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Introduction aux capteurs

intelligents

Master 1 EEA – Capteurs Intelligents et Micro-nanotechnologies

Didier Rouxel
Université de Lorraine
2018-2019
Bibliographie : I. Ventrillard, UJF Grenoble
Partie II
Les différents types
de capteurs

1. Les capteurs
piézoélectriques
Capteurs
piézoélectriques
Ils seront vus de façon approfondie en Master 2 EEA-CIM
1. Principe
• Objectif : Déterminer le principe physique à labase du
fonctionnement des capteurs piézoélectrique.
• Questions subsidiaires :
1. Pourquoi ces capteurs peuvent-ils être utilisés comme
actionneur ?
2. Citer des exemples d’application.

• Ressource :
Brochure constructeur : Piezoceramic Technology(extrait)

• Organisation : 5 minutes
– Travail individuel :
Lecture du document et ébauches desréponses
– Groupe complet : mise en commun
Effet piézoélectrique
• Effet piézoélectrique direct :
Application d’une contrainte mécanique => génération d’une tension

• Effet piézoélectrique inverse :


Application d’une tension => déformation mécanique
• 1ére démonstration expérimentale : Pierre et Jacques Curie(1880)
Effet piézoélectrique

direct inverse

Actionneur (Buzzer,
Capteur actif : actuateur…) :
génère une tension déformation mécanique

• Vocabulaire : on parle aussi de transducteur (converti une


grandeur physique en une autre)
Exemple d’application d’un PZTcomme
émetteur etrécepteur
Matériaux piézoélectriques
• Céramiques : les plus courants

0.65€
Empilement de n multicouches (multilayer piezoelectric stack actuator) :
permet d’avoir un déplacement n fois plus important pour une tension
d’alimentation donnée

176€

24€
Matériaux piézoélectriques(suite)

Plus anecdotique pour les capteurs :


• Polymères (en cours de développement)

• Quartz (principalement utilisé commeoscillateur)

1.42€
2. Exemples d’application

• Allume gaz!
• Secteur de l’automobile :
Capteur de contact, gyromètre, accéléromètre, F=ma
capteurs de niveaux, trafic routier…

• Médical : utilisation desultrasons


Diagnostique, thérapie…

• Capteur actif = Capteur écolo « energie renouvelable) :


Stocker l’énergie des passants, des véhicules, du vent… Domotique
http://www.piezoelectrique.com/
Exemples d’application comme actuateur : micro-nano
positionnement
3. Fréquence de résonance desPZT

• Lorsqu’on applique une tension alternative, lePZT GBF


vibre à la fréquence f de la tension appliquée.
• L’amplitude de la vibration mécanique dépend de f
grande sensibilité déplacement
élevé
• On observe une fréquence de
résonance fr
• fr est inversement
proportionnelle àl’épaisseur du
matériau PZT
• A quelle fréquence utiliser un PZT?
• Pourquoi usiner desPZTde faible
épaisseur?

Réponse indépendante de la fréquence


(application : accéléromètre)
II.2

Les capteurs de
contraintes
Jauges de contrainte

• Aussi appelées : jauges de déformation, cellule de charge ,


extensomètre, « capteurs de force », (strain gauge, load cell )
1. Définition de la déformation
• La déformation (ε ) est la variation
relative de la longueur L d’un matériau
soumis à une force :

Direction de la
• Si ε > 0 : traction contrainte
• Si ε < 0 : compression mesurée par ce
• Contrainte et déformation liées par E capteur ?
• Unité :
• ε est sans unité mais parfois exprimé en mm/mm
=> Quel sens donner à cette unité ?
• Très faible => souvent exprimée en «
micro déformation » (ε x E-6, microstrain)
2. Principaux types de capteurs
de contrainte

a) Capteurs à corde vibrante


b) Capteurs piézo-résistifs :
– Jauges à semi-conducteur
– Jauges de contrainte « à fil métallique »
2.a. Capteurs à corde vibrante

• Principe : Mesure de la tension d’une corde par la mesure de sa


fréquence de résonance (voir présentation EDF)
• Application principale : génie civil, coulé dans le béton =>
surveillance d’ouvrage

• Avantages : robuste, fiable, transmission


du signal sur des centaines de mètres
• Inconvénients : encombrement, temps de réponse élevé (>1s)
2.b. Capteurs piézo-résistifs
• Principe : Une contrainte mécanique sur un matériau induit
une déformation et une variation de la conductivité. Ces
deux paramètres induisent une variation de la résistance.

• Rappels : - Lien entre la résistivité ρ et la conductivité σ ?


