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Master : Matériaux Avancés

Rapport sur :

le magnétisme quantique

Réalisée par

 El baz othmane
 Krabch hamza
 Bourht salma
 Ennadoui loubna

Année universitaires : 2021/2022


Master : Matériaux Avancés

Table des matières

I. Introduction: ..................................................................................... 3

II. Moment magnétique classique :.................................................... 4

1) Moment magnétique orbital de l’électron .................................... 4

2) Application d’un champ et précession de Larmor ....................... 5

3) Quantification du moment magnétique orbital ............................ 7

4) Le spin et le moment magnétique total ....................................... 7

5) Aimantation et susceptibilité magnétique .................................... 8

III. Diamagnétisme et paramagnétisme: ............................................. 9

6) Aimantation et susceptibilité magnétique ................................... 9

7) Paramagnétisme et équation de Langevin ............................... 11

8) Théorie quantique du paramagnétisme .................................... 13

IV. Conclusion .................................................................................. 16

V. Bibliographie ............................................................................... 16
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I. Introduction:

Le magnétisme occupe une place remarquable dans la


description des propriétés fondamentales de la matière condensée
et des matériaux .

Sur le plan technologique, les matériaux magnétiques ont une


importance considérable, grâce à leur grande richesse de
comportement. Une voiture moderne, par exemple, peut contenir
jusqu'à 70 dispositifs différents utilisant ces matériaux comme des
moteurs électriques, des actionneurs ou transmetteurs de
mouvement, des capteurs...

De multiples dispositifs de mémoire magnétique sont utilisés et


seront utilisés dans les ordinateurs et les machines d'enregistrement
permettant ainsi une révolution accrue dans le domaine de
l'information et de la communication.

Les deux concepts centraux dans la physique du magnétisme


sont les concepts de champ magnétique et de moment magnétique.

Les objectifs de ce rapport consistent à donner une description


assez simple et complète des phénomènes liés au magnétisme de
la matière. Ces objectifs sont donc les suivants :

Décrire l’origine du magnétisme des atomes puis de la matière.


Etudier les différents comportements magnétiques de la
matière: le diamagnétisme et le paramagnétisme .
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II. Moment magnétique classique :

1) Moment magnétique orbital de l’électron

Considérons une description classique de l'atome pour


introduire le moment magnétique orbital d’un électron. Dans cette
description, les électrons de l’atome considéré gravitent sur des
orbites circulaires autour de son noyau. Le moment cinétique
orbital d’un électron vaut alors:

𝐿⃗⃗ = 𝑚𝑟⃗ ∧ 𝑣⃗

m, r et v sont respectivement la masse, la position et la vitesse


de l’électron. Par ailleurs, cette orbite peut être assimilée à une
boucle de courant parcourue par une intensité donnée par:

𝑑𝑞 −𝑒 2𝜋𝑟
𝑖= = ; 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑇 =
𝑑𝑡 𝑇 𝑣
A une telle boucle de courant (ou dipôle magnétique) est
associé un moment magnétique 𝜇⃗ donné par:

𝜇⃗ = 𝐼𝑆𝑛⃗⃗

où 𝑛⃗⃗ le vecteur normal au plan contenant l'orbite et S la surface


de la boucle qui s’écrit: 𝑆 = 𝜋𝑟 2
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en tenant compte des expressions de i et S on obtient :

1 1
𝜇⃗ = − 𝑒𝑣𝑟𝑛⃗⃗ = − 𝑒𝑟⃗ ∧ 𝑣⃗
2 2
En comparant l’expression de µ à celle du moment cinétique
orbital L, on en déduit la relation suivante : 𝜇⃗ = 𝛾𝐿⃗⃗
𝑒
où 𝛾 est le rapport gyromagnétique qui vaut ici : 𝛾 = −
2𝑚

On notera que µ et L sont de sens opposés.

