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Devant le jury :
- Mr SAAD EDDINE
- Mr HADJOU
- Mr HAMTACHE
2014-2015
Louange tout d’abord à Dieu qui nous a donné la force
Pour terminer ce modeste travail.
Toutes nos infinies gratitudes à notre promoteur, Monsieur
Hamouche et Monsieur Laggoune pour leur encadrement et
leurs aides précieuses.
Nous remercions aussi les membres du jury qui nous ont fait
l’honneur d’accepter le jugement de notre travail.
Youcef, Abdelhafid
Table des matières
IntroductionGénérale............................................................................................................................ 1
CHAPITRE I :Presentation de l'entreprise et du cas d'étude
Partie I : présentation de l'entreprise
1. Introduction ......................................................................................................................................... 3
2. Historique de l’entreprise ................................................................................................................... 3
3. Mission de l’entreprise ........................................................................................................................ 4
4. Infrastructure ....................................................................................................................................... 4
5. Parc des appareils de forage ................................................................................................................ 5
6. Transports............................................................................................................................................ 6
7. Moyens humains et organisationnels .................................................................................................. 6
8. Système de gestion de l’entreprise ...................................................................................................... 7
9. Les directions de l’entreprise .............................................................................................................. 7
1. Initialisation....................................................................................................................................... 61
1.2. Définition de système à étudier ...................................................................................................... 61
1.3. Décomposition fonctionnelle de la pompe..................................................................................... 61
1.3.1. Le sous système mouvement ............................................................................................... 61
1.3.2. Le sous système hydraulique............................................................................................... 61
1.3.3. Le sous système lubrification .............................................................................................. 61
1.4. Organigramme de la décomposition fonctionnel ........................................................................... 62
1.4.1. Le sous système lubrification...................................................................................................... 62
1.4.2. Le sous système hydraulique............................................................................................... 63
1.4.3. Le sous système mouvement ............................................................................................... 64
2. Synthèse ............................................................................................................................................ 70
2.1. Le tableau des actions correctives du sous système lubrification........................................... 70
2.2. Tableau des actions correctives du sous système mouvement ............................................... 72
2.3. Tableau des actions correctives du sous système hydraulique ............................................... 73
3. Tableaux de la périodicité d’entretient de la pompe à bous 12P160 ................................................. 75
4. Réparation correctives....................................................................................................................... 77
5. Conclusion......................................................................................................................................... 79
Conclusion générale ............................................................................................................................ 80
LISTE DES FIGURES
Le pétrole et le gaz sont les secteurs dominant de l’économie algérienne et constituent 98%
des exportation, Sonatrach étant la clé de l’économie algérienne, elle est constituée d’un
groupe pétrolier et gazier qui intervient dans l’exploitation, la production, le transport par
canalisation, la transformation et la commercialisation des hydrocarbures et de leurs dérivés.
De nos jours, les grands soucis de l’industrie pétrolière est le rendement (gain en productivité
et qualité de production), cela est lié directement à la performance et au bon fonctionnement
des équipements de forage, c’est ainsi que plusieurs équipements ont été améliores en vue
d’obtenir des systèmes de forage plus performants et plus fiable, visant ainsi une stabilité de
fonctionnement du système le long du processus de forage.
L’industrie pétrolière est souvent confrontée à des problèmes au niveau des vecteurs de la
production qui sont : table de rotation, le treuil, pompe à boue (mud pump),…etc.
La pompe a boue est un élément fondamentale dans l’installation vue son importance dans
l’opération de forage, et comme c’est un système complexe, que ce soit par sa partie
mécanique, hydraulique ou électrique, de commande ou de puissance, sa maintenance devient
primordiale. En effet, elle doit assurer un forage efficient des puits.
Notre objectif dans ce travail étant d’étudier la pompe, afin de déceler d’éventuelles faiblesses
ou dysfonctionnement qui pourraient hypothéquer ses performances, ce qui conduirait a
l’augmentation des délais et /ou des couts de réalisation des forages.
Dans ce contexte, nous réaliserons des calculs de vérification hydraulique à savoir le diamètre
de la chemise ainsi que le débit en fonction de l’angle de rotation du vilebrequin.
Dans le chapitre I nous donnons une présentation de L’ENTP Hassi Messaoud et de cas
d’étude.
