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Livre du professeur - PC 2de - Chapitre 6 : Stabilité des entités chimiques

Chapitre 6 - Stabilité des entités


chimiques
Présentation
Ce chapitre prend place dans le monde des modèles à l’échelle microscopique.
L’objectif est de montrer le lien qui existe entre le monde du modèle et le monde réel.
Pour ce faire, il est nécessaire d’étudier les propriétés macroscopiques des entités
stables et mettre en relation cette stabilité macroscopique avec la structure
microscopique des entités.

Place dans la progression


Dans les deux propositions de progression, téléchargeables en complément du livre
du professeur, ce chapitre se trouve à la suite du chapitre 5 sur « le cortège
électronique ». Dans la deuxième progression, il fait partie du premier bloc de quatre
chapitres sur la constitution de la matière et la description des molécules.

Présentation 1
Place dans la progression 1
Activités 2
Activité d’exploration 1: Pourquoi les gaz rares sont-ils devenus nobles ? 2
Activité d’exploration 2 : Déterminer la charge des ions monoatomiques 4
Activité d’exploration 3 : Le modèle de Lewis pour ausculter les molécules 6
Bilan 8
Exercices 9
QCM 9
Pour s’échauffer 10
Pour commencer 11
Différenciation 13
Pour s’entraîner 15
Pour aller plus loin 18
Problèmes et tâches complexes 19
Retour sur l’ouverture du chapitre 20
Travailler autrement 20
A. Des entités chimiques stables 21
B. Vers les édifices polyatomiques avec le modèle de Lewis 22
C. Synthèse 23

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Livre du professeur - PC 2de - Chapitre 6 : Stabilité des entités chimiques

Activités
Les trois activités d’exploration proposent une approche cohérente et progressive des
notions et modèles qui seront manipulés dans ce chapitre.
Elles prennent appui sur les deux chapitres précédents, en mobilisant en particulier
les notions suivantes :
- configuration électronique d’un atome à l’état fondamental,
- détermination des électrons de valence,
- connaissance des familles chimiques.

Activité d’exploration 1: Pourquoi les gaz rares sont-ils devenus


nobles ?

Présentation
Cette première activité permet de faire toucher du doigt aux élèves le lien qui existe
entre le monde microscopique et le monde macroscopique. En quoi des propriétés
macroscopiques observables peuvent-elles trouver une explication scientifique dans
une structure microscopique ?
Elle permet également de réinvestir le modèle des couches électroniques vu dans le
chapitre précédent, pour identifier les électrons de valence et proposer une explication
argumentée sur la relation entre stabilité chimique macroscopique et structure
électronique microscopique.

Durée estimée
● 20 à 25 minutes :
○ 10 à 15 minutes pour la lecture des documents et la rédaction des
réponses aux trois questions ;
○ 5 à 10 minutes pour élaborer une synthèse de l’activité et revenir sur les
conceptions initiales.

Lien avec le programme


● Stabilité chimique des gaz nobles et configurations électroniques associées.

Compétence
➔ ANA : Faire le lien entre les modèles microscopiques et les grandeurs
macroscopiques

Réponse détaillée
1. Les trois premiers gaz nobles sont l’hélium, le néon et l’argon. Leur numéro
atomique est respectivement : 2, 10 et 18.

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2
Livre du professeur - PC 2de - Chapitre 6 : Stabilité des entités chimiques

2. La structure électronique des trois premiers gaz nobles se déduit de la


connaissance des numéros atomiques et de la capacité à en déduire les
configurations électroniques correspondantes :
● pour l’hélium : 1s2 ;
● pour le néon : 1s2 2s2 2p6 ;
● pour l’argon : 1s2 2s2 2p6 3s2 3p6.

3. L’appellation de « gaz rare » a été abandonnée car l’argon est le troisième gaz le
plus présent dans l’atmosphère. L’appellation de « gaz inerte » a été abandonnée car
on a découvert des composés du xénon et du krypton, cela indique qu’ils ne sont pas
parfaitement inertes.

Synthèse
Les trois premiers gaz nobles possèdent des structures électroniques singulières
puisque toutes les sous-couches électroniques sont complétées.

Aide et éléments différenciants


La question de synthèse, tout comme la problématique de départ, amène l’élève à
mettre en relation la structure électronique des gaz nobles avec leur très grande
stabilité chimique. L’élève doit donc tenter de mettre en regard la réponse à la question
2 et la stabilité remarquable de ces entités chimiques.
Il devrait alors remarquer que les sous-couches sont toujours complètes dans le cas
des gaz nobles.

