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1. Introduction
Ce chapitre a pour but d’étudier la chaîne énergétique du soleil, c’est-à-dire, de l’émission du
rayonnement jusqu’à l’énergie utile. Dans cette étude, nous nous sommes intéressés en
particulier à l’aspect conversion de l’énergie et non à celui du stockage ou du
dimensionnement. Il s’agit de caractériser le soleil, d’étudier les outils trigonométriques
permettant de le repérer dans le ciel et les principaux phénomènes atmosphériques limitant
son rayonnement au sol sans oublier les appareils de mesure et de calibration. Comme plat de
résistance, nous avons étudié à partir de la littérature plusieurs modèles d’estimation des
paramètres solaires et en fonction des données disponibles, nous avons évalué le potentiel
solaire du Cameroun. Pour clore le chapitre, nous avons étudié les différentes technologies de
conversion de cette source d’énergie renouvelable.
2. Le soleil
Le soleil fait l’objet de nombreuses études où se rejoignent l’astronomie et la physique dans
une discipline appelée Astrophysique. Il suscite plusieurs interrogations parfois sans réponses,
certaines relevant de la science et d`autres des religions ou des croyances. Pour ce qui est du
ressort de la science, les progrès énormes en astrophysique et en physique des particules
permettent d’élaborer des scénarios qui tentent d’apporter certaines réponses. Restant
modestes sur leurs connaissances, les spécialistes ont tout de même de bons arguments pour
avancer ce que nous allons tenter d’exposer simplement dans les lignes qui suivent.
Le soleil est une étoile, donc une énorme boule de gaz chaud qui produit de l’énergie et qui
rayonne. Par définition, le soleil est un réacteur thermonucléaire1 naturel dont le rayonnement
est reçu sur la terre. Il est à l’origine de toutes les autres formes d`énergies renouvelables
(éolienne, hydraulique, biomasse, marémotrice…) à l`exception de la géothermie. Le Soleil
est l’étoile la plus proche de la Terre (150 millions de kilomètres) parmi les milliards d’autres
qui appartiennent à la Voie lactée, notre Galaxie, et qui sont distantes de plusieurs années-
lumière2 [1]. C`est une sphère gazeuse de 1400000 km de diamètre et 2.1030 kg de masse
essentiellement composé d'hydrogène (environ 90 %) et d'hélium (environ 10 %) [2, 3].
D`autres éléments tels que le carbone, l'azote, l`oxygène et les métaux (fer, cuivre, nickel...)
sont aussi présents, mais en trace.
1
Thermonucléaire car une température élevée de 10-15 millions de degré Celsius est nécessaire pour démarrer la réaction.
2 Unité astronomique de longueur correspondant à la distance parcourue par la lumière dans le vide en une année. La
vitesse de la lumière dans le vide étant de 300000 kilomètres par seconde, la lumière émise par le Soleil ne met que 8 minutes
à atteindre notre planète tandis que celle provenant de l’autre étoile la plus proche de nous, Proxima du Centaure (éloignée
de 4,2 années-lumière de la Terre), met plus de quatre ans.
(propagation sous forme d’ondes électromagnétiques) soit par convection (principe du
radiateur électrique: le chauffage entraîne le déplacement des particules, c’est le mouvement
de la matière qui assure le transfert de la chaleur).
La zone visible :
La zone visible du Soleil représentée par les couches externes constitue son «atmosphère».
Cette partie du Soleil est observable directement. Elle regroupe la photosphère (frontière avec
la zone opaque), la chromosphère et la couronne. Ces deux dernières ne sont visibles que lors
d’éclipses totales (naturelles ou artificielles) du Soleil. La couronne est la couche la plus
externe de l’atmosphère du Soleil.
Avec un instrument d’observation, on découvre des taches, qui sont des régions un peu plus
«froides» (4000 K) qui présentent un champ magnétique très important (0,1 T) [2]. Le
magnétisme est responsable de la plupart des phénomènes visibles dans l’atmosphère solaire.
On pense qu’il est généré par des mouvements de charges dans les couches situées sous la
surface en liaison avec la rotation différentielle de l’étoile (on parle d`effet dynamo). La
figure 2.1 présente la structure du soleil en coupe.
Physiquement, la terre reçoit chaque année en moyenne une énergie d'environ 134000
milliards de Tonne Equivalent Pétrole3 [1] soit 1,55×1018 kWh en provenance du Soleil, ce
qui représente 15000 fois la consommation mondiale d’énergie ! La température au cœur
du soleil est de l'ordre de 107K (env. 15.106 °C) et à sa surface elle est de 5800 K [4].
3 Une Tonne Equivalent Pétrole (TEP) représente une énergie thermique de 11600 kWh produite par effet Joule électrique.
Figure 2.5: Schématisation des mouvements de la Terre autour du Soleil [5]
Un point à la surface de la terre est repéré par deux coordonnées angulaires: la latitude et la
longitude.
