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Thème
Les jurys :
M. LAGGOUNE (Président)
Melle. HIMED
Juin 2015
Remerciements
A mes chers parents qui ont sacrifié leurs vies pour que je puisse étudier
Allag Adel
Dédicace
Je dédie ce travail à :
A ma très chère mère qui ma énormément aidée tout au long de mes études, grâce
à elle je n’ai manqué de rien, et c’est grâce à elle que je suis arrivé la ou je suis.
Et à mon père.
Hameni Mokrane
SOMMAIRE
9
Introduction générale
La performance industrielle est ainsi devenue une préoccupation majeure des entreprises.
De ce fait, les responsables se posent les questions : Comment réduire mes couts de production?
Comment mettre en place une dynamique d’amélioration continue? Comment réduire et
fiabiliser l’ensemble des délais de production? Comment arbitrer entre maintenance et
investissements? Comment mettre en place des tableaux de bord??
La défaillance est l’un des facteurs de nuisance pour une meilleure organisation de la
maintenance des équipements. Elle a des conséquences variables sur le fonctionnement du
système.
L’absence d’outils efficaces de traitement des données a réduit la fonction maintenance à
des tâches de dépannage, et par le fait même, à une fonction dont les coûts ne cessent
d’augmenter et dont la contribution à la performance de l’entreprise n’est pas évidente.
Pour répondre à ces défis, un bon nombre de travaux a été réalisé, en vue de développer
des méthodes de maintenance et repenser efficacement les opérations industrielles, à l’aide des
différents outils. En effet, notre travail consiste à mettre en place une méthode d’analyse des
modes de défaillances, de leurs effets et de leurs criticités (AMDEC) à une chaudière à tube
d’eau, qui est un équipement indispensable pour la production au sein de l’entreprise CEVITAL,
dans le but d’établir un moyen de diagnostique et d’apporter des améliorations à son
fonctionnement, cela peut se faire en maitrisant les points faibles et critiques de la chaudière sur
lesquels il faut agir, afin d’augmenter sa disponibilité.
Notre mémoire est divisé en trois parties :
1/ Etude théorique qui est une recherche bibliographique, elle consiste à présenter l’entreprise
d’accueil et l’équipement à étudier.
2/ Dans la deuxième partie, nous aborderons des connaissances sur la maintenance, et nous
présenterons la méthode AMDEC et d’autres méthodes d’analyse de défaillance.
3/ La troisième partie : Application de la méthode AMDEC sur la chaudière.
10
Présentation de l’entreprise
1. Historique de l’entreprise
Cevital est parmi les entreprises Algériennes qui ont vu le jour dés l’entrée de notre pays
en économie de marché. Elle a été crée par des fonds privés en 1988. Son complexe de
production se situe dans le port de BEJAIA et s’étend sur une superficie de 45000 m².
En effet les besoins de marché national sont de 1200 T/jour, et les capacités actuelles de
Cevital sont de 1800 T/jour, soit un excédent commercial de 600 T/jour.
Cevital est implanté au nouveau quai du port de Bejaia à 3 km du sud-ouest de cette ville
à proximité de RN 26. Cette situation géographique de l’entreprise lui a beaucoup profité étant
donné qu’elle lui confère l’avantage de proximité économique. En effet elle se trouve proche du
port et de l’aéroport.
2. Activité de Cevital
Lancé en Mai 1998, le complexe a débuté son activité par le conditionnement de l’huile
en Décembre 1998
En 1999, les travaux de génie civil de la raffinerie ont débuté, cette dernière est devenue
fonctionnelle en Aout 1999.
En 2003, entrée en production de la raffinerie de sucre (sucre blanc cristallisé aux normes
de l’Union Européenne), lancement de la margarine de feuilletage « la parisienne» pour les
boulangeries pâtisseries.
11
En Avril2005, lancement de trois nouveaux projets dont deux sur le site de Larbaà (Verre
plat, fabrication industrielle de produits manufacturés en béton), et l’acquisition des eaux
minérales Lalla Khadija.
12
Chapitre I
Présentation de l’équipement
13
Chapitre I
Présentation de l’équipement
L'idée d’utiliser la vapeur comme force motrice remonte au 1 er siècle Apr. JC l’invention du
l’éolipile par Héron d’Alexandrie.
Mais ce n’est véritablement qu’à partir de la fin du 17eme siècle que les ingénieurs ont
développé les machines à vapeur modernes. En 1800, l’ingénieur américain Evans mis au point
la première chaudière a tube de fumée qui servit dans les premières locomotives.
La nécessité d’avoir des débits et pression de vapeur importants aboutit en 1867 à la mise au
point de la chaudière à tubes d’eau par les ingénieurs américains Babcock et Wil cocs.
14
1. Foyer
2. Tube de fumée 2ème passe
3. Tube de fumée 3ème passe
4. Boîte arrière à refroidissement
par eau
5. Chambre de combustion
6. Brûleur
7. Ventilateur de combustion
8. Vanne de régulation
9. Soupape de sécurité
10. Indicateur de niveau de
sécurité d’eau
11. Manomètre
12. Indicateur de niveau à glace
13. Bloc d’isolement +
manomètre
Un second groupe de tubes immergés emmène les gaz vers un troisième caisson à
l’arrière de la chaudière, ce troisième caisson débouche sur la cheminée pour évacuation des
fumées vers l’extérieur. Il y a donc circulation des gaz de combustion dans des tubes assurant,
par conduction vers l’eau de la cuve, la vaporisation par apport de calories.
15
Fonctionnement : Ce type de chaudière possède deux réservoirs appelés ballon distributeur (en
partie inférieure) et ballon collecteur ou encore ballon de vaporisation, (en partie supérieure),
reliés par un faisceau de tubes vaporisateurs, dans cet ensemble circule l’eau qui se transforme
en vapeur.
Les gaz chauds produits par le brûleur sont directement en contact avec les tubes
vaporisateurs, à l’intérieur de ceux-ci se produit la vaporisation. La vapeur ainsi générée est
collectée dans le ballon supérieur, l’eau excédentaire est ramenée vers le ballon inférieur par des
tubes de chute non soumis à la chaleur. Dans le domaine des hautes pressions, une pompe peut
être installée pour faciliter cette circulation du haut vers le bas.
