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Institut International de Recherches Biomédicales & de Biotechnologie –

CARLESKAMBANGOYE (IRBK)

B.P. 20411
Libreville, Gabon

Tél. : (241) 60-02-55-76 / (241) 74-71-69-62

ARCHITECTURE DE LA
MATIERE

Dr. ELLA NDONG Guy Judicaël


Ph. D : Chimie Organique
Enseignant Chercheur,
Dpt. Chimie-Biochimie
Univ. Sciences de la Santé (USS)
Owendo, GABON
Tel. +241 062 043 986
Mail : ella_ndong@yahoo.fr

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Objectifs :

À l’issue de ce chapitre, il s’agit pour l’étudiant de connaître les constituants de l’atome


(protons, neutrons et électrons). Il faut également savoir identifier les différentes orbitales
atomiques, s, p, d et f en termes de nombres quantiques n, ℓ, mℓ et s appliquer la règle de
remplissage électronique de Klechkowsky, le principe de Pauli et la règle de Hund et de
connaître les vingt (20) premiers éléments du tableau périodique.

Plan
Introduction
I. Elément chimique
1. Propriétés des particules élémentaires
2. Masse des éléments
3. Représentation de l’atome
4. Notion d’isotopes
5. Ion monoatomique
I.2 Description quantique de l’atome
1. Etude de l’atome de l’hydrogène : Modèle de Bohr
2. Théorie d’Einstein

I.3 Structure électronique des atomes


1. Configuration électronique
2. Règle de remplissage de Klechkowsky
3. Règle remplissage des cases quantiques.

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Introduction :
L’Architecture de la matière est l’étude de l’atome qui est la plus petite partie d’un corps
simple. L’atome a été découvert par les Grecs en 2500 ans avant J.C. Ils l’ont appelé « Atomos »
dit indivisible.

I. Elément chimique
L’atome est l’élément fondamental de la matière, il est constitué d’un noyau (Neutron
et Proton) au tour gravitent des électrons.

Représentation de la structure de l’atome :

1. Propriétés des particules élémentaires :


Les particules élémentaires sont également appelés neutron, proton et électronique :

2. Masse des éléments :

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3. Représentation de l’atome :
L’atome est représenté par le symbole X, son numéro atomique par la lettre Z et le
nombre de masse (masse molaire ou nombre de nucléon) par la lettre A.

A=N+Z

N = neutron

4. Notion d’isotopes :
On appelle isotopes (d'un certain élément chimique) les nucléides (A) partageant le
même nombre de protons (caractéristique de cet élément), mais ayant un nombre de
neutrons différent.

Exemples :

5. Ion monoatomique :
Un ion est un atome ayant perdu (cation) ou gagné (anion) un ou plusieurs électron(s).
Mais il n’y pas de modification dans le noyau. C’est-à-dire, le nombre proton et de
neutre reste intact.
N.B : proton (numéro atomique) ≠ électron

Exemple : Na → Na+, O → O2-

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I.2. Description quantique de l’atome :

1. Etude de l’atome d’hydrogène : Modèle de Bohr

Le modèle de Bohr est une théorie qui cherchant à expliquer la constitution d'un atome, et
plus particulièrement celui de l'hydrogène et des ions hydrogénoïdes. Or il existe plusieurs
atomes ayant des numéros atomiques plus élevés que l’hydrogène, d’où insuffisance de ce
modèle. Grâce à la mécanique quantique, Einstein a pu apporter des solutions en caractérisant
un électron par quatre nombre (4) quantiques : n, l, m, et s.