2.3.3. La longitude (λ ou L)
C’est la mesure de l’angle entre le méridien du lieu et le méridien origine des longitudes
(Greenwich en Angleterre). Les lieux qui sont situés à l'Est sont comptés avec le signe +. Le
grand arc de cercle qui joint le pôle Nord, Greenwich et le pôle Sud s'appelle méridien
origine. Il y a 23 méridiens séparés de 15° donnant naissance aux 24 fuseaux horaires.
On a décidé par convention de fixer la ligne de changement de date sur le méridien n° 12 au
beau milieu du Pacifique. Quand il est midi le jour j à Greenwich, il est minuit du même jour
sur la bordure Ouest de la ligne de changement de date et minuit du jour j-1 sur sa bordure Est
[6]. Pour le comprendre, il suffit de déployer mentalement la projection cylindrique de la
sphère terrestre.
A chaque heure qui s'écoule correspond une augmentation de l'angle horaire de 15°, soit
encore 4mn de temps par ° de longitude.
Le repérage du Soleil s’effectue par l’intermédiaire de deux angles, l`azimut et la hauteur du
soleil. Ces deux angles sont fonction de la latitude φ du lieu, la date j (numéro du jour dans
l’année) et de l’heure solaire TSV dans la journée.
4C’est le temps solaire local corrigé de l’équation du temps (donnée astronomique universelle liée à l’excentricité de l’orbite
de la terre autour du soleil).
Figure 2.8: Repérage de la position du Soleil par l`azimut (a) et la hauteur (h) [5]
La hauteur du soleil est une donnée fondamentale pour au moins deux raisons: cette hauteur
intervient explicitement dans les calculs d'apport énergétique. D`autre part, l'implantation
d`un système solaire dans un site donné demande une étude des ombres portées par
l'environnement bâti ou naturel. Il est donc commode de traduire au moyen d'abaques, la
hauteur du soleil aux différents mois. Des diagrammes solaires tels que ceux présentés ci-
dessous peuvent ainsi permettre une détermination rapide, en un lieu donné de latitude φ, des
valeurs de a et h pour chaque heure (solaire) de la journée et chaque mois de l’année. Ces
mêmes diagrammes permettent aussi de localiser tout éventuel masque5 susceptible d`occulter
l`installation pendant un temps de la journée ou une période de l`année.
80
70
60
Hauteur °
50
40
30
20
10
0
60 70 80 90 100 110 120 130 140 150 160 170 180 190 200 210 220 230 240 250 260 270 280 290 300
Azimut °
23 jan/nov 23 fev/oct 23 mar/sept 23 avr/aou 23 mai/juil 23-Juin 23 dec Masques
5
Un masque, tout comme la position du soleil, se définit par un ensemble de couples (hauteur ; azimut). On détermine donc
pour chaque heure de la journée l’azimut du soleil, et on en déduit la hauteur de masque correspondant.
Bien que Paris soit situé dans le même fuseau horaire que Greenwich, la France a avancé ses
horloges d'une heure en 1940 pour s'aligner sur ses voisins continentaux (l’Angleterre et le
Portugal restent alignés sur Greenwich).
- La variation de la vitesse de la Terre sur sa trajectoire autour du Soleil qui introduit un terme
correctif appelé équation du temps et noté ET :
6 Le temps universel (TU) est défini par l'heure de passage du soleil au méridien origine (Greenwich).
𝐸𝑇 = −[0,0002 − 0,4797cos(ω’j) + 3,2265cos(2ω’j) + 0,0903cos(3ω’j) + 7,3509sin(ω’j) +
9,3912sin(2ω’j) + 0,3361sin(3ω’j) (2.11)
Où ω’ = 0,984 ; j le numéro du jour de l’année et ET l`équation du temps (terme correctif) en
mn ;
- La différence de longitude (L – Lref) entre le lieu considéré et le lieu servant de référence au
temps légal (en général le centre du fuseau).
Le temps solaire TSV se calcule finalement par la formule :
𝐿 −𝐿
𝑇𝑆𝑉 = 𝑇𝐿 − 𝐶 + 𝐸𝑇 + 𝑟𝑒𝑓 (2.12)
15
La correction maximale due à l’équation du temps est de l’ordre de 16 mn, on peut ne pas en
tenir compte en première approximation. On trouvera les variations annuelles de la
déclinaison δ et de l’équation du temps (ET) sur la figure 2.11 ci-dessous :
Figure 2.11: Equation du temps (ET) et déclinaison δ en fonction du jour de l’année [5]
Figure 2.12: Echanges énergétiques moyens entre la surface terrestre, l’atmosphère et l’espace [11]
Une partie du rayonnement incident est renvoyée vers l’espace (31%) et l’autre partie (20%)
est absorbée par l`atmosphère. Dans les 20% absorbés, une partie est encore renvoyée vers
l`espace et l`autre diffusée. Le sol reçoit en définitive, un rayonnement diffus (18%) et un
rayonnement direct (31%). L’ensemble de ces des deux rayonnements constituent le
rayonnement global (49%) dont 93% sont absorbés par le sol et 7% rétrodiffusés vers l’espace
sous forme d`infrarouge.