1
Dans le chapitre III une définition de la maintenance, ses types et ses différentes formes ainsi
que les différentes formes d’analyse de défaillance, une définition de l’analyse AMDEC et les
différentes étapes nécessaires pour sa réalisation
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CHAPITRE I Présentation de l’entreprise et du cas d’étude
1. Introduction
Dans l’industrie pétrolière les travaux de forage des puits de pétrole et de gaz
exigent beaucoup de main d’œuvre et nécessitent de grands investissements des capitaux.
Avec l’augmentation de la profondeur de forage, le volume des travaux de forage et la
consommation des pièces d’équipement, d’outils et de matériaux croient considérablement
On présentera l’entreprise nationale des travaux aux puits selon la démarche suivante
2. Historique de l’entreprise
Le forage algérien est un produit de SONATRACH depuis l’année 1968. Kaskassal, étant le
premier puits foré, et sa structure opérationnelle s’appelait « direction des services pétroliers
(DSP) » et disposait d’un parc de quatre appareils de forage.
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CHAPITRE I Présentation de l’entreprise et du cas d’étude
Le siège social est situé à HASSI MESSAOUD, wilaya d’Ourgla, au sud –Est d’’Alger.
3. Mission de l’entreprise
Sa mission concerne les travaux aux puits, qui sont l’exécution des fortages de
recherche et développement sur les gisements d’hydrocarbures liquides ou gazeux, c’est aussi
l’entretien des puits producteurs d’huile et de gaz (work over) et accessoirement la réalisation
des forages hydraulique profonds.
4. Infrastructure
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CHAPITRE I Présentation de l’entreprise et du cas d’étude
L’ENTP dispose d’un parc de (60) appareils. Certains de ces appareils sont dotés des
équipements modernes comme : « SCR, Top drive, Wireless Net Work communication ». LE
tableau suivant présente les différents type d’appareilles disponible :
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CHAPITRE I Présentation de l’entreprise et du cas d’étude
6. Transports
La division transport est assignée selon les points suivants :
L’entreprise dispose d’un matériel de transport classé selon le tableau suivant [1] :
Dans le domaine de la formation, les besoins sont identifiés analysés pour concevoir
une formation adaptée aux besoins exigés , parmi les grands axes de la formation élaborée
pour l’exercice 2003 , figurent des programmes spécifiques pour la « QHSE » ( Qualité,
Hygiène, Sécurité, et Environnement), la GMAO (Gestion de la maintenance Assistée par
Ordinateur ) et le PDI ( plan de développement Informatique ).
6
CHAPITRE I Présentation de l’entreprise et du cas d’étude
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CHAPITRE I Présentation de l’entreprise et du cas d’étude
Un appareil de forage doit accomplir dans les meilleures conditions techniques et de sécurité,
la réalisation d’un puits reliant un gisement à la surface.
1. Classification
Il existe toute une gamme d’appareils : légers, moyens et lourds ; appropriés aux forages, peu,
moyennement et très profonds.
D’où :
Cette catégorie est répartie en plusieurs groupes mettant en œuvre l’outil de forage et assurant
la sécurité du puits.
Ils permettent :
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CHAPITRE I Présentation de l’entreprise et du cas d’étude
la table de rotation ;
les fourrures ;
le carré d’entraînement ;
la tige d’entraînement ;
raccord d’usure de la tige d’entraînement ;
la tête d’injection.
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CHAPITRE I Présentation de l’entreprise et du cas d’étude
les clay-jecteurs ;
les goulottes ;
les pompes à boues plus accessoires ;
soupapes de décharges (ou de sécurité) ;
Les conduites d’aspiration et vannes ;
Le flexible d’injection.
Ces équipements assurent la fabrication, le pompage et la circulation ainsi le traitement
mécanique des fluides de forage.
La tête du puits ;
L’accumulateur de pression ;
Le manifold de duses ;
Ils assurent la sécurité du puits en cas de venue de gaz.
On distingue :
outil de forage RB ;
masse tige DC ;
tige de forage DP ;
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CHAPITRE I Présentation de l’entreprise et du cas d’étude
equipements auxiliaires ;
raccords divers. [5]
L’outil de forage (trépan) est entraîné dans son mouvement de rotation au fond du trou par
trouve la tige d'entraînement qui est creuse également, mais de section extérieure carré ou
hexagonale, et qui passe à travers la table de rotation par laquelle elle est entraînée. La table
de rotation est entraînée par les moteurs par l'intermédiaire d'un ensemble de transmission par
L'ensemble du train de sonde est suspendu au crochet de levage par l'intermédiaire de la tête
d'injection qui joue le rôle de palier de rotation pour l'ensemble du train de tiges, elle
comprend une partie mobile solidaire du train de sonde et une partie fixe solidaire du crochet.