2. Théorie d’Einstein :
Cette théorie est basée sur la résolution de l’équation de SCHRÖDINGER. Elle permet
décrire les électrons d’un atome quel que soit l’orbitale atomique étudiée. Les solutions
de cette équation nous donnent la représentation des sous-couches électroniques (s, p,
d, f) à partir des quatre (4) nombres quantique :
 n : nombre quantique principal ; il définit une couche électronique (K, L, M,…)
n≥1
Couches électroniques :

K:1

L:2

M:3

 ℓ : nombre quantique secondaire (s, p, d, f) ; il définit la forme et la symétrie d’un


orbitale atomique : 0 ≤ ℓ ≤ n – 1

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 mℓ : nombre quantique magnétique (-ℓ ≤ mℓ ≤ +ℓ) ; il permet de savoir le nombre de
cases quantiques pour une orbitale donnée. Autrement dit, il permet de déterminer la
probabilité de présence dans une couche électronique donnée.

 s : nombre quantique de spin : (s = ½ ( ) ou s = - ½ ( ) pour l’électron).

I.3. Structure électronique :


Elle permet de repartir (ou distribuer) les électrons dans les sous-couches électronique :

 La sous-couche (case quantique) s ne peut que contenir (ou loger) 2 électrons,


 La sous-couche p au maximum 6 électrons,
 La sous-couche d au maximum 10 électrons,
 La sous-couche f au maximum 14 électrons.

1. Configuration électronique :
Il s’agit d’appliquer la règle de KLCHKOWSKI qui dit : on remplit en premier les
orbitales de plus basses énergie avant de remplir les orbitales d'énergies supérieures
 Diagramme d’énergie :

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2. Règle empirique de Klechkowsky :

Exemples :

3. Règle de remplissage des cases quantiques :


Dans ce cas, il faut applique les trois règles suivantes :

 Règle de Klechkowsky : on remplit en premier les orbitales de plus basses énergie


avant de remplir les orbitales d'énergies supérieures.

 Principe d’exclusion de Pauli : une orbitale moléculaire ne peut contenir au


maximum que deux électrons, celui-ci possédant des spins opposés.

 Règle de Hund : lors du remplissage de plusieurs OM de même énergie, on met


d'abord un électron dans chaque orbitale, avec le même spin pour chacun, avant
de mettre deux électrons de spins opposés dans la même orbitale.

Exemples :
 Atome de Fluor :
2 2 5
1s 2s 2p

 Atome de Néon :
2 2 6
1s 2s 2p

 Atome d’Oxygène :
2 2 4
1s 2s 2p

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CLASSIFICATION PERIODIQUE
DES ELEMENTS
1. Tableau périodique des éléments :

Le tableau périodique des éléments, également appelé tableau ou table de


Mendeleïev, classification périodique des éléments ou simplement tableau périodique,
représente tous les éléments chimiques, ordonnés par numéro atomique croissant et organisés
en fonction de leur configuration électronique, laquelle sous-tend leurs propriétés chimiques.

 Sur une ligne (période) les éléments ont le même nombre quantique principal (n)
 Dans une colonne (groupe) les éléments ont la même configuration électronique.

Le tableau se divise en quatre (4) blocs :

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2. Familles (colonnes) :
 Colonne 1 : les alcalins
Structure électronique externe est : ns1
+ +
Cations monovalents: Na , K …
Oxydes basiques: Na O + H O → 2NaOH
2 2

 Colonne 2 : les alcalino-terreux


Structure électronique externe est : ns2
Cations bivalents: Mg2+ , Ca2+ …
Oxydes basiques: 2CaO + H2O → 2Ca(OH)2
 Colonnes 3 à 12 : métaux de transition
Leur structure électronique externe est : (n-1)dx, ns2 (ns1 ou ns0) avec 1 ≤ x ≤ 10.
Cations à valences multiples: Fe2+,Fe3+, Cu+, Cu2+...
 Colonne 13 : famille du bore
Structure électronique externe de ces éléments: ns2, np1
 Colonne 14 : famille du carbone
Structure électronique externe est : ns2, np2
Formation principalement des liaisons de covalence.
 Colonne 15 : la famille de l’azote
Structure électronique externe est : ns2, np3
Principalement des liaisons de covalence
 Colonne 16 : la famille de l’oxygène ou chalcogènes
Leur structure électronique externe est : ns2, np4
Anions bivalents: O2-, S2- ...
Oxydes acides (SO2, SO3...) : SO3+ H2O → H2SO4
 Colonne 17 : les halogènes
Structure électronique externe est : ns2, np5
Anions monovalents: F-, Cl-, Br-...
Colonne 18 : les gaz rares (ou gaz nobles ou gaz stables)