Une fraction du rayonnement reçu par le sol, en provenance de l’atmosphère, est diffusée vers
celle-ci. Ce pouvoir de diffusion s’appelle l’albédo. Sa valeur est comprise entre 0 et 1. Plus
une surface est réfléchissante, plus son albédo est élevé. Le corps noir7 par exemple possède
un albédo nul [6].
L’atténuation du rayonnement solaire est difficile à connaître en raison du caractère aléatoire
de la météorologie en un lieu et un moment considérés. Cependant, des expressions
empiriques permettent une estimation de l’énergie reçue au sol. Le rayonnement global au sol
est fonction de la composition et de l’épaisseur d’atmosphère traversée par les rayons au cours
de la journée en un lieu donné [9].
7
Un corps noir est par définition un corps idéal parfaitement absorbant pour la lumière et parfaitement émissif pour le
rayonnement thermique. On dit que la radiation électromagnétique absorbée par les parois de l'enceinte est en équilibre
thermique.
l'ionosphère (confondue avec la thermosphère) et où la température croît
régulièrement pour atteindre 1500 °C. C'est elle qui contient les couches
réfléchissantes pour les ondes radio (couches d’Heavyside); elle s'étend jusqu'à 700km
d'altitude.
l'exosphère au-delà de 700 km qui s'ouvre sans frontière sur l'espace intersidéral.
Ces différentes couches sont représentées sur le schéma ci-dessous :
La composition de l'atmosphère est à peu près la même pour les trois premières couches: 78%
d'azote, 21% d'oxygène, 0.9% d'argon, 0.03% de CO2 et des traces d'autres gaz, avec de la
vapeur d'eau dans la troposphère et une mince couche d'ozone dans la stratosphère dont le rôle
est si important dans l'absorption des rayons ultraviolets les plus durs [6, 13]. L'essentiel des
modifications subies par le rayonnement solaire se fait dans la troposphère par diffusion,
diffraction, absorption, réfraction par des gaz de température et de densité croissante [14].
La masse gazeuse totale traversée est de 10 tonnes/m²; elle équivaut à 7,8 km d'atmosphère
ramenée aux conditions de température et de pression dites normales: T=0°C; P=1013 mbar.
Si ces gaz étaient tous ramenés aux conditions normales, on aurait 6,2 km d'azote, 1,7 km
d'oxygène, 74 m d'argon, 30m de vapeur d'eau, 24 m de CO2, 14 cm de Néon, 4 cm d'Hélium,
quelques mm de Krypton, de méthane, de NO et de NO2 et seulement 5 mm d'ozone [6].
2.4.2. Le nombre d’Air-Mass (m)
Précédemment, nous avons vu qu’à la limite supérieure de l’atmosphère terrestre, le flux
solaire reçu était de 1367 W.m-2 en valeur moyenne. Lors de la traversée de l’atmosphère, ce
rayonnement de 1367 W.m-2 subit des déperditions, du fait de son absorption partielle par les
gaz atmosphériques, les particules et la vapeur d’eau. Ainsi, le flux reçu sur la Terre est
inférieur à ce flux initial et dépend de l’angle d’incidence (et donc de l’épaisseur
d’atmosphère traversée).
En effet, si l’on fait face au Soleil, on le voit à une certaine hauteur, qu’on appelle hauteur
apparente. C’est l’angle h entre le plan horizontal situé sous nos pieds et une droite pointée
vers le Soleil.
On voit bien sur la figure 2.14 que cet angle h détermine la distance parcourue par le soleil à
travers l’atmosphère et donc les pertes engendrées.
Prenant pour référence unité, l’épaisseur verticale de l'atmosphère moyenne réduite à 7,8 km
(conditions dites normales), supposant cette couche plane et stratifiée horizontalement, la
longueur du trajet rectiligne d'un rayon lumineux incliné d'un angle h par rapport à
l'horizontale sera donnée par la formule [6, 8]:
𝑂𝐴 1
𝑂𝑀 = 𝑠𝑖𝑛ℎ ; D’où : 𝑚 = 𝑠𝑖𝑛ℎ (2.14)
m est appelé masse atmosphérique ou Air Mass.
1
Sur cette figure, 𝑚 = 𝑠𝑖𝑛90° = 1 si le Soleil entre dans l’atmosphère par le zénith (point A), et
1
𝑚 = 𝑠𝑖𝑛30° = 2 s’il y entre en M (d’où le spectre AM2).
1
Si le soleil est à 42° sur l'horizon, on a: 𝑚 = 𝑠𝑖𝑛42° = 1,5 d` où le spectre AM 1,5.