Ressources supplémentaires et pistes d’exploitation


● Pour reprendre les éléments rencontrés dans l’activité, une vidéo d’unisciel sur
les gaz nobles : https://www.youtube.com/watch?v=GQEj0Zt_md4
● Approfondir la connaissance des atomes avec la visite de l’Atome Hôtel :
https://education.francetv.fr/atome-hotel/
● Pour aller plus loin, une belle enquête sur le tableau périodique :
https://leblob.fr/enquetes/chimie-le-tableau-periodique-revisite
● Une vidéo de la chaîne YouTube e-penser sur la découverte du tableau
périodique par Mendeleiev : https://www.youtube.com/watch?v=0lNuTSz6KVM

Une bibliographie à envisager au CDI ou au laboratoire de sciences physiques :


- Le Roman des Éléments, de I. Nechaev, GW Jenkins ;
- La prodigieuse histoire du nom des éléments, Pierre Avenas ;
- Voyage au cœur des éléments chimiques, Benjamin Lachaud ;
- La vie secrète des atomes, Ben Still.

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Livre du professeur - PC 2de - Chapitre 6 : Stabilité des entités chimiques

Activité d’exploration 2 : Déterminer la charge des ions


monoatomiques

Présentation
Cette deuxième activité propose aux élèves d’utiliser les premiers éléments
rencontrés dans l’activité 1, à savoir la stabilité des gaz nobles liée à une configuration
électronique remarquable, pour expliquer l’existence de certains ions monoatomiques
et la charge associée.

Durée estimée
● 25 à 30 minutes.

Lien avec le programme


● Déterminer la charge électrique d’ions monoatomiques à partir du tableau
périodique.

Compétence
➔ MOD : Connaître et déterminer la structure du nuage électronique

Réponse détaillée
1. La structure électronique est donnée pour le lithium. Il faut établir celles de l’atome
de fluor et de l’atome d’aluminium .
● : 1s2 2s2 2p5
● : 1s2 2s2 2p6 3s2 3p1

2. En comparant la configuration électronique de l’atome de lithium avec celle de l’ion


monoatomique stable du lithium (proposée à la ligne 5 du tableau), on peut en déduire
que l’atome de lithium perd un électron pour donner l’ion monoatomique . Cet ion
est ainsi isoélectronique de l’atome d’hélium.

3. Pour l’atome de fluor , la dernière ligne du tableau indique que l’ion monoatomique
stable issu de cet atome est isoélectronique de l’atome de néon . On peut établir la
configuration de l’atome de néon : 1s2 2s2 2p6. En comparant cette dernière avec celle
du fluor (1s2 2s2 2p5), on en déduit que l’atome de fluor gagne un électron pour donner
un ion monoatomique .

Pour l’atome d’aluminium, la formule de l’ion monoatomique stable indique que


l’atome a perdu trois électrons. Sa configuration électronique est donc : 1s2 2s2 2p6.

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Livre du professeur - PC 2de - Chapitre 6 : Stabilité des entités chimiques

Le tableau complété est ainsi :

Élément chimique

Z 3 9 13

Structure
2 1 2 2 5 2 2 6 2 1
électronique de 1s 2s 1s 2s 2p 1s 2s 2p 3s 3p
l’atome

Formule de l’ion
monoatomique
stable

Structure
électronique de l’ion 2 2 2 6 2 2 6
1s 1s 2s 2p 1s 2s 2p
monoatomique
stable

Ion isoélectronique
du gaz noble

4. Dans le document 3, les ions monoatomiques suivants sont proposés : , ,


, , , et .

On peut donner les résultats sous la forme d’un tableau similaire à celui réalisé dans
le document 1 :

Élément
chimique

Z 1 11 19 20 12 17

Structure 2 2 2 2 6 2 2 6 1 2 6 2 2 6
1 1s 2s 1s 2s 2p 1s 2s 2p 1s 2s 2p 1s 2s 2p
électronique de 1s 6 1 2 6 1 2 6 2 2 2 5
2p 3s 3s 3p 4s 3s 3p 4s 3s 3s 3p
l’atome

Formule de l’ion
monoatomique
stable

Structure
électronique de 2 2 2 2 6 2 2 6 2 2 6
0 1s 2s 1s 2s 2p 1s 2s 2p 2 2 6 1s 2s 2p
l’ion 1s 6 2 6 2 6 1s 2s 2p 2 6
2p 3s 3p 3s 3p 3s 3p
monoatomique
stable

Ion
isoélectronique
du gaz noble aucun
isoélectronique
du gaz noble

L’ion hydrogène est donc une exception parmi les ions proposés, mais son
existence et sa formule sont à connaître.