Il y a donc circulation de l’eau dans des tubes placés à l’intérieur d’une enceinte contenant
les gaz chauds.
I.4.1.1 Chaudière :
Nombre de chaudières : 2
I.4.1.2 Bruleur :
Nombre de bruleur : 2
16
Résistance du bruleur au coté de l’entrée d’air : 25 Mbar
I.4.1.3 Combustible :
La méthode de filtres à sable est la plus employée dans l’industrie de l’eau, dans le monde
entier.
Les filtres à sable rapides qui doivent êtres nettoyés fréquemment, par le renversement de la
direction de l’eau
Les filtres à sable semi rapide
Les filtres à sable lents : ils utilisent des processus biologiques pour nettoyer l’eau et exigent pas
des produits chimiques pour fonctionner
Le cœur de l’osmose est la membrane d’osmose inverse, semi inverse, semi perméable, par
laquelle l’eau non traité passe. La membrane d’un osmoseur élimine : bactéries, microbes, virus,
calcaire, chlore, nitrates, métaux, produits chimiques et tout polluant présent dans votre eau de
robinet, de toiture ou de puits.
Ce système permet une filtration de 90 à 99 % des contaminants, et ne laisse passer que les
molécules d’eau. Le diamètre des pores des membranes d’osmose inverse sont de l’ordre du
millième de micromètre (1 micromètre = 10-6m soit 1 millième de millimètre). Grace à la
pression de l’eau et de la membrane, un phénomène d’osmose de l’eau se produit.
L’eau ultra pure est l’eau qui approche au milieu les niveaux théoriques de la pureté en
termes de résistivité, concentrations en matière organique. Ce niveau de pureté peut être obtenu
par différentes techniques qui peuvent parfois être combinées. Certaines de ces techniques sont
l’échange ionique, l’osmose inverse, la distillation et différents types de filtration.
De nos jours l’eau ultra pure est utilisée dans de nombreux domaines qui vont de la
médecine à la biologie en passant par l’industrie alimentaire.
I.4.3.1.4 Techniques d’obtention :
Il s’agit d’une variante des membranes d’osmose inverse. Elle se caractérise par :
La cogénération est une technique qui permet d’obtenir à partir d’un seul combustible et
dans une installation unique de la chaleur (vapeur) et de l’énergie mécanique, cette dernière étant
convertie en électricité à travers les alternateurs.
Le groupe CEVITAL a opté pour ce type d’installation afin de répondre à ses besoins en
matière d’énergie électrique et thermique pour son complexe agro-alimentaire situé à Bejaia.
20
I.4.3.2.2 La bâche alimentaire
Elle est équipée de : indicateur de niveau, mesure de niveau par transmetteur différentiel, un
manomètre, transmetteur de température, vanne de régulation d’alimentation, vanne de dégazage
et de l’eau d’appoint avec robinetterie d’isolement, de by-pass et des vannes de purge.
La bâche se trouve à 6 m de hauteur du sol, pour éviter la cavitation des pompes alimentaire
(création de bulles de vapeur qui vont étouffer les pompes), la température à l’intérieur est de
105°C.
Longueur = 13180 mm
Diamètre = 3000 mm
T° de service = 105° C
Capacité = 88 m3
21
I.4.3.2.3 Brûleur
C’est un générateur qui sert à transformer l’énergie potentielle de gaz (énergie chimique) en
énergie calorifique.
1/ Turbine de ventilateur
2/ Rose des réglages des débits
3/ Servomoteur
4/ Electrode d’allumage
5/ Viseur de flamme
6/ Corps du bruleur
7/ Accroche flamme
8/ Directeur d’air
9/ Tube d’arrivée gaz
10/ Injecteur gaz
11/ Papillon de réglage figure I.4.3.2.3 schéma du bruleur
22
Schéma de la chaudière à tube d’eau [3]
I.4.4 Conclusion
La présentation de la chaudière nous a permet de mieux comprendre le principe de
fonctionnement du système ainsi que son rôle dans la chaine de production, cette présentation va
nous aider à appliquer une méthode d’analyse de défaillance pour ce système.
23
Chapitre II
Présentation de la méthode AMDEC
24
Chapitre II
Présentation de la méthode AMDEC
Dans le contexte actuel d’ouverture des marchés de l’énergie, les entreprises doivent
améliorer leur compétitivité et donc leur productivité. Il s’agit de produire plus pour des couts
moindres, et donc avoir une meilleure disponibilité des moyens de production tout en
dépensant moins.
Bien organisée, elle est un infracteur important de qualité, de sécurité, de respect des
délais et de productivité, donc de compétitivité d’une entreprise évoluée : c’est souvent par
défaut que preuve est faite : le cout des conséquences d’une panne majeure, sa médiatisation
parfois, joue un rôle moteur dans la prise de conscience qu’on ne peut pas faire l’économie
d’une maintenance efficace.
La structuration des services maintenance s’est fondée sur des concepts et des
méthodes radicalement en rupture avec les usages de l’entretien. Le besoin émergent qu’il
25
était impératif de satisfaire était la sécurité. Les domaines de la maintenance sont des
domaines à risque, tel que :
-la pétrochimie,
-le nucléaire.
La fonction requise est ainsi définie : fonction, ou ensemble des fonctions d’un bien
considérées comme nécessaires pour fournir un service donné.
Nous pouvons synthétiser les missions de la maintenance en les plaçant sur trois plans
indépendants.
26
Au plan technique :
Au plan économique :
Au plan social :
- Réduire le nombre des événements fortuits car moins d’interventions en urgence réduit le
risque d’accidents,
La maintenance ne peut imposer sa vision à long thermes que si elle n’est pas en état de
dépendance (hiérarchique et budgétaire) par rapport à la production.