A une pression p différente de 1013 mbar et à une altitude z (km), on désignera par masse
atmosphérique ou nombre d'air masse le nombre [6]:
𝑝𝑚 1 𝑧
𝑚 = 1013 × 𝑠𝑖𝑛ℎ × exp(− 7,8) (2.15)
Où pm est la pression atmosphérique au niveau de la mer. La pression atmosphérique au
niveau de la mer peut varier autour de sa valeur de référence de 1013 hPa (mbar) entre
950 hPa (dépression) et 1050 hPa (anticyclone).
Une autre formule est possible, qui calcule la pression atmosphérique à n’importe quelle
altitude et en déduit la masse d’air traversée :
𝑝𝑚 (0,88)𝑧
𝑚 = 1013 × 𝑠𝑖𝑛ℎ (2.16)
En fonction de l`altitude et de la pression atmosphérique, le tableau 2.1 donne les valeurs
correspondantes de la masse d`air traversée.
Tableau 2.1: Correction d’altitude pour la masse d’air traversée [6]
Altitude m 0 500 1000 1500 2000 2500 3000 3500 4000 4500 5000
Pression hPa 1013 950 891 836 784 736 690 648 607 570 535
Masse d'air 1,00 0,94 0,88 0,83 0,77 0,73 0,68 0,64 0,60 0,56 0,53
traversée m
a) Discussion
Avant leur commercialisation, tous les modules solaires PV sont testés en usine selon les
conditions standards normalisées caractérisées par un rayonnement instantané de 1000 W/m2,
un spectre solaire AM 1,5 et 25 °C de température ambiante. Ces conditions sont appelées
STC (Standard Test Conditions). La figure 2.15 montre ce spectre AM 1,5 normalisé : les
«trous» que l’on observe correspondent aux absorptions par les gaz de l’atmosphère. Cela
correspond à un ensoleillement assez fort, soleil pratiquement au Zénith (au plus haut de sa
course) et ciel parfaitement dégagé. Ce n’est pas très représentatif, en tout cas dans les zones
tempérées (souvent riches en nuages) ou même dans les zones tropicales où l`on atteint
parfois 45°C à l’ombre et rarement 1000 W/m2.
Figure 2.16: Répartition spectrale du rayonnement solaire hors atmosphère et au sol [18]
Dans cette figure, le spectre réel hors atmosphère est donné par la courbe b et le spectre au sol
est représenté par la courbe c. Les «trous» observés sur cette dernière représentent les
différentes interactions (absorption, diffusion, réflexion, etc.) que subit la lumière durant sa
traversée de l`atmosphère. La courbe régulière a (en noire) est celle d`un corps noir. Les
longueurs d’onde du rayonnement solaire sont comprises entre 0,2 μm (ultraviolet) et 4 μm
(infrarouge) [12]. On constate que l`essentiel (environ 98%) de l’énergie est émise dans des
longueurs d’onde inférieures à 2,5 μm, notamment dans la zone du rayonnement visible
comprise entre 0,4 et 0,78 μm. La figure 2.17 montre les différentes composantes du
rayonnement solaire qui parviennent effectivement au sol.
Figure 2.17: Composantes du rayonnement solaire arrivant au sol [16]
Comme nous l’avons évoqué précédemment, l’atmosphère ne transmet pas au sol la totalité
du rayonnement solaire qu’elle reçoit. Le rayonnement reçu au sol est donc constitué de [6,
16]:
Rayonnement direct : C`est la fraction du rayonnement global qui traverse l`atmosphère
sans subir de modifications.
Rayonnement diffus : C`est la part du rayonnement solaire diffusé par les particules solides
ou liquides en suspension dans l’atmosphère. Cette composante provenant de toute la voute
céleste (mais aussi du sol) n'a pas de direction privilégiée. Elle ne peut donc être concentrée
par des instruments optiques. Les photopiles étant des détecteurs sélectifs, ce point a son
importance.
Albédo : Nom masculin originaire du bas latin, le mot "albédo" veut dire blancheur. C'est la
fraction d'un rayonnement incident diffusée ou réfléchie par un obstacle [6]. Ce terme étant
généralement réservé au sol ou aux nuages, c'est une valeur moyenne de leur réflectance pour
le rayonnement considéré et pour tous les angles d'incidences possibles. Sa valeur est
comprise entre 0 et 1. Par définition, le corps noir possède un albédo nul. Plus une surface est
réfléchissante, plus son albédo est élevé.
Rayonnement global : c`est la somme de toutes les autres composantes.
Dans la pratique, les composantes directes et diffuses sont les plus exploitées par les
générateurs solaires [19].
