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Les combustibles gazeux sont les plus faciles à brûler car ils ne requièrent aucune
préparation au préalable à la combustion vue que le mélange et l’homogénéisation
avec l’air est facile et rapide. On distingue communément les types suivants :
Les brûleurs atmosphériques sont des brûleurs à gaz dans lesquels l’alimentation en
air ne se fait pas par un ventilateur. L’air est entraîné dans un venturi par le jet de gaz
au niveau d’injecteurs. Le rétrécissement dans le tube mélangeur augmente la
vitesse du gaz (voir la chambre de mélange dans la figure ci-dessous). Cela crée une
dépression qui aspire “naturellement” une partie de l’air comburant (appelée “air
primaire”) et le mélange au gaz. Le mélange air-gaz débouche au niveau d’une série
de trous (circulaires, pentes, …) disposés sur une ou plusieurs rampes. L’allumage du
mélange se fait au moyen d’un système électrique (étincelle ou électrode
incandescente). Le complément d’air nécessaire à la combustion (appelé “air
secondaire”) est aspiré au niveau de la flamme par induction due à la force
ascensionnelle (c’est-à-dire par convection naturelle). Le pourcentage d’air primaire
varie de 40 à 50 %.
b) Avantages et inconvénients
Avantages:
Assure la simplicité du système,
Atteint les niveaux de puissance très élevées (d’autre 1MW),
Inconvénients:
L’absence de fermeture automatique du foyer à l’arrêt du brûleur,
entraine des pertes à l’arrêt importantes pour les chaudières ;
Le brûleur gaz à air pulsé a pour fonction de fournir, dans des proportions correctes,
l’air comburant et le gaz pour permettre une combustion efficace. Le gaz et l’air
comburant sont mélangés au niveau de la tête de combustion, un peu en aval de la
combustion. Il n’y donc pas véritablement de pré-mélange. L’alimentation en air est
assurée par un ventilateur qui puise l’air ambiant de la chaufferie. L’alimentation en
gaz est assurée par une électrovanne et des régulateurs de pression.
1. Moteur.
2. Boîte de contrôle.
3. Transformateur.
4. Pressostat mini air (brûleur 1 allure).
5. Pressostat mini air (brûleur 2 allures).
6. Electrodes.
7. Moteur volet d’air.
8. Electrovanne (2ème allure).
9. Electrovanne de sécurité.
10. Pressostat mini gaz.
11. Electrovanne (1ère allure).
12. Régulateur de pression.
Les brûleurs gaz à air pulsé possèdent 4 modes de fonctionnement tel que:
Le mode 2 allures ;
Le mode en modulation.
Pour éviter les imbrûlés et la production de CO, les brûleurs atmosphériques doivent
fonctionner avec un excès d’air important. Il en résulte une production importante
de NOx. L’évolution technologique de ces brûleurs conduit à ce qu’on appelle les
brûleurs à pré-mélange. Dans ces brûleurs, l’air est mélangé au gaz dans une
chambre de pré-mélange, avec l’aide d’un ventilateur.
On pense essentiellement à ce type de brûleur lorsque l’on évoque les chaudières gaz
à pré-mélange. On sous-entend que le brûleur fonctionne avec un ventilateur. La
présence du ventilateur permet :
De vaincre les pertes de charge des brûleurs et des foyers dont l’échange est
optimisé (notamment pour les chaudières à condensation) ;
Dispensé par Dr ONGUENE 4
COURS DE FOURS ET FOYERS MAINGEFT 2-ENSAI-2021/2022
Le brûleur fuel a pour fonction de mélanger, dans des proportions correctes, l'air
comburant et le fuel pour permettre la combustion. L'alimentation en air est assurée
par un ventilateur qui amène l'air ambiant de la chaufferie. L'alimentation en fuel est
assurée par une pompe qui puise le combustible dans le réservoir et
maintenir, via un régulateur, une pression suffisante au fuel pour permettre sa
pulvérisation. L'électrovanne libère le combustible au moment déterminé par la
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COURS DE FOURS ET FOYERS MAINGEFT 2-ENSAI-2021/2022
1. La pompe fuel :
La pompe fuel est le plus souvent une pompe à engrenage, reliée à l'arbre du
moteur. Elle est équipée d'un régulateur de pression qui renvoie l'excès de fuel vers
le réservoir.
2. Le régulateur de pression :
C’est un organe mécanique ayant pour fonction de ramener la pression primaire, qui
est variable, à une pression secondaire pratiquement constante, dans l’optique
d’éviter l’usure de la pompe.
3. Electrovannes :
4. Le gicleur
Le débit nominal,
Le débit nominal est donné en kg/h (norme EN), pour une pression de 10 bars.
L’angle de pulvérisation,
Le mode de pulvérisation,
Pour les grosses puissances (P > 250 kW), la composition du cône de pulvérisation est
généralement creuse ou semi-creux (périphérie plus épaisse). Pour les plus petites
puissances, Il est généralement plein (tout le volume du cône est remplit de
gouttelettes).