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Synthèse
Un ion monoatomique issu d’un atome donné (de numéro atomique inférieur ou égal
à 20) adopte la configuration électronique du gaz rare le plus proche.

Ressources supplémentaires et pistes d’exploitation


Une bibliographie à envisager au CDI ou au laboratoire de sciences physiques :
- La vie secrète des atomes, Ben Still ;
- Le Roman des Éléments, de I. Nechaev, GW Jenkins ;
- La prodigieuse histoire du nom des éléments, Pierre Avenas ;
- Voyage au cœur des éléments chimiques, Benjamin Lachaud.

Activité d’exploration 3 : Le modèle de Lewis pour ausculter les


molécules

Présentation
Cette activité est la suite logique des deux premières activités. Elle propose de mettre
en relation la formation de certaines molécules et la stabilité des atomes impliqués au
sein de ces molécules.
À l’aide de structures de Lewis fournies (document 2) et des apports sur la liaison
covalente et le doublet non-liant (document 3), l’élève est amené à trouver des
similitudes dans les six molécules simples proposées. Cela permet d’introduire les
règles du duet et de l’octet.

Durée estimée
● 20 à 25 minutes.

Lien avec le programme


● Décrire et exploiter le schéma de Lewis d’une molécule pour justifier sa
stabilité.

Compétence
➔ MOD : Connaître et déterminer la structure du nuage électronique

Réponse détaillée
1. D’après le document 3, la liaison covalente est la mise en commun de deux
électrons. Elle se représente schématiquement par un tiret.
On la retrouve dans les molécules du document 2 sous la forme d’un tiret entre deux
atomes, comme par exemple dans le dihydrogène : .

2. D’après le document 3, un doublet non-liant est représenté par un segment dessiné


au-dessus de l’atome concerné (atome B dans le document 3).
Dans le document 2, il s’agit alors de repérer les atomes surmontés d’un segment de
droite schématisant un doublet non-liant. Ce sont les atomes d’azote et d’oxygène.

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Synthèse
Chaque atome d’hydrogène est lié à un autre atome dans les molécules du document
2 par une seule liaison covalente. Cela signifie que, dans le modèle de Lewis, l’atome
d’hydrogène semble systématiquement s’entourer de deux électrons.

De la même façon, pour les atomes de carbone, oxygène et azote, on compte le


nombre de liaisons covalentes et le nombre éventuel de doublets non-liants impliqués.
On propose aux élèves de commencer, par exemple, avec la molécule de méthane
car elle ne comporte que des liaisons covalentes. Chaque atome d’hydrogène est
lié à l’atome de carbone par une seule liaison covalente. Cela signifie que, dans le
modèle de Lewis, l’atome d’hydrogène semble systématiquement s’entourer de deux
électrons.
L’atome de carbone est quant à lui entouré de quatre liaisons covalentes.
Soit électrons électrons.

On propose ensuite aux élèves de poursuivre avec les molécules de dioxygène et de


diazote :
- dans la molécule de dioxygène, on repère deux doublets non-liants et deux
liaisons covalentes pour chaque atome d’oxygène, soit électrons
électrons entourant l’atome d’oxygène ;
- dans la molécule de diazote, on repère un doublet non-liant et trois liaisons
covalentes pour chaque atome d’azote, soit électrons électrons
entourant l’atome d’azote.

En étudiant les autres molécules impliquant les atomes d’oxygène et d’azote, comme
la molécule d’eau ou l’ammoniac, on retrouve le même nombre de huit électrons
entourant l’atome de carbone, d’oxygène et d’azote.

Une seconde règle pourrait donc émerger : dans le modèle de Lewis, les atomes de
carbone, d’oxygène et d’azote semblent systématiquement s’entourer de huit
électrons.

Ressources supplémentaires et pistes d’exploitation


● Une vidéo sur l’histoire du chimiste américain Gilbert Newton Lewis (en
anglais) : https://www.youtube.com/watch?v=m3bYNglKAwY
● Pour les enseignants, des articles universitaires et scientifiques sur HAL ou sur
le BUP : https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01905340/document
https://webcache.googleusercontent.com/search?q=cache:hlIaO5q5G7wJ:htt
ps://medaliphysics.jimdo.com/app/download/8962163368/Le%2Bsch%25C3%
25A9ma%2Bde%2BLewis.pdf%3Ft%3D1539795638+&cd=1&hl=fr&ct=clnk&g
l=ca

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Bilan
Voir les schémas de la page bilan, à retrouver page 113 du manuel élève :
LLS.fr/PC2P113.