𝐷 = 0,99𝐺;𝐾𝑇 ≤ 0,17
𝐷 = (1,188 − 2,272𝐾𝑇 + 9,473𝐾𝑇2 − 21,865𝐾𝑇3 + 14,648𝐾𝑇4 )𝐺; 0,17 < 𝐾𝑇 ≤ 0,75
(2.17)
𝐷 = (−0,54𝐾𝑇 + 0,632)𝐺; 0,75 < 𝐾𝑇 ≤ 0,80
{𝐷 = 0,2𝐺;𝐾𝑇 ≥ 0,80
𝐺
Où : 𝐾𝑇 = 𝐺 ; G0 étant l’irradiation journalière sur un plan horizontal placé au-dessus de
0
l’atmosphère calculable par :
𝜋𝜔
𝐺0 = 3,795. 104 𝑐𝑜𝑠𝜑𝑐𝑜𝑠𝛿[𝑠𝑖𝑛𝜔0 − 1800 𝑐𝑜𝑠𝜔0 )] (2.18)
Où 0 est en degré et G0 en kJ.m-2. On calcule ensuite S = G – D et on est ramené au cas
précédent.
c) A partir de la mesure du taux d’ensoleillement σ, on évalue G par :
𝐺 = 𝐺0 [0,29𝑐𝑜𝑠𝜑 + 0,52𝜎] (Zone tropicale) (2.19)
𝐺 = 𝐺0 [√2𝜎 + 1 − 0,72] (France) (2.20)
Et on est ramené au cas précédent.
d) On ne dispose d’aucune mesure : on peut évaluer le rayonnement direct sur un plan
perpendiculaire au rayonnement solaire par la relation :
𝑇𝐿
𝐼 = 1370exp[− 0,9+9,4sin (2.21)
(h)
Où TL est le facteur de trouble de Linke calculable par :
𝑇𝐿 = 2,4 + 14,6𝛽 + 0,4(1 + 2𝛽)ln(𝑝𝑣 ) (2.22)
β est le coefficient de trouble atmosphérique que l’on peut prendre égal à :
β = 0,05 en zone rurale
β = 0,1 en zone urbaine
β = 0,2 en zone industrielle ou polluée
pv est la pression partielle de vapeur d’eau exprimée en mmHg et calculée par l’équation
suivante :
760
𝑝𝑣 = 101325 (𝑃𝑎𝑡 − 𝑃𝑠𝑒𝑐 ) (2.23)
Où Pat est la pression atmosphérique (en Pascal) et Psec , la pression de l’air sec (Psec =
1,01222.105 Pa).
On en déduit: 𝑆 = 𝐼𝑠𝑖𝑛(ℎ) (2.24)
De la même façon, en l’absence de toute mesure le rayonnement diffus peut être déterminé
par la corrélation suivante :
𝐷 = 54,8√sin(ℎ)[𝑇𝐿 − 0,5 − √sin(ℎ)] (2.25)
Connaissant l’éclairement direct et diffus, l’éclairement global sur un plan horizontal est
donné par l’équation : G = S + D (2.26)
Ne disposant d’aucune mesure sur le Cameroun, l’application des relations (2.24) et (2.25) sur
les localités de Yaoundé et Garoua a donné les résultats suivants :
800
600 Directe
400 Diffuse
200 Globale
0
6 8 10 12 14 16 18
Temps légal (heures)
Figure 2.18: Variations journalières de l’irradiation solaire (directe, diffuse et globale) sur plan horizontal à
Yaoundé et à Garoua
Avec les données issues de la base de données de PVGIS [21], nous avons obtenu les
graphiques suivants pour les localités de Yaoundé et de Garoua.
Figure 2.19: Moyennes journalières reçues à Yaoundé et à Garoua (Données PVGIS)
4.1. L'héliographe
Selon les conditions atmosphériques, le ciel peut être plus ou moins couvert de nuages au
cours d’une journée. Ceux-ci occultent le Soleil, totalement ou partiellement, empêchant ainsi
le rayonnement d’atteindre directement le sol. On dit que la nébulosité est plus ou moins
importante selon qu’il y a beaucoup ou peu de nuages.
La durée d’insolation correspond à la durée pendant laquelle le rayonnement solaire direct
reçu sur un plan normal dépasse un seuil fixé par convention à 120 W/m2 [22]. En absence
permanente de nuages, la durée d`insolation est pratiquement égale à la durée du jour, qui
s'appelle aussi durée astronomique ou théorique du jour. La durée d'insolation est mesurée
avec des héliographes (Cf. figure 2.20). On notera que le nombre théorique maximal est de
2
4380 h (soit 12 h/jour). Elle est donnée par la relation : 𝑑0 = 15 𝜔0 (2.32)
Avec : ω0 l’angle horaire au lever du soleil (en degré) et d0 la durée du jour (en heures).
4.2. Le pyranomètre
Les pyranomètres mesurent le rayonnement global (direct + diffus) de toute l'hémisphère
céleste dans la bande de longueur d'onde 0.3 à 3 μm. Le pyranomètre d'Eppley est une
thermopile adaptée à cet usage. La surface réceptrice comporte deux anneaux concentriques
en Argent; l'anneau intérieur est recouvert de noir, l'anneau extérieur recouvert de blanc. La
différence de température mesurée entre les deux anneaux par des thermocouples en contact
thermique avec les surfaces intérieures des anneaux mais isolés électriquement, peut être
enregistrée à raison d'une lecture par heure sous forme d'une tension de sortie de l'ordre du
mV (en fait 10μV/W/m²) [6].
