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Plan du cours

I- Structure de l’atome.
II- Les modèles classiques de l’atome.
III- Notion de la mécanique quantique ondulatoire.
IV- La classification périodique des éléments.
V- La liaison chimique.
VI- Les molécules polyatomiques.

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Chapitre III
Conception ondulatoire de l’atome
III.1 Dualité onde - corpuscule: Postulat de De Broglie

Le modèle de Bohr ne s’applique pas aux atomes autres que l’hydrogène, ni en


présence d’un champ électrique ou magnétique

Les expériences de diffraction montrent que l'électron possède les caractéristiques d'une
onde.

Postulat de De Broglie A toute particule (corpuscule) de masse m et de vitesse v est


associée une onde de longueur d'onde λ. On applique ainsi à la matière (exemple : un
électron) le caractère combiné d'onde et de particule.
La longueur d'onde est déterminée par la relation de « de Broglie »
l=h/mv
λ : longueur d'onde
h : constante de Planck
mv : quantité de mouvement
L'électron est une particule aux caractéristiques ondulatoires.
L ’O.E.M. est une onde aux caractéristiques corpusculaires.

C’est la dualité onde / corpuscule.


III-2. Principe d'incertitude d'Heisenberg
Il est impossible de définir avec précision à la fois la position et la vitesse d'une
particule. Cela se traduit par la relation :

Δx . Δpx ≥ h/2π avec


Δx : incertitude sur la position
Δpx = mΔv : incertitude sur la quantité de mouvement

Ex1 balle de tennis: m = 50 g ; v = 50m/s et dV = 1 mm/s


dx =2.1 10 -30 m

Ex2 electron m = 9.1 10 -31 kg ; v = 10 6 m/s


dx = 0.12 m taille de l’atome 1 angström = 1 10-10 m

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Ainsi, la position de l’électron de l’atome d’hydrogène ne doit pas être
représentée par une trajectoire mais par un nuage électronique symbolisant
la probabilité de présence d’un seul électron autour du noyau.

On appelle domaine de probabilité de présence de l’électron la région


de l’espace où le pourcentage de trouver l’électron dans cette région
est important (de l’ordre de 90 %).
III-3. Notion de la probabilité de présence
En mécanique classique (conception de Bohr), l'étude du mouvement
d'un électron consiste à rechercher sa trajectoire avec précision, par
contre en mécanique quantique on parle de la probabilité de trouver
l'électron en un certain point de l'espace.
Cette délocalisation dans l'espace est donnée par une fonction des
coordonnées de l'électron appelée fonction d'onde Ψ.
La probabilité de présence est :
dP =[Ψ(x,y,z,t)]2 dV
La fonction d'onde Ψ doit satisfaire une certaine condition de
normalisation :
P = ∫espace (Ψ)2 dV = 1
On dit que la fonction d'onde est normée.
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III-4. Equation de SCHRÖDINGER pour l’atome d’hydrogène

On appelle orbitales atomiques, les fonctions d'ondes des électrons


atomiques.
En 1926, Schrödinger a montré que la fonction d'onde et l'énergie E
sont solution d'une équation aux dérivées partielles du second ordre.
L'équation de Schrödinger s'écrit : m : masse de l'e-
V : Opérateur énergie potentiel
[(-h2/8π2m).Δ + V] Ψ = EΨ avec E : énergie totale de l'électron, appelée valeur propre
Ψ : fonction d'onde appelée fonction propre

Cette équation peut se mettre sous la forme : HΨ = EΨ


C'est le principe fondamental de la mécanique quantique.
H = (-h2/8π2m).Δ + V ; est appelé opérateur Hamiltonien d'hydrogène.
Δ = ∂2/∂x2 + ∂2/∂y2 + ∂2/∂z2 ; est le Laplacien.
La résolution de cette équation conduit aux différentes valeurs de E et Ψ :
En = -me4 / 8ε02h2n2 C'est la même expression que celle trouvée par Bohr.
10
Avec la mécanique quantique on peut aussi expliquer la
quantification de l'énergie.
Pour la fonction d'onde Ψ (orbitale atomique), elle fait intervenir
quatre nombres appelés "nombres quantiques" qui caractérisent
l'état d'un électron. Ces quatre nombres sont : n, l, ml et ms.