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Exercices
QCM

1. Stabilité des gaz nobles

1. L’atome d’hélium :
B. a une configuration électronique qui respecte la règle du duet.
2. L’atome d’argon :
C. a une configuration électronique qui respecte la règle de l’octet.
3. La règle de l’octet :
C. permet de traduire la stabilité de nombreuses espèces chimiques.

2. Les ions monoatomiques

1. Un ion monoatomique :
B. peut porter plusieurs charges électriques élémentaires.
2. L’ion calcium :
B. respecte la règle de l’octet.
3. L’ion :
C. a perdu son seul électron.

3. Le modèle de Lewis

1. Dans cette structure de Lewis, il y a :


C. huit liaisons covalentes simples.
2. La structure de Lewis de la molécule d’eau :

B.
3. La structure de Lewis de l’éthanol est :

B.

4. Jeopardy Propositions de questions :


a. Quels sont les deux atomes qui ne respectent pas la règle de l’octet ?
b. Quelle est la définition d’un ion monoatomique ?

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Pour s’échauffer

5. L’atome d’argon
1. Sa configuration électronique est : 1s2 2s2 2p6 3s2 3p6.
2. La règle de l’octet est respectée, car il y a huit électrons sur la couche de valence.

6. Les gaz nobles


◆ Les gaz nobles possèdent tous des couches électroniques complètes. Cela
explique leur faible réactivité chimique et donc leur grande stabilité.

7. L’ion sodium
◆L’atome de sodium a pour configuration électronique : 1s2 2s2 2p6 3s1.
Afin de respecter la règle de stabilité de l’octet, il va perdre un électron et ainsi
adopter la structure électronique du gaz noble le plus proche, à savoir le néon.
Sa formule est donc : .

8. L’ion chlorure
1. L’atome de chlore a pour configuration électronique : 1s2 2s2 2p6 3s2 3p5.
Afin de respecter la règle de stabilité de l’octet, il va gagner un électron et ainsi
adopter la structure électronique du gaz noble le plus proche, à savoir l’argon.
Sa formule sera donc : .
2. Il est isoélectronique de l’atome d’argon .

9. La molécule d’ammoniac
1. Il y a trois liaisons covalentes.
2. Les atomes d’hydrogène sont engagés dans une liaison simple et respectent donc
la règle de stabilité du duet. L’atome d’azote possède un doublet non-liant ainsi
que trois liaisons covalentes, il respecte donc la règle de l’octet.

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Livre du professeur - PC 2de - Chapitre 6 : Stabilité des entités chimiques

Pour commencer

10. Le krypton
➔ MOD : Connaître la structure du nuage électronique

1. Structure électronique du néon : 1s2 2s2 2p6.


Structure électronique de l’argon : 1s2 2s2 2p6 3s2 3p6.

2. Le krypton étant un gaz noble, il fait partie de la dernière colonne de la


classification périodique, sa couche de valence est donc remplie. Il possède 8
électrons sur sa couche de valence.

Remarque : la structure électronique au-delà de 3s3p n’est pas à connaître. La


simple réponse donnant la couche de valence comme pleine est suffisante.

11. Stabilité du néon et ions monoatomiques


➔ MOD : Connaître la structure du nuage électronique

◆Le néon a pour configuration électronique : 1s2 2s2 2p6.


Les atomes d’oxygène et de fluor auront tendance à adopter la configuration
électronique du néon en gagnant respectivement un ou deux électrons.
Inversement, les atomes de sodium et de magnésium auront tendance à adopter la
configuration électronique du néon en perdant respectivement un ou deux
électrons.
On peut donc citer les deux anions et et les deux cations et .

12. L’ion mystère


➔ APP : Maîtriser le vocabulaire du cours

◆Il s’agit d’un anion, donc un ion monoatomique chargé négativement. Il a ainsi
gagné un ou plusieurs électrons. Il doit respecter la règle du duet.
Le seul anion monoatomique pouvant respecter ces conditions est l’ion hydrure
.

13. Stabilité du néon et ions monoatomiques


➔ MOD : Connaître la structure du nuage électronique

1. La configuration électronique de l’atome de magnésium est la suivante : 1s2


2s2 2p6 3s2.
Celle de l’atome de chlore est : 1s2 2s2 2p6 3s2 3p5.

2. L’ion magnésium est un ion monoatomique stable isoélectronique du néon, donc


il a perdu deux électrons. Sa charge est .

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11
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L’ion chlorure est un ion monoatomique stable isoélectronique de l’argon, donc il


a gagné un électron. Sa charge est .