II.1.3.1 L’observation
Eliminons le sens {action de conformer à ce qui est prescrit} pour ne retenir que le
sens {étude attentive d’un phénomène} En maintenance, l’observation est le point de départ :
-de la détection d’une défaillance (écarts de l’événement constaté avec une situation normale),
27
L’observation se rapporte aux symptômes. Elle se fait évidemment compliquée parfois
par les mesures prises en urgence pour préserver un équipement :
-N’observer qu’une chose à la fois : isoler successivement les paramètres d’influence pour
étudier séparément leurs effets ;
-observer son juger : être objectif et impartial, éliminer l’a priori favorable à une thèse,
-tout observer : ne rien éliminer a priori, même des faits qui semblent indépendants du
phénomène recherché.
-tout noter (par croquis, schémas, notes, photos, images vidéos), etc.
La structure graphique d’une analyse est toujours une arborescence allant d’un ensemble
vers ses éléments constitutifs.
28
II.1.3.2.1 La communication
29
II.2 Les différentes formes de maintenance [4]
C’est l’ensemble des activités réalisés après défaillance d’un bien ou dégradation de sa
fonction, afin de lui permettre d’accomplir, au moins provisoirement, une fonction requise.
- les équipements pour lesquels une méthode de maintenance plus élaborée est inadéquate :
difficultés démontage pour visite ou contrôles, matériels en fin de carrière, matériels bon
marché…
C’est l’ensemble des activités réalisées selon des critères prédéterminés, dans l’intention de
réduire la probabilité de défaillance d’un bien ou la dégradation d’un service rendu.
30
II.2.3 Maintenance préventive systématique
Les travaux ont un caractère systématique, ce qui suppose une parfaite connaissance de
l’équipement, de ses modes, de sa vitesse de dégradation. La maintenance systématique se
pratique quand on souhaite procurer à un équipement une sécurité de fonctionnement quasi
absolue en remplaçant suffisamment tôt les pièces ou organe victimes d’usure ou de
dégradations.
31
A priori, le seul préventif {vrai} est celui qui se déduit de la compréhension d’une
défaillance : on ne peut vraiment prévenir que se que l’on connait.
Il serait illusoire de vouloir construire des équipements de qualité, c’est-à dire satisfaisant
le besoin des utilisateurs, dans l’ignorance de ce que seront leurs pathologies en
fonctionnement de l’utilisateur. Remarquons que la {sur qualité} ne satisfait pas davantage
l’utilisateur que la {sous qualité} !
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Exemple : Les faces des mailles forment des plans réticulaires, séparés par la distance
inter-réticulaire. Cet arrangement régulier est souvent perturbé par des défauts ponctuels ou
liniers, illustré par le schéma du réseau disloqué (figure II.3.2.1.1). Autour de cette zone, le
positionnement des atomes est perturbé, caractérisons un défaut-matière inhérent au mode
d’obtention du matériau ou une déformation permanente sous contrainte.
Le fluage est une déformation apparaissant sous une contrainte mécanique associée à
une température de servisse supérieure à 0.4f (température de fusion), soit à partir de 450°
33
pour les aciers. La vitesse de fluage peut être rapide (contrainte forte à température faible) ou
lente (contrainte faible sous forte température).
Les ruptures sont des phases finales d’évolution, de nature catalectique. Nommées
{défaillance structurelles}, la maintenance doit les prévenir en phase de propagation.
L’observation des faciès de rupture est un élément intéressant pour la compréhension du
mécanisme de défaillance, donc pour le diagnostic et l’expertise.
Rupture ductile : Elle survient après une phase de déformation plastique appréciable,
allongement du matériau et striction au niveau de la rupture. Une inclusion est souvent
à l’initiation de la défaillance.
Rupture fragile : Par opposition à la précédente, la rupture fragile après une très
faible déformation plastique. Elle est souvent l’effet d’une sur contrainte brutale ou
d’un choc, et elle est favorisée par un effet d’entaille ou par fragilité intrinsèque du
matériau. A l’échelle microscopique, la déchirure fragile peut être transcristalline (par
décohésion suivant des plan de clivage perpendiculaires aux plan réticulaires) ou inter
cristalline (plan de clivage parallèles aux plan réticulaires).
La rupture {semi-fragile} est de même nature, mais concerne des pièces de grandes
dimensions (réservoirs sous pression, par exemple).
-par fatigue oligocyclique (ou plastique) si la contrainte est supérieure à la limite élastique Re
et qu’elle est appliquée a un nombre limité de cycles ;
-par limite d’endurance sous une sollicitation inférieure à sa limite élastique, cette sollicitation
est répétée un certain nombre de cycles.
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moins chargée, liquide et gaz divers. Le mécanisme de base est la corrosion électrochimique.
Mais bien d’autres formes existent, pour les prévenir, mieux vaut connaitre leur existence !
Les surfaces métalliques exposées à un milieu aqueux sont soumises à une oxydation du
métal avec libération d’électrons. Dans le cas du fer, la réaction anodique s’écrit :
Fe Fe 2 + + 2 e –
Les électrons libérés sont captés par la réaction de réduction et les ions ferreux sont en
solution dans l’eau. La réaction cathodique est :
2H + + 2 e - → H2
Elle est due à des différences de concentration en oxygène atmosphérique : les parties
métalliques en contact avec les zones les plus aérées de l’électrolyte deviennent cathodiques,
les autres devenant anodiques.
Elle concerne des couples de métaux plongés dans un quelconque électrolyte. Les
métaux les plus électronégatifs se corroderont rapidement (Mg, Al, Fe). L’usage {d’anodes
sacrificielles} en Zn permet de protéger des métaux de potentiel moins négatif (usage fréquent
dans la marine).
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Corrosion chimique
Réaction chimique avec perte régulière de matière, formation de piqures ou fissuration. Les
agents corrosifs peuvent être des acides, et même des lubrifiants dont certains additifs peuvent
réagir avec la surface qu’ils sont censés protéger !
Corrosion électrique
Moins fiables que la technologie électronique, ils sont encore présents dans bien des
automatismes. Leurs modes de défaillance les plus fréquents sont :
Ces défauts ont des causes électriques (surtension ou surintensité), mécanique (usure) ou
d’environnement (température, poussières, chocs, etc.) qui induisent une non-commutation,
ou, plus rarement, une commutation non commandée.