4.3. Le pyrhéliomètre
Les pyrhéliomètres mesurent le rayonnement direct. Ils comportent une ouverture réduite et
une surface réceptrice qui doit être maintenue normale au rayonnement par un système de
poursuite automatique. La surface sensible est un disque d'argent noirci placé à la base d'un
tube muni d'un obturateur et d'un diaphragme limitant l'angle d'ouverture à 5.7° (le diamètre
apparent du soleil est de 0.5°) [6]. Le tube est fixé sur une monture équatoriale. On mesure la
température du disque d'argent à intervalles réguliers en ouvrant et en occultant
alternativement l'entrée de l'appareil.
4.4. Anémomètre-Girouette
La figure 2.22 (b) est celle d’un anémomètre couplé à une girouette. Un anémomètre dans une
station météo sert tout simplement à mesurer la vitesse du vent. En général, on utilise dans les
stations météo des anémomètres à coupelles (inventé par John Thomas Romney Robinson). Il
se compose de 3 demi-coquilles disposées sur des bras horizontaux disposés à 120 degrés et
montées sur un axe vertical équipé d’un dispositif de comptage de tours ; la vitesse de rotation
de l’anémomètre est proportionnelle à la vitesse du vent. De plus, à la fonction première de
l’anémomètre est associée une seconde fonction qui est la mesure de la direction du vent
grâce à la girouette associée (d’où la dénomination Anémomètre-Girouette). Il est important
de noter que la pointe de la flèche montre la direction d'où provient le vent.
Le tableau 2.2 donne les coordonnées géographiques des dix chefs-lieux de régions.
8L’altitude d’un point correspond à la distance verticale entre ce point et une surface de référence théorique (niveau moyen
de la mer), on l’exprime généralement en mètre ou en kilomètre.
différentes et des conditions climatiques variées. Ils utilisent comme paramètres d'entrée la
latitude du site ainsi que la moyenne journalière de la température minimale et maximale de
l'air (en degrés C) enregistrée à 10 m au-dessus du sol. Ces modèles sont respectivement:
Le principe de fonctionnement du capteur solaire thermique est montré par la figure 2.27.
Pour commencer, le rayon solaire traverse une plaque de verre transparente ; le rayon
lumineux sera alors absorbé après avoir traversé la plaque de verre, par une plaque de métal
noir qui absorbera environ 80 à 90% des rayons solaires. Puis, la chaleur ainsi générée est
transmise à un circuit d’eau qui alimente un circuit secondaire qui, à son tour, alimente une
habitation en eau sanitaire ou en chauffage.
Figure 2.27: Schéma de principe d’un chauffe-eau solaire à éléments séparés (a) et capteurs solaires sans
vitrage (b) [5]
Figure 2.30: Tour solaire de Barstow en Californie (USA) avec ses 1926 miroirs, délivrant 35,5 MWth et 10
MWelc [60]
L'avantage de la tour solaire par rapport aux capteurs cylindro-paraboliques est que les pertes
dues à l'ambiance sont inférieures car la surface exposée est limitée. Chaque héliostat traque
le soleil individuellement et le réfléchit en direction d'un récepteur au sommet de la tour
solaire. Le facteur de concentration varie de 600 à plusieurs milliers, ce qui permet d'atteindre
des températures importantes, de 800 °C à 1000°C [60]. Dans les conditions connues à ce
jour, toutes ces technologies à concentration nécessitent un ensoleillement direct important.
7. L’effet photovoltaïque
L'effet photovoltaïque est un des effets photoélectriques9 [61]. L’effet photovoltaïque est
obtenu par absorption des photons dans un matériau semi-conducteur qui génère alors des
paires électrons-trous (excitation d'un électron de la bande de valence vers la bande de
conduction) créant une tension ou un courant électrique. Plusieurs types de composants
électroniques peuvent être créés à partir de ce principe. Ils sont appelés photodiodes,
phototransistors ou des photopiles.
7.1. Définition
Le terme «photovoltaïque» désigne le processus physique qui consiste à transformer l'énergie
lumineuse en énergie électrique par le transfert de l'énergie des photons aux électrons d’un
matériau. Le principe photovoltaïque a été découvert par le physicien français A. Becquerel
en 1839 et expliqué par Albert Einstein en 1905 (c’est pour cette explication qu’il a reçu le
prix Nobel de Physique en 1921) [62]. Le préfixe Photo vient du grec «phos» qui signifie
lumière. «Volt» vient du patronyme d’Alessandro Volta (1745-1827), physicien qui a
contribué aux recherches sur l’électricité. Photovoltaïque (PV) signifie donc littéralement
électricité lumineuse.
