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Tableau de synthèse pour la fiche de lecture sur la notion de cours : « les orbitales set p : définition et représentation simple »

Références [1] ARNAUD, Paul. Chimie-Physique. 5e éd. Paris, 2001 : Dunod, [2] NGUYÊN Trong Ahn Orbitales frontières, Manuel pratique, 2ème édition, p 8-9 [En
bibliographiques 2001 p 62 à 68 [En ligne], disponible à l’adresse https://univ- ligne], disponible à l’adresse https://univ-scholarvox-com.scd-rproxy.u-
scholarvox-com.scd-rproxy.u-strasbg.fr/book/88913298# [Consulté strasbg.fr/book/88805529# [Consulté le 28-11-2022].
le 28-11-2022].

Généralités : nature Une orbitale atomique est une sous-couche atomique dans laquelle un ou plusieurs électrons sont présents. Le type d’orbitale atomique dépend de la valeur que
des orbitales, prend le nombre quantique l qui est le nombre quantique secondaire appelé également nombre quantique azimutal, qui indique la sous-couche concernée (s, p, d
notations ou f).
Les orbitales atomiques se représentent toujours dans un repère en trois dimensions et se notent 1𝑠, 2𝑝𝑥 , 2𝑝𝑦 , 2𝑝𝑧 … Le numéro indique la couche dans laquelle on
se trouve ; la lettre, la sous-couche et la lettre en indice, l’axe selon lequel est représenté l’orbitale dans le repère local défini précédemment.
Exemples donnés Exemple pour l’orbitale 1s (image tirée de Exemple pour l’orbitale 2p (image tirée de [1]) :
(modèle simple) [1]) : Le plan nodal désigne une zone dans laquelle la probabilité de présence des électrons
Les orbitales s sont uniquement radiales. est nulle.
Le maximum de cette densité radiale se Une orbitale 2p change de signe une seule fois et s’annule au niveau de ce plan nodal.
situe à 0,053 pm, soit la valeur du rayon
atomique de Bohr.

Figure 3 : représentation Figure 3 : représentation d’une orbitale 2p.


d’une orbitale 1s.

Figure 1 : variation de la
densité radiale en fonction
des orbitales considérées.
Représentation Pour l’orbitale 1s [Figure 3]: Pour les orbitales 2p, on a :
graphique
Une orbitale 1s a toujours le même signe.
Figure 5 : représentation des
orbitales 2p, projetées sur les
différents axes.

On note que pour les autres orbitales p, le schéma est similaire sauf que le plan nodal
est plus grand.

1
Alexandre FRANKE 25-11-2022

Fiche de lecture « les orbitales s et p : définition et représentation simple »

La notion d’orbitale a été introduite pour la première fois dans le modèle quantique de
l’atome par Schrödinger qui a établi une équation régissant ce modèle. Nous allons nous
intéresser ici à la définition et à la représentation simple des orbitales atomiques. Nous
définirons d’abord cette notion, avant de nous intéresser à la représentation graphique
simple de ces dernières.

Généralités, nature des orbitales


Une orbitale atomique désigne une sous-couche dans laquelle sont « rangés » des
électrons. Pour comprendre la notion d’orbitale atomique, il faut dans un premier temps
s’intéresser aux nombres quantiques. Cette notion dépend d’abord du nombre quantique
secondaire ou azimutal l qui indique la sous-couche dans laquelle on se trouve et donc le
nombre maximal d’électrons qu’on peut y placer. Il existe 4 sous couches, donc 4 types
d’orbitales atomiques : s, p, d et f. On s’intéressera ici uniquement aux orbitales atomiques
s et p.
La représentation d’une orbitale dépend de son signe et de son orientation, régie elle-même
par le nombre quantique tertiaire, m. Ceci est visible dans le tableau ci-dessous :
Valeur de n Valeur de l Valeur de m Orbitale considérée
1 0 0 1s
2 0 0 2s
2 1 -1, 0 ou 1 2p
3 0 0 3s
3 1 -1, 0 ou 1 3p
4 0 0 4s
4 1 -1, 0 ou 1 4p

Représentation et modèle simple


La figure 1 ci-contre nous montre la représentation graphique générale des orbitales 1s et
2p avec leur plan nodal et leur signe. On trouve dans [1] à la page 63 que les orbitales s
sont toujours représentées par une sphère homogène où la fonction qui régit ce modèle est
toujours positive. Ces orbitales sont uniquement radiales où
le maximum de cette densité se situe à environ 0,053 pm,
soit la valeur du rayon atomique de Bohr. De plus, il n’y a
pas de plan nodal. L’électron peut donc être présent
Figure 2 : représentation des orbitales s et p
n’importe où autour du noyau, ce qui n’est pas le cas pour avec leur signe et leur plan nodal en rouge.
les orbitales p.

Figure 1 : représentation des orbitales s et p avec


leur signe et leur plan nodal.

2
Dans ce dernier cas, la fonction 𝜑 régissant ce modèle s’annule en ce plan nodal passant
par 0, et change de signe[2] (figure 2).
La probabilité de présence de l’électron dans une orbitale est donnée par le carré
de la fonction 𝜑 ∶ 𝜑 2 , qu’on trouve dans [2] à la page 9. On trouve également dans +
cette ressource que les orbitales 2s et 2p sont dégénérées, car elles ont toutes la
même énergie et la même taille. Ce dernier paramètre varie avec n, qui est le
nombre quantique principal et qui indique la couche électronique dans laquelle on -
se trouve.
Le nombre d’orbitales atomiques dépend donc du numéro atomique Z de Figure 3 : modélisation
de la probabilité de
l’élément considéré et repose sur sa configuration électronique : présence des électrons
et du plan nodal.

Élément Configuration électronique Nombre d’électrons Nombre d’orbitales atomiques


H 1s 1 1
C 1s²2s²2p² 6 3
Ainsi, le nombre d’orbitales atomiques augmente avec le numéro atomique.

Remplissage des orbitales


En fonction du nombre de couches et de sous-couches et donc d’orbitales, le remplissage
de ces dernières se fait comme indiqué sur la figure ci-contre pour un atome donné.
Il y a quelques règles à respecter :

Orbitale considérée Nombre maximum d’électrons


1s 2
2s 2
2p 6
3s 2
3p 6

Ainsi, la forme des orbitales dépend d’abord du nombre


quantique azimutal l. Elle dépend également de l’axe sur lequel
on représente l’orbitale considérée. Cette notion repose donc
sur le modèle quantique de l’atome, élaboré pour la première
Figure 4 : remplissage des couches et
fois par Schrödinger. Le nombre d’électrons régit le nombre sous-couches électroniques.
d’orbitales. En fonction de la nature et de la forme de l’orbitale,
celle-ci aura un plan nodal ou non.

Bibliographie

[1] ARNAUD, Paul. Chimie-Physique. 5e éd. Paris : Dunod, 2001 p 62 à 68.


[2] NGUYÊN Trong Ahn Orbitales frontières, Manuel pratique, 2ème édition, p 8-9.

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