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Les condensateurs s’usent sous tension et ils sèchent hors tension (grâce à l’allumage
après arrêts prolongés). Les surcharges provoquent la rupture du diélectrique.
Ce sont les transistors et les circuits intégrés, mais aussi les thyristors et les triacs pour
les circuits de puissance. De par l’intégration de plus en plus poussée des technologies
contenant des milliers de portes, la fiabilité d’un circuit intégré est de plus en plus à
considérer collectivement qu’au niveau du composant. Des tests de détection permettent de
dire si le circuit est correct ou non. La localisation permet de situer le défaut au sien du
composant.
Les chocs thermiques dus à des {marche-arrêt} fragilisent la jonction par fatigue thermique ;
II.4.1 La fiabilité
II.4.1.1 Définition
37
<1
On notera F(t) la fonction définit par F(t) = 1 – R(t), probabilité complémentaire (ou
événement contraire). Donc F(t) est la probabilité de défaillance à l’instant t et R(t) + F(t) = 1
II.4.2 La maintenabilité
Définition
Dans des conditions données, la maintenabilité est l’aptitude d’un bien à être maintenu
ou rétabli dans un état ou il peut accomplir une fonction requise, lorsque la maintenance est
accomplie dans des conditions données, en utilisant des procédures et des moyens prescrits.
II.4.3 La disponibilité
Définition
Aptitude d’un bien à être en état d’accomplir fonction requise dans des conditions
données, à un instant donnée ou durant un intervalle de temps donné, en supposant que la
fourniture des moyens extérieurs est assurée.
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– D’établir l’inventaire des éléments à maintenir,
– De prévoir leur remplacement en fonction des durées de vie théoriques et des interventions.
Afin de faire une bonne maintenance, il faut bien connaitre notre équipement ainsi que
les différents modes de défaillances. Il est possible par la suite de déterminer les causes
probables des bris et d’évaluer l’impact sur l’environnement. La méthode utilisée pour faire
cette tache est la méthode AMDEC
Cette analyse est donc une étude AMDEC sur une chaudière, cette étude contient le
tableau AMDEC et des recommandations pour améliorer la maintenabilité de l’équipement.
Cette méthode a été développée par l’armée américaine à la fin des années 1940, puis a
servi dans les années 1960 pour l’étude de fiabilité des missions spatiales. Dans les années
1970, elle a été un des outils utilisés pour l’étude de fiabilité pour la conception des centrales
nucléaires. Pendant cette même période, elle a été utilisée dans l’industrie automobile,
notamment chez FORD ou elle a été introduite dans le référentiel Q101 EN 1986.
L’AMDEC est une méthode qualitative et inductive qui définit une règle ou une loi à
partir de l’expérience : un raisonnement inductif visant à identifier les risques de pannes
potentielles contenues dans un avant projet de produit ou du système, quelles que soient les
technologies, de façon à les supprimer ou à les maitriser (norme AFNOR X 60-510 de
décembre 1986).
39
Les mots relatifs à l’AMDEC sont :
Utilisée pour fiabiliser les systèmes par l’analyse des défaillances dues aux erreurs de
conception. Ce type d’AMDEC est donc initialisé en phase de développement produit au
moment de sa conception.
L’AMDEC processus est utilisée pour analyser les défaillances générées par le processus
de fabrication. Ce type d’AMDEC est idéalement initialisé en phase d’industrialisation au
moment de la définition du processus de fabrication et de la conception des moyens.
Ici encore, on est très proche de l’AMDEC procédé, pour ces opérations de contrôle, les
modes de défaillances pourraient être qualifiés de modes de défaillance génériques, puisqu’ils
seront toujours du type :
40
II.5.4.5 AMDEC sécurité
Pour assurer la sécurité des opérations dans les procédés ou il existe des risques pour
l’homme.
La cause d’une défaillance peut être définie comme un événement lié à la conception,
la fabrication ou l’emploi du dispositif, qui peut entrainer une défaillance. Dans le cadre
d’une analyse AMDEC, il peut être utile d’identifier les causes les plus probables pour
chaque mode de défaillance potentiel. L’identification de ces causes n’est pas toujours
nécessaire : elle est à réserver aux modes dont l’effet a un impact important. Ces causes
permettent une meilleure évaluation de la probabilité du mode et de prévoir des mesures de
prévention, en agissant au niveau de ces causes.
La sévérité d’une défaillance, notée S, est définie par la norme comme l’importance de
l’effet d’un mode de défaillance sur le fonctionnement du dispositif, sur l’environnement
du dispositif, ou sur l’opérateur de dispositif. La sévérité de l’effet d’un mode de
défaillance est liée aux limites définies pour le système analysé et elle est mesurée en
examinant l’effet global ou final. Cette notion correspond à la gravité du risque.
Un mode de défaillance peut être plus ou moins facilement détectable. Plus on peut le
détecter facilement, plus il sera possible de mettre en place des mesures pour en limiter les
effets. Par exemple, si la défaillance menace la sécurité, on pourra mettre en action un
système de sécurité lorsqu’une défaillance est détectée. Dans le cas d’une défaillance qui a
un effet sur la production ou sur son niveau de qualité, la détection permet de prendre les
mesures adéquates en réorganisant les capacités de production.
Dans une analyse AMDEC, on peut donc recenser les moyens de détection de chaque
mode de défaillance. Ces moyens de détection peuvent être vus comme une barrière de
prévention des effets de la défaillance. Ils peuvent prendre par exemple la forme de
capteurs, de surveillance par contrôle de statistique ou de surveillance par un opérateur. Il
est important de noter que plusieurs défaillances peuvent se manifester de façon identique
et que la détection n’est pas toujours évidente.