7.2. Historique
En 1839, Antoine-César Becquerel constate les effets électriques que produisent les
rayons solaires dans une pile.
En 1905, Einstein découvrit que l’énergie de ces quanta de lumière est proportionnelle à
la fréquence de l'onde électromagnétique. L'utilisation des cellules solaires débute dans
les années quarante. Le domaine spatial a besoin d'une énergie sans combustible
embarqué, les recherches s'intensifient sur le photovoltaïque.
En 1954 est créée par les laboratoires BELL aux USA la première cellule photovoltaïque
avec un rendement de 4%.
Le spatial devient le banc d'essai de la technologie photovoltaïque. Les coûts de fabrication
élevés des cellules et leurs rendements médiocres ne leur permettent pas encore une
exploitation à grande échelle. Il faudra attendre les années 70 pour que les gouvernements et
les industriels investissent dans la technologie photovoltaïque [66].
Comme nous venons de le mentionner, la cellule PV est constituée d’un matériau semi-
conducteur (le silicium en général). Les matériaux semi-conducteurs sont des corps dont la
résistivité est intermédiaire entre celle des conducteurs et celle des isolants. Les quatre
électrons de valence du silicium permettent de former quatre liaisons covalentes avec les
électrons de valence de quatre atomes voisins. Dans ce cas, tous les électrons sont utilisés et
aucun n’est disponible pour créer un courant électrique.
Figure 2.32: Structure moléculaire (a) et diagramme énergétique (b) du Silicium [63, 64]
Les électrons situés sur la couche la plus éloignée du noyau, qui participent aux liaisons
covalentes peuvent, sous l’effet de l’agitation thermique, devenir porteur de charge. Le
diagramme énergétique est constitué de deux bandes, la bande de conduction (où les électrons
peuvent se déplacer librement) et la bande de valence séparée par une bande interdite. Cette
dernière a une largeur Eg (Eg < 3,5 eV pour un semi-conducteur et Eg > 3,5 eV pour un
isolant) [64]. Les électrons de la bande de valence peuvent être excités vers la bande de
conduction, dans ce cas ils laissent derrière eux un trou libre de se déplacer dans la bande de
valence. Pour franchir la bande interdite, l’électron doit acquérir de l’énergie (thermique,
photon, etc.). Mais le nombre d’électrons libres dans un semi-conducteur intrinsèque reste très
faible. Ici le nombre de trou est égal au nombre d’électron. Pour augmenter la conductivité
des semi-conducteurs on y introduit des impuretés. Ce procédé est appelé dopage et il en
existe deux types, le dopage de type N et le dopage de type P.
Sous l'effet de ce dopage, un champ électrique est présent dans le matériau de manière
permanente (comme un aimant possède un champ magnétique permanent). Quand un photon
incident (grain de lumière) interagit avec les électrons du matériau, il cède son énergie hν à
l'électron qui se retrouve libéré de sa bande de valence et subit donc le champ électrique
intrinsèque. Sous l'effet de ce champ, l'électron migre vers la face supérieure laissant place à
un trou qui migre en direction inverse. Des électrodes placées sur les faces supérieure et
inférieure permettent de récolter les électrons et de leur faire réaliser un travail électrique pour
rejoindre le trou de la face inférieure à travers un circuit extérieur, d’où le passage du courant
électrique (cf. figure 2.31-b).
La face supérieure de la cellule est traitée de manière à optimiser la quantité de lumière
entrant dans la cellule au moyen de traitement de surface, par l’application d’une couche anti
réflexion.
Figure 2.38: Caractéristique (I-V) d’une photopile éclairée et polarisée par une source extérieure [68]
7.3.5.2. Généralisation des protections par diodes
Il peut arriver qu'une photopile occultée ait à supporter la tension directe de plusieurs modules
en série, donc une polarisation inverse dépassant 30V, soit la tension de claquage. Une
photopile standard ne peut supporter que des tensions inverses de l'ordre de la dizaine de volts
[68, 69].
Si l'on monte une diode au silicium en parallèle tête-bêche (figure 2.39-a), sur une branche de
18 photopiles en série (la moitié d'un module), la cellule occultée ne peut alors être polarisée
que par 17 cellules au maximum. En cas de déséquilibre, il faut bien sûr que la diode puisse
laisser passer le courant des modules qui se trouvent dans la branche et en fonctionnement
normal la diode de protection doit pouvoir être polarisée avec une tension inverse égale à la
tension de travail du module. Moyennant ces précautions dans le choix de la diode de "by-
pass", on peut être assuré que les modules ainsi protégés ne subiront pas de "hot-spot" (point
chaud) à cause d'un déséquilibre d'éclairement ou de réseau.
Pour éviter qu'une branche de cellules connectées en série ne reçoive de l'énergie d'autres
branches connectées en parallèle, il faut installer dans chacune des branches des diodes série
comme indiqué dans la figure 2.39-b.
