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CARLESKAMBANGOYE (IRBK)
B.P. 20411
Libreville, Gabon
ARCHITECTURE DE LA
MATIERE
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Objectifs :
Plan
Introduction
I. Elément chimique
1. Propriétés des particules élémentaires
2. Masse des éléments
3. Représentation de l’atome
4. Notion d’isotopes
5. Ion monoatomique
I.2 Description quantique de l’atome
1. Etude de l’atome de l’hydrogène : Modèle de Bohr
2. Théorie d’Einstein
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Introduction :
L’Architecture de la matière est l’étude de l’atome qui est la plus petite partie d’un corps
simple. L’atome a été découvert par les Grecs en 2500 ans avant J.C. Ils l’ont appelé « Atomos »
dit indivisible.
I. Elément chimique
L’atome est l’élément fondamental de la matière, il est constitué d’un noyau (Neutron
et Proton) au tour gravitent des électrons.
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3. Représentation de l’atome :
L’atome est représenté par le symbole X, son numéro atomique par la lettre Z et le
nombre de masse (masse molaire ou nombre de nucléon) par la lettre A.
A=N+Z
N = neutron
4. Notion d’isotopes :
On appelle isotopes (d'un certain élément chimique) les nucléides (A) partageant le
même nombre de protons (caractéristique de cet élément), mais ayant un nombre de
neutrons différent.
Exemples :
5. Ion monoatomique :
Un ion est un atome ayant perdu (cation) ou gagné (anion) un ou plusieurs électron(s).
Mais il n’y pas de modification dans le noyau. C’est-à-dire, le nombre proton et de
neutre reste intact.
N.B : proton (numéro atomique) ≠ électron
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I.2. Description quantique de l’atome :
Le modèle de Bohr est une théorie qui cherchant à expliquer la constitution d'un atome, et
plus particulièrement celui de l'hydrogène et des ions hydrogénoïdes. Or il existe plusieurs
atomes ayant des numéros atomiques plus élevés que l’hydrogène, d’où insuffisance de ce
modèle. Grâce à la mécanique quantique, Einstein a pu apporter des solutions en caractérisant
un électron par quatre nombre (4) quantiques : n, l, m, et s.
2. Théorie d’Einstein :
Cette théorie est basée sur la résolution de l’équation de SCHRÖDINGER. Elle permet
décrire les électrons d’un atome quel que soit l’orbitale atomique étudiée. Les solutions
de cette équation nous donnent la représentation des sous-couches électroniques (s, p,
d, f) à partir des quatre (4) nombres quantique :
n : nombre quantique principal ; il définit une couche électronique (K, L, M,…)
n≥1
Couches électroniques :
K:1
L:2
M:3
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mℓ : nombre quantique magnétique (-ℓ ≤ mℓ ≤ +ℓ) ; il permet de savoir le nombre de
cases quantiques pour une orbitale donnée. Autrement dit, il permet de déterminer la
probabilité de présence dans une couche électronique donnée.
1. Configuration électronique :
Il s’agit d’appliquer la règle de KLCHKOWSKI qui dit : on remplit en premier les
orbitales de plus basses énergie avant de remplir les orbitales d'énergies supérieures
Diagramme d’énergie :
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2. Règle empirique de Klechkowsky :
Exemples :
Exemples :
Atome de Fluor :
2 2 5
1s 2s 2p
Atome de Néon :
2 2 6
1s 2s 2p
Atome d’Oxygène :
2 2 4
1s 2s 2p
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CLASSIFICATION PERIODIQUE
DES ELEMENTS
1. Tableau périodique des éléments :
Sur une ligne (période) les éléments ont le même nombre quantique principal (n)
Dans une colonne (groupe) les éléments ont la même configuration électronique.
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2. Familles (colonnes) :
Colonne 1 : les alcalins
Structure électronique externe est : ns1
+ +
Cations monovalents: Na , K …
Oxydes basiques: Na O + H O → 2NaOH
2 2
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3. Propriétés physico-chimiques des éléments :
Les métaux :
Blocs s, d, f et une moitié du bloc p : (exemple : Al, Sn, Pb ...).
Solides à température ambiante, excepté mercure (Hg) liquide.
Bons conducteurs de chaleur et de l'électricité.
Les non-métaux :
Seconde moitié du bloc p (exemple : F, O, P ...),
Solides ou gazeux à 25°C, excepté (Br2 liquide),
Mauvais conducteurs de chaleur et isolants électriques. (sauf le carbone qui est
isolant (diamant) ou conducteur (graphite).
a) Electronégativité (χ) :
C’est la capacité qu’a un atome d’attirer les électrons vers lui. Cette propriété est représentée
par l’échelle de Pauling que Mulliken :
b) Affinité l’électronique(A.E) :
L’affinité électronique est la quantité d’énergie requise pour extraire un électron d’union négatif
gazeux par le processus suivant:
A-(g) A (g) + e-
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L’affinité électronique correspond à l’attraction de l’atome pour son électron supplémentaire.