- et avec la résistance R d’une pièce rectiligne ?
- unités ?
Effet piézo-résistif
• Propriété de tous les matériaux métalliques (lié à une variation
de la distance entre les atomes).
• Remarque : piézorésistivité ≠ piézoélectricité (qui peut
également être utilisé comme capteur de force)
• Effet caractérisé par le facteur de jauge (gage factor) qui donne
la sensibilité à la contrainte :

sonde de pression

• On trouve deux types de capteurs piézo-résistifs :

- Jauges « à fil métallique » : K~2


- Jauges à semi-conducteur : Si ou Ge : effet beaucoup plus
important que dans les métaux : K = 50 à 200
Jauges de contrainte « à fil métallique »

• Réalisées à base d’alliages (propriété de déformation,


thermique, durabilité). Les plus courants :
- constantan (Cu, Ni)
- Karma (Ni, Cr, Cu, Fe) : plus sensible
• Capteurs de déformation les plus répandus
• Facteurs de jauge : K~2
• Résistance nominale (ε = 0) : 120, 350 ou 1000Ω
Applications des jauges à fil métallique
• Très nombreuses !
• Surveillance de structures
mécaniques
• Balance Baromètre
• Capteur de pression :

MPX 2200 GP (11€)

Pourquoi ce capteur est appelé capteur de « pression différentielle » ?


Mesure de faibles variations de résistance
• Nécessité de mesurer des variations faibles de R (~0.1%)
• Conditionnement : Pont de Wheastone

« ½ pont » Micro Load Cell (0-5kg) - CZL635

• Montage « 1/4 pont » : 1 jauge de contrainte (pas linéaire)


• Montage « 1/2 pont » (2 jauges) ou « pont complet »
(4 jauges) : plus sensible et linéaire
• Sensibilité du capteur exprimée en mV /V : signal du pont
de Wheastone (V0)/ alimentation du pont (VEX)
Résistance : influence de la température !

=> Dérives liées aux variations des conditions extérieures


=> Applications sur le long terme : nécessité de mesurer T ou de
compenser cet effet.
• Exemple de compensation dans un pont de Wheastone :

(aussi pour mesure 2 axes)


“ 2 strain gauges in the bridge to avoid temperature effect : one gauge is active, a second
gauge is placed transverse to the applied strain => the strain has little effect on the second
gauge, called the dummy gauge. However, any changes in temperature will affect both
gauges in the same way. Because the temperature changes are identical in the two gauges,
the ratio of their resistance does not change, the voltage VO does not change, and the
effects of the temperature change are minimized.”
Avantages/ inconvénients des capteurs
piézo-résistifs

• Avantages : très bonne linéarité si bien conditionné (pont de


Wheastone), sensible
• Fil métallique : peu onéreux, compact
• Semi-conducteur : très compact (MEMS), convient aux
applications dynamiques

• Inconvénient : influence de la température. Fil métallique :


fragile (à utiliser dans la bonne gamme)
II.3

Les capteurs
optiques
Détecteurs optiques

• Compléments : module « Systèmes de détection optique »


• Bibliographie : Cours Univ St Etienne, N. Destouch
https://dossier.univ-st-etienne.fr/destoucn/www/Enseignements/CM-TD-CaptOpt.pdf
Que mesure un photodétecteur ?

• Capteurs optiques : capteurs qui convertissent l’énergie


lumineuse en signal électrique

• Domaine optique : Mesure de la valeur du champ <E²(t)>


moyennée sur le temps de réponse du détecteur
(à 600nm, Topt~ 2 E-15 s)
=> Le photodétecteur mesure une énergie
Réponse (ou sensibilité) spectrale
• Définition : signal délivré normalisé par unité d’énergie incidente
(ou puissance lumineuse)
tension (V), courant (A), résistance (Ω) …
sensibilité signal délivré(λ)
S( λ ) =
P(λ) puissance(W), énergie (W.s),
éclairement (W/m²)…
longueur d’onde
• Paramètre fondamental dans le choix du photodétecteur
Exemple : • Signal délivré par la PD?

• Sensibilité à 800nm ?

Si PIN photodiode •Puissance optique (à


S1223-01 800nm) pour un courant
généré de 1mA ?
2 grandes familles de détecteurs optiques
1. Détecteurs thermiques : signal délivré proportionnel au flux absorbé
⇒ S(λ) est uniforme (constant dans la gamme d’utilisation)
2. Détecteurs photoniques : signal délivré proportionnel au nombre de
photons incidents
Signal N photons
⇒ S( λ ) = ∝ = S(λ) est proportionnel à λ
P × hc
N photons
λ Énergie d’un photon
c=3 108 m/s (vitesse de la lumière dans le vide)
h= 6.62 10-34 m²kg/s (constante de Planck)
• Existence de λseuil :
∆E : différence d’énergie entre hc
∆E =
les niveaux permis du matériau λseuil
- Si E < ∆ E λ > λseuil : S(λ) = 0
- Si E > ∆ E λ < λseuil : S(λ ) ∝
Allure théorique des réponses spectrales
Bilan :
• Détecteurs thermiques : S(λ) est uniforme
• Détecteurs photoniques : - Si E < ∆ E λ > λseuil : S(λ) = 0
λ
- Si E > ∆ E λ < λseuil : S( λ ) ∝
hc
« Sensibilité théorique »
Sensibilité PD en silicium
S(λ)

λ
2 grandes familles de détecteurs optiques :

1. 2.

a) Photomultiplicateur
a) Pyromètre b) Photorésistance
b) Bolomètre c) Photodiode
1. Détecteurs thermiques

• Quelques exemples d’application :