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III-5. Les nombres quantiques

a) Nombre quantique principale n

Ce nombre (n = 1, 2, 3, …∞) définit la couche quantique (énergie


de l'électron). On appelle couche l'ensemble des orbitales qui
possèdent la même valeur de n.

 Pour n = 1, nous avons la couche (K)


 Pour n = 2, nous avons la couche (L)
 Pour n = 3, nous avons la couche (M)
 Pour n = 4, nous avons la couche (N)

12
Couche N (n = 4)

Couche M ( n = 3)

Couche L ( n = 2 ) Noyau:
Couche K ( n = 1 ) Z protons
N neutrons

La couche K (n=1) peut contenir 2 électrons.


La couche L (n=2) peut contenir 8 électrons.
La couche M (n=3) peut contenir 18 électrons.

Chaque électron se situant sur chaque couche a une énergie bien
spécifique. 13
Tableau périodique: notion de couche

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b) Nombre quantique secondaire (ou azimutal) : l

Ce deuxième nombre quantique caractérise la forme de l’orbitale,


il définit la sous-couche électronique occupée par l'électron.

Il s'agit d'un nombre entier qui peut être nul.

Sa valeur est fonction de celle du nombre quantique principal n :

0 l n-1 (soit n valeurs différentes)

La sous-couche électronique est généralement désignée par une


lettre minuscule au lieu de la valeur numérique de l .

Valeur de l 0 1 2 3 4 5
Symbole de la sous – couche S p d f g h

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Sous-couches (l)
Couches s p d f
(n) l=0 l=1 l=2 l=3
K 1 1s
L 2 2s 2p
M 3 3s 3p 3d
N 4 4s 4p 4d 4f
c) Nombre quantique magnétique : ml ou m
Ce troisième nombre quantique, définit le nombre d’orientation
prises par le moment cinétique de l’électron en présence d’un
champ magnétique extérieur. Il s'agit d'un nombre entier qui peut
être nul.
Sa valeur est fonction de celle du nombre quantique secondaire l
-l  m  + l (soit 2l + 1 valeurs différentes)

Pour symboliser graphiquement ce nombre quantique, on utilise


un rectangle qui peut être associée à 0, 1 ou 2 électrons.

On représentera autant de rectangles qu'il y a de valeurs


possibles de m.
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c) Nombre quantique magnétique : ml ou m (suite)
• Ce nombre définit le nombre d’orbitales atomiques (OA)
• il prend les valeurs de – l à + l , càd 2l + 1 valeurs.

- l  m (entier)  + l
Pour symboliser graphiquement ce nombre quantique, on utilise
un rectangle qui peut être associée à 0, 1 ou 2 électrons.

Pour l = 0(s), m = 0 (1 OA)


Pour l = 1(p), m = -1, 0, +1 (3 OA)

Pour l = 2(d), m = -2, -1, 0, +1, +2 (5 OA)

Pour l = 3(f), m = -3, -2, -1, 0, +1, +2, +3


(7 OA) Ce troisième nombre quantique définit une case
quantique (nous dirons plus tard une orbitale)
d) Nombre quantique de spin : ms ou s
Ce quatrième nombre quantique caractérise le mouvement de l'électron sur lui
même et peut prendre seulement deux valeurs différentes.

s =  1/2
Pour symboliser graphiquement ce nombre quantique de spin, on utilise :
- une flèche vers le haut () pour s = +1/2
- ou vers le bas () pour s=-1/2.

L'habitude veut que l'électron de spin + 1/2 (  ) soit placé à


gauche et l'électron de spin -1/2 ( ) à droite.

 Dans chaque case (orbitale), il ne peut y avoir que deux


électrons au maximum. 19
Les nombres quantiques

Case
quantique

20
Chaque OA est occupée par 2 électrons au maximum.
Ces électrons sont représentés par des flèches dirigées soit vers le haut (s = +1/2)
soit vers le bas (s = - ½)

