sont pas en équilibre thermique
• Son transfert se fait d’un milieu chaud vers un milieu de plus basse température
3
Pext
x dx
dV < 0 dV > 0
syst. reçoit du travail syst. fournit du travail
∆U système = Q + W = QV - P.dV
V1
dV = 0 ∆U = U2 - U1 = Qv
La chaleur QV échangée lors d’une transformation à volume constant =
variation d’énergie interne ∆U.
∆U système = Q + W = QP - P.dV
V1
U2 - U1 = Qp – P [V2 – V1] = Qp – P∆V
5
Les réactions (bio)chimiques se déroulant plutôt en milieu liquide ou solide qu’en milieu gazeux, ∆V
est très faible: ∆U=∆H 6
Chapitre IV
ELEMENTS DE THERMODYNAMIQUE
POUR LA CHIMIE ET LA BIOCHIMIE
109
1. Introduction
x
Energie
xx
Energie Energie
111
Transformation cyclique
115
Les systèmes ont tendance à passer d'un état ordonné à un état désordonné
Réactions « spontanées »
Interprétation moléculaire de l’entropie :
Au fil du temps…
fusion vaporisation
V
1 mole 1 mole
de gaz de gaz
∆S > 0
. Combustion du méthane :
CH4 (g) + 2 O2 (g) = CO2 (g) + 2 H2O(l)
• Combustion du glucose :
C6H12O6 (s) + 6 O2 (g) = 6 CO2 (g) + 6 H2O (l)
118
5. L’enthalpie libre, G (=fonction de Gibbs)
Inconvénient de l’entropie : tient compte du milieu extérieur
L’enthalpie libre ne s’intéresse qu’à l’évolution du système.
L’enthalpie libre G prend en compte l’enthalpie et l’entropie
G = H – T. S
à T et P ctes, pour une transformation la variation d’enthalpie libre est définie par :
∆G = ∆H –T. ∆S
Tout système cherche à atteindre un minimum d'énergie libre au cours d'une transformation.
Pour une transformation spontanée Gfinale < Ginitiale et donc ΔG = Gfinale – Ginitiale < 0
Unité: Joule (J) ou calorie (cal) 1cal = 4,184 J 119
Système fermé
Le système tend, après un régime transitoire plus ou moins court, vers un état
permanent qui est l'équilibre thermodynamique.
122
5.2. Enthalpie libre ∆rG d’un mélange réactionnel
[C ]c .[D]d
∆rG = ∆rG°+ RT Ln
[ A]a .[B ]b
[C ]ceq .[D]deq
∆rG = 0 et b = K ∆rG° = - RT LnK
[ A]aeq .[B ]eq
K : constante d’équilibre
A = B ∆rG1
B = C ∆rG2
C = D ∆rG3
A = D ∆rG4 = ∆rG1 + ∆rG2 + ∆rG3
Exemple
glucose + phosphate = glucose-6-phosphate + H2O ∆rG°’ = + 13,8 KJ.mol-1
Mg2+
ATP + H2O = phosphate + ADP ∆rG°’ = - 30,5 kJ.mol-1
T, P, réactif
ou produit
Etat d’équilibre 1 Etat d’équilibre 2 ?
Effet de la température
Si T augmente déplacement de l’équilibre dans le sens
qui consomme la chaleur (endothermique ∆rH > 0 )
1
Exemple : H2 (g) + S (s) H2S (g) ∆rH = - 20,6 kJ.mol-1
2
si T : évolution sens 2
125
1
CO2 (g) + C (s) 2 CO (g)
2
1 mole 2 moles
si P : évolution sens 2 126
Effet des concentrations (ou pressions partielles)
1
CH3COOH(l) + C2H5OH(l) CH3-COOC2H5(l) + H2O(l)
2
• si [CH3COOH] sens 1
127
Chapitre V
LES EQUILIBRES D’OXYDO-REDUCTION
136
1. Définitions
137
• Couples d’oxydo-réduction ou couple redox :
A chaque oxydant correspond un réducteur et inversement.
Ils forment un couple oxydo-réducteur ou couple redox
Exemple : I2 / I-
I2 : oxydant ou forme oxydée
I- : réducteur ou forme réduite
réduction
oxydant + n e- réducteur
oxydation
138
Exemples :
Ag+ / Ag Ag+ + e- = Ag (x2)
Zn2+ / Zn Zn = Zn2+ + 2e-
Zn + 2 Ag+ = Zn 2+ + 2 Ag
N.B. : réaction spontanée oxydant le plus fort / réducteur le plus fort. 139
2. Nombre d’oxydation
2 - 1. Définitions
L’état d’oxydation d’un élément est caractérisé par un nombre
d’oxydation (n.o.).
Il indique la charge prise par l’atome au cours d’une ionisation (réelle
ou fictive), par rapport à l’atome neutre, conduisant à la configuration du
gaz rare le plus proche.