– La grande majorité de systèmes de détection d’usage courant


(alarme, allumage automatique, …) sont basés sur la détection
du flux IR rayonné par le corps humain et utilisent un capteur
thermique (pyroélectrique)

– Animaux : ex, certains serpents (crotale, serpent à sonnette,


boa, …) sont dotés de récepteurs IR de nature thermique
1.a. Détecteurs pyroélectriques

• Principe : surface absorbante +cristal pyroélectrique (Variation de la


polarisation électrique spontanée avec la température =>
déplacement de charges électriques, q, avec accumulation sur les
faces du cristal =>mesure de ∆q).
• Effet temporaire : disparaît une fois l’équilibre atteint (relaxation
diélectrique) => utilisés pour les flux pulsés ou modulés
• Temps de réponse : quelques dizaines des ms à quelques µs pour
les plus rapides
Applications des pyromètres

• Mesures sans contact : thermométrie optique, détecteur


d’intrusion, objet en mouvement…

• Ex : Thermomètres haute • Ex : Détecteur large bande


température (250-1800°C : utilisé dans les détections
forge, soudage, fusion….) synchrones

DET-L-PBS-R-U (0.7 à 3µm)


1.b. Bolomètres
• Principe : surface absorbante +matériau thermo résistif
• Mesure : variation de résistance (généralement avec un Pont
de Wheastone)

QNbTES/X bolomete
niobium superconducting
thermistor Bolometer+crysotat
Useful frequency range 100 GHz (3 mm) to 20 THz (15 um)
Operating temperature 8K
• Caractéristiques : très large bande, mais souvent refroidis dans un
cryostat (diminue le bruit thermique). Réponse : 1-10ms
• Usage assez restreint: mesures astronomiques principalement
(satellites)
2. Détecteurs photoélectriques (ou
photoniques, photoémissifs…)
• Principe : libération de charges au sein du matériau par absorption
des photons incidents

Bande Conduction

Bande Valence Composant semi-conducteur

Critère de sélection du SC : Rendement quantique : nombre moyen


d’électrons émis par photon incident (souvent <10%).
2.a. Photomultiplicateur (PM): principe

• Effet photoélectrique externe : l’électron photo-


excité est éjecté du matériau
• Principe : Les photons arrachent des électrons sur la
cathode. Une première anode (dynode) génère de
3 à 10 électrons, puis après une cascade de 10 à
12 dynodes on obtient une amplification de
courant sans amplification de bruit (gain 105 à
107). Photomultiplicateur 1P28
Caractéristiques d’un photomultiplicateur

• Avantages :

• Limitations :
Nécessite HT (qqs 100V), fragilité, prix élévé
2.b. Effet photoélectrique interne : principe
• L’électron photo-excité est libéré au sein du matériau semi-
conducteur : Création de porteurs de charges libres

énergie du photon > gap W du matériau

(photorésistance)

(panneaux photovoltaïque, photodiode)


Photorésistance

• Variation de résistance, et donc de conductivité, sous l’effet


du rayonnement (les paires trous-électrons libres générées,
permettent de diminuer la résistance)
• L ’augmentation de la conductivité n’est observée que si on
applique un champ électrique externe

L 1 L
R=ρ =
A σ A
Photorésistances : caractéristiques

• Avantages : sensibilité assez élevées, coût faible


• Inconvénients :
– temps de réponse assez élevé ( 0,1µs à 100 ms) et bande
passante limitée
– mauvaise linéarité
– sensibilité thermique
– refroidissement nécessaire dans certains cas
• Exemples d’utilisation : commutation d’un système à deux
états (éclairage publique)
Photodiode : principe
Jonction P-N

En présence d’un flux incident


⇒ création de paires électrons –trous
(effet photoélectrique)
⇒séparation de ces porteurs par le champ E dans la
zone de déplétion
⇒ génération d’uncourant
Photodiode non polarisée
• Photodiode non polarisée => fonctionne en générateur

Résistance
de charge

• Faible gamme de linéarité

• Principe des cellules photovoltaïques


Photodiode polarisée en inverse

• Montage avec une source de tension qui polarise la


photodiode en inverse

• Grande gamme de linéarité : une photodiode est


généralement utilisée dans un montage avec polarisation en
inverse (nécessite un alimentation externe)
Photodiodes : caractéristiques
• Avantages :
– Temps de réponse rapide (<1µs, en fait limité par le circuit
électronique)
– Petite dimension
– Faible coût
– Multiplicité => PD à 4 cadrants, barettes de PD

• Applications : Mesure de phénomènes rapides (ns GHz),


signaux faibles, lecteurs de code barres, télécoms par fibre
optique …
Photodiodes : caractéristiques

• Inconvénients :
– Réponse spectrale limitée=> choix du matériaux SC en fonction
de la gamme (Si, IngaAs, Ge, …)
Capteurs optiques : bilan

(photorésistance)

(photodiode)

I. Ventrillard Plususuels,
LP CIM, Grenoble, Capteurs industriels grande sensibilité
2016/2017 (détectivité) 61
Des capteurs optiques dans nos téléphones…

+ Appareil photo!
II.4

Les capteurs de
température
Capteurs de température
Les capteurs de température

Température :

