UDL De Sidi Bel Abbes 2019/2020

Faculté des sciences exactes

Département de physique

3ème Année LMD SM-Physique Fondamentale

Module : Physique atomique

TD No 3

Exercice 1 :
On considère un électron de masse m et de charge –e, élastiquement lié au noyau par une
force de rappel : (O est le centre du noyau et M est la position de
l’électron). L’atome est placé dans un champ magnétique uniforme et permanent :

. On suppose que l’on a , et on limitera les calculs à l’ordre 1 en cet

infiniment petit. On négligera l’action de la pesanteur.
1. Que représente la grandeur ω0 ?
2. Ecrire les équations du mouvement dans le référentiel d’étude (lié au noyau) supposé
galiléen, en utilisant un repère cartésien ; en déduire z(t).
3. On cherche des solutions x(t) et y(t) à variations temporelles sinusoïdales, et l’on pose
: x(t) = ℜ {X exp(iωt)} et y(t) = ℜ {Y exp(iωt)}. Montrer qu’il n’existe que 2
pulsations possibles ω1 et ω2, et les calculer en fonction de ω0, e, m et B. A quoi
correspondent ces 2 pulsations ?
4. Pour chacune d’elles, déterminer le rapport Y/X ; en déduire la forme de la trajectoire
dans le plan xOy.

Exercice 2 :
On se propose d’évaluer l’ordre de grandeur des termes de structure fine de l’atome
d’hydrogène par rapport aux énergies cinétique et potentielle de l’électron.
1. Faire une estimation du rapport WV/T, où WV est la correction relativiste de l’énergie

cinétique donnée par et T = p2/2me.

2. Estimer le rapport WSO/U, où WSO est donné par et U =

e2/R. On choisira une valeur de R convenable.

3. Calculer le rapport entre le terme de Darwin WD donné par

et < H0 > ≈ mec2α2, où H0 est l’hamiltonien de l’hydrogène.
Exercice 3

Exercice 4
Dans cet exercice, on cherche à évaluer de façon approchée l’énergie de l’état
fondamental d’ion hydrogénoïde en régime non relativiste, puis on l’étudie en régime
relativiste.

1. Lors d’une mesure, l’incertitude Δr dans l’évaluation de la distance à laquelle

gravite l’électron d’un hydrogénoïde dans son état fondamental autour du
noyau peut être définie comme étant pratiquement de l’ordre de grandeur de
sa distance au noyau, soit :

Δr ≈ r ≈ a (1)

Où a est une constante inconnue que l’on cherche à déterminer. On suppose

également que l’incertitude Δp l’évaluation de la quantité de mouvement de
l’électron, lors d’une mesure effectuée en même temps que la précédente, est
de l’ordre de grandeur de p :

Δp ≈ p (2)

En faisant appel à la relation approchée :

Δr. Δp ≈ ℏ p (3)

tirée de l’inégalité d’Heisenberg, déterminer l’expression de l’énergie non

relativiste de l’électron d‘un ion hydrogénoïde, en fonction de a et des
constantes fondamentales.
2. Déterminer l’énergie du niveau fondamental d‘un ion hydrogénoïde et la valeur
de a correspondant à cette énergie.
3. On suppose à présent que des forces extérieures de compression permettent de
confiner l’électron dans un rayon r’<< a, ce qui entraine une accélération de
l’électron qui atteint des vitesses relativistes. L’augmentation de l’énergie est
supposée si importante que l’énergie propre de l’électron devient négligeable
devant la quantité pc. Ecrire l’équation donnant l’énergie cinétique de
l’électron en fonction de son impulsion.
 SOLUTIONS
Exercice 1 :
Corrigé :
Exercice 2 :

Pour l’atome d’hydrogène, on a (voir TD1, ex01) : v/c= α, avec α= 1/137. La relation (1)
s’écrit :

2. Le terme de couplage spin-orbite WSO, fait intervenir le produit L·S. La valeur propre de Lz
est égale à ℏm et celle de Sz à ±ℏ /2 ; la grandeur de L·S est donc de l’ordre de ℏ2 et on peut
écrire :

Choisissons R égal au rayon de Bohr a0 =ℏ2/mee2, d’où :

3. La valeur moyenne du terme de Darwin est proportionnelle à |ψ (0) |2. L’ordre de grandeur
de |ψ (0) |2 s’obtient en écrivant :

où V0 est le volume d’intégration physiquement pertinent et où l’on peut considérer que

ψ (r) ≈ ψ (0). Pour un volume d’intégration formé par une sphère de rayon a0 =ℏ2/mee2, on a :
V0 =4 л a03/3 et la relation (5) donne :

La valeur moyenne du terme de Darwin devient, compte tenu de (6) :

Exercice 3 :

Exercice 4 :