Ce crochet de levage peut être manoeuvré du haut en bas de la tour métallique grâce à un
système de mouflage composé d'un moufle mobile auquel est suspendu le crochet et d'un
Le brin du câble va s'enrouler sur le tambour du treuil de forage lequel est entraîné par les
Une injection continue de boue dans le trou est assurée pendant toute la durée de forage.
Des pompes à boue aspire la boue des bacs et la refoule par l'intermédiaire de la colonne
descend ainsi jusqu'au fond du trou, sort par les évents du trépan et remonte par l'espace
annulaire compris entre les tiges et le trou foré, cette boue qui remonte du fond du trou est
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CHAPITRE I Présentation de l’entreprise et du cas d’étude
Ainsi dès son arrivée à la surface, elle passe aux tamis vibrants qui la sépare des déblais; de
là, elle retourne dans les bacs d'aspiration. La boue effectue donc un circuit fermé, durant le
forage.
Aux deux tiers (2/3) environ du mât de forage se trouve la passerelle d'accrochage, qui sert au
gerbage des tiges dans le mât lors des manœuvres de remontée ou descente.
Le train de tige est donc remonté puis redescendu par éléments de deux ou trois tiges grâce au
Le mât de forage repose sur une substructure de 3m de hauteur, ce qui élève d'autant le
plancher de travail et permet l'installation sur la tête du puits d'un ou plusieurs obturateurs de
sécurité.
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CHAPITRE I Présentation de l’entreprise et du cas d’étude
Moufle fixe
Mat de forage
Moufle mobile
Tête d’injection
Table de
rotation
Tige carrée
Treuil BOP de sécurité
Pompe à boue
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CHAPITRE I Présentation de l’entreprise et du cas d’étude
C’est le cœur de l’appareil de forage, donc c’est la capacité du treuil qui caractérise un
appareil de forage et indique la classe des profondeurs de forages que l’on pourra effectuer.
c) Le mouflage
Le mouflage (Figure I-3) est l’ensemble des différentes boucles de câble de forage intercalées
entre le treuil et le point fixe et reliant les moufles fixe et mobile.
Faire le mouflage est le travail qui consiste à installer ce câble dans le mât de façon à pouvoir
déplacer le moufle mobile à l’aide de treuil.
Les mouflages des installations de forage sont destinés à la réalisation des opérations de
montée et de descente et à la suspension, au cours du forage, des colonnes de forage et de
tubage.
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CHAPITRE I Présentation de l’entreprise et du cas d’étude
Démultiplier la charge ;
Démultiplier la vitesse.
Il existe deux types de mouflage.
1. Le moufle fixe
C’est l’ensemble des poulies sur lequel passe le câble. Il est supporté par la plate-forme
supérieure de la tour de forage.
2. Le moufle mobile
Ensemble de poulies à grand diamètre enfilées côte à côte sur un arbre en acier et tournant
librement grâce à des roulements à rouleaux
La pompe triplex (Figure I-4) est l’élément principal du circuit de pompage et circulation de
la boue de forage. [4]
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CHAPITRE I Présentation de l’entreprise et du cas d’étude
e) La tête d’injection
Elle constitue la liaison entre la garniture de forage qui tourne et le reste de l’installation
est fixe (Figure II-5) .Elle permet l’injection des boues de forage dans le train de tige et
supporte le poids de l’ensemble de la garniture.
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CHAPITRE I Présentation de l’entreprise et du cas d’étude
f) La table de rotation
Les tables de rotation (Figure I-6) sont destinées à l’entraînement d’une colonne de
forage suspendue verticalement ou bien à la réception du couple moteur à réaction de la
colonne, crée par l’arbre d’attaque. [2]
j) Le trépan
Le trépan (Figure I- 7) est entraîné dans son mouvement de rotation au fond du trou par une
colonne de tiges creuses vissées les unes aux autres.
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CHAPITRE I Présentation de l’entreprise et du cas d’étude
5. conclusion
Nous avons donné dans ce chapitre un aperçue sur l’entreprise des travaux aux puits, ainsi
qu’une description des appareils de forage au niveau de la station TP 197.