•Agit sur les propriétés physiques de la matière


– Pression
– Résistivité électrique
– Changement de phase
–…
• Mesure importante en recherche et industrie
• Liée à l’énergie cinétique moyenne des particules (agitation thermique)

Méthodes de mesure :

• Méthodes optiques (rayonnement spectral)


• Méthodes mécaniques (dilatation d’un solide, d’un liquide ou d’un gaz)
•Méthodes électriques (résistivité, fém à la jonction de matériaux de natures
différentes, fréquence de résonance d’un quartz)
Principaux capteurs de température

1. Thermorésistances ou « thermomètres à
résistance » métallique (exemple : Pt100) Même principe
physique :
2. Thermistances (CTN, CTP) Variation de R avec T
(mais lois différentes)
3. Thermocouples
4. Capteurs électroniques ou « Silicon detectors » (ex : LM35)
5. Capteurs mécaniques
6. …

Rappels sur les unités de température :


• L’unité SI est le Kelvin
• Conversion : T(Kelvin) = T (Celsius)+273.15
Les capteurs de température
Echelles de température (grandeur intensive)

Kelvin : défini à partir du point triple de l’eau, qui vaut 273,16 K

« Le kelvin est la fraction 1/273,16 de la température thermodynamique du point


triple de l’eau »

0 K est le zéro absolu (aucune agitation thermique)

Celsius : T°C=TK-273,15, le zéro absolu vaut donc -273,15°C

Fahrenheit : L’échelle fahrenheit attribue une plage de 180 °F entre la tempé-


rature de solidification de l'eau et sa température d'ébullition (solidification de l'eau
à 32°F et point d'ébullition à 212°F). Ainsi :

T°F=9/5 T°C+32 ou T°C=5/9(T°F-32)


1. Thermomètre à résistance métallique

• Métal le plus utilisé : platine (Pt) pour sa large gamme de


température (-250 à 1100°C)
• En anglais : RTD pour « Resistance Temperature Detector ».
• Fragile ! (sensible contrainte mécanique)
• Référence : Pt100 => 100Ω à 0°C
Thermomètre à résistance métallique :
Variation de la résistance en fonction de T

a) Bonne approximation entre


-100°C et 200 °C Quelle est la résistance
d’une Pt100 à 100°C ?
R(T) = R0 (1+T × α ) R=138.5 Ω

R à 0°C T en °C α = 0.00385/°C
=> Capteur linéaire (dans cette gamme)
b) Pour plus de précision et/ou sur une
plus grande plage (-200°C à 850°C) :
R(T ) = R0 (1+ A×T + B ×T 2 + C ×T 3 (T−100))

T en °C
R à 0°C A, B, C : constantes
(déterminées par étalonnage)
Thermomètre à résistance métallique

• Avantages :
précision, stabilité, linéarité (entre 0°C et 100°C),
reproductibilité, large gamme de mesure
• Inconvénients :
nécessite une source de courant, fragile, sensible à l’effet Joule

La précision de la mesure dépend de la sonde


mais aussi de l’électronique de détection et du
couplage mécanique et thermique entre la sonde
et le milieu étudié qui peut entraîner une erreur
de plusieurs degrés
Les capteurs de température
Les capteurs à résistance métallique

Tolérances : (norme CEI 751)


Classe A : ∆T=0,15°C + 0,002T
Classe B : ∆T=0,3°C + 0,005T
Les capteurs de température
Les capteurs à résistance métallique
Pour une grande longueur, les résistances des fils de connections de la sonde
au système de mesure ne sont plus négligeables.
Il faut donc tenir compte de cette erreur en employant des dispositifs de
câblages particuliers.

Il n’a pas de compensation de la


2fils, résistance des fils.
PT100 Système
de
mesure Utilisation pour de faible longueur
Le système de mesure possède
une compensation interne.
3 fils, PT100 Système
de
mesure Utilisation pour de moyenne
longueur
Le système de mesure possède
une compensation interne encore
plus précise.
4 fils. PT100 Système
de
mesure Utilisation pour de grande
longueur
2. Thermistances

• Mélanges d'oxydes métalliques (semi-conducteurs)


• Disponibles en différentes versions : perles de verre, disques,
barreaux, pastilles, rondelles, …

Thermistance de
précision à capsule
de verre
2. Thermistances
.
• Les thermistances sont généralement utilisables jusqu’à
environ 300°C. Mais du fait de la forme de leur réponse, elle
ne sont utilisées que sur une faible plage de température
(100°C) où elles sont très sensibles (sensibilité environ 10
fois supérieure aux sondes métalliques).