Une affinité électronique positive signifie qu’il faut de l’énergie pour enlever l’électron de l’ion
et une affinité électronique négative que l’ion négatif isolé est instable.
L’énergie de première ionisation I1 d’un élément E est l’énergie minimale nécessaire pour
arracher un électron de l’élément neutre E :
E(g) E+ (g) + e-
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ARCHITECTURE DES
MOLECULES
Introduction
I. Modèles de Lewis
II. Géométrie des entités polyatomiques
III. Interactions intermoléculaires
IV. Charge formelle
V. Formes mésomère
VI. Hybridation
VII. Diagrammes des orbitales moléculaires
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Introduction :
Le chapitre aborde les différents types de liaisons : ionique, covalente et métallique. Il
présente les règles d’écritures des formules de Lewis pour les atomes et les molécules et la règle
V.S.E.P.R qui permet de prévoir la géométrie des édifices polyatomiques. Les interactions
intermoléculaires de type forces de London, forces de Van der Waals et liaison hydrogène sont
décrites. Enfin le chapitre expose le principe de la création d’une liaison entre atomes à partir
des interactions entre leurs orbitales atomiques. La distribution électronique finale au sein d’une
molécule pourra alors être décrite.
I. Modèles de Lewis :
Couche de valence :
Des tirets : ▬ des électrons appariés ou doublets électronique libres,
Des points ● des électrons célibataires,
Case quantique vide par un rectangle
Valence d’un atome
Hydrogène : 1 électron célibataire : monovalent
Oxygène : 2 électrons célibataires : divalent.
Azote : 3 électrons célibataires : trivalent.
Carbone : 4 électrons célibataires :
Electrons de valence :
La formation d’une liaison s’accompagne d’une redistribution des électrons externes
(électrons de la couche de valence) entre les 2 atomes. Ce sont les électrons situés sur la dernière
couche occupée de l’atome. Ils forment la partie externe du nuage électronique et sont donc les
premiers à entrer en interaction avec des atomes voisins. Les propriétés chimiques d’un atome
dépendent largement de la structuration de ses électrons de valence.
Exemples :
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1. Règle de l’octet :
Sur la couche externe d’un atome (atomes de la 2e et 3e ligne), on compte 8 électron ; dans
ce cas on dit cet élément respecte la règle de l’octet et possède la structure du gaz rare le plus
proche.
Exemple :
Liaison ionique : la liaison ionique se rencontre dans les composés des éléments très
électropositifs, comme les alcalins, liés à des éléments très électronégatifs, comme les
halogènes.
Na─Cl
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Liaison de coordination ou dative : A (donneur) et B (accepteur)
Dans la terminologie AXnEm, A représente l’atome central, X les doublets liants avec n le
nombre de doublets liants, et E les doublets non liants (s’il y en a) avec m leur nombre. Pour
l’application de la règle, on compte une liaison multiple comme un seul doublet (comme si elle
était simple).
2 doublets→Structure linéaire : AX2
3 doublets→Structure triangulaire (à 120◦) : AX3 ou AX2E
4 doublets→Structure tétraédrique : AX4 ou AXnEm (avec n + m = 4)
5 doublets→Structure bipyramide à base triangle : AX5 ou AXnEm (avec n +m = 5)
6 doublets→Structure bipyramide à base carrée : AX6 ou AXnEm (avec n + m = 6)
Exemples :
P=3 P=4
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P=5 P=6
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TD : Architecture de la matière
Exercice 1 : Définitions
1. Quel est le nombre maximum d’électrons sur une couche de nombre quantique principal
n=2?n=3?
2. Généralisation : quel est le nombre d’orbitales atomiques d’une couche de rang n.
Exercice 4 : QCM
1. Parmi ces affirmations concernant la répartition des électrons dans les orbitales atomiques. Indiquer
la (les) proposition (s) exacte(s).
a. Dans l’état fondamental, les électrons occupent les orbitales de plus basse énergie
b. D’après la règle de Klechkowsky, dans l’état fondamental, le remplissage des orbitales se
fait par valeur croissante de n puis par valeur croissante de (n+1) pour deux valeurs identiques
de n
c. D’après la règle de Pauli, on ne peut mettre qu’un électron par orbitale
d. D’après la règle de Hund, pour des orbitales de même énergie la configuration la plus stable
est obtenue en occupant un maximum d’orbitales avec des électrons de spins identiques.
2. Parmi les triplets suivants relatifs aux nombres quantiques (n, l, m), indiquez celui qui définit un
état électronique correct.
a. (3, 2, 0)
b. (2, 2, -1)
c. (2, -1, 0)
d. (1, 3, 0)
e. (2, 1, -1)
3. Combien faut-il de nombres quantiques pour caractériser complètement un électron ?
a. 0
b. 1
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c. 2
d. 3
e. 4
Préciser les configurations électroniques dans l’état fondamental des atomes et des ions suivants : Si (Z
= 14), V (Z = 23), Fe2+ (Z = 26) et Sb (Z = 51).