C’est un nombre positif, négatif ou nul, représenté en chiffres
romains.
N3- - III
NH3 fictive
H+ +I
C2+ + II
CO fictive
O2- - II 140
141
n.o. de l’hydrogène = + I sauf dans les hydrures = - I
(Na+H-)
n.o. du fluor = - I
Exemples :
143
Cas du carbone dans les composés organiques :
+I H O -II H O-II H H +I
-I 0 0 +I
-I 0 0 0 0 -II
H C C +II H C C +II H C C H
+I -I +I -I +I
+I H -I O H H H H -I O H
-I +I +I -I +I
n.o. (C) = -III n.o. (C) = +III n.o. (C) = +I n.o. (C) = -I
144
O CH2 O CH2
N N
O N O N
NAD+ NADH
(forme oxydée) (forme réduite)
OH OH OH OH
146
Bilan : Pyruvate(-) + NADH + H3O+ = NAD+ + Lactate(-) + H2O
148
a) Equation de NERNST
a Ox1 + b Red 2 = c Red1 + d Ox2
[ Red1]c [ Ox2]d
∆rG = ∆rG0 + RT ln (eq 1)
[ Ox1]a [ Red2]b
[ Red1]c [ Ox2]d
RT
en divisant (eq 1) par «- nF » ∆E = ∆E0 - ln
nF [ Ox1]a [ Red2]b
Equation de NERNST (eq 2)
[ Red1]c [ Ox2]d
(eq 2) 0,06
∆E = ∆E° - n log
[ Ox1]a [ Red2]b
0,06
A l’équilibre : ∆G = 0 ∆E = 0 ∆E° = log K f.e.m. standard
n 149
b) Définition et mesure du potentiel d’électrode
RT [Red1 ]c ° RT [Red2 ]d
ΔE = (E1 − E 2 ) = E1° − .ln − E 2 − .ln (avec E1 > E2)
nF [Ox1 ]a nF [Ox 2 ]b
Le potentiel standard d’une électrode = f.e.m mesurée aux bornes d’une pile
constituée par cette électrode dans l’état standard et l’électrode standard à
hydrogène (référence)
∆E° = E° (couple étudié) – E°(H+/H2)
= E° (couple étudié).
150
Al3+ Al -1.66
Fe3+ Fe2+ +0.77
Pouvoir réducteur
Les électrons vont de l’espèce réduite du couple ayant le potentiel le plus bas
vers l’espèce oxydée du couple ayant le potentiel le plus élevé. 151
e) Prévision du sens des réactions
L’oxydant du couple ayant le potentiel le plus élevé oxyde la forme
réduite de l’autre couple :
Cu2+ + 2 e- = Cu E°1 = + 0,34 V
Zn2+ + 2 e- = Zn E°2 = - 0,76 V
Calcul de la f.e.m :
f.e.m = E° (couple oxydant) - E° (couple réducteur)
= 0,34 - (- 0,76) = 1,10 V.
∆E > 0 ∆G < 0
(∆G = - n F ∆E)
Calcul de la constante d ’équilibre :
°0,06 [Zn2+ ]eq
ΔE = logK = 1,10 V K = 2+
= 1,94.10 37
2 [Cu ]eq
évolution jusqu’à disparition quasi-totale de Zn (et/ou de Cu2+) et ∆E → 0.
152
a Ox + x H+ + n e- = b Red + H2O
0,06 [Red]b
E = E° − log
n [Ox]a [H+ ] x
153
g) Potentiel d’électrode dans les conditions standards
biologiques
x 0,06 [Red]b
E = E° − 0,06 pH - log
n n [Ox]a
x 0,06 [Red]b
À pH = 7 E = E° − 0,06 x 7 - log
n n [Ox]a
x
E° − 0,06 x 7 = E'° E’° : potentiel standard biologique
n
0,06 [Red]b
E' = E'° - log
n [Ox]a
154
Ex. NAD+/NADH (n = 2, x = 1) : E° = - 0,11 V et E’° = - 0,32 V
148
o si l = 2 : orbitales d
149
o si l = 3 : orbitales f
151
Phrases mnémotechniques
Période 2 :
« Lili Becta Bien Chez Notre Oncle Ferdinand Nestor »
ou
« L’Imagination Belliqueuse Baissa Car Notre Ordre Fut Net »
Période 3 :
« Napoléon Manga Allègrement Six Poulets Sans Claquer
d’Arrhes»
ou
« Napoléon Magnera A l’est Si Possible Sa Colonne d’Armée»
152
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18
1 H He
2 Li Be B C N O F Ne
3 Na Mg Al Si P S Cl Ar
4 K Ca Sc Ti V Cr Mn Fe Co Ni Cu Zn Ga Ge As Se Br Kr
5 Rb Sr Y Zr Nb Mo Tc Ru Rh Pd Ag Cd In Sn Sb Te I Xe