Figure 2.39: Protection par diode anti-parallèle d’un groupement de photopiles en série [68]
En fonctionnement normal, ces diodes séries devront supporter le courant débité par la
branche et induiront une chute de tension de 0.6 V dans la branche [68, 70]. Il n'est pas
nécessaire de monter une diode par panneau. Mais une par branche est recommandée. Dans
certaines installations, plusieurs branches sont regroupées pour une seule diode série. La
plupart des installateurs remplacent ces diodes anti-retour par un fusible laissant passer deux
fois le courant nominal de la branche.
Figure 2.40: Plaque signalétique (gauche) et boîte de jonction avec diodes antiparallèles (droite) du module de
marque SUNPOWER
Figure 2.41: Etape de fabrication des cellules [62]: - (1) minerai de Silicium – (2) raffinage (pour augmenter la
pureté) –(3) Silicium en fusion donnant des lingots - (4) après solidification – (5) wafer obtenu par sciage du
lingot –(6) traitement de surface par procédés physico chimiques et (7) cellule finie avec électrodes
La durée de vie des modules PV fabriqués à partir de ces cellules est estimée entre 25 et 30
ans.
Figure 2.43: Module PV souple au silicium amorphe αSi triple jonction (gauche) et module hybride
microcristallin-amorphe (droite) [62]
7.5.1. Avantages
La technologie photovoltaïque présente un grand nombre d'avantages.
D'abord, c’est une technologie de très haute fiabilité (aucune action mécanique, pas de
transport et zéro combustible pour son fonctionnement).
Ensuite, le caractère modulaire des panneaux PV permet un montage simple et
adaptable à des besoins énergétiques divers. Les systèmes peuvent être dimensionnés
pour des applications de puissances allant du milliwatt au Mégawatt.
Coûts d’entretien et de fonctionnement très faibles par rapport au système classique et
ne nécessite pas un personnel hautement spécialisé.
Production décentralisée, au plus près du lieu de consommation.
Temps de réalisation d’une centrale PV minimum.
Enfin, la technologie photovoltaïque présente des qualités sur le plan écologique car le
produit fini est non polluant, silencieux et n'entraîne aucune perturbation du milieu, si
ce n'est l'occupation de l'espace pour les installations de grandes dimensions.
7.5.2. Inconvénients
Toutefois, le photovoltaïque présente des inconvénients non négligeables:
La fabrication du module photovoltaïque relève de la haute technologique et requiert
des investissements d'un coût élevé.
Source intermittente, dépend de l’ensoleillement toujours variable.
Rendement réel de conversion encore faible.
Pollution et énergivore à la fabrication.
Enfin, lorsque le stockage de l'énergie électrique est nécessaire, le coût du générateur
PV est accru.
Malgré ces inconvénients, le marché photovoltaïque ne cesse de trouver des applications et de
s’agrandir. En plus, la technologie photovoltaïque est dans un processus de maturation dans
laquelle les inconvénients pourraient s’attendrir, surtout en ce qui concerne les coûts de
production [75].
Les caractéristiques électriques d’une cellule PV soumis à un rayonnement incident (S) sont
appréhendées à travers les paramètres de sortie de la cellule, à savoir le courant (I) et la
tension (V). En appliquant la première loi de Kirchhoff au schéma électrique équivalent ci-
dessus, les équations de base décrivant les caractéristiques électriques de la cellule peuvent
être formulées à travers les relations suivantes [78-85]:
Alors :
𝑉+𝐼𝑅𝑠 𝑉+𝐼𝑅𝑠
𝐼 = 𝐼𝑝ℎ − 𝐼0 [𝑒𝑥𝑝 ( 𝑛𝑘𝑇 ) − 1] − 𝑅𝑠ℎ
(2.65)
𝑞
8. Conclusion
Au terme de ce chapitre, nous pensons avoir atteint l’objectif initialement fixé. Ainsi, nous
nous sommes en premier lieu familiarisés avec quelques notions importantes assez souvent
mal maîtrisées dans la pratique. Nous avons caractérisé le soleil et donné les outils
trigonométriques permettant de le repérer dans le ciel. Ensuite, nous avons étudié les
principaux phénomènes atmosphériques limitant le rayonnement solaire au sol ainsi que les
appareils de mesure et de calibration. Plusieurs modèles d’estimation des paramètres solaires
ont été étudiés et ceux qui conviennent le mieux à notre zone d’étude ont été validés et utilisés
pour évaluer le potentiel solaire du Cameroun. Les résultats des simulations sont présentés au
chapitre 5 de ce mémoire. En fin, nous avons étudié les différentes filières et technologies de
conversion de l’énergie solaire. Malgré les nombreux défis (technologiques, économiques,
politiques, environnementaux, etc.) qui subsistent, la plupart de ces technologies sont de nos
jours, matures et éprouvées. Elles ont connu ces dernières années un développement industriel
spectaculaire et l’on a bon espoir qu’elles se développeront davantage les années à venir pour
le bonheur de l’humanité toute entière.
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