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CHAPITRE II Technologie de la pompe à boue 12p160
1. Introduction
La puissance nécessaire pour réaliser la circulation de la boue dans un forage a
considérablement augmenté avec l’utilisation généralisée des outils à jets et l’utilisation des
turbo-foreuses.
Une vitesse de remontée des déblais de 30 à 70 m/mn selon les phases, (pour
éviter la décantation)
Une pression de refoulement suffisante pour vaincre l’ensemble des pertes de
charge du système de circulation.
Alors que les pompes de 1939 dépassaient rarement 250 ch.de nombreux constructeurs
livraient en 1955 des pompes de 800 à 900 ch. En estimait le besoin de puissance hydraulique
à 1000 chevaux hydraulique soit prés de 1600 chevaux mécanique. Actuellement une grosse
installation dispose de 2000 a 2500 chevaux en moyen de puissance de pompage.
En dehors de sa puissance et de son débit, une pompe doit être souple, robuste et facile à
entretenir. Les pompes de forage moderne sont de type duplex à double effet et triplex à
simple effet. Actuellement les pompes triplex à simple effet ont complètement remplacé les
pompes duplex à double effet.
On utilise les pompes de forage dans le but d’assurer le débit nécessaire et la pression
voulue pour la circulation de la boue entre la pompe et le fond du puits qui doit revenu à la
surface.
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CHAPITRE II Technologie de la pompe à boue 12p160
Ce sont des pompes qui comportent deux pistons à double effet, c'est-à-dire que chaque piston
aspire et refoule des deux cotés, deux clapets (un pour l’aspiration et un autre pour le
refoulement) sont placés à l’arrière de chaque cylindre, et deux autres à l’avant
En reculant, le piston refoule la boue par le clapet de refoulement arrière et l’aspire par
celui d’aspiration avant. Les autres clapets sont maintenus fermés par la pression créée par le
déplacement du piston.
Ainsi, pendant un aller et retour du piston, c'est-à-dire un tour complet de l’arbre petite
vitesse, un piston refoule deux fois le volume de la chemise correspondant à sa course, le
même cycle se produit par l’autre piston avec un décalage de ¼ de tour.
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CHAPITRE II Technologie de la pompe à boue 12p160
Ce sont des pompes qui comportent trois cylindres dans lesquels coulissent trois pistons à
simple effet, c’est-a-dire que chaque piston aspire et refoule d’un seul coté. Chaque cylindre
comporte un clapet d’aspiration et un autre de refoulement à l’avant seulement.
Lorsque le piston arrive en fin de course et revient vers l’avant, le clapet d’aspiration se
ferme et celui de refoulement s’ouvre et la boue est ainsi refoulée dans la conduite de
refoulement.
Ainsi pendant un aller et retour du piston, c’est a dire un tour complet de l’arbre petite vitesse,
un piston refoule une seule fois le volume de la chemise correspondant a sa course. Le même
cycle se produit par les autres pistons avec un décalage de 1/3 de tour.
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CHAPITRE II Technologie de la pompe à boue 12p160
Pompes duplex
Les pompes duplex, malgré qu’elles soient simples et robustes, sont lourdes et leur entretien
difficile.
Leur domaine d’utilisation est limité puisque le chemisage minimale est limité (déséquilibre
du au cycle double effet) et la vitesse inférieure doit être suffisante pour assurer un graissage
Pompe triplex
Avantage :
Facilités d’entretien et de surveillance. Les chemises apparentes, toute fuite aux
pistons est vite décelée. Les interventions sur la pompe sont faciles et rapide du fait du
faible poids des pièces d’usure, de l’absence de presse étoupe et de la simplicité du
joint de chemise
Souplesse dans l’utilisation qui permet :
-des débits importants à des pressions non négligeable,
-des débits faibles ou moyens à des pressions élevées,
Faible poids et encombrement.
Inconvénients :
Suralimentation nécessitée par le mauvais remplissage (siège et clapets très petites et
battements très rapides). Il est indispensable d’avoir une pompe centrifuge de
suralimentation.
Nécessité de refroidissement et lubrification de chemise et de l’arrière des pistons
Dans le domaine du forage des puits profonds montre que seule la pompe horizontale à piston
répond aux exigences du forage. la circulation de la boue de forage dans une installation
nécessite l’utilisation des pompes (mud pumps) puissante.
-une vitesse de remonté des déblais suffisante pour évité leur décantation.