• Loi de variation exponentielle : 2 modèles


  1 1   α 2 1 1 
R(T ) = R0 exp β −
  T T 
 R(T ) = R0 exp (T ) − 
 100 0  T T  
  0    0 

•T : Température en Kelvin
•R0 : Résistance à T=T0 (souvent25°C)
•α et β : constantes valables dans une certaine gamme de T (plus
précis avec α mais valable dans une plus petite gamme de T)
Thermistances : CTN et CTP

• CTN : « coefficient en température négatif » Symbole :


⇒ R diminue quand T augmente
• CTP : « coefficient en température positif »
⇒ R augmente quand T augmente
  1 1 
R(T ) = R0 exp ± β − 
  T T 
  0 

 ±α 2 1 1  CTN CTP
R(T ) = R0 exp (T ) −
 100 0  T T  

  0

+ pour CTN et – pour CTP


T
Thermistances

• Avantage : plus grande


sensibilité que Pt (plus
grande variation de R)
• Inconvénient : pas linéaire,
dérive dans le temps

(échelle semi-log)
3. Thermocouples

Composition :
Conducteur A Deux matériaux métalliques
différents

θ
a
Conducteur B θm

Soudure « froide » Soudure « chaude »


ou ou
Jonction de référence Jonction de mesure
Les capteurs de température
Les thermocouples
Principe du thermocouple : Si T2 ≠ T1→ apparition d’une tension U

T1: température extérieure(ambiante)

V
Soudures froides
U
Métal A Métal B

T2: température àmesurer

Soudure chaude
Thermocouples : Principe

Conducteur A
1) Jonction entre 2 matériaux
différents crée une FEM θ
a
(effet Peltier) Conducteur B θm
2) Différences de température
Soudure
dans un même conducteur « froide »
Soudure
« chaude »
crée une FEM (effet Thomson)

Un thermocouple combine les 2 effets (effet


Seebeck= effet Peltier + effet Thomson).
=> La différence de potentiel au niveau de la
jonction froide est directement reliée à
la différence de température entre les 2
jonctions
Différents types de thermocouples
Thermocouples

• Mesure d’un écart de température entre 2 points


⇒ nécessité d’un autre thermomètre pour la température absolue
Extrait d’une table d'un type K :
Ex : Quelle est la ddp
à 28°C ?

1.122mV
Les thermocouples

Avantages :

•simplicité d’utilisation (pas d’alimentation),


•bon marché
•Larges gammes de température : de Oà 1 600K
•Robustes : résistent aux chocs et auxvibrations
•Réponse rapide (ms à qq s)
•Fiables et précis
•Mesures reproductibles

Inconvénients :
•Température de référence nécessaire
•pas linéaire sur des grandes gammes de température (utilisation d’abaque),
•Faible sensibilité pour certains types de thermocouples
•précision souvent limitée à 1°C
Choix du thermocouple
On tient compte de la température attendue pour la mesure mais également de l'action
corrosive du milieu ambiant (atmosphère oxydante, réductive, sulfureuse, etc...) sur les
constituants du couple pour arrêter sonchoix.
Type Métaux utilisés (+) / (-) Plagesde Adaptés à :
Couleurs fils temp (°C) Inadaptés à
E Chromel (Ni-Cr) / constantan (Ni-Cu) -270 à 1 100 Milieux oxydants et inertes
Violet / blanc Vide, milieux réducteurs
J Fer / Constantan 0 à 750 Milieux réducteurs, inertes,
Noir / Blanc vide
Basse température
K Chromel / Alumel (Ni-Al) -250 à 1 250 Milieux oxydants et inertes
Vert / Blanc Vide, milieux réducteurs
N Nicrosil (Ni-Cr-Si) / Nisil(Ni-Si) -270 à 1 300 Milieux oxydants àhaute
Mauve / blanc température et dans le vide

T Cu / Cu-Ni - 250 à 400 Bonne précision à basse


Marron / blanc température
Limité en hautes
températures
4. Capteur électronique ( « Silicon detector »)

• Composant électronique « tout intégré », basé sur la modification


d’une propriété électronique d’un composant en fonction de la
température (ex : tension « Base Emetteur » d’un transistor)
• Exemple : diode ou LM35
Comparaison des 4 principales sondes de T
5. Thermomètres mécaniques

•Thermomètres en expansion : système de


mesure plein de liquide dans un capillaire

• Thermomètres à dilatation de gaz :


(avec système de mesure rempli de gaz inerte
doigt de gant) sous pression
• Thermomètres bimétalliques :
2 bandes de métaux ayant des coefficients
de dilatation différents

• Précisions typiques : 1 à 10°C selon le prix et la gamme de T mesurée


• Applications (contrôle visuel) : système de chauffage, réfrigération,
process industriels…
• Avantages: tout mécanique (pas d’alimentation), robuste, haute
résistance aux vibrations…
• Inconvénients : pas interfaçable, précision limitée, sensible aux
paramètres extérieurs…
II.5

Les capteurs de
pression
(et débit, niveau)
Mesure de la pression

Grandeur dérivée du SI : P=F/S [P]=ML-1T-2

Photo issue du site :http://btscira.perso.sfr.fr

Les différentes unités de la pression


Mesure de la pression
Pour les fluides en mouvement :
ρv 2
pT=pS+pD pD =
2

Représentation des pressions mesurables


par les capteurs de pression

Domaines d’utilisation :
- circuits hydrauliques
- circuits pneumatiques
- contrôle de mise sous pression de récipients
- contrôle de distribution de gaz ou de fluides
-…

Photo issue du site :http://btscira.perso.sfr.fr


Mesure de la pression
• Pressostats

• Manomètres

• Baromètres

• Capteurs de pression à membrane

• Capteurs de pression différentielle

• Capteurs de pression piézo-résistifs

• Capteurs de pression hydraulique Tensiomètres

• …
Mesure de la pression
Choix d’un capteur

Quel type de pressions ?