5. Le réchauffeur de fuel
6. L'alimentation en air
L'air nécessaire à la combustion est amené dans le brûleur au moyen d'un ventilateur
centrifuge. Un registre d'air permet de régler le débit d'air garantissant une
combustion correcte.
7. La tête de combustion
La tête de combustion du brûleur est constituée d'un embout ou gueulard qui guide
la flamme. Celle-ci est allumée au moyen d'électrodes alimentées en haute tension,
créant un arc électrique.
La flamme est maintenue en position grâce au déflecteur. En effet, le flux d'air autour
de ce dernier crée une dépression qui maintien la flamme en position. Le réglage de
la tête de combustion, c'est-à-dire des distances (a et b) entre le gicleur, le déflecteur
et l'embout, est essentiel au bon fonctionnement du brûleur en répartissant les
débits d'air primaire (passant au centre du déflecteur) et secondaire (passant à la
périphérie).
8. Dispositif de sécurité
De plus, le défaut doit être signalé par une alarme, qui avertit un technicien chargé
du dépannage. Le but est d'éviter de pulvériser du fuel dans une chaudière sans le
brûler. On risquerait d'inonder le foyer et l'allumage intempestif pourrait provoquer
une explosion.
a) Cellule photorésistante :
b) Cellule photoélectrique :
Dans les brûleurs à charbon pulvérisé, le combustible est entraîné par le gaz dont la
vitesse est largement supérieure à la vitesse terminale des particules de combustible
et le temps de séjour de ces particules est donc bref. Puisque le temps nécessaire à la
combustion d’une particule de carbone fixe baisse avec une diminution du diamètre
et avec une augmentation de la température (cinétique de combustion), les systèmes
à charbon pulvérisé sont basés sur une granulométrie fine et des températures de
foyer élevées. Les systèmes à grille ou lits fixes fonctionnent à une vitesse de gaz
inférieure à la vitesse minimale de fluidisation.
Les lits fluidisés denses LFD fonctionnent à une vitesse supérieure au minimum de
fluidisation, mais inférieure à la vitesse terminale des particules.
Au contraire, dans les lits fluidisés circulants LFC, la vitesse des gaz est supérieure à
la vitesse terminale. Un cyclone est utilisé en sortie de foyer pour capter et recycler
les solides. Le temps de séjour des solides dans le système de combustion et la
densité de la suspension sont fortement augmentés par cette recirculation.
sous forme pulvérisée. Ils permettent, en agissant sur les vitesses et les écoulements,
d’obtenir des formes de flamme très variées.
Ces brûleurs sont utilisés fréquemment sur les fours de raffinage de pétrole et de
l’industrie chimique. Pour ce type de bruleurs, la vitesse de l’air de combustion est
faible et seule la dispersion du combustible dans la veine d’air permet d’agir sur la
forme des flammes.
Ici, l’air de combustion est fourni par un ventilateur(s). Cette disposition permet:
d’alimenter des fours dont le laboratoire est en pression positive par rapport à
l’ambiance, ce qui est le cas général des fours à feu direct ;
de pouvoir façonner la forme des flammes en fonction de la géométrie du four ;
de moduler sur une plage étendue, la puissance thermique fournie par le brûleur.
Ce type de brûleur est utilisé dans les fours de cimenterie (flamme longue de
diffusion) ou dans les fours de sidérurgie (flamme longue de diffusion ou flamme
plate en voûte).
Où :
v est la vitesse axiale de l’air,
w est la vitesse tangentielle de l’air,
est la masse volumique de l’air,
R, r est le rayon de la section circulaire d’écoulement
Lorsque S est nul, la flamme est longue ; lorsque S est grand, la flamme est plate ou
en boule. Entre ces deux extrêmes, on peut donc, lors de la conception d’un
équipement, obtenir une flamme dont la forme et les dimensions seront adaptées au
four considéré.
En résumé :
Pour la plupart des combustibles, le débit massique de l’air de combustion est
nettement supérieur au débit massique de combustible, c’est donc la masse ma de
l’air de combustion qui sera déterminante pour le façonnage de la flamme ;
Le débit d’air de combustion est imposé par la puissance que l’on veut faire
fournir au brûleur et la valeur de l’excès d’air recherché (Chapitre 4).
V. CONCLUSION
En guise de conclusion, le bruleur à un rôle primordial dans le fonctionnement d’un
four. Ainsi, il fournit l’énergie thermique au four (charge) ; il prépare la mise en
contact du combustible et du comburant ; et provoque la circulation des gaz brulés
favorisant l’égalisation des températures dans l’enceinte. Il existe ainsi de nombreux
types de bruleurs ; certains sont spécifiques à un seul type de four ou/et à un seul
combustible et d’autres sont à vocation plus large.