-une pression de refoulement suffisante pour vaincre les pertes de charges dans le circuit
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CHAPITRE II Technologie de la pompe à boue 12p160
De nos jours les pompes les plus couramment utilisées sont les triplex à simple effet, du
principe équivalent, mais beaucoup plus robuste. Ces pompes comportent trois cylindres à
simple effet (la boue est aspirée et refoulée par un seul coté du piston)
Dans l’opération de forage on utilise différents types de pompes à boues on peut citer :
Comme toutes les pompes triplex à simple effet, elle est constituée de trois parties
principales :
Partie mécanique
Partie hydraulique
Partie électrique
Partie mécanique :
Pour la partie mécanique, tous les constructeurs ont choisi le principe de la pompe triplex
avec excentrique, bielle, crosses et rallonge de crosse.
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CHAPITRE II Technologie de la pompe à boue 12p160
Mais les pignons des arbres à grande vitesse et à petite vitesse sont excentrés par rapport à
l’axe de la pompe et l’arbre petite vitesse est en forme de vilebrequin.
Partie hydraulique :
Comme dans toutes les pompes triplex simple effet, elle se compose de :
une chemise apparente, se montant par l’arrière ou par l’avant suivant les
constructeurs ;
une tige de piston ;
un piston simple effet ne comporte qu’une garniture ;
02 clapets (01clapet d’aspiration, 01 clapet de refoulement) ;
un système d’arrosage.
Partie électrique :
La puissance qui arrive à l’arbre d’attaque de la pompe est développée par la rotation de deux
moteurs électriques d’entrainement (Mcc à excitation série) alimenté en courant continu à
travers un redresseur commandé.
Description
Le coté mécanique d’une pompe à boue représente la partie la plus importante de la valeur
d’achat, il doit être robuste et permettre une longue période de service sans entretiens
importants en dehors de la lubrification.
- Système bielle-manivelle
- Le bâti/carter de lubrification
- Roulement
- Pompe à l’huile
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CHAPITRE II Technologie de la pompe à boue 12p160
C’est l’arbre d’entrainement de la pompe, celui sur lequel sont accouplés les moteurs
d’entrainement, qui peut être réalisé par moteurs électrique et transmissions ou par poulies
entrainées par courroies depuis le moteur compound.
Cet arbre supporté par deux paliers à roulement ; il entraine par l’intermédiaire du
pignon à denture oblique (chevron) le pignon de l’arbre vilebrequin à petite vitesse.
Cet arbre a une forme coudée (excentrique) pour permettre le décalage des courses du
piston dans les chemises (ce décalage est de 120° pour les triplex).
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CHAPITRE II Technologie de la pompe à boue 12p160
Système bielle-manivelle :
Sur le vilebrequin sont montées 03 bielles selon le type de pompe (triplex). Les tètes des
bielles sont montées sur le vilebrequin, les pieds des bielles sur les crosses. L’articulation de
ces dernières sur les crosses se fait par l’intermédiaire de roulement.
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CHAPITRE II Technologie de la pompe à boue 12p160
Montées sur les pieds des bielles par l’intermédiaire de roulement sont guidées par des
tuiles. Sur les crosses viennent se visser les rallonges des crosses qui permettrons la
liaison avec les tiges des pistons.
Cette liaison est réalisée par l’intermédiaire de clamps (colliers de serrage) pour les
pompes triplex.
Le bâti et le carter :
Il est en acier moulé ou en tôle d’acier assemblé par mécano-soudure. Dans ce dernier
cas le skid et le bâti son généralement intègres. Le bâti sert de carter pour l’huile de
graissage, il doit donc être étanche et permettre un contrôle rapide du niveau et une
vidange facile de l’huile.
Le circuit de lubrification :
- la lubrification des chaines se fait à l’aide d’une pompe à huile (Figure III.12)
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CHAPITRE II Technologie de la pompe à boue 12p160
Le pignon est claveté ou intégré à l’arbre d’attaque en acier ou chrome molybdène forgé.
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CHAPITRE II Technologie de la pompe à boue 12p160
La roue est claveté ou boulonné sur l’arbre manivelle ; les roulements largement calculés sont
de types à rouleaux conique. L’arbre principale est forgé lorsqu’il est à manivelle ou codé et
coulé s’il est excentrique ou à doigts.