•Statique
•Dynamique (rapidité de réponse)

Quelle étendue de mesure ?


•Domaine d’emploi bien connu
•Envisager une surcharge éventuelle (surpression accidentelle → domaine
de non-destruction).

Quelle est la nature du fluide ?


•Compatibilité entre les matériaux du capteur et le fluide
•Présence de particules (obstruction de passages vers le capteur)
Mesure de la pression
Les pressostats

Dispositif détectant le dépassement d'une valeur prédéterminée,


de la pression d'un fluide

-systèmes de contrôle ou régulation (démarrage d'un compresseur


d'air ou d'une pompe si la pression du circuit contrôlé descend au-
dessous d'une limite déterminée)

- Enclenchement d’une alarme lorsque la pression dépasse un


seuil
Mesure de la pression
Les capteurs à membrane

Le corps d’épreuve d’un capteur de pression est l’élément assurant la


transformation de la pression en déplacement, déformation ou force
(membrane).

Les différents capteurs à membrane sont :

- Les capteurs potentiométriques


- Les capteurs à jauges extensomètriques,
- Les capteurs capacitifs,
- Les capteurs à fibres optiques,
- Les capteurs à variation d’inductance
Mesure de la pression
Les capteurs à membrane
Capteurs potentiométriques

Le curseur d’un potentiomètre est lié à une membrane. La déformation de


la membrane entraîne un déplacement ∆x du curseur.

vm
Rx
Rx v m = es
Rt es Rt
∆x
Mesure de la pression
Les capteurs à membrane
Capteurs à jauge extensométrique

Les jauges sont des éléments résistifs collés sur le corps d’épreuve
assurant la conversion directe d’une déformation ε de la structure, en
variation de résistance électrique ΔR
Mesure de la pression
Les capteurs à membrane
Capteurs capacitifs

Armatures fixes

Armature mobile

Capteur capacitif associé à un pont


de Wheastone

Quand dl=0, le pont est équilibré


(Vs=0)

Variation possible de e, S ou ε

Sources : http://michel.hubin.pagesperso-orange.fr/capteurs/phys/chap_p3.htm
http://www.ineris.fr/badoris/Pdf/pulverulents/pulverulent_capteur_pression_V1.pdf
Mesure de vitesse, débit et niveau de
fluides

Description d’un écoulement de fluide : mesure en différents points de


•Vitesse
•Masse volumique
•Pression
•Température
•(viscosité)
•(diffusivité thermique)
•(Chaleur massique)

Le choix d’un capteur va dépendre de la nature de l’écoulement :

Type Nature Régime Température


Écoulement Liquide ou gaz
monophasiqu Laminaire ou
e Constante ou non
turbulent
Écoulement Interface unique ou
multiphasiqu interfaces dispersées
e
Mesure de vitesse, débit et niveau de
fluides

Nombre de Reynolds Re (permet de caractériser la nature de l’écoulement) :

UD
Re =
υ
Avec U=Q/S la vitesse caractéristique de l’écoulement où Q est le débit volumique
et S la section du tuyau

D est le diamètre du tuyau

ν la viscosité cinématique du fluide

Pour un tuyau, l’écoulement (monophasique) est turbulent si Re>2 200

Autre paramètre de l’écoulement : la dimension transversale de l’écoulement : de


quelques dixièmes de millimètres à plusieurs dizaines de mètres
Mesure de vitesse d’un fluide

Le corps d’épreuve peut être le fluide lui-même :

-Effet Doppler subi par un rayonnement laser ou ultrasonore

-Durée de parcours d’un isotope radioactif entre deux sections données

Le corps d’épreuve est un élément du capteur placé dans le fluide

-Température et donc résistance d’un fil chaud alimenté en courant


constant

-Vitesse de rotation d’une hélice (anémomètre)

-Tube de Pitot : mesure de pression différentielle (loi de Bernoulli)


Mesure de vitesse d’un fluide

Tube de Pitot : en aéronautique et en sport automobile

p2
p1

2(p1 − p2 )
U=
ρ
Mesure de niveau

Mesure de remplissage de réservoirs ou de silos. Technologies similaires au


capteurs de pression ou de position

-Capteurs de niveau à palettes :


→ niveau de solides pulvérulents ou liquides de forte viscosité.
→ couple d’une palette rotative

-Capteurs de niveau à lames vibrantes :


→ tout type de solide ou de liquide
→ variation de la fréquence d’oscillation d’un diapason
Mesure de niveau

-Capteurs de niveau capacitifs


→ Principalement pour les produits non conducteurs (pétrole, huile …)
→ Variation de la capacité électrique (par l’intermédiaire de la constante
diélectrique)

-Capteurs de niveau à ultrason


→ Pour tous produits solides, liquides ou pâteux à toutes températures et
jusqu’à des pressions de 40 bars
→ Emission et réception d’une onde ultrasonore qui se réfléchit sur la surface
du produit
Mesure de débit

Débit volumique : Qv=S.v avec S la section de la conduite et v la vitesse


du fluide. L’unité est le m3.s-1.