2) Application d’un champ et précession de Larmor

En présence d’un champ magnétique externe 𝐵 ⃗⃗ uniforme


et suffisamment important, les moments magnétiques 𝜇⃗ des
⃗⃗
atomes peuvent se mettre à tourner autour de la direction de 𝐵
selon un angle donné.

L'apparition de ce mouvement de rotation des moments


⃗⃗ est
magnétiques, sous l'influence du champ magnétique externe 𝐵
appelée : movement de précission de larmor

Nous allons par la suite mettre en équation le mouvement


de précession de Larmor. L'application d'un champ magnétique
⃗⃗ créer une interaction avec le moment magnétique 𝜇⃗ Cette
externe 𝐵
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interaction entraîne l'apparition d'un couple de moment ⃗⃗⃗


Γ qui s’écrit ∶
Γ⃗ = 𝜇⃗ ∧ 𝐵
⃗⃗

Afin de comprendre l'effet de ce couple, appliquons le théorème

du moment cinétique qui se traduit par la relation:


⃗⃗⃗⃗
𝑑L ⃗⃗⃗⃗
𝑑μ
= ⃗⃗⃗
Γ ou encore ⃗⃗
= 𝛾𝜇⃗ ∧ 𝐵
𝑑𝑡 𝑑𝑡

Cette relation permet de prévoir les propriétés suivantes:

i) La dérivée du moment magnétique µ est perpendiculaire au


Champ magnétique B :
⃗⃗⃗⃗
𝑑μ
⃗⃗ = 𝛾(𝜇⃗ ∧ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
.𝐵 𝐵). 𝐵 ⃗⃗ = 0
𝑑𝑡

ii) Le moment magnétique µ possède un module constant :

𝑑||𝜇⃗ || 𝑑μ
⃗⃗⃗⃗
=2 . 𝜇⃗ = 0
𝑑𝑡 𝑑𝑡
iii) L'angle entre le moment magnétique µ et le champ

𝑑 ⬚
⃗⃗ est constant:
magnétique 𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗
(𝜇 . 𝐵⃗⃗) = 0 ⃗⃗ = 𝑐𝑠𝑡𝑒
𝜇⃗. 𝐵
𝑑𝑡

L’équation précédente peut se mettre sous la forme:

𝑑μ
⃗⃗⃗⃗
=𝜔
⃗⃗ ∧ 𝜇⃗ 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝜔 ⃗⃗
⃗⃗ = −𝛾𝐵
𝑑𝑡
Le mouvement de l'extrémité du vecteur moment
Magnétique est un cercle. le vecteur moment magnétique effectue
un mouvement de précession autour de la direction du champ
⃗⃗ ce mouvement peut être caractérisé par un vecteur
magnétique 𝐵
rotation 𝜔 ⃗⃗.
⃗⃗ colinéaire à 𝐵
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3) Quantification du moment magnétique orbital

La physique quantique nous enseigne que le moment


cinétique orbital 𝐿⃗⃗ est quantifié de telle sort que sa projection selon
un axe z quelconque vaut: 𝐿𝑧 = 𝑚𝑙 ℏ ; et que la norme au carré du
moment cinétique vaille :

||𝐿⃗⃗||2 = 𝑙( 𝑙 + 1) ℏ2

Les deux nombre entiers m et l sont reliés par : −𝑙 ≤ 𝑚 ≤ 𝑙

Comme le moment magnétique orbital est proportionel au


moment magnétique orbital 𝐿⃗⃗ sa projection selon z prend ses valeurs
discréte suivant : 𝜇𝑧 = 𝛾𝐿𝑧 = 𝛾𝑚𝑙 ℏ.