La rallonge de crosse passe à travers un presse-étoupe qui évite la sortie de l’huile de carter
et l’entré de boue et ou d’eau a l’intérieure du même carter.
Le système d’entrainement :
Deux moteurs sont montés sur le skid de la pompe et entrainent par l’intermédiaire de
pignons et de chaines, l’arbre grand vitesse de la pompe.
Les pignons et leurs chaines sont enfermés dans des carters étanches, un système de
lubrification par pompe entrainée par moteur électrique assure le graissage par arrosage de
l’ensemble.
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CHAPITRE II Technologie de la pompe à boue 12p160
Roulements :
Les roulements des bielles :
Sont des roulements à rouleaux cylindrique jointifs, ils supportent des charges radiales
importantes.
-roulement de très faible section dotée d’une capacité de charge relativement élevée.
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CHAPITRE II Technologie de la pompe à boue 12p160
- grande longévité.
Le corps hydraulique :
Il est en acier moulé, fixé sur le skid au carter de la partie mécanique de la pompe, il sert de
logement, pour les pièces d’usure, la chemise, clapet et les tiges des pignons.
Le corps est obturé par des couvercles filetés et des portes des couvercles boulonnés à la
partie supérieure où l’on trouve un collecteur de refoulement qui lié entre les sorties de
refoulement, et ces couvercles qui maintiennent ou protègent les clapets, ils sont vissés ce qui
augmente la rapidité de démontage et remontage.
Dans les pompes triplex le piston est monté avec une seule garniture (cycle simple effet),
une coupelle et un circlips en assurent la fixation sur le corps.
Très simple et sans traitement, le corps du piston a un alésage cylindrique qui permet un
montage et surtout un démontage aisé. (Un simple joint torique assure l’étanchéité).
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CHAPITRE II Technologie de la pompe à boue 12p160
La tige du piston classique est éliminée pour être remplacé par une tige courte et légère
dont les caractéristiques principales sont :
- l’absence de filetage d’extrémité coté rallonge de crosse remplacée par un talon et un clamp
de montage et démontage aisé,
Presse-étoupe :
- les presse-étoupe doivent être serrés pour créer entre la tige et le bourrage une pression
la pressant la pression du liquide.
Les douilles métalliques intermédiaires permettent de diminuer l’espace libre qui interdit la
pénétration de caoutchouc dans celui-ci et d’émiettement progressif de la bavure qui surgie la
bague de presse-étoupe.
Les chemises :
Les chemises des pompes sont des pièces usinées avec grande précision.
La paroi intérieure est traitée pour lui donner une grande dureté superficielle et la résistance
à l’usure désirée.
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CHAPITRE II Technologie de la pompe à boue 12p160
Ces chemises sont enfilées dans le corps de la pompe et maintenues en place par des
dispositifs qui différent légèrement suivant les constructeurs
Chaque clapet est constitué d’un corps, d’une garniture, et d’un système de fixation de la
garniture.
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CHAPITRE II Technologie de la pompe à boue 12p160
Particularités :
Pour éviter les inconvénients on utilise de plus en plus à l’heure actuelle, la suralimentation
des pompes à boue ; les pompes ne sont pas alimentées par aspiration directe dans les bacs,
mais par l’intermédiaire d’une autre pompe (centrifuge à basse pression). Dans ces conditions
on obtient un remplissage presque parfait des cylindres et on supprime les cognements
hydrauliques, le rendement se rapproche du rendement théorique, le débit obtenu est plus
grand.
La partie mobile comporte un arbre accouplé au moteur. Sur cet arbre claveté une roue
portant des aubes ou ailettes. Ce sont ces aubes qui, par l’intermédiaire de l’arbre transmettent
au liquide le mouvement de rotation du moteur.
L’arbre repose sur le corps de la pompe par l’intermédiaire des paliers, dont le rôle est de
diminuer les pertes mécaniques dues au frottement de l’arbre sur le corps de pompe.
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CHAPITRE II Technologie de la pompe à boue 12p160
La puissance qui arrive à l’arbre d’attaque de la pompe est développée par la rotation de deux
moteur électriques d’entraînement (mcc à excitation série) alimente en courant continu à
travers un redresseur commande.
La transmission entre les moteurs d’entraînement et l’arbre d’attaque de la pompe se fait par
chaine. Les deux extrémités de l’arbre sont identiques, ce qui permet l’entrainement d’un coté
comme de l’autre.