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3. Propriétés physico-chimiques des éléments :
 Les métaux :
 Blocs s, d, f et une moitié du bloc p : (exemple : Al, Sn, Pb ...).
 Solides à température ambiante, excepté mercure (Hg) liquide.
 Bons conducteurs de chaleur et de l'électricité.
 Les non-métaux :
 Seconde moitié du bloc p (exemple : F, O, P ...),
 Solides ou gazeux à 25°C, excepté (Br2 liquide),
 Mauvais conducteurs de chaleur et isolants électriques. (sauf le carbone qui est
isolant (diamant) ou conducteur (graphite).

a) Electronégativité (χ) :

C’est la capacité qu’a un atome d’attirer les électrons vers lui. Cette propriété est représentée
par l’échelle de Pauling que Mulliken :

 Dans une même famille, E (χ) diminue quand Z augmente.


 Dans une même période, E (χ) augmente quand Z augmente.

b) Affinité l’électronique(A.E) :

L’affinité électronique est la quantité d’énergie requise pour extraire un électron d’union négatif
gazeux par le processus suivant:

A-(g) A (g) + e-

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L’affinité électronique correspond à l’attraction de l’atome pour son électron supplémentaire.
Une affinité électronique positive signifie qu’il faut de l’énergie pour enlever l’électron de l’ion
et une affinité électronique négative que l’ion négatif isolé est instable.

 Dans une même famille, A.E diminue quand Z augmente.


 Dans une même période, A.E augmente quand Z augmente.

c) Energie d’ionisation (E.I) :

L’énergie de première ionisation I1 d’un élément E est l’énergie minimale nécessaire pour
arracher un électron de l’élément neutre E :

E(g) E+ (g) + e-

 Dans une même famille, E.I diminue quand Z augmente.


 Dans une même période, E.I augmente quand Z augmente.

d) Rayon atomique (Ra) :

Dans une même famille, Ra augmente quand Z augmente.


Dans une même période, Ra diminue quand Z augmente.

e) Rayon ionique (Ri) :

Pour un élément, Ri (anion) > Ra tandis que Ri (cation) < Ra.

Dans une série isoélectronique (S2-, Cl-, K+, Ca2+) Ri quand Z.

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ARCHITECTURE DES
MOLECULES
Introduction
I. Modèles de Lewis
II. Géométrie des entités polyatomiques
III. Interactions intermoléculaires
IV. Charge formelle
V. Formes mésomère
VI. Hybridation
VII. Diagrammes des orbitales moléculaires

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Introduction :
Le chapitre aborde les différents types de liaisons : ionique, covalente et métallique. Il
présente les règles d’écritures des formules de Lewis pour les atomes et les molécules et la règle
V.S.E.P.R qui permet de prévoir la géométrie des édifices polyatomiques. Les interactions
intermoléculaires de type forces de London, forces de Van der Waals et liaison hydrogène sont
décrites. Enfin le chapitre expose le principe de la création d’une liaison entre atomes à partir
des interactions entre leurs orbitales atomiques. La distribution électronique finale au sein d’une
molécule pourra alors être décrite.