Cette expression peut s’écrire aussi sous la forme: 𝜇𝑧 = −𝑚𝑙 𝜇𝐵

où la quantité 𝜇𝐵 est appelée « magnéton de Bohr », son


eℏ
expression et sa valeur sont: 𝜇𝐵 = − = 9, 271 × 10−24 𝐽/𝑇
2𝑚

4) Le spin et le moment magnétique total

La mécanique quantique nous apprend également, et ceci


est confirmé par l'expérience de Stern et Gerlach, que l'électron
possède un moment cinétique intrinsèque S, appelé spin, dont la
projection selon z est quantifiée et prend les valeurs :
1
𝑆𝑧 = 𝑚𝑆 ℏ = ± ℏ
2

Le rapport gyromagnétique associé à ce moment cinétique


intrinsèque vaut sensiblement le double de celui attribué à 𝐿⃗⃗ , et
donc on a un moment magnétique de spin tel que:

𝜇𝑠,𝑧 = −2𝑚𝑆 𝜇𝐵 = ±𝜇𝐵

Le moment cinétique total est la somme des contributions


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orbitales et des contributions de spin. Celui-ci s'écrit alors : 𝐽⃗ = 𝐿⃗⃗ + 𝑆⃗

𝐽 est soumis aux mêmes règles de quantification que tout


𝐽𝑧 = 𝑚𝑗 ℏ
moment cinétique : { 2
𝐽 = 𝑗( 𝑗 + 1) ℏ2

Les deux nombre 𝑚𝑗 et (j) étant reliés par: −𝑗 ≤ 𝑚𝑗 ≤ 𝑗.

Le moment magnétique total associé à J s'écrit alors:

𝜇⃗ = 𝛾ℏ𝐽⃗ = −𝑔𝜇𝐵 𝐽⃗

Où g est le « facteur de Landé » ou facteur de décomposition

spectrale. C’est est un nombre sans dimension prenant en

compte à la fois les effets de spin et les effets orbitaux :

𝑗( 𝑗 + 1) + 𝑠( 𝑠 + 1) − 𝑙( 𝑙 + 1)
𝑔=1+
2𝑗( 𝑗 + 1)

La projection de 𝜇 selon un axe z quelconque vaut alors:

𝜇𝐽,𝑧 = −𝑚𝑗 𝑔𝜇𝐵

5) Aimantation et susceptibilité magnétique

On considère un matériau, de volume V et contenant N atomes,


plongé dans un champ magnétique extérieur 𝐵 ⃗⃗, on suppose que
chaque atome i porte un moment magnétique 𝜇⃗ .

On définit l’aimantation M comme le moment magnétique


macroscopique induit par unité de volume du matériau :
𝑁
1 𝑁
⃗⃗⃗ = ∑ ⃗⃗⃗⃗
𝑀 𝜇𝑖 = < 𝜇⃗ >= 𝑛 < 𝜇⃗ >
𝑉 𝑉
𝑖=1
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Où n : le nombre d'atomes par unité de volume et < 𝜇⃗ > le


moment magnétique moyen par atome.

L’aimantation peut être reliée au champ magnétique appliqué


⃗⃗
𝐵
⃗⃗⃗ = 𝜒
par la relation: 𝑀
𝜇0

Où 𝜒 : la susceptibilité magnétique du matériau et 𝜇0 la


perméabilité magnétique du vide.

𝜒 est une grandeur sans dimensions. Elle permet de faire une


classification des matériaux en trois grandes classes :

 les matériaux diamagnétiques (𝜒 ≈ −10−5 < 0)


 les matériaux paramagnétiques (𝜒 ≈ 10−4 − 10−2 )
 les matériaux ferromagnétiques, pour lesquels la susceptibilité
magnétique est beaucoup plus élevée.

III.Diamagnétisme et paramagnétisme:
6) Aimantation et susceptibilité magnétique

Le diamagnétisme provient de la tendance des charges électriques


à protéger partiellement l’intérieur d’un corps contre un champ
magnétique appliqué de l’extérieur. Quand on applique un champ
magnétique 𝐵⃗⃗ à un échantillon, les électrons modifient leurs
mouvements de manière à s’opposer à l’augmentation de 𝐵 ⃗⃗ (loi de
Lenz). Ces mouvements supplémentaires des électrons provoquent
⃗⃗⃗ opposée à 𝐵
l’apparition d’une aimantation 𝑀 ⃗⃗ .il en résulte que la
susceptibilité .il en résulte que la susceptibilité des corps
diamagnétiques est négative.