3. Ces ions possèdent huit électrons sur leur couche externe et respectent donc la
règle de l’octet.

14. L’urée, pas seulement un déchet


➔ MOD : Utiliser de façon rigoureuse le modèle de l’énergie

1. La formule de Lewis de l’urée est obtenue en ajoutant les doublets non liants aux
atomes d’oxygène et d’azote, afin de satisfaire la règle de l’octet. L’azote lié à trois
atomes (ici un atome de carbone et deux atomes d’hydrogène) n’est entouré que
de six électrons, il faut donc ajouter un doublet non liant. L’oxygène doublement
lié au carbone n’est entouré que de quatre électrons, il faut donc ajouter deux
doublets non liants.

2. La chaleur correspond sans doute à l’énergie à fournir pour rompre les liaisons
de l’urée qui se décompose alors en ammoniac et dioxyde de carbone
en présence d’eau.

15. Retrouver la représentation de Lewis d’une molécule


➔ MOD : Connaître la structure du nuage électronique

1. Les atomes de carbone et d’oxygène doivent respecter la règle de l’octet (l’atome


de carbone avec quatre liaisons covalentes, l’atome d’oxygène avec deux liaisons
covalentes et deux doublets non liants). L’atome d’hydrogène doit respecter la
règle du duet avec une liaison covalente.
La bonne proposition est la proposition 1.

On peut remarquer que :


- dans la proposition 2 : l’atome de carbone ne respecte pas la règle de l’octet.
L’atome d’hydrogène porté par l’atome d’oxygène est entouré de quatre
électrons (deux liaisons covalentes) et ne respecte donc pas la règle du duet ;
- dans la proposition 3 : l’atome d’hydrogène porté par l’atome d’oxygène est
entouré de quatre électrons (deux liaisons covalentes) et ne respecte donc
pas la règle du duet.

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2.

Différenciation

Savoir-faire : Décrire et exploiter le schéma de Lewis d’une molécule.

16. Stabilité des atomes dans l’aspirine


➔ MOD : Connaître la structure du nuage électronique

Objectif : Vérifier les règles de répartition des électrons dans une molécule
organique en s’appuyant sur les configurations électroniques des atomes
impliqués.

1. Structure électronique de l’atome d’hydrogène : 1s1 ( ).


Structure électronique de l’atome de carbone : 1s2 2s2 2p2 ( ).
Structure électronique de l’atome d’oxygène : 1s2 2s2 2p4 ( ).

2. Il manque un électron à l’atome d’hydrogène pour respecter la règle du duet.


L’atome de carbone possède quatre électrons de valence : il lui manque quatre
électrons pour respecter la règle de l’octet.
L’atome d’oxygène possède six électrons de valence : il lui manque deux électrons
pour respecter la règle de l’octet.

3. L’atome d’hydrogène respecte la règle du duet en formant une liaison


covalente.
L’atome de carbone respecte la règle de l’octet en formant quatre liaisons
covalentes.
L’atome d’oxygène respecte la règle de l’octet en formant deux liaisons covalentes
(et porte deux doublets non liants).

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13
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17. Modèle moléculaire et formule de Lewis de l’aspirine


➔ APP : Extraire l’information utile de supports variés

Objectif : Vérifier les règles de répartition des électrons dans une molécule
organique, en s’appuyant sur un modèle moléculaire et la connaissance des
structures électroniques des atomes impliqués.

1. Les boules noires, rouges et blanches représentent respectivement les atomes


de carbone, d’oxygène et d’hydrogène. Les liaisons covalentes (simples et doubles)
figurent sur le modèle moléculaire.

2. On vérifie que les atomes d’hydrogène respectent la règle du duet et que les
atomes de carbone respectent la règle de l’octet. Les doublets non liants des
atomes d’oxygène ne figurent pas sur la représentation, il en manque deux par
atome pour respecter la règle de l’octet.

18. Un isomère de l’aspirine : l’acide caféique


➔ APP : Extraire l’information utile de supports variés

Objectif : Déterminer un schéma de Lewis.


Remarque : Cet exercice dépasse le niveau d’exigence du programme de la classe
de Seconde en demandant à l’élève d’établir une structure de Lewis.

◆En utilisant les modèles moléculaires et avec la convention donnée au 17. 1., on
détermine que l’aspirine et l’acide caféique sont tous deux de formule brute
. Ce sont donc des isomères de constitution.
Ensuite, il suffit de reporter les liaisons covalentes du modèle moléculaire puis
d’ajouter les deux doublets non liants de chaque atome d’oxygène pour obtenir la
structure de Lewis de l’acide caféique.