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On rencontre souvent dans les analyses AMDEC un indice appelé RISK PRIORITY
NUMBER (RPN), caractérisant le niveau de criticité, et défini comme le produit de la
probabilité, noté P, par l’indice de gravité, noté S :
RPN = P S
Si le niveau de détection est évalué, noté D, le RPN inclura ce paramètre : RPN = P S D
II.5.6.1 Introduction
La méthode AMDEC est une méthode exhaustive pour analyser l’effet de toutes les
défaillances de tous les éléments d’un système. Elle considère les modes de défaillances
successivement, et fait donc l’hypothèse implicite qu’il n’y a pas de modes de défaillances
simultanés qui se manifestent en même temps. Cette hypothèse est importante et est une
limite pour traiter les défaillances de cause commune.
On peut s’intéresser aux défaillances des fonctions d’un système, à celles des composants
ou entités structurelles d’un système ou au mélange des deux.
Lorsque les composants ne peuvent pas être identifiés, comme par exemple très tôt au
niveau de la conception ;
Si la complexité du système nécessite de structurer l’analyse en utilisant les blocs
fonctionnels.
L’approche << composants>> ou matérielle, est utilisée :
Si les composants peuvent être identifiés et ont des fonctionnalités faciles à identifier ;
Si l’analyse, pour être quantifiée, nécessite de s’appuyer sur des données de fiabilité
dépendantes du composant physique ;
L’approche mixte est aussi souvent utilisée :
Elle est construite en partant d’une analyse fonctionnelle du système pour bien le
comprendre, complétée par l’identification des composants utilisés par les groupes
fonctionnels.
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4. Bilan de l’analyse et des mesures à prendre, rédaction du rapport d’analyse
Une fois que l’installation a été modélisée, on examine les différents éléments en
suivant la démarche décrite dans le schéma au dessous. Le résultat de l’analyse de chaque
mode permet de remplir une table selon le format présenté. Si les moyens disponibles pour
mener l’analyse sont limités, il peut être utile de choisir les 20% d’équipements générant les
80% de la criticité.
Pour identifier les fonctions générant la criticité, une solution consiste à identifier les
événements redoutés au niveau du système. On travaille ensuite sur les modes de défaillances
conduisant à ces événements redoutés.
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Début
Sélectionner un élément
Sélectionner un mode
oui
Proposer des actions correctives
Oui non
Fin non oui
Pour chaque mode identifié, on recherche l’effet immédiat, c'est-à-dire l’effet sur
l’élément le plus proche, et l’effet global au niveau de l’installation.
Une autre ambigüité vient du fait que la méthode AMDEC fait l’hypothèse qu’il n’y a
pas de modes simultanés. Par conséquent, l’effet est celui obtenu en supposant que l’ensemble
des autres fonctions et entités sont en fonctionnement correct. Dans certains cas, cela n’est pas
satisfaisant et on est amené à ajouter des effets sous conditions.
Après avoir identifié les effets, on s’intéresse ensuite aux causes des modes de défaillance.
De façon générale, celles-ci peuvent être des défaillances d’autres fonctions ou composants, des
défauts internes, ou des dommages générés par un phénomène redouté. Celles-ci peuvent, soit
provenir de l’installation, soit être externe à l’installation. Une cause peut être externe d’un
point de vue géographique, comme une défaillance externe liée à une perte d’alimentation ou
un événement redouté externe comme un incendie. Elle peut aussi être externe au niveau
temporel, comme une défaillance dans une autre phase de vie du système, un défaut de
conception ou une erreur de maintenance. Une approche à base de modèle permet de structurer
la recherche des causes.
46
II.5.6.2.3.5 Détermination de la gravité
47
II.5.6.2.3.7 Grille de cotation de la probabilité de non détection sur 4 niveaux
48
II.5.6.2.4 Bilan de l’analyse et des mesures à prendre
L’analyse AMDEC permet de mettre en évidence les modes de défaillance critique d’un
système. Dans le rapport final d’analyse, un résumé des effets au niveau du système pourra
être proposé. Pour chaque effet, on pourra lister l’ensemble des modes qui y conduisent et
évaluer la probabilité d’obtenir ce mode.
Par ailleurs, le rapport établit la liste des mesures à prendre. Dans les cas les plus
simples, les actions peuvent être proposées directement. Dans les cas les plus complexes,
comme dans le cas de défaillances entrainant des dommages importants, ou pour les systèmes
avec redondances ou avec des modes de défaillance à cause commune, une évaluation plus
précise doit être menée. On utilise généralement une représentation par arbre de défaillances
ou par diagramme nœud papillon. Cette même représentation pourra être utilisée pour évaluer
le niveau d’efficacité des barrières.
II.6.1.3 But
Analyser et visualiser le rapport existant entre un problème (effet) et toutes ses causes
possibles. Le diagramme d’Ishikawa est un outil graphique qui sert à comprendre les causes
d’un défaut de qualité.
II.6.2.2 But
Le QQOQCP sert à identifier le problème dans son ensemble à partir de 6 questions. Il
permet d’avoir sur toutes les causes du problème, des informations suffisantes pour
déterminer avec exactitude quelle est la cause principale. Ces informations sont souvent
49
basées sur des observations, des faits que l’on consigne au cours d’enquêtes. Cela permet
d’identifier les aspects essentiels du problème
L’arbre des défaillances est une représentation graphique de type arbre généalogique
(la filiation d’une famille). Il représente une démarche d’analyse d’événement. L’arbre de
défaillances est construit en recherchant l’ensemble des événements élémentaires, ou les
combinaisons d’événements, qui conduisent à un événement redouté (E.R). L’objectif est de
suivre une logique déductive en partant d’un événement redouté pour déterminer de manière
exhaustive : sujet traite à fond l’ensemble de ses causes jusqu’aux plus élémentaires
II.6.3.2 But
La recherche des événements élémentaires, ou leurs combinaisons qui conduisent à un
E.R
La représentation graphique des liaisons entre les événements
Analyse qualitative : cette analyse permet de déterminer les faiblesses du système.
II.6.4.1 Définition
Il s’agit d’une méthode de choix qui permet de déceler entre plusieurs problèmes, ceux
qui doivent être abordés en priorité. La courbe ABC permet donc de distinguer de façon
claire les éléments importants de ceux qui le sont moins et ceci sous la forme d’une
représentation graphique. Cette règle de répartition a été définie par Wilfredo PARETO
(Socio-économiste italien 1848-1923), on l’appelle aussi la règle des 80-20.