- Un amortisseur de pulsation
- Une soupape de sécurité pour protéger le circuit contre les fluctuations et les
augmentations brusques de pression
Les amortisseurs de pulsations :
Principe de fonctionnement :
Lorsque la pompe est en marche, la boue pénètre dans la chambre, sous le diaphragme et
comprime le volume de la chambre d’azote diminue lorsque la pression de boue diminue,
régularisent ainsi le débit et, par suite, les fluctuations de pression.
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CHAPITRE II Technologie de la pompe à boue 12p160
L’amortisseur est chargé à l’air ou à l’azote à une pression qui varie suivant la pression de
refoulement de la pompe.
Il est de pratique courante de choisir une valeur égale à 25% de la pression maximale de
service de la pompe (750psi pour une pression maximale de 3000psi).
Pour les pompe triplex, suralimentées, au ‘’battement’’ très rapide (110 a 130
coups /min).
Ces variations de débit amènent des variations de pression importantes qui se
traduisent par des variations et des chocs néfastes :
Sur la pompe elle-même.
Sur le manifold de refoulement.
Sur la colonne montante et sur le flexible d’injection.
Pour y remédier, les pompes de forage sont toutes équipées d’amortisseur de
pulsations sur le refoulement.
La soupape de sécurité :
La soupape de sécurité est placée juste à la sortie des pompes et a pour rôle de protéger le
circuit de refoulement contre les surpressions.
36
CHAPITRE II Technologie de la pompe à boue 12p160
a) Soupape à ressort
b) Soupape à clou
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CHAPITRE III technologie de la pompe à boue
Données de départ :
K Qi
Di
CN
Où :
Maximal de la pompe) ;
25,4 1850
D 60 1000 0,154m D 154mm
0,9 0,3048 120
38
CHAPITRE III technologie de la pompe à boue
DD=154 ,2 mm
= 154,2 mm
Qinst V S
Où :
β φ
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CHAPITRE III technologie de la pompe à boue
Où :
V : vitesse du piston
2 n
ω: La vitesse angulaire de la manivelle. D’où :
60
C
r : Rayon de la manivelle. D’où : r
2
C : La course, C= 304.8 mm
Donc :
2 3,14120
12.56(rad / s)
60
C 0.305
r r 0,152m
2 2
Par conséquences :
V . r . sin
V 12 . 56 0 . 1524 sin
V 1 . 914 sin ( l / tr )
Qinst V S
40
CHAPITRE III technologie de la pompe à boue
- Détermination des débits en fonction de α qui varie de (0 à 2π) pour les trois pistons.
0 0 27.74
30 16.02 16.02
60 27.74 0
90 32.04
120 27.74 0
180 0 27.74
210 32.04
240 27.74 0
300 0 27.74
330 32.04
360 0 27.74
30 16.02 16.02
60 27.74 0
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CHAPITRE III technologie de la pompe à boue
1ere cylindre
Q(m3/s
) 2eme cylindre
3eme cylindre
32.04
27,74
30° 60° 90° 120° 150° 180° 210° 240° 270° 300° 330° 360°
Dext Dint
0,4 Peh mm
1,3 Peh
Où :
42
CHAPITRE III technologie de la pompe à boue
Peh K Pmax
Où :
K : Coefficient de proportionnalité K = 3
Donc :
Peh 3 315.5 946.5bars 94.65 N / mm 2
On calcul Dext :
489,6 0,4 94.65
Dext 154.2 184.94mm
489,6 1,3 94.65
Alors on prend :
Dextc 184.94 mm
On a : ec er
De là, on peut interpréter que notre chemise résiste bien à l’éclatement
5.3 Conclusion :
On peut dire que la chemise de la pompe à boue National Oil well 12P160, résiste aux
forces agissantes sur elle, ce qui élimine tout risque de perturbation des caractéristiques et des
performances de fonctionnement de notre pompe.
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CHAPITRE III Généralités sur la maintenance
2. Types de maintenance
On distingue deux types :
La maintenance préventive.
La maintenance corrective.
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CHAPITRE III Généralités sur la maintenance
C'est la maintenance préventive exécutée à des intervalles de temps préétabli sou selon
un nombre défini d'unités d'usage mais sans contrôle préalable de l'état du bien.
C’est une opération de maintenance effectuée après défaillance. Elle est effectuée dont
le but de maintenir le matériel dans l’état de ses performances initiales.