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14
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Pour s’entraîner

19. Mise en application


➔ APP : Extraire l’information utile de supports variés
➔ MOD : Connaître la structure du nuage électronique

20. Quelques molécules odorantes


➔ APP : Extraire l’information utile de supports variés

1. Les boules noires, rouges et blanches représentent respectivement les atomes


de carbone, d’oxygène et d’hydrogène. Les liaisons covalentes (simples et doubles)
figurent sur le modèle moléculaire.
On vérifie que les atomes d’hydrogène respectent la règle du duet et que les atomes
de carbone respectent la règle de l’octet. Les atomes d’oxygène ne sont entourés
que de quatre électrons, il manque donc deux doublets non liants par atome pour
respecter la règle de l’octet.

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15
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2. On vérifie que les atomes d’hydrogène respectent la règle du duet et que les
atomes de carbone respectent la règle de l’octet. Les atomes d’oxygène ne sont
entourés que de quatre électrons, il en manque donc quatre, soit deux doublets
non liants par atome, pour respecter la règle de l’octet.

21. Ammoniac ou ammoniaque ?


➔ MOD : Connaître la structure électronique

1. Azote : . Sa structure électronique est : 1s2 2s2 2p3, donc l’atome d’azote
possède cinq électrons de valence.

Hydrogène : . Sa structure électronique est : 1s1, donc l’atome d’hydrogène


possède un électron de valence.

2. L’atome d’hydrogène doit respecter la règle du duet. Pour cela, il ne peut former
qu’une seule liaison covalente.

3. L’atome d’azote doit s’entourer de trois électrons supplémentaires pour


respecter la règle de l’octet, il ne peut donc former que trois liaisons covalentes.
Les deux électrons de valence qui ne sont pas utilisés pour former les liaisons
covalentes sont impliqués dans le doublet non liant.

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4. L’atome d’azote forme donc une liaison covalente avec chacun des trois atomes
d’hydrogène.

22. Copie d’élève à commenter

1. La structure électronique de l’atome d’aluminium est plus proche de celle de


l’atome de néon (par perte de trois électrons) que de celle de l’atome d’argon (par
gain de cinq électrons).

2. L’atome de chlore doit respecter la règle de l’octet, comme l’atome de carbone.


Il porte donc trois doublets non liants, d’où la formule de Lewis :

23. Comprendre les attendus De l’alcool dans le sang


➔ APP : Maîtriser le vocabulaire du cours

1. Un anion monoatomique est obtenu par gain d’un ou plusieurs électrons par
rapport à la structure électronique de l’atome (électriquement neutre).
Pour être stable, il doit être isoélectronique d’un gaz noble.
La structure électronique de l’atome d’hydrogène est 1s1 ( ), et le gaz noble le
plus proche est l’hélium de configuration électronique 1s .2

L’hydrogène forme donc l’anion stable , appelé ion hydrure, par gain d’un
électron.

2. La structure électronique de l’atome d’oxygène est 1s2 2s2 2p4 ( ), et le gaz


noble le plus proche est l’atome de néon de configuration électronique 1s2 2s2 2p6.
L’atome d’oxygène forme donc l’anion stable , appelé ion oxyde, par gain de
deux électrons.

3. On vérifie que les atomes d’hydrogène respectent la règle du duet et que les
atomes de carbone respectent la règle de l’octet.
En revanche, l’atome d’oxygène n’est entouré que de quatre électrons : il faut lui
ajouter deux doublets non liants pour respecter la règle de l’octet.

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Pour aller plus loin

24. Une petite histoire de la liaison chimique


➔ APP : Maîtriser le vocabulaire du cours

1. Le concept de liaison chimique a été formalisé dès le Ve siècle par Démocrite.


La liaison chimique entre deux atomes est représentée par un tiret ou segment de
droite.

2. Il s’agit de la règle de l’octet (l’atome doit être entouré de huit électrons) et de la


règle du duet (l’atome doit être entouré de deux électrons).

3. a. Atome d’oxygène : configuration électronique : 1s2 2s2 2p4 6 électrons de


valence.
Atome d’hydrogène : configuration électronique : 1s1 1 électron de valence.

3. b. La molécule d’eau compte électrons de valence, soit quatre


doublets. La formule ne montre que les deux doublets formant les liaisons .

3. c. Il faut ajouter deux doublets non liants sur l’oxygène pour compléter la
représentation.

4. L’énergie de liaison est l’énergie à fournir pour rompre toutes les liaisons
covalentes d’une molécule. Elle se mesure en J·mol-1.

25. Histoire des sciences Le modèle de Lewis


➔ APP : Extraire l’information utile de supports variés

◆Modèle de Lewis
Pour Gilbert Newton Lewis, les électrons de valence des atomes sont répartis
symétriquement aux sommets d’un cube. Les atomes peuvent être mis en commun
par des atomes différents de façon à ce que tous les sommets soient « occupés »
par un électron. Cette notion sera formalisée sous le nom de règle de l’octet. La
mise en commun de deux électrons adjacents (reliés par une arête du cube)
constitue une liaison chimique.
Il s’agit d’un premier modèle établi par Lewis.