Remarque : Toutes les substances sont diamagnétiques car elles


sont formées de charges positives et de charges négatives. Le
traitement habituel du diamagnétisme des atomes et des ions utilise
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le théorème de Larmor. Pour cela, on considère un échantillon de n


atomes par unités de volume soumis à un champ magnétique
⃗⃗ contient Z électrons. La précession de Larmor des Z
extérieur 𝐵
𝜔
électrons est équivalente à un courant électrique : 𝐼 = −𝑍𝑒
2𝜋

𝑒𝐵
Où 𝜔 est la fréquence de Larmor : 𝜔 =
2𝑚

Le moment 𝜇⃗ d’une boucle de courant est donné par le produit du


courant par l’aire de cette boucle:

𝐵
𝜇 = 𝐼𝑆 = −𝑍𝑒 2 < 𝜌2 >
4𝑚

Ou < 𝜌2 >=< 𝑥 2 > +< 𝑦 2 > est le carré moyen de la distance de


l’électron à l’axe du champ passant par le noyau de l’atome.

Le carré moyen de la distance des électrons au noyau est:

< 𝑟 2 >=< 𝑥 2 > +< 𝑦 2 > +< 𝑧 2 >

Pour une distribution de charge de symétrie sphérique, on a:

3
< 𝑥 2 >=< 𝑦 2 >=< 𝑧 2 >⇒< 𝑟 2 >= < 𝜌2 >
2

L’aimantation du système est donnée par :

𝐵
𝑀 = 𝐼𝑆 = −𝑛𝑍𝑒 2 < 𝑟2 >
6𝑚
La susceptibilité magnétique s’écrit alors :

𝜇0 𝑀 𝜇0
𝜒= == −𝑛𝑍𝑒 2 < 𝑟2 >
𝐵 6𝑚
Cette relation est le résultat classique de Langevin.
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Le problème du calcul de la susceptibilité diamagnétique se réduit au


calcul de < 𝑟 2 > pour la distribution des électrons dans l’atome.

7) Paramagnétisme et équation de Langevin

Le paramagnétisme est le résultat d'un effet d'orientation des


moments magnétiques microscopique préexistant dans les
matériaux sous l’effet d’un champ magnétique extérieur. Il
s'apparente donc aux effets de polarisation d'orientation dans les
diélectriques constitués de molécules polaires.

En présence d'un champ magnétique externe𝐵 ⃗⃗, supposé porté par


l’axe (OZ), il existe une énergie d'interaction entre ce champ et le
moment magnétique 𝜇⃗ donnée par :

⃗⃗ = −𝜇𝐵𝑐𝑜𝑠𝜃
𝐸 = −𝜇⃗. 𝐵

où 𝜃 est l’angle entre 𝜇⃗ et ⃗⃗⃗⃗


𝐵.

D’après la thermodynamique statistique, la probabilité pour qu’un


moment magnétique ait cette énergie est :

1 𝛽𝜇𝐵𝑐𝑜𝑠𝜃 1
𝑃(𝜇⃗ ) = 𝑃(𝜇𝑧 ) = 𝑒 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝛽 =
𝑍 𝐾𝐵 𝑇
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Où Z est la fonction de partition d’une particule du système.