Exercice 7 : Modèle de Lewis
Donner une structure de Lewis ainsi que la géométrie des espèces suivantes :
1. Méthane : CH4
2. Trioxyde de soufre : SO3
3. Acide sulfurique : H2SO4
Exercice 8 :
Pour chaque molécule ou ion : Donner le schéma de Lewis (l'atome central est indiqué en gras). En
appliquant les règles de la VSEPR, donner leur géométrie (aucune de ces molécules n’est cyclique).
Justifier vos réponses et faire des schémas clairs.
2. Les molécules ou les ions possèdent des charges formelles : CO, H3O +, CN- , PCl4+ , PCl6 - , ICl2
Exercice 9 :
On considère l’ion OCN- (ion cyanate).
1. Donner le nombre d’électrons de valence de chacun des atomes et le nombre total d’électrons de
valence.
2. Parmi les représentations de Lewis ci-dessous indiquer les formules qui sont incorrectes, et pour
celles qui sont correctes préciser les charges formelles.
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3. D’après les formules correctes sélectionnées, indiquer si la molécule est linéaire ou coudée.
4. Les formes correctes sont des formes mésomères. Montrer que l’on peut passer de l’une à l’autre
par les règles de la mésomérie, en déplaçant des doublets.
Exercice 10 : QCM
1. Indiquer la (les) proposition (s) exacte (s)
a. Pour une liaison, covalente est synonyme de dative.
b. La liaison covalente résulte de la mise en commun de deux électrons.
c. Entre deux atomes d’électronégativités différentes, une liaison polarisée est formée.
d. Une liaison dative est moins forte qu’une liaison covalente classique.
e. Une liaison hydrogène est une liaison dite forte.
2. On s’intéresse à la géométrie des molécules suivantes : BeCl2, CO2, BF3, CH4 et H2CO. Quelle est
la proposition qui donne, dans l’ordre, les géométries de ces molécules ?
a. Linéaire, linéaire, plane, tétraédrique, plane
b. Plane, plane, plane, tétraédrique et plane
c. Plane, linéaire, linéaire, plane, tétraédrique
d. Toutes les molécules sont linéaires.
e. Tétraédrique, linéaire, linéaire, plane, plane.
3. Soit la couche définie par le nombre quantique principal n= 4. Indiquer la (les) proposition (s)
exacte (s)
a. Il existe seulement trois types différents d’orbitales atomiques sur cette couche.
b. Toutes les orbitales atomiques de cette couche ont la même énergie.
c. Sur cette couche, le nombre quantique secondaire l peut prendre 4 valeurs différentes
d. Cette couche peut contenir au maximum 32 électrons.
e. Sur la sous – couche caractérisée par l = 2, il existe 7 orbitales atomiques.
4. A propos du modèle quantique de l’atome, Indiquer la (les) proposition (s) exacte (s)
a. Une orbitales atomique caractérisée par l’ensemble des nombres quantiques suivants : n = 1
; l = 0 m = 0 est une orbitale de forme sphérique.
b. La sous – couche 4f peut comporter au maximum 14 électrons.
c. Le nombre quantique secondaire décrit la forme de l’orbitale
d. Les orbitales atomiques de type d existent quel que soit le niveau n.
e. L’ensemble des nombres quantiques suivants peut caractériser un électron situé dans une
orbitale atomique de type f : n = 4 ; l = 3 ml = -2 ; s = +1/2
5. Soit l’élément de numéro atomique Z=17. A quelle famille de la classification périodique des
éléments appartient-il ?
a. Alcalins
b. Halogènes
c. Gaz rare
d. Alcalino-terreux
e. Métaux de transition
6. On s’intéresse aux composés suivants : CO2, SO2, KO2, CaO, Cs2O. Dans chaque composé, on
désigne par X l’atome le plus électropositif. Indiquer la (les) proposition(s) exacte(s).
a. Tous ces composés sont constitués de liaisons X-O de nature covalente.
b. Deux de ces composés exactement sont constitués de liaisons X-O de nature covalente.
c. Trois de ces composés exactement sont constitués de liaisons X-O de nature covalente.
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d. Dans KO2, la liaison K-O est majoritairement ionique.
e. Dans Ca-O, la liaison Ca-O est majoritairement ionique
7. A propos des liaisons.
9. Parmi les espèces suivantes, indiquer celle(s) qui, dans la théorie VSEPR de Gillespie, ont une
a b c d e
Espèce CO2 H2CO3 CO32- CH4 O=C(NH2)2
Existence de doublets Non Non Oui Non Oui
libres sur l’atome central
Figure de répulsion AX2 AX5 AX3E AX3E AX3E
Géométrie de l’espèce Linéaire Bipyramide Triangulaire Tétraédrique Atomes O, C et
triangulaire N coplanaires
figure de répulsion de type AX3E.
a. NH3
b. BH3
c. ClF3
d. ClO3-
e. H3O+
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