Exemples du diiode et du dioxygène


L’atome d’iode est un halogène, il possède donc le même nombre d’électrons de
valence que le fluor, et ces deux atomes sont représentés par le même cube de
Lewis.
Sur le schéma proposé pour le diiode (à droite dans l’énoncé), les deux cubes ont
une arête commune. Chaque atome d’iode a donc mis en commun un électron pour
former la liaison covalente de la molécule de diiode. Les électrons qui ne sont pas
mis en commun constitueront les doublets non liants (trois sur chaque atome
d’iode) de la molécule selon le modèle de Lewis.

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Livre du professeur - PC 2de - Chapitre 6 : Stabilité des entités chimiques

L’atome d’oxygène possède six électrons de valence répartis sur le cube de Lewis
comme indiqué dans l’énoncé. Le schéma du dioxygène comporte une face
commune aux deux cubes, soit quatre électrons mis en commun au total. Ces quatre
électrons mis en commun constituent les deux liaisons covalentes de la molécule
de dioxygène. Les électrons qui ne sont pas mis en commun constitueront les
doublets non liants (deux sur chaque atome d’oxygène) de la molécule selon le
modèle de Lewis.

Problèmes et tâches complexes

26. De l’eau vers la boule puante !


➔ APP : Faire un brouillon

◆La formule brute du sulfure d’hydrogène est donnée dans le document 4.


Deux options sont alors envisageables pour proposer la formule de Lewis.

Méthode pédestre
Structure électronique de l’atome d’hydrogène ( ) : 1s1.
Structure électronique de l’atome de soufre ( ) : [ ] 3s2 3p4.
L’atome d’hydrogène possède un électron de valence et doit respecter la règle du
duet : il ne peut donc former qu’une liaison covalente.
L’atome de soufre possède six électrons de valence et doit respecter la règle de
l’octet : il peut donc former deux liaisons covalentes (impliquant chacune un
électron de valence).
La molécule de sulfure d’hydrogène compte électrons de valence,
soit quatre doublets. Parmi ces quatre doublets, deux sont des liaisons covalentes
pour respecter la règle du duet au niveau des atomes d’hydrogène, et deux
doublets non liants sont placés au niveau de l’atome de soufre pour respecter la
règle de l’octet.

La structure de Lewis doit ainsi représenter deux liaisons covalentes et deux


doublets non liants sur l’atome de soufre :

Méthode rapide, mobilisation des connaissances


Le document 2 met en évidence le fait que le soufre appartient à la même famille
(chalcogènes) que l’oxygène. Les atomes de soufre et d’oxygène possèdent donc le
même nombre d’électrons de valence et vont former le même type de liaisons dans
les molécules.

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Livre du professeur - PC 2de - Chapitre 6 : Stabilité des entités chimiques

La formule de Lewis du sulfure d’hydrogène est alors la même que celle de l’eau
(voir document 1), en remplaçant l’atome d’oxygène par un atome de soufre.

Retour sur l’ouverture du chapitre

27. Système conjugué et molécule colorée


➔ APP : Extraire l’information utile de supports variés

◆ Doc. 1. C’est l’existence d’alternance régulière entre des liaisons simples et


doubles (aussi appelées liaisons conjuguées) dans les molécules qui est à l’origine
de la couleur de certaines espèces chimiques.
Doc. 2. Si le nombre de liaisons conjuguées n’est pas assez important au sein de la
molécule, l’espèce ne sera pas colorée. D’après les exemples donnés, il semble que
la présence d’au moins sept doubles liaisons conjuguées soit nécessaire à
l’apparition de la couleur.

Propositions :
a. Alizarine : Les liaisons conjuguées ne sont présentes qu’au niveau des cycles
benzéniques. Or, le benzène est incolore. L’alizarine est probablement incolore
également.
b. Caféine : Il n’y a pas présence de liaisons conjuguées impliquant au moins sept
doubles liaisons , la caféine est donc probablement incolore.
c. Chlorophylle C : Les liaisons conjuguées sont présentes tout le long de la
structure entourant le cation de magnésium (porphyrine). Il y a onze doubles
liaisons , comme pour le naphtalène qui est violet. La chlorophylle C est donc
probablement colorée elle aussi (ce que les élèves savent sans doute déjà grâce à
leur cours de SVT).