La probabilité 𝑃(𝜇⃗ ) exprime la compétition entre le champ


magnétique qui tend à aligner les dipôles dans sa direction et
l'agitation thermique qui tend à les répartir de façon aléatoire. La
fonction de partition canonique Z est donnée par:

𝑍 = ∫ 𝑒 𝛽𝜇𝐵𝑐𝑜𝑠𝜃 𝑑𝜗 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑑𝜗 = 𝑠𝑖𝑛𝜃𝑑𝜃𝑑𝜑

4𝜋
𝑍= 𝑠ℎ(𝛽𝜇𝐵)
𝛽𝜇𝐵

Comme le champ magnétique est porté par l’axe (oz), le moment


magnétique moyen est donné par :

1
< 𝜇𝑍 >= ∫ 𝜇𝑍 𝑃(𝜇𝑍 )𝑑𝜗 = ∫ 𝜇𝑐𝑜𝑠𝜃𝑒 𝛽𝜇𝐵𝑐𝑜𝑠𝜃 𝑑𝜗
𝑍
𝜇 𝜋 𝛽𝜇𝐵𝑐𝑜𝑠𝜃 2𝜋
= ∫ 𝑒 𝑐𝑜𝑠𝜃𝑠𝑖𝑛𝜃𝑑𝜃 ∫ 𝑑𝜑
𝑍 0 0

En remplaçant Z par son expression, on obtient après intégration :

1
< 𝜇𝑍 >= 𝜇(coth(𝛽𝜇𝐵 ) − )
𝛽𝜇𝐵

L’intensité d’aimantation M d’un système paramagnétique, contenant


n atomes par unité de volume, s’écrit alors :

𝑀 = 𝑛 < 𝜇𝑍 >= 𝑛𝜇𝐿 (𝑥 ) ; 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑥 = 𝛽𝜇𝐵


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1
Où L(x) est la fonction de Langevin : 𝑳(𝒙) = (coth(𝑥 ) − )
𝑥

 Basses températures : 𝑥 → ∞ , coth(𝑥 ) ≅ 1 , 𝐿(𝑥 ) ≅ 1,


L’aimantation tend vers la valeur maximale (appelée valeur de
saturation): 𝑀 = 𝑀𝑠𝑎𝑡 = 𝑛𝜇
1 𝑥 𝑥
 Hautes températures : 𝑥 → 0 , coth(𝑥 ) ≅ + , 𝑒𝑡 𝐿(𝑥 ) ≅
𝑥 3 3
𝑛𝜇2 𝐵
 L’aimantation s’écrit dans ce cas : 𝑀 =
3𝐾𝐵 𝑇
 La susceptibilité magnétique s’écrit alors :

𝝁𝟎 𝑴 𝒏𝝁𝟎 𝝁𝟐 𝑪
𝝌= = = ; C’est la loi de curie.
𝑩 𝟑𝑲𝑩 𝑻 𝑻

8) Théorie quantique du paramagnétisme

L'énergie d'interaction entre un moment magnétique 𝜇⃗ et un


⃗⃗ est donnée par:
champ magnétique extérieur 𝐵

⃗⃗ = −𝜇𝑧 𝐵 = 𝑚𝑗 𝑔𝜇𝐵 𝐵
𝐸𝑚𝑗 = −𝜇⃗. 𝐵

D’après la thermodynamique statistique, la probabilité pour


qu'un moment magnétique ait cette énergie s’écrit :

1 −𝛽𝐸𝑚 1
𝑃(𝑚𝑗 ) = 𝑒 𝑗 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝛽 =
𝑍 𝐾𝐵 𝑇
𝑚𝑗 =𝑗
La fonction de partition z est : 𝑍 = 𝑚𝑗 =−𝑗
𝑒 −𝛽𝑚𝑗 𝑔𝜇𝐵 𝐵
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En posant 𝑥 = 𝛽𝑚𝑗 𝑔𝜇𝐵 𝐵 ,Z peut se maitre sous la forme


2(𝑗+1)
𝑠ℎ 𝑥
𝑍= 2
𝑥 ; Le moment magnétique moyen dans la direction
𝑠ℎ 2

(OZ) (direction du champ magnétique) est donné par:


𝑚𝑗 =𝑗 𝑚𝑗 =𝑗
1
< 𝜇𝑍 >= ∑ 𝜇𝑍 𝑃(𝜇𝑍 ) = − ∑ 𝑚𝑗 𝑔𝜇𝐵 𝑒 −𝛽𝑚𝑗 𝑔𝜇𝐵 𝐵
𝑍
𝑚𝑗 =−𝑗 𝑚𝑗 =−𝑗

1 𝜕𝑍 𝜕ln(𝑍)
= 𝑔𝜇𝐵 = 𝑔𝜇𝐵
𝑍 𝜕𝑥 𝜕𝑥
En tenant compte de
l’expression de Z, on obtient :

< 𝜇𝑍 >=
𝑔𝜇𝐵 𝑗𝐵𝑗 (𝑋) 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑋 = 𝑗𝑥 =
𝑗𝛽𝑚𝑗 𝑔𝜇𝐵 𝐵

Où 𝐵𝑗 (𝑋) est la fonction de


Brillouin, son expression est :

2𝑗 + 1 2𝑗 + 1
𝐵𝑗 (𝑋) = coth ( 𝑋)
𝑗 𝑗
1 𝑋
− coth ( )
2𝑗 2𝑗

L’aimantation d’un système de n atomes par unité de volume est


donc :
𝑀 = 𝑛 < 𝜇𝑍 >= 𝑛𝑔𝜇𝐵 𝑗𝐵𝑗 (𝑋)

Fonction de Brillouin pour plusieurs valeurs de j. La valeur

𝑗 → ∞ correspond au résultat que donnerait la théorie classique de


Langevin.
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A haute température ou en champ magnétique faible (X<<1),


l’énergie d’interaction magnétique est très petite devant l'agitation
thermique. Dans ce cas, la fonction de Brillouin se développe comme
𝑗+1 𝑋
suit :𝐵𝑗 (𝑋 ) ≈ ; L’expression de l’aimantation devient alors :
𝑗 3
𝑛𝑔𝜇 2
𝑀= 𝑗𝐵 (𝑗 + 1)
3𝐾𝐵 𝑇 𝑗

Pour la susceptibilité paramagnétique, on obtient l’expression


𝜇0 𝑀 𝑛𝜇0 (𝑔𝜇𝐵) 2 𝐶
suivante : 𝜒 = = 𝑗(𝑗 + 1) =
𝐵 3𝐾𝐵 𝑇 𝑇

On trouve la loi de curie, Cette loi est bien vérifiée expérimentalement


pour la plupart des substances paramagnétiques.

Dans le cas de champs magnétiques intenses ou de basses


températures (X >> 1), l’alignement des moments magnétiques
suivant la direction du champ l’emporte sur l’agitation thermique. On
obtient dans ce cas une aimantation de saturation d’expression :

𝑀 = 𝑀𝑠𝑎𝑡 = 𝑗𝑛𝑔𝜇𝐵

En ce qui concerne les matériaux paramagnétiques, cette saturation


ne peut être observée qu'à très basse température et dans des
champs très intenses. Ce comportement n'est donc pas fondamental
pour les substances paramagnétiques, mais il le sera pour les
matériaux ferromagnétiques.
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IV. Conclusion

le magnétisme reste l’un des phénomènes le plus


compliqués correspond à sa nature inconnue mais malgré
tout ; le magnétisme est une branche importante dans la
physique qui participe ou domaine industrielle et à l’évolution
technologique, dons sa compréhension va servir à la
progression scientifique et technologique.

V. Bibliographie

[1] O. Said, «cours-Physique des matériaux-propriétes-


magnétiques,» nador.
[2]
[3] Y. Gallais, «Matériaux et Phénomènes Quantiques,,» Paris.
[4] [En ligne]. Available: www.mpq.univ-paris-
diderot.fr/spip.php?rubrique260.

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