II.6.4.2 But
Faire apparaitre les causes les plus importantes qui sont à l’origine du plus grand
nombre d’effets. Sachant que 20% des causes sont à l’origine de 80% des conséquences.
II.7 Conclusion
D’après nos recherches, on a constaté qu’avec toutes ces méthodes d’analyse des
défaillances, on peut parfaitement maitriser la défaillance d’un équipement. Toutes ces
méthodes ont le même objectif, c'est-à-dire définir la panne, ses causes et ses effets.
Parmi ces méthodes, l’AMDEC est la plus utilisée, car elle peut s’appliquer à une
organisation, un processus, un moyen, un composant ou un produit, dans le but d’éliminer le
plus en amont possible les causes des défauts potentiels. Donc c’est un moyen de se
prémunir contre certaines défaillances et d’étudier leurs causes et leurs conséquences.
Le but de notre projet est l’application de cette méthode (AMDEC) sur la chaudière.
50
Chapitre III
Application de l’AMDEC
51
Chapitre III
Application de l’AMDEC
III.1 Introduction
Dans ce chapitre, nous allons entamer la partie essentielle de notre étude, ce qui veut
dire, remplir les tableaux AMDEC par les résultats de l’analyse dont nous avons effectué à la
chaudière, et mentionner les recommandations possibles pour les défaillances critiques que
nous avons trouvées.
La cogénération est une technique qui permet d’obtenir à partir d’un seul combustible et
dans une installation unique de la chaleur (vapeur) et de l’énergie mécanique, cette dernière
étant convertie en électricité à travers les alternateurs.
Nous allons appliquer cette analyse sur la chaudière Stein.
Le système à étudier est une chaudière Stein, elle est destinée à produire de la vapeur
surchauffée à une pression de 53 bars et une température de 480°C, avec un débit nominal de
150 t/h.
Le but de notre étude est donc d’étudier et d’analyser tous les modes de défaillances
possibles dues au fonctionnement de la chaudière, puis de voir les actions correctives qui
permettront d’optimiser la sûreté de fonctionnement de l’équipement et de réduire le nombre
de défaillances.
Pour mieux détecter les modes de défaillances et leurs effets, nous décomposerons notre
analyse selon les cinq fonctions élémentaires détaillées auparavant dans le rapport de façon à
identifier correctement la criticité, afin d’analyser au mieux notre équipement sur la base
52
d’une étude AMDEC, nous détaillerons en premier lieu le système en présentant une analyse
fonctionnelle de ce dernier.
Cette analyse est effectuée selon un planning précis que nous avons fixé avec le groupe
de réalisation.
page :
Date de Phase de
AMDEC MACHINE – ANALYSE DES MODES DE DÉFAILLANCE
l'analyse: DE LEURS EFFETS ET DE LEUR CRITICITÉ fonctionnement 53 / 4
Cause de Criticité
Mode de Effet de la Action
Élément Fonction la Détection
défaillance défaillance Corrective
défaillance F G N C
Dans cette partie, nous avons suivi l’analyse fonctionnelle (organigramme) suivante :
Sous
Ensemble 1
ensemble 1
Sous
Système 1 Sous
Ensemble 2
ensemble 2
Système Sous
Sous
Système 2
ensemble 2
Sous
Système 3
Sous
Système 4
53
III.3.1 Décomposition de système
1. Circuit d’air
2. Circuit de gaz
3. Circuit d’eau
4. Bruleur
5. Faisceaux tubulaires
6. Armoire électrique
Air de
combustion
Circuit
d’air
Air de
refroidissement
Gaz de
Chaudière
Bruleur combustion
Circuit de
gaz
électrique
Gaz
d’allumage
Circuit d’eau
Automate
Armoire
électrique
Composants
électriques
Faisceaux
tubulaires
électrique
54
III.3.2 Décomposition des sous systèmes
Chaque sous système est décomposé en ensembles et chaque ensemble est décomposé en
sous ensembles comme le montre le tableau ci-dessous
III.3.2.1 Tableau des composants de la chaudière
55
Tuyères à gaz
Allumeur électrique à gaz
Bruleur Cellule de flamme
Volet d’air
Moteur d’air d’allumage et
de refroidissement
Vanne de régulation de
gaz
Composants électriques
1. Disjoncteurs
2. Contacteurs
Armoire électrique 3. Redresseurs
Automate 1. Panneau de supervision de
commande tactile
2. CPU S7-300 SIEMENS
(Automate)
3. Connecteur
4. Pile de sauvegarde
Faisceaux tubulaires
Cette partie consiste à remplir les tableaux AMDEC, en suivant les instructions dont
nous avons cité dans le chapitre II, paragraphe II.5.6.2.3.10
56
III.4.1 Application de la méthode AMDEC sur l’automate
Date de l'analyse: AMDEC MACHINE – ANALYSE DES MODES DE DÉFAILLANCE DE LEURS EFFETS ET DE LEUR CRITICITÉ Phase de page : 1 / 9
fonctionnement :
02/06/2015
Système : Chaudière Sous - Ensemble : Automate Nom :
Criticité
Cause de la Effet de la
Élément Fonction Mode de défaillance Détection Action Corrective
défaillance défaillance
F G N C
Panneau de Afficher les états, -Temps de réponse -Echauffement Pas de visuel 2 1 4 8 Vérifier le
supervision de les alarmes et les long -l’étalonnage de manipulation ventilateur intérieur
commande tactile défauts de la l’écran d’affichage
chaudière et gère
toutes les boucles
de la régulation
CPU S7-300 exécution du Défaut interne de la -Manque Automate à l’arrêt LED STOP 1 2 4 8 -Redémarrer
SIEMENS programme de CPU d’alimentation interne allumé
(Automate) sécurité 5V
Pile de sauvegarde Sauvegarde le Défaillance de la pile -La pile de Perte du LED clignote 1 2 1 2 -Mettre en place
programme et des sauvegarde n’est pas programme en cas de la pile de
données lorsque en place d’absence sauvegarde
l’automate est en -L a pile de d’alimentation -Changer la pile
hors tension sauvegarde est
déchargée
III.4.2 Application de la méthode AMDEC sur les composants électriques
Date de l'analyse: AMDEC MACHINE – ANALYSE DES MODES DE DÉFAILLANCE DE LEURS EFFETS ET DE LEUR Phase de