Orbitale s : 1 OA de type s ; 2 e- max

Orbitale p: 3 OA de type p ; 6 e- max

Orbitale d: 5 OA de type d ; 10 e- au
maximum

Orbitale f: 7 OA de type f ; 14 e- au maximum

A chaque valeur de n sont associés n2 OA et 2n2


électrons au maximum
III-6. Représentation des Orbitales Atomiques (O.A)
Chaque orbitale représente à la fois la fonction d'onde Ψn,l,m et la
distribution électronique qui en découle (probabilité de présence).
a) Orbitales s
Les orbitales s sont caractérisées par l = 0 et m = 0.
Toutes les orbitales s (ns) ; sont de symétrie sphérique car la probabilité
de présence de l'électron varient de la même façon dans toutes les
directions autour du noyau.

y
x

s
L’O.A. s est représentée par une case quantique
 Les orbitales (ns) présentent une
symétrie sphérique
Orbitale 1s
z

Orbitale 2s

x Orbitale s
Orbitale 3s
b) Orbitales p
Pour l = 1 ⇒ m = -1 , 0 ou 1 ⇒ 3 orbitales p
On parle des orbitales px , py et pz ayant la même forme, mais chacune est allongée sur
une des trois axes perpendiculaires.
Une orbitale p possède un "plan nodal", dans lequel la probabilité de trouver l'électron
est nulle. Ce plan passe par le noyau.

z
z
z

y y x y
x x

px py pz

Les O.A. p qui possèdent la même energie sont représentés par trois
cases quantiques 24
z
c) Orbitales d
l = 2, ml = –2, –1, 0, +1, +2
5 orbitales centrosymétriques x y

dzx

z z z z

x y x y y y
x x

dz2 dxy dx2-y2 dzy

Les O.A. d sont représentées par cinq cases quantiques


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Diagramme énergétique des Orbitales Atomiques (O.A)
Rappel n=1,2,3…
-Les nombres quantiques qui caractérisent l'état d'un électron l=0,…,n-1
m = -l,…-1,0,1,…,l
-L'énergie à fournir à l'électron pour l'amener du niveau fondamental au dernier niveau
excité : En = -13.6 Z2 / n2
n l m Notation des O.A énergie
1 0 0 1s -13,6 Z2
2 0 0 2s
-1 2px -13,6 Z2/4
4 OA de même énergie 1 0 2pz
(4 OA dégénérées)
1 2py
3 0 0 3s
-1 3px
1 0 3pz
1 3py -13,6 Z2/9
9 OA de même énergie
(9 OA dégénérées) -2 3dxy
-1 3dyz
2
0 3dz2
1 3dxz 28
2 3d
Diagramme énergétique des O.A. de l’atome Diagramme énergétique des O.A. de l’atome
monoélectronique polyélectronique
E (ev)(hydrogène et hydrogénoïde)

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III-7. Extention aux atomes polyélectroniques

- Approximation hydrogénöde- Règle de SLATER


Contrairement aux atomes hydrogénoïdes (En = EH[Z2/n2), l’énergie
totale (E) d’un électron appartenant à un atome polyélectronique ne
peut pas être déterminée avec précision. Cependant, sa valeur
approximative peut être connue en tenant compte de l’effet d’écran de
type électrostatique, qui est dû à la présence des autres électrons dans
l’espace noyau – électron considéré . Dans ce cas, l’expression de E
s’écrit : En = EH[Zeff2/n2]

Zeff est la charge effective à laquelle est soumis l’électron considéré.


Cette charge se trouve diminuée par comparaison à la charge du noyau(Z).
Zeff = Z -  

  = correspond à la somme des constantes d’écran s dont les valeurs


dépendent de la position de l’électron considéré vis-à-vis des autres
électrons. Des valeurs de  sont consignées dans le tableau 3. 30
Valeurs des constantes d’ecran de Slater
j 1s 2s2p 3s3p 3d 4s4p 4f
i

1s 0,31
2s2p 0,85 0,35
3s3p 1 0,85 0,35
3d 1 1 1 0,35
4s4p 1 1 0,85 0,85 0,35
4f 1 1 1 1 1 0,35

1s/2s2p/3s3p/3d/…………sont les groupes de Slater ;


i : électon considéré ; j électron faisant écran sur i.
31
III-8. Structure électronique des atomes

L’organisation générale en niveau d’énergie est la même pour


tous les atomes.
On cherche à placer Z électrons (atome neutre) sur les différents
niveaux, Écriture de la configuration électronique.
La configuration électronique d'un atome est la répartition de Z
électrons de l'atome dans un état fondamental sur les orbitales
atomiques.
Ce remplissage des orbitales atomiques s'effectue à l'aide des
règles suivant:
- Principe de stabilité
- Règle de KLECHKOWSKY.
- Règle de PAULI.
- Règle de HUND. 32
a- Principe de stabilité

A l’état fondamental, les électrons d’un atome vont se


placer le plus près possible du noyau, c’est à dire,
dans les niveaux d’énergie les plus bas.