Débit massique : Qm=ρ. Qv avec S la section de la conduite et v la vitesse


du fluide . L’unité est le kg.s-1.

La technologie de mesure dépend de :

• nature du fluide
• vitesse du fluide
• régime d’écoulement
• viscosité
Capteurs de débit
Le débimètre à flotteur

Autres noms : rotamètre ou débimètre à billes


Ils permettent une mesure simple visuelle d'un débit
gazeux, liquide ou vapeur.

Constitués d'un tube conique et d'un flotteur, les


débitmètres sont montés verticalement sur la
tuyauterie et ne requièrent pas d'électricité.

Gamme de débits : 10-4 à 200 m3/h

Pour un débitmètre donné, les limites de l’étendue


de mesure sont dans un rapport 10

Précision : 3 à 10% de l’EM


Capteurs de débit
Le débimètre à flotteur

Equilibre du flotteur sous l’action

•De la force de poussée d’Archimède


•De la traînée
•De son poids
ρSU 2
ρgV + Cx = ρ0 gV (1)
2
V : volume du flotteur de masse volumique ρ0
U : vitesse du fluide de masse volumique r
Cx : coefficient de traînée et S la surface projetée sur
un plan perpendiculaire à la vitesse (πr2)

On déduit la vitesse du fluide à la position d’équilibre à partir de l’équation (1)


Le diamètre du conduit varie linéairement avec la hauteur z : D=D0+az
2gV  ρ0 
D’où le débit (pour a assez faible) Q = π az  −1 = Kz (2)
Cx  ρ 
Capteurs de débit
Le débimètre à turbine

Principe : rotation d’une micro-turbine Pelton.

Adapté aux liquides peu visqueux exempts de bulles ou de matière en


suspension : eau, alcool, carburants, acides, gaz liquéfiés …

→ Mesure de la vitesse de rotation d’une turbine


Capteurs de débit
Le débimètre à ultrasons
Principe : mesure du temps de propagation d’une onde ultrasonore dans le
fluide entre émetteur et récepteur (éléments piézoélectriques).

Pour fluide sans particule (pour éviter la dispersion des ondes).

Généralement utilisé pour les diamètres importants (jusque 6m)

Gamme de débits : 0,1 à 105 m3/h avec une précision de 1% environ

Intérêt : caractère non intrusif de la méthode de mesure (pas de PdC,


insensible à l’agressivité du fluide, replacement facile)

L
t=
c + U cos α
C : vitesse du son dans
le fluide
Capteurs de débit
Le débimètre à effet Doppler

Principe : modification de la fréquence d’une onde en fonction de sa


vitesse de déplacement. Le glissement de fréquence entre l’émetteur et le
récepteur permet de remonter au débit.

Nécessite la présence de gaz (bulles) ou de solides en suspension pour


véhiculer l’onde de l’émetteur au récepteur. Utilisé pour les diamètres
importants (plusieurs mètres).
R
E Emission d’un onde de fréq Fs

∆F 2U cosθ
θ =
Particule Fs c
ou bulle U

Inconvénient : c dépend de T
Capteurs de débit
Le débimètre à pression différentielle

Principe : Un resserrement de la conduite ou un changement de direction


créent entre amont et aval une différence de pression ∆p liée au débit par
une relation de la forme :
∆p
Qv = k
ρ
avec ρ la masse volumique du fluide, et k un coefficient fonction de l’organe
déprimogène
II.6

Autres capteurs
Capteurs de détection

Les détecteurs de position:


Les capteurs de position sont des capteurs de contact. Ils peuvent être équipé d'un
galet, d'une tige souple, d'une bille. L'information donnée par ce type de capteur est
de type tout ou rien et peut être électrique ou pneumatique.

symbole

Principe
Détecteurs de proximité inductifs

Présentation

Symbole à 2 fils Symbole à 3 fils


Détecteurs de proximité inductifs

Principe
Les capteurs inductifs produisent à
l'extrémité leur tête de détection un
champ magnétique oscillant. Ce
champ est généré par une self et
une capacité montée en parallèle.
Lorsqu'un objet métallique pénètre
dans ce champ , il y a perturbation
de ce champ puis atténuation du
champ oscillant. Cette variation est
exploitée par un amplificateur qui
délivre un signal de sortie., le
capteur commute.
Détecteurs de proximité capacitifs

Présentation

Symbole
Détecteurs de proximité capacitifs

Principe

Les capteurs capacitifs sont des


capteurs de proximité qui
permettent de détecter des objets
métalliques ou isolants. Lorsqu'un Condensateur à surface variable
objet entre dans le champ de
détection des électrodes sensibles
du capteur, il provoque des
oscillations en modifiant la capacité
de couplage du condensateur.
Condensateur à écartement variable
Détecteur de proximité photo électrique