Travailler autrement
Ce « Travailler autrement » est l’occasion de mettre en œuvre un travail de classe
inversée sur ce chapitre. Plusieurs capsules vidéo à visionner par les élèves
constituent le support principal de ce travail.
Le travail de classe inversée peut se faire au choix sur seulement une partie de la
page ou son intégralité. Comme dans tout le manuel de seconde, la dernière partie
de la page consiste en la rédaction d’une courte synthèse par les élèves, sur
différents types de supports suggérés ou choisis par le professeur, avec l’objectif
d’amorcer le travail d’appropriation des notions principales.

Les capsules vidéos sont visionnables sur le site du livrescolaire (LLS.fr/PC2P121).

Le but de cet activité est de préparer le cours en s’appropriant les notions


principales ainsi que le vocabulaire inhérent à la stabilité des entités chimiques et
plus particulièrement la relation entre la stabilité et la configuration électronique
des atomes et des ions. La restitution est envisagée comme un support de
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Livre du professeur - PC 2de - Chapitre 6 : Stabilité des entités chimiques

communication de type carte mentale afin de permettre aux élèves d’effectuer un


travail réflexif.

A. Des entités chimiques stables

1. 1m 00s - 1m 15s : le nombre d’électrons de valence d’un atome (élément dans la


vidéo) c’est le nombre d’électrons de la couche externe qui sont responsables de
la réactivité des atomes.

2.
Elément chimique Mg Na Cl K

Ion monoatomique stable Mg2+ Na+ Cl- K+

Structure électronique de (1s)2 (2s)2 (1s)2 (2s)2 (1s)2 (2s)2 (1s)2 (2s)2
l’ion monoatomique stable (2p)6 (2p)6 (2p)6 (3s)2 (2p)6 (3s)2
(3s)0 (3s)0 (3p)6 (3p)6 (4s)0

Ion isoélectronique du gaz [Ne] [Ne] [Ar] [Ar]


noble

Remarque : pour magnésium, sodium et potassium, la couche 4s apparaît, même


vide pour garder à l’esprit que c’est une couche qui se vide.

3. Vers 7m 40s, les gaz nobles sont très peu réactifs et quasi-inertes chimiquement
car leur couche électronique externe (de valence) est saturée (pleine). Il satisfont
la règle de l’octet.

4. À 3m 10s les éléments d’une même colonne (métaux alcalins ici) ont la même
configuration électronique de la couche externe. Ils réagissent de la même façon
pour satisfaire la règle de l’octet (avoir 8 électrons sur leur dernière couche) afin
d’obtenir la même configuration électronique du gaz noble le plus proche.

5. Non, le terme n’est pas adapté pour la cas de l’hélium car sa configuration
électronique est (1s)2, c’est à dire qu’il n’a que 2 électrons sur sa couche externe. Il
faut alors parler de règle du duet.

6. Les propriétés chimiques et certaines propriétés physiques des éléments d’une


même colonne sont similaires. Début de la vidéo : 0 m 45 s jusqu’à 1m 10s.

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Livre du professeur - PC 2de - Chapitre 6 : Stabilité des entités chimiques

B. Vers les édifices polyatomiques avec le modèle de Lewis

1. 0m 45s. Liaison covalente car les atomes partagent leurs électrons de valence.
Mise en commun des électrons de valence.

2. 0m55s - 1m 15s, les atomes mettent en commun des électrons et obtiennent ainsi
la configuration électronique d’un gaz noble. Dans la vidéo, exemple de HF,
l’hydrogène obtient la configuration de l’hélium et le fluor du Néon.

3. 1m 15s jusqu’à 2m 08s, formule de Lewis sur deux exemples. Ainsi, la molécule se
note :
H-O-H, les doublets non-liants ne sont pas explicités dans la vidéo. pour le
méthane, on obtient :

4. 0m 35 s. La liaison ionique n’est pas une mise en commun d’électron de valence.


Elle est le résultat de l’attraction entre deux ions de charge électrique opposée. Un
électron peut être échangé.

5. Deux exemples de la vidéo : NaCl et K2O. Mais il y a également CuSO4, KMnO4, BaCl2
ou encore NaOH.

6. 0m 30s, une liaison métallique n’est pas le résultats d’un échange ou d’une mise
en commun d’électrons de valence. Dans une liaison métallique les électrons se
déplacent librement dans le réseau formé par les ions positifs. Ils ne restent pas
localisés autour d’un ion ou entre deux ions particuliers. Une liaison métallique est
plus faible qu’une liaison covalente ou métallique.

7. Toutes ces liaisons sont liées au comportement des électrons de valence des
atomes ou ions et à leur réactivité pour obtenir une structure électronique stable.

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C. Synthèse

Exemple d’une carte mentale :

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