I. Modèles de Lewis :
 Couche de valence :
 Des tirets : ▬ des électrons appariés ou doublets électronique libres,
 Des points ● des électrons célibataires,
 Case quantique vide par un rectangle
 Valence d’un atome
Hydrogène : 1 électron célibataire : monovalent
Oxygène : 2 électrons célibataires : divalent.
Azote : 3 électrons célibataires : trivalent.
Carbone : 4 électrons célibataires :
 Electrons de valence :
La formation d’une liaison s’accompagne d’une redistribution des électrons externes
(électrons de la couche de valence) entre les 2 atomes. Ce sont les électrons situés sur la dernière
couche occupée de l’atome. Ils forment la partie externe du nuage électronique et sont donc les
premiers à entrer en interaction avec des atomes voisins. Les propriétés chimiques d’un atome
dépendent largement de la structuration de ses électrons de valence.
Exemples :

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1. Règle de l’octet :
Sur la couche externe d’un atome (atomes de la 2e et 3e ligne), on compte 8 électron ; dans
ce cas on dit cet élément respecte la règle de l’octet et possède la structure du gaz rare le plus
proche.

Exemple :

2. Extension de la règle de de l’octet :

3. Différents types de liaisons :


Trois types de liaisons interviennent : la liaison covalente, la liaison ionique et la liaison
métallique. La liaison ionique et la liaison covalente sont deux types de liaisons extrêmes.
L’intérêt de ces 2 modèles réside en ce que la plupart des liaisons chimiques ont des propriétés
de nature intermédiaires mais proches de l’un ou l’autre.
 Liaison covalente : il s’agit d’un apport d’un électron par chaque atome.

 Liaison ionique : la liaison ionique se rencontre dans les composés des éléments très
électropositifs, comme les alcalins, liés à des éléments très électronégatifs, comme les
halogènes.
Na─Cl

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 Liaison de coordination ou dative : A (donneur) et B (accepteur)

II. Géométrie des entités polyatomiques :


La théorie de la Répulsion des Paires Électroniques des Couches de Valence (ou Valence Shell
Electron Pair Répulsion VSEPR) permet de prévoir rapidement la géométrie des molécules et
des ions en raisonnant sur les paires d’électrons de la couche de valence. Les doublets vont
s’éloigner donc au maximum les uns des autres et prendre la géométrie la plus symétrique
possible soit :
AXnEm

Dans la terminologie AXnEm, A représente l’atome central, X les doublets liants avec n le
nombre de doublets liants, et E les doublets non liants (s’il y en a) avec m leur nombre. Pour
l’application de la règle, on compte une liaison multiple comme un seul doublet (comme si elle
était simple).
 2 doublets→Structure linéaire : AX2
 3 doublets→Structure triangulaire (à 120◦) : AX3 ou AX2E
 4 doublets→Structure tétraédrique : AX4 ou AXnEm (avec n + m = 4)
 5 doublets→Structure bipyramide à base triangle : AX5 ou AXnEm (avec n +m = 5)
 6 doublets→Structure bipyramide à base carrée : AX6 ou AXnEm (avec n + m = 6)
Exemples :

P=3 P=4

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P=5 P=6

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TD : Architecture de la matière
Exercice 1 : Définitions

1. Définir un atome et donner sa représentation.


2. Définir le terme isotope et donner trois exemples
3. Définir les nombres quantiques n, l, m et s.

Exercice 2 : Electrons et nombres quantiques

1. Quel est le nombre maximum d’électrons sur une couche de nombre quantique principal
n=2?n=3?
2. Généralisation : quel est le nombre d’orbitales atomiques d’une couche de rang n.

Exercice 3 : Les affirmations suivantes sont-elles exactes ou inexactes? Pourquoi ?

a) Si l=1, l’électron est dans une sous couche d.


b) Si n= 4 l’électron est dans la couche O.
c) Pour un électron d, m peut être égal à 3.
d) Si l=2, la sous-couche correspondante peut recevoir au plus 6 électrons
e) Le nombre n d’un électron d’une sous-couche f peut être égal à 3.
f) Si deux " édifices atomiques " ont la même configuration électronique, il s’agit forcément du même
élément.
g) Si deux " édifices atomiques " ont des configurations électroniques différentes il s’agit forcément de
deux éléments différents.