CRITICITÉ page : 2 / 9
fonctionnement
02/06/2015 :
Système : Chaudière Sous - Ensemble : Composants électrique Nom :
Criticité
Mode de Cause de la Effet de la Action
Élément Fonction Détection
défaillance défaillance défaillance Corrective
F G N C
Contacteurs Couper Absence des 24V Mauvais contact Arrêt de la Alarme 1 2 1 2 Changer le
CAD32 l’alimentation en chaudière contacteur
24V cas de défauts
Date de l'analyse:
Phase de page : 3 / 9
fonctionnement :
02/06/2015
Système : Chaudière Sous - Ensemble : Vanne de régulation Nom :
Criticité
Cause de la Effet de la
Élément Fonction Mode de défaillance Détection Action Corrective
défaillance défaillance
F G N C
Membrane Réservoir d’air Membrane Haute pression Pression faible La vanne ne se 2 2 4 16 Changement de la
défectueuse (absence de ferme pas membrane
l’ordre de
fermeture)
Joint torique Etanchéité Usure du joint Haute pression Fuite de pression Aucun moyen de 2 2 4 16 Changement du
corrosion détection joint
Tuyères à gaz Crée un Mauvaise orientation Combustion incomplète Présence du Analyseur de 1 4 3 12 Réglage des
mouvement des surfaces monoxyde de fumée (CO, NO, tuyères
tourbillonnaire du biseautées carbone dans les O2)
mélange gaz + air fumées
d’échappement
Allumeur électrique Donnait naissance Pas de décharge au -Distance entre les Echec Alarme 2 3 4 24 Réglage de la
à gaz à la flamme niveau des électrodes d’allumage du distance des
électrodes -Problème au niveau de bruleur électrodes
transformateur (Chaudière)
Cellule de flamme Détection de la Emet aucun signale Mauvais réglage Arrêt de la Alarme 2 2 1 4 Réglage de la
flamme (sensibilité) chaudière sensibilité et le
nettoyage de la
cellule
Volet d’air Contrôler le débit Blocage des volets -Mauvais graissage Mauvaise Alarme 2 4 4 32 Déblocage des
d’air d’air -Problème au niveau de combustion volets
l’organe de commande Arrêt de la
(Vérin + Distributeur) chaudière
Moteur d’air Refroidir la cellule Arrêt du moteur Problème au niveau du Arrêt de la Alarme 1 2 4 8 Intervention sur le
d’allumage et de de flamme et moteur (voir le tableau) chaudière moteur
refroidissement assure l’air de la
petite flamme
AMDEC MACHINE – ANALYSE DES MODES DE DÉFAILLANCE DE LEURS EFFETS ET DE LEUR CRITICITÉ Phase de page : 5 / 9
Date de l'analyse:
fonctionnement :
Système : chaudière Sous - Ensemble : circuit d’air Nom :
Cause de la Effet de la Criticité
Élément Fonction Mode de défaillance Détection Action Corrective
défaillance défaillance F G N C
Date de l'analyse: AMDEC MACHINE – ANALYSE DES MODES DE DÉFAILLANCE DE LEURS EFFETS ET DE LEUR CRITICITÉ page : 6 / 9
Phase de
fonctionnement :
02/06/2015
Système : Chaudière Sous - Ensemble : Circuit de gaz Nom :
Criticité
Cause de la Effet de la
Élément Fonction Mode de défaillance Détection Action Corrective
défaillance défaillance
F G N C
Vanne de by-pass Assure le débit de -Dysfonctionnement -Rupture interne de la Arrêt des bruleurs Pressostat de 1 3 4 12 -Changer la
gaz en minimum membrane sécurité pression membrane de la
technique de gaz basse vanne de by-pass
(la charge =0)
Vanne tout ou rien L’ouverture et la Blocage de la vanne Circuits d’alimentation Arrêt du bruleur alarme 2 2 4 16 Vérification de
fermeture (l’air comprimé et l’alimentation de
l’alimentation) l’électrovanne,
distributeur,
Date de l'analyse: AMDEC MACHINE – ANALYSE DES MODES DE DÉFAILLANCE DE LEURS EFFETS ET DE LEUR CRITICITÉ page : 7 / 9
Phase de
fonctionnement :
02/06/2015
Système : Chaudière Sous - Ensemble : Moteur électrique Nom :
Criticité
Cause de la Effet de la
Élément Fonction Mode de défaillance Détection Action Corrective
défaillance défaillance
F G N C
Rotor Transforme -Echauffement au -mauvais graissage Arrêt de moteur -Température 2 4 1 8 -vérifier le circuit
l’énergie électrique niveau des des roulements -Ampérage électrique
en énergie roulements -Usure des
mécanique roulements
(rotation)
Stator Transforme -Perte d’isolement Le non serrage et Arrêt de moteur -Température 2 4 1 8 -Changement des
l’énergie électrique -Echauffement rupture des câbles des 3 bobines câbles
en magnétique d’alimentation -Ampérage d’alimentation
-Test d’isolement
Boite à bornes Assure Etanchéité (court- Défaut d’isolement Arrêt de moteur Contrôle 1 3 4 12 Vérifier le court
l’alimentation du circuit) d’isolement circuit
moteur
III.4.8 Application de la méthode AMDEC sur le circuit d’eau (pompe)
Date de l'analyse: AMDEC MACHINE – ANALYSE DES MODES DE DÉFAILLANCE DE LEURS EFFETS ET DE LEUR CRITICITÉ Phase de page : 8 / 9
fonctionnement :
02/06/2015
Système : Chaudière Sous - Ensemble : Pompe Nom :
Criticité
Cause de la Effet de la
Élément Fonction Mode de défaillance Détection Action Corrective
défaillance défaillance
F G N C
Impulser Transmettre -Usure -Effort très élevé Arrêt de la pompe -Bruit 1 4 1 4 Vérifier les câbles
l’énergie de l’arbre -Rupture -cavitation -Vibrations d’alimentation
au produit
Garniture Assure l’étanchéité -Usure des faces -Mauvaise qualité Arrêt de la pompe Fuite d’eau et 2 3 1 6 Soudage de la
de la pompe, éviter -Usure des joins d’eau et d’huile d’huile tuyauterie
les fuites de liquide
à l’extérieur
Date de l'analyse: AMDEC MACHINE – ANALYSE DES MODES DE DÉFAILLANCE DE LEURS EFFETS ET DE LEUR CRITICITÉ page : 9 / 9
Phase de
fonctionnement :
02/06/2015
Système : Chaudière Sous - Ensemble : faisceaux tubulaires Nom :
Criticité
Mode de Cause de la Effet de la
Élément Fonction Détection Action Corrective
défaillance défaillance défaillance
F G N C
Pour l’hiérarchisation des défaillances selon leurs criticités, nous utilisons le tableau des
actions correctives.