6 Cs Ba La Hf Ta W Re Os Ir Pt Au Hg Ti Pb Bi Po At Rn
7 Fr Ra Ac
153
Détermination de la position d’un atome dans le tableau
périodique connaissant son Z
Groupe =
Si la configuration électronique finit par
n s1 groupe 1
n s2 groupe 2
(n-1)dx ns2 groupe (x + 2) = groupes 3 à 12
n s2 n px groupe (x + 2 + 10) = groupes 13 à 18
154 154
période
r
groupe
http://0.tqn.com/d/chemistry/1/S/5/W/2/PeriodicTable_AtomSizes.png
155
Tendance des atomes à former des ions
groupes
chimiques 1 2 13 14 15 16 17
He
période 2 Li Be B C N O F Ne
Diagramme OM Molécule F2
9F 1s2 2s2 2p5
π*
2py π*2pX
2p
π2py π 2pX
σ 2pz
σ*2s
2s
σ2s
F F2 F
OA OM OA
σ
O.L.= (8 – 6)/2 = 1 1 liaison σ F F 157
Exemple hybridation sp2
BH3 : B hybridé sp2
est plane (les 4 atomes sont coplanaires)
a 3 liaisons identiques faisant entre elles un angle de 120°
2 2p1
5B : 2s « Excitation » 2s1 2p2 hybridation
OA p pure
H vacante
H
H B 120 ° σ
H B B
σ
H σ
H
axial axial
Les liaisons π se font toujours à partir d’orbitales p pures
La présence de la liaison π explique la planéité de la molécule. En effet, pour que le recouvrement
latéral puisse avoir lieu il faut que les deux orbitales p soient parallèles entre elles.
H σ π σH
H C σ C σ H
σ
159
La liaison π est perpendiculaire au plan des liaisons σ
Exemple hybridation sp
BeH2 : Be hybridé sp
est linéaire (les 3 noyaux sont alignés)
a 2 liaisons identiques faisant entre elles un angle de 180°.
H, Be et H sont σ
alignés
σ
Hybridation sp de l’acétylène
π
σ
H C C σ H
σ
π
π
Angle
droit
H C σ C H H C C H
π
A B A A A B A A
+δ -δ +δ -δ +δ -δ
µ1 µ1 µ2 = α E
A A A A A A A
A A
+δ -δ
A A A A
CH3 CH2 CH2 +δ +δ -δ
-δ
CH2 CH2 CH3
CH3 CH2 CH2
CH2 CH2 CH3 µ1 µ2 164
Remarques :
Exemple: H-Cl
Interaction de Keesom =3,30 KJ.mol-1
Interaction de Debye = 1,00 KJ.mol-1
Force de London = 16,80 KJ.mol-1 165
Comment varient ces forces de van der Waals ?
Règle:
166
Exemples :
Cl : Z = 17 Br : Z = 35
Tébullition Cl2 = - 34°C < Tébullition Br2 = + 59°C
gaz à T ambiante liquide à T ambiante
167
2. Liaison hydrogène – effet température fusion
Acide fumarique (E) ou (trans)
O
H C O H
T de fusion = 287 °C
C C
H O C H
O
H H
C C
T de fusion = 137 °C
H O C C O
O H O
Exemple: relation ∆U et ∆H
à 25°C (T = 273 + 25 = 298 K)
∆H = ∆U + ∆n RT
∆U = ∆H - ∆n RT avec ∆n = 1 - 1,5 = - 0,5
-2 O
O3P O O
O
CH3 C C Pi ∆rG°’ = - 62,2 kJ.mol-1
CH2 C C H 2O =
O O
PEP pyruvate
O O
C O P O
CH3 + H2O = CH3COO
- + Pi ∆rG°’ = - 43,3 kJ.mol-1
O
acyl-phosphate
170 170
0 F-1,6-P
ALD
-10
1,3-DPGA
-40
ADP
HK PGI PFK ALD TIM GAPDH PGK PGM EN PK PGK
ATP
globules rouges : ∆G’ dans les conditions cellulaires x2
3-PGA
HK, PGI et PK : ∆rG’< 0 bons sites pour la régulation de la PGM
glycolyse (inhibition par effecteurs allostériques). Dans la 2-PGA
néoglucogénèse, des enzymes différentes remplacent ces 3 EN
protéines. PEP
ADP
Autres enzymes : ∆rG’ ≈ 0 : réactions pratiquement à l’équilibre PK
ATP
contrôlées par une faible variation de concentrations en Pyruvate
substrats. Ces enzymes participent aussi à la néoglucogénèse. NADH
NAD
LD
171
lactate
Flavine adénine dinucléotide (FAD)
H H
H H
OOC COO + FAD = + FAD-H2
H H OOC COO