Exercice 4 : QCM
1. Parmi ces affirmations concernant la répartition des électrons dans les orbitales atomiques. Indiquer
la (les) proposition (s) exacte(s).
a. Dans l’état fondamental, les électrons occupent les orbitales de plus basse énergie
b. D’après la règle de Klechkowsky, dans l’état fondamental, le remplissage des orbitales se
fait par valeur croissante de n puis par valeur croissante de (n+1) pour deux valeurs identiques
de n
c. D’après la règle de Pauli, on ne peut mettre qu’un électron par orbitale
d. D’après la règle de Hund, pour des orbitales de même énergie la configuration la plus stable
est obtenue en occupant un maximum d’orbitales avec des électrons de spins identiques.
2. Parmi les triplets suivants relatifs aux nombres quantiques (n, l, m), indiquez celui qui définit un
état électronique correct.
a. (3, 2, 0)
b. (2, 2, -1)
c. (2, -1, 0)
d. (1, 3, 0)
e. (2, 1, -1)
3. Combien faut-il de nombres quantiques pour caractériser complètement un électron ?
a. 0
b. 1

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c. 2
d. 3
e. 4

Exercice 5 : Structure électronique du fluor


1. Quelle est la configuration électronique du fluor (Z = 9) ?
2. La représenter à l’aide des cases quantiques.
3. Donner les nombres quantiques caractéristiques de chaque électron.

Exercice 6 : Application de la règle Klechkowsky

Préciser les configurations électroniques dans l’état fondamental des atomes et des ions suivants : Si (Z
= 14), V (Z = 23), Fe2+ (Z = 26) et Sb (Z = 51).
Exercice 7 : Modèle de Lewis
Donner une structure de Lewis ainsi que la géométrie des espèces suivantes :
1. Méthane : CH4
2. Trioxyde de soufre : SO3
3. Acide sulfurique : H2SO4
Exercice 8 :
Pour chaque molécule ou ion : Donner le schéma de Lewis (l'atome central est indiqué en gras). En
appliquant les règles de la VSEPR, donner leur géométrie (aucune de ces molécules n’est cyclique).
Justifier vos réponses et faire des schémas clairs.

1. Il n'y a pas de charges formelles.


Pour chacune des espèces suivantes donner le schéma de Lewis (l'atome central est indiqué en gras)
: MgF2, HCN, HONO, H2CO, BH3, PCl3 Donner le schéma de Lewis (l'atome central est indiqué
en gras).

2. Les molécules ou les ions possèdent des charges formelles : CO, H3O +, CN- , PCl4+ , PCl6 - , ICl2

Exercice 9 :
On considère l’ion OCN- (ion cyanate).

1. Donner le nombre d’électrons de valence de chacun des atomes et le nombre total d’électrons de
valence.

2. Parmi les représentations de Lewis ci-dessous indiquer les formules qui sont incorrectes, et pour
celles qui sont correctes préciser les charges formelles.

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3. D’après les formules correctes sélectionnées, indiquer si la molécule est linéaire ou coudée.

4. Les formes correctes sont des formes mésomères. Montrer que l’on peut passer de l’une à l’autre
par les règles de la mésomérie, en déplaçant des doublets.