Principe
Un capteur photoélectrique est un capteur de proximité. Il se compose d'un
émetteur de lumière associé à un récepteur. La détection d'un objet se fait par
coupure ou variation d'un faisceau lumineux. Le signal est amplifié pour être
exploité par la partie commande.
Détecteur de proximité photo électrique

Les différents types de détection :


Il existe trois grands types de détection :
• la détection par barrage où l'objet à détecter coupe un
faisceau lumineux situé entre l'émetteur et le récepteur,
• la détection par barrage où un faisceau réfléchi est coupé
par l'objet à détecter,
• le système réflex où le faisceau émis par le récepteur est
renvoyé par la pièce à détecter sur le récepteur situé sur le
même capteur.
Détecteur de proximité photo électrique

Système barrage

Système réflex

Système proximité
Les interrupteurs à lame souple (ILS)

Principe

Un capteur ILS est un capteur de proximité composé d'une lame


souple sensible à la présence d'un champ magnétique mobile.
Lorsque le champ se trouve sous la lame, il ferme le contact du
circuit provoquant la commutation du capteur. Ce capteur se
monte directement sur un vérin et permet de détecter des positions
autres que les positions extrêmes. Pour utiliser ce type de capteur,
il est nécessaire d'utiliser un vérin comportant un aimant monté
sur le piston.
Les interrupteurs à lame souple (ILS)

Symbole
Capteurs à seuil de pression
pneumatique

Principe

Le principe de fonctionnement de ce capteur est d'utiliser la contre


pression (pression résistant au déplacement) qui existe dans la
chambre non soumise à la pression du réseau. Lorsque le piston subit
une pression il se déplace. Ce déplacement entraîne une réduction du
volume de la chambre qui n'est pas soumise à la pression du réseau.
Ceci entraîne une augmentation de la contre pression qui est
amplifiée par des régleurs de débit. Lorsque le vérin arrive en fin de
course, cette contre pression chute. Lorsqu'elle est inférieure à
1/12éme de la pression du réseau le capteur déclenche. On peut
traduire cette information, soit par un signal électrique soit par un
signal pneumatique.
Capteurs à seuil de pression
pneumatique
Détecteurs fluidiques de proximité

Ces capteurs sont des capteurs de proximité. Ils n'ont pas de contact direct avec
l'objet à détecter. Le détecteur est alimenté avec une pression de 100 à 300
mbar, en fonction de la distance de détection. Lorsqu'il n'y a pas de détection
l'air s'échappe par l'orifice du capteur prévu à cet effet. Lorsque l'objet à détecter
passe devant le capteur, un signal de faible pression (0.5 à 2 mbar) passe par le
conduit central du capteur et va jusqu'au relais amplificateur qui amplifie le
signal à la pression industrielle (3 à 8 bars).
Capteurs à fuite

Principe de fonctionnement
Les capteurs à fuite sont des capteurs de contact. Le contact avec l'objet à détecter
peut se faire soit par une tige souple soit par une bille.
Le capteur est alimenté en pression par un relais. L'air peut alors s'échapper de ce
capteur par un orifice prévu à cet effet. Lorsque la bille ou la lame souple est
déplacée dans son logement, elle obture l'orifice d'évacuation d'air et le relais pour
capteur à fuite se déclenche et émet un signal à la pression industrielle.
Codeurs rotatifs

Les codeurs rotatifs sont des capteurs de position angulaire. Le


disque du codeur est solidaire de l'arbre tournant du système à
contrôler.

Il existe deux types de codeurs rotatifs :

• les codeurs incrémentaux


• les codeurs absolus.
Codeurs incrémentaux

Principe de fonctionnement

La périphérie du disque du codeur est divisée en "x" fentes


régulièrement réparties. Un faisceau lumineux se trouve derrière ces
fentes dirigé vers une diode photosensible. Chaque fois que le
faisceau est coupé, le capteur envoie un signal qui permet de
connaître la variation de position de l'arbre. Pour connaître le sens de
rotation du codeur, on utilise un deuxième faisceau lumineux qui
sera décalé par rapport au premier. Le premier faisceau qui enverra
son signal indiquera aussi le sens de rotation du codeur.
Codeurs incrémentaux
Codeurs absolus

Principe de fonctionnement
Cette fois ci, le disque possède un grand nombre de pistes et
chaque piste est munie d'une diode émettrice d'un faisceau
lumineux et d'une diode photosensible. La piste centrale est la
piste principale, elle détermine dans quel demi-tour la lecture est
effectuée. La piste suivante détermine dans quel quart de tour on
se situe, la suivante le huitième de tour etc. Plus il y aura de
pistes plus la lecture angulaire sera précise. Il existe des codeurs
absolus simple tour qui permettent de connaître une position sur
un tour et les codeurs absolus multitours qui permettent de
connaître en plus le nombre de tours effectués.
Codeurs absolus

Codeur absolu 3 pistes Codeur absolu 12 pistes


Jauges électriques d’extensométrie

Jauge de déformation

Si on tire sur ce fil, il va s'allonger (l augmente) et sa section


va se réduire, sa résistance va donc augmenter (l/s
augmente). L'épaisseur du fil est d'environ 5µm, la plaque
isolante de l'ordre du double.

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