• on obtient alors une stabilité maximale.


b-Règle de Klechkowsky

Le remplissage des sous-couches par les e- se fait dans l’ordre (n+l)


croissant.

Si pour deux sous-couches, cette somme est la même, celle qui a la


plus petite valeur de n se remplit la première.

Exemple : orbitales atomiques 2p et 3s

 pour l’OA (2p) : n = 2 et l = 1  n + l = 2+1=3

 pour l’OA (3s) ; n = 3 et l = 0  n + l = 3+0=3

dans ce cas, 2p se remplit avant 3s.


b-Règle de Klechkowsky

Le remplissage des sous-couches par les e- se fait dans l’ordre (n+l)


croissant.

Si pour deux sous-couches, cette somme est la même, celle qui a la


plus petite valeur de n se remplit la première.

Exemple : orbitales atomiques 2p et 3s

 pour l’OA (2p) : n = 2 et l = 1  n + l = 2+1=3

 pour l’OA (3s) ; n = 3 et l = 0  n + l = 3+0=3

dans ce cas, 2p se remplit avant 3s.


Règle de Klechkowsky: règle des diagonales (suite)

chaque
flèche rouge
diagonale
correspond à
une valeur
de n+l

L’ordre de remplissage est celui qu’indiquant les flèches en commençant


par le haut:
1s 2s 2p 3s3p 4s 3d 4p 5s 4d 5p 6s 4f 5d 6p 7s 5f 6d 7p…
Règle de Klechkowsky: règle des diagonales (suite)

l=0 l=1 l=2 l=3


(S) (P) (d) (f)
chaque
flèche
• K n=1 diagonale
• L n=2 correspond à
• M n=3 une valeur
de n+l
• N n=4
• O n=5
• P n=6
• Q n=7

L’ordre de remplissage est celui qu’indiquant les flèches en commençant


par le haut:
1s 2s 2p 3s3p 4s 3d 4p 5s 4d 5p 6s 4f 5d 6p 7s 5f 6d 7p…
• Exceptions à la règle de klechkowski
La règle citée précédemment n’est pas toujours respectée, tout
particulièrement pour les orbitales d et f, les configurations avec
orbitales atomiques totalement ou demi rempli sont plus stables

Exceptions : groupe du Chrome (Z=24) et groupe du Cuivre (Z=29)

Ces exceptions correspondent au demi-remplissage et au


remplissage complet de la couche 3d.
 Structure électronique de l’élément Cr(Z=24)

Cr(Z=24) :1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 4s2 3d4


d’après la règle de Klechkowski

1s2 2s22p6 3s23p6 3d4 4s2

[Ar] 3d4 4s2


[e- de cœur] e- de valence

Exception 1 :
Stabilité des sous-couches (d)
moitié remplies
1s2 2s22p6 3s23p6 3d5 4s1
 Structure électronique de l’élément Cu(Z=29)

Cu(Z=29) : 1s2 2s22p6 3s23p6 4s2 3d9


d’après la règle de Klechkowski
1s2 2s22p6 3s23p6 3d9 4s2

[Ar [ 3d9 4s2


e- de cœur e- de valence

Exception 2
Stabilité des sous-couches (d) totalement
remplies

1s2 2s22p6 3s23p6 3d10 4s1


C- Principe d’exclusion de Pauli
*Deux électrons d’un même atome ne peuvent pas avoir leurs quatre nombres
quantiques (n, l, m, s) identiques.
*Si deux électrons d’un atome occupent la même orbitale (même valeur
de n, l et m), ils diffèrent forcément par le nombre quantique de spin.
Exemple : deux électrons occupant
l’orbitale 1s

Une OA ne peut contenir au maximum n=1 n=1


que 2 électrons de spins opposés l=0 l=0
m=0 m=0
s = +1/2 s = -1/2
Les deux électrons sont dits appariés

L’électron est dit célibataire

OA vide: lacune électronique


d) Principe de Hund (règle du spin maximal).
Lorsque des orbitales atomiques ont même énergie (dégénérées),
les électrons se répartissent avec un nombre maximum de spins
parallèles.

42
Exemples

Exemple du Fer: 26 électrons


La configuration électronique du Fer: 1 s2 2s2 2p6 3s2 3p6 4s2 3d6

s p d
K

43
Couche de valence ou externe d’un atome

C’est la couche de nombre quantique principal le plus élevé dans l’état


fondamental. On l ’ appelle aussi couche externe ou couche
périphérique. Les électrons de la couche externe sont appelés électrons
de valence.

Les électrons de valence d’un élément sont ceux qui occupent la


dernière couche et les sous couches en cours de remplissage

Ex 1 C(Z=6) : 1s2 2s2 2p2 Ex 2 Cl (Z=17) :


couche de valence 1s2 2s2 2p6 3s2 3p5
(4 e- de valence) couche de valence
(7 e- de valence)
La couche de valence contient les électrons de la couche du nombre n le plus élevé
(couche externe) souvent ns2 np6 règle de l’octet (très utile en chimie organique).

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• Donner les configurations électroniques des
atomes suivants selon la règle de klechkowski
K (19); N (7); Fe (26), Zn (30)
• Préciser les électrons de valences et les
électrons de cœur
Chapitre IV
Classification périodique des
éléments
IV.1- Classification périodique de Mendeleïev
La classification périodique, également appelée tableau périodique ou encore tableau de
Mendeleïev, est un tableau qui rassemble tous les éléments chimiques présents dans la
nature que nous connaissons à l’heure actuelle.
C’est dans ce tableau que l’on peut consulter pour chaque élément le symbole chimique et le
numéro atomique au minimum. Selon les tableaux, on peut également connaitre le A, le nom
entier de l’élément chimique et parfois sa masse molaire.

Ce tableau classe tous ces éléments par ordre croissant de numéro


atomique.

Le tableau périodique est une conséquence des configurations électroniques, il s’appuie sur
la structure électronique des atomes.

-Les éléments d'une même ligne horizontale du tableau périodique constituent une
période. Ils sont au nombre de 7.
-le tableau périodique est constitué de 18 colonnes. Les éléments d'une même colonne
ayant la même configuration électronique de la couche externe constituent une famille
ou groupe.
Chaque ligne horizontale ou période
 commence par un élément ayant un électron sur l’orbitale s
 et se termine par un élément à structure périphérique saturée.

Première période (n=1) :


H(Z=1) 1s1 He(Z=2) 1s2

Deuxième période (n=2) :


Li(Z=3)1s22s1……………………………………..Ne(Z=10) 1s22s22p6

Troisième période (n=3) :


Na(Z=11)1s22s22p63s1…………………Ar(Z=18) 1s22s22p63s23p6
Dans une colonne, groupe ou famille, les éléments ont :
 le même nombre d’électrons sur la couche de valence
 le même type de couche de valence
 des propriétés physiques et chimiques voisines

 H(Z=1)
1s1
 Li(Z=3)
1s22s1
 Na(Z=11)
1s22s22p63s1
 K(Z=19)
1s22s22p63s23p64s1
IV.1- Classification périodique de Mendeleïev
Le tableau périodique est constitué de 18 colonnes réparties en 9
groupes. Les 7 premiers comportent chacun deux sous-groupes A
et B selon l'état des électrons externes.

Sous-groupe A : contient les éléments dont la couche externe est ns np.

Sous-groupe B : contient les atomes qui possèdent un état d.

bloc d (Couche de valence type ns2(n-1)dx (1 x 10))

Les indices I, II, III,… indiquent le nombre d'électrons sur la couche externe,
appelés électrons de valence.
Remarque :
Sous-groupe A : contient les
éléments dont la couche
externe est de type ns np
Remarque :
Sous-groupe B : contient les éléments
chimiques dont la sous-couche d est en
cours de remplissage
IV-2. Les principales familles du tableau périodique sont
Famille des alcalins : les éléments dont la configuration électronique
externe est du type ns1.
Famille des alcalino-terreux: leurs configurations électroniques externes
sont de type ns2.

Famille des éléments de transition: ce sont des éléments qui possèdent


les orbitales d incomplètement remplies.

Famille de l’oxygène ou chalcogènes: leurs structure électronique


externe est de type: ns2, np4.

Famille des halogènes : leurs configurations électroniques externes sont


de type ns2np5.

Famille des gaz rares: tous ces éléments ont une configuration
électronique externe de la forme ns2np6.
57
Famille d’élément atomique

La

58
- La classification périodique est divisée en 4 blocs en fonction de la structure
électronique externe des éléments.
- Les blocs dénommés s,p,d et f comportent des éléments dont les e- de valence
appartiennent aux sous couches correspondantes.

61
 Bloc s : Remplissage de la sous-couche s
(1 case quantique, 2 è- au maximum) :  Deux colonnes 
structure électronique externe nsx (x=1 ou 2)
2He
configuration 1s2 est classé dans la colonne 18, ca
Colonnes 1 et 2
propriétés que celle des éléments de cette colonne (ga
 Bloc p : Remplissage de la sous-couche p
(3 cases quantiques, 6 è- au maximum) :  Six colonnes 
structure électronique externe ns2npx (1  x  6)
Colonnes 13 à 18
 Bloc d : Remplissage de la sous-couche d
• (5 cases quantiques, 10 e- au maximum) :  Dix
colonnes  structure électronique externe (n-1)dxnsy
avec (1  x  10); et (0 ≤ y ≤ 2)
• 3 à 12 colonnes : métaux de transition
Bloc d (famille des métaux de
transition)
(n-1)dx ns2 (1  x  10)

IIIB IVB VB VIB VIIB VIIIB IB IIB


 Bloc f : Remplissage de la sous-couche f
• (7 cases quantiques, 14 e- au maximum) :  Quatorze
colonnes
•  (n-2)fx(n-1)dyns2 avec n = 6 ou 7;
• (1  x  14); y= 0 ou 1
les éléments pour lesquels n= 6 sont appelés « Lanthamides » ceux
pour lesquels n=7 sont appelés « Actinides »
Bloc f
(n-2)fx(n-1)d1ns2 (1  x  14)

Lanthanides
Bloc f Actinides
IV-3. Les propriétés chimiques des atomes
Les propriétés de l’atome dépendent particulièrement de sa configuration
électronique externe, à savoir des électrons de la couche externe. Parmi les
propriétés qui peuvent donner une idée sur le comportement chimique de
l’atome on cite :
-l’aptitude à perdre ou gagner des électrons.
-La capacité de déformation du nuage électronique.

Régle de l’OCTET
Un atome va réagir (gagner ou perdre des électrons) de façon à avoir comme
structure électronique externe celle des gaz rare le plus proche.

Les atomes possèdent 4 caractéristiques qui varient selon leur emplacement


dans le tableau périodique
*Le rayon atomique
*L’Energie d’ionisation
*L’Affinité électronique
*L’électronégativité 69
a) Rayon atomique r
On peut définir le rayon atomique comme étant la moitié de la distance
entre les centres des deux atomes liés par une liaison simple.

- Sur une période : si Z augmente alors ra diminue.


- Sur une colonne : si Z augmente alors ra augmente.

70
b) Energie d'ionisation (E.I)
C'est l'énergie qu'il faut fournir pour arracher un électron à un
atome (ou à un ion) dans l'état fondamental et à l'état gazeux.
- Sur une même période : si Z augmente alors E.I augmente.
- Sur un même groupe : si Z augmente alors E.I diminue.

Energie d’ionisation varie en sens inverse du rayon atomique.


71
c) Affinité électronique (A.E)
C'est le phénomène inverse de l'ionisation.
L'affinité électronique d'un atome X est l'énergie dégagée lorsque
cet atome capte un électron.
 
A( g )  e 
 A  AE   E fix.
E fix.
(g)

L’affinité électronique varie comme l’énergie d’ionisation.


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d) Electronégativité ( χ )
C'est le pouvoir d'attirer un électron par un élément. Un élément
qui perd facilement un ou plusieurs électrons est dit électropositif.

L’électronégativité varie comme l’énergie d’ionisation en sens


inverse du rayon atomique.
73

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