Exercice 10 : QCM
1. Indiquer la (les) proposition (s) exacte (s)
a. Pour une liaison, covalente est synonyme de dative.
b. La liaison covalente résulte de la mise en commun de deux électrons.
c. Entre deux atomes d’électronégativités différentes, une liaison polarisée est formée.
d. Une liaison dative est moins forte qu’une liaison covalente classique.
e. Une liaison hydrogène est une liaison dite forte.
2. On s’intéresse à la géométrie des molécules suivantes : BeCl2, CO2, BF3, CH4 et H2CO. Quelle est
la proposition qui donne, dans l’ordre, les géométries de ces molécules ?
a. Linéaire, linéaire, plane, tétraédrique, plane
b. Plane, plane, plane, tétraédrique et plane
c. Plane, linéaire, linéaire, plane, tétraédrique
d. Toutes les molécules sont linéaires.
e. Tétraédrique, linéaire, linéaire, plane, plane.
3. Soit la couche définie par le nombre quantique principal n= 4. Indiquer la (les) proposition (s)
exacte (s)
a. Il existe seulement trois types différents d’orbitales atomiques sur cette couche.
b. Toutes les orbitales atomiques de cette couche ont la même énergie.
c. Sur cette couche, le nombre quantique secondaire l peut prendre 4 valeurs différentes
d. Cette couche peut contenir au maximum 32 électrons.
e. Sur la sous – couche caractérisée par l = 2, il existe 7 orbitales atomiques.
4. A propos du modèle quantique de l’atome, Indiquer la (les) proposition (s) exacte (s)
a. Une orbitales atomique caractérisée par l’ensemble des nombres quantiques suivants : n = 1
; l = 0 m = 0 est une orbitale de forme sphérique.
b. La sous – couche 4f peut comporter au maximum 14 électrons.
c. Le nombre quantique secondaire décrit la forme de l’orbitale
d. Les orbitales atomiques de type d existent quel que soit le niveau n.
e. L’ensemble des nombres quantiques suivants peut caractériser un électron situé dans une
orbitale atomique de type f : n = 4 ; l = 3 ml = -2 ; s = +1/2
5. Soit l’élément de numéro atomique Z=17. A quelle famille de la classification périodique des
éléments appartient-il ?
a. Alcalins
b. Halogènes
c. Gaz rare
d. Alcalino-terreux
e. Métaux de transition

6. On s’intéresse aux composés suivants : CO2, SO2, KO2, CaO, Cs2O. Dans chaque composé, on
désigne par X l’atome le plus électropositif. Indiquer la (les) proposition(s) exacte(s).
a. Tous ces composés sont constitués de liaisons X-O de nature covalente.
b. Deux de ces composés exactement sont constitués de liaisons X-O de nature covalente.
c. Trois de ces composés exactement sont constitués de liaisons X-O de nature covalente.

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d. Dans KO2, la liaison K-O est majoritairement ionique.
e. Dans Ca-O, la liaison Ca-O est majoritairement ionique
7. A propos des liaisons.

a. Une liaison σ peut résulter du recouvrement axial d’orbitales atomiques s


b. Une liaison σ peut résulter du recouvrement axial d’orbitales atomiques p
c. Une liaison π résulte du recouvrement axial d’orbitales atomiques s
d. Une liaison π résulte du recouvrement axial d’orbitales atomiques p
e. Une liaison π résulte du recouvrement latéral d’orbitales atomiques p.
8. Indiquer la (les) proposition(s) exacte(s)

9. Parmi les espèces suivantes, indiquer celle(s) qui, dans la théorie VSEPR de Gillespie, ont une
a b c d e
Espèce CO2 H2CO3 CO32- CH4 O=C(NH2)2
Existence de doublets Non Non Oui Non Oui
libres sur l’atome central
Figure de répulsion AX2 AX5 AX3E AX3E AX3E
Géométrie de l’espèce Linéaire Bipyramide Triangulaire Tétraédrique Atomes O, C et
triangulaire N coplanaires
figure de répulsion de type AX3E.
a. NH3
b. BH3
c. ClF3
d. ClO3-
e. H3O+

10. La liaison covalente


a. Une liaison de covalence pure est aussi appelée dative
b. Elle correspond à la mise en commun d’un doublet d’électrons
c. Les électrons de la liaison peuvent ne provenir que d’un seul atome
d. Un atome s’entoure généralement de 8 électrons
e. Elle correspond à une liaison forte

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