Dans ce tableau, on voit que la criticité des organes est faible, ce qui veut dire qu’ils
nécessitent seulement une maintenance corrective.
67
III.5.2 Tableau des actions correctives pour l’automate :
D’après ce tableau, nous constatons que ces organes ont besoin seulement d’une maintenance
corrective.
68
III.5.3 Tableau des actions correctives pour le bruleur :
D’après ce tableau, nous constatons que les organes cellule de flamme et moteur d’allumage et
de refroidissement ont besoin seulement d’une maintenance corrective
Pour l’organe tuyères à gaz, la présence du monoxyde de carbone est la preuve du manque d’air
dans la combustion du gaz, on propose de surveiller la couleur de la flamme quotidiennement et
de régler les volets d’air.
Pour la vanne de régulation de gaz, nous proposons un contrôle annuel, et de suivre les consignes
du constructeurs.
69
III.5.4 Tableau des actions correctives pour les faisceaux tubulaires:
Pour fonctionner correctement, la chaudière a besoin d’une eau ultra pure, et pour ça cette eau
passe par plusieurs processus de filtration, après avoir obtenu cette eau ultra pure (TH=0).
Après un certain nombre de cycle dans le circuit caloporteur, cette eau devient dure. Alors on fait
des purges pour déminéraliser cette eau.
Mais le problème qui se pose c’est que l’eau après ça a déjà érodé les tuyaux. Donc nous
proposons de faire plusieurs analyses d’eau de la bâche à des intervalles de temps déterminés.
Pour dire à quel moment le TH commence a augmenté TH>0, donc après avoir constaté ce
temps, on va réaliser des purges en fonction de ce temps.
70
La deuxième proposition c’est de changer les tubes caloporteurs de la chaudière, et pour cela on
propose de les remplacer avec des tubes en superalliage à base de Nikel à forte teneur en chrome.
Et pour ça l’inconel 625 présente une très bonne tenue à la corrosion et une bonne conductivité
thermique.
Dans ce tableau, on voit que la criticité des organes est faible, ce qui veut dire qu’ils nécessitent
seulement une maintenance corrective.
71
III.5.6 Tableau des actions correctives pour le circuit de gaz:
D’après ce tableau, nous constatons que les organes Pressostat et l’électrovanne ont besoin
seulement d’une maintenance corrective
Pour la vanne de by-pass, nous proposons de faire un contrôle trimestriel pour réduire leur
criticité
72
III.5.7 Tableau des actions correctives pour le moteur électrique:
Dans ce mécanisme on a la majorité des criticités faible, sauf pour la boite à bornes
Pour la boite à borne, sa criticité est moyenne, donc nous proposons de contrôler l’alimentation
systématiquement
73
III.5.8 Tableau des actions correctives pour la pompe:
Dans ce tableau, on voit que la criticité des organes est faible, ce qui veut dire qu’ils nécessitent
seulement une maintenance corrective.
74
III.5.9 Tableau des actions correctives pour la vanne de régulation
75
Tableaux des actions préventives pour le circuit d’air :
A partir des résultats obtenus dans le tableau AMDEC, nous pouvons identifier les
organes critiques, et nous pouvons les surveiller et proposer des opérations préventives, afin
d’empêcher l’apparition des défaillances
76
Tableaux des actions préventives pour le circuit de gaz :
77
Tableaux des actions préventives pour le circuit d’eau
78
Tableaux des actions préventives pour la chaudière :
Opérations préventives à réaliser Périodicité
79
Vérification du bon fonctionnement de Annuel
l'électrode de la sonde d'ionisation et du
pressostat d'air et remplacement ou nettoyage
si nécessaire
Conclusion
Dans cette partie, nous avons déroulé l’analyse AMDEC suivant les étapes que nous
avons citées dans le chapitre II. Ces étapes nous ont exigées de collecter des données sur
l’équipement étudié. Pour obtenir des informations et dérouler cette analyse, on s’est basés sur
le travail du groupe, en exploitant leurs expériences et leurs documentations existantes.
80
Conclusion générale
80
Conclusion générale
Ce stage nous a permis de renforcer nos connaissances techniques, c’était une expérience
enrichissante ou nous avons l’occasion d’approfondir et de compléter nos connaissances acquises
durant nos études.
Nous tenons à signaler aussi que ce stage nous a permis d’avancer vers la vie
professionnelle, et de mettre nos capacités à l’épreuve.
81
Bibliographie
82
Bibliographie
[1] Chacha karim & Korichi Habib, mémoire de fin d’études, analyse des modes de défaillance,
de leurs effets et de leurs criticité (AMDEC) du bras de chargement pétrolier et proposition
d’une gamme de révision générale, université de bejaia
[2] Astou Guindou dansoko, mémoire de fin d’études, choix d’une politique de maintenance,
école supérieure polytechnique Sénégal, année 2007/2008
[4] Hamidouche Nourdine & Ferhat Bourdjah, Analyse des modes de défaillances par la
méthode Amdec pour un compresseur au sein de cevital
83