Il existe deux types de la maintenance corrective, qui sont :
a. la maintenance palliative :
Est un ensemble d’activités de maintenance corrective destinées à permettre à un bien
d’accomplir provisoirement une fonction ou partie d’une fonction. Elle est appelée
couramment dépannage.
b. la maintenance curative :
Est un ensemble d’activités de maintenance corrective ayant pour objet de rétablir un
bien dans un état spécifié ou de lui permettre d’accomplir une fonction requise. Le résultat
des activités réalisées doit présenter un caractère permanent.
Les activités pouvant être des réparations, des modifications ou aménagement ayant pour
objet de supprimer la ou les défaillances.
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CHAPITRE III Généralités sur la maintenance
Ces sont des activités de surveillance (ronde à fréquence courte), consistant à relever
périodiquement des anomalies et exécuter des réglages simples ne nécessitant pas
d’outillage, ni d’arrêt de l’outil de production ou des équipements.
Elle assure une surveillance quotidienne de l’ensemble des équipements, évitant ainsi,
l’apparition d’un grand nombre de défaillances mineures, qui pourraient à long terme avoir
des conséquences majeures.
Les rondes, sur matériel en service, comprennent :
La lubrification (contrôles, pleins, vidanges,) ;
Des examens sensoriels : Détection visuelle de fuites, détection d’odeur, des bruits
anormaux, etc.…
Ecoute des cognements de pompage ou des chocs hydrauliques à l’aide d’un casque et
avec l’ouïe.
B. Les visites :
C. Le dépannage :
D. La réparation :
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CHAPITRE III Généralités sur la maintenance
E. Les révisions :
F. Le contrôle :
4. Analyses de défaillance
4.1. Définition de défaillance
Définition
A. la santé matière
Défauts préexistant dans les pièces en service, donnant naissance à des défaillances,
échappées lors des contrôles de qualité.
A.1. élaboration
A.2. montage
B.1. choc
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CHAPITRE III Généralités sur la maintenance
B.2. surcharge
Dépassement d’une charge nominale exigé entrainant une déformation permanente ou une
rupture
B.4. fluage
B.5. fatigue
B.6. l’usure
B.7. l’abrasion
B.8. la corrosion
Elle est définie par l’interaction entre un métal et son environnement conduisant à une
modification minérale du matériau, elle est habituellement de nature électrochimique. [9]
C.3. claquage
T’elle une résistance, une diode, qui présentent des modes de défaillances difficiles à prévoir,
par contre on peut agir sur les phénomènes qui le génèrent.
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CHAPITRE III Généralités sur la maintenance
d’améliorer la conception
de faire un diagnostic rapide
de prévoir une meilleure logistique
Pour établir cet arbre, il est souhaitable de s’aider de l’analyse des modes de pannes et
défaillance
Méthodologie
C’est une analyse déductive qui demande une grande connaissance des divers modes de
dégradation des systèmes, on part de la défaillance présumée des systèmes et on cherche
toutes les causes ou agencement de causes qui peuvent conduire à cette défaillance.
E E E
ET OU
Y
X1 X2 X3 X1 X2 X3
Avec Y
Y +
Condition
X1 X2 X1 X2
E
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CHAPITRE III Généralités sur la maintenance
Pour faciliter le diagnostic de pannes des systèmes à maintenir, on peut établir un arbre de
maintenance donnant les tests à effectuer pour trouver la panne.
Bon mauvais
E C M R
Les opérations tests doivent être classées de façon à commencer par la panne la plus probable
en allant vers les moins fréquentes afin de maximiser le temps de diagnostic. [10]
5.3. Analyse des modes de défaillance, de leurs effets et de leurs criticités (AMDEC)
Il s’agit d’une méthode inductive permettant pour chaque composant d’un système, de recenser
son mode de défaillance, et son effet sur le fonctionnement ou sur la sécurité du système
L’AMDEC est l’une de ces méthodes que nous avons choisie dans notre travail, nous avons
détaillé ci dessus les démarches de cette analyse qui seront utiles pour l’application
6. Définition de L’AMDEC :
L’AMDEC est une méthode quantitative et inductive qui définit une règle ou une loi à partir de
l’expérience : un raisonnement inductif visant à identifier les risques de pannes potentielles
contenues dans un avant-projet de produit ou du système quelles que soient les technologies, de
façons à les supprimer ou a les maitrisé (norme AFNOR X 60-510 de décembre 1986).
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CHAