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L’équation de Schrödinger

La mécanique quantique prend en compte la dualité onde-corpuscule pour décrire la


matière à l’échelle microscopique.

On ne peut pas décrire le mouvement des particules par des trajectoires comme en
mécanique classique, on décrit plutôt les portions de l’espace où les particules sont
réparties.

Par exemple, dans le cas un électron, on dira qu’il se trouve dans une portion de
l’espace dans laquelle l’onde qui lui est associée est non nulle.

La description mathématique de cette onde se fait à partir d’une fonction, appelée


fonction d’onde et notée . Elle est donnée par l’éq. de Schrödinger:

Energie totale
- déplacement 1D
- stationnaire (indépendant de t)

Erwin Schrödinger, 1926 2


- Une fonction d’onde est une fonction mathématique dont la valeur peut être
grande dans certaines régions, faible ou même nulle dans d’autres.

- Une fonction d’onde contient toutes les informations sur la position et le


mouvement de la particule qu’elle décrit

- Si la fonction d’onde prend une valeur importante en un point donné, alors la


probabilité de trouver la particule en ce point est grande. Si la fonction d’onde
s’annule, la probabilité de trouver la particule en ce point est nulle

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Une interprétation de la fonction d’onde

Probabilité =
 dx
2 Si la fonction d’onde associée à une particule prend
une valeur  en un point donné x, la probabilité de
trouver cette particule au point x (entre x et x + dx)
est proportionnelle à  dx
2

Particule dans une boîte 1D

dP
=
2
densité de probabilité de présence
dx

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Le signe de la fonction d’onde  (fonction mathématique) n’a pas de sens physique.
Elle pourra tout à fait avoir un signe négatif ou positif selon les régions de l’espace
considérées.

Les fonctions d’onde ont des propriétés mathématiques importantes :

elles sont normalisées (la probabilité totale de trouver un électron


donné dans tout l’espace vaut 1 !)

  dx = 1
2

espace
1D

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N’importe quelle valeur de l’énergie totale E ne convient pas. En fait, seules certaines
valeurs particulières de E rendent la fonction d’onde correspondante
physiquement acceptable : l’énergie d’une particule est quantifiée.

Opérateur hamiltonien

H ( ) = E

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L’atome d’hydrogène

e2 1
V = V (r ) = −
4 0 r
atome H
 n,l ,m ( r , ,  )

13, 6
En ( eV ) = − 2
n

dP =  d
2

Résultats importants:
- En négative
- En ne dépend que de n
- En varie en 1/n2
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La fonction d’onde

La fonction d’onde  n,l ,m (r , ,  ) décrit donc l’état de l’électron dans l’atome


d’hydrogène (état fondamental ou état excité)

Les différentes fonctions d’onde possibles (selon les valeurs de n, l et m) sont


appelées des orbitales.

Elle est une solution de l’équation de Schrödinger et est donc le résultat de


l’interaction entre l’électron et le noyau et du mouvement de l’électron (son énergie
cinétique) en tenant compte du caractère quantique de l’électron.

Son carré  représente la densité de probabilité de présence de l’électron dans une


2

portion de l’espace.

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Les nombres quantiques n, l, m
Pour caractériser l’état de l’électron dans l’atome d’hydrogène (et donc sa fonction
d’onde), il est donc nécessaire de spécifier les trois nombres quantiques, n, l et m

Le nombre quantique principal, n, détermine l’énergie de l’électron (n entier non nul).


n représente l’expansion totale de l’orbitale dans l’espace;
plus n est grand, plus l’électron pourra s’éloigner du noyau (en accord avec
une énergie plus faible)

l est appelé nombre quantique secondaire (0  l  n)

m, nombre quantique magnétique (-l  m  l).

m et l sont liés à la quantification du moment cinétique orbitalaire

l détermine la forme de l’orbitale

m indique l’orientation de l’orbitale dans l’espace


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Couche et sous-couche
Le choix de trois nombres quantiques n, l et m détermine une fonction d’onde propre
 n,l ,m et une énergie propre En correspondante.

Le nombre n définit la couche électronique et l définit la sous-couche.

n 1 2 3
couche 1 ou K 2 ou L 3 ou M

l 0 1 2 3
sous-couche s p d f

Par exemple, pour n = 2 :


l = 0, m = 0 : 1 fonction d’onde (2s)
l = 1, m = -1 ou 0 ou +1 : 3 fonctions d’onde (2p)
 il y a donc 4 fonctions d’onde sur la couche 2
dont 3 sur la sous-couche p (l=1) qui se distinguent par leur orientation (2px, 2py,
2pz) (leur différence n’apparaît qu’en présence d’un champ magnétique)
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Retour sur l’énergie des orbitales de
l’atome d’hydrogène
E =0

3s 3p1 3p0 3p-1 3d2 3d1 3d0 3d-1 3d-2


n=3

1
En ( eV ) = −13, 6 2
2s 2p1 2p0 2p-1
n=2
n
1
En = − RH hc 2
n
permet d’expliquer
le spectre de
l’atome d’hydrogène
1s
n=1  1 1 
 = RH c  2 − 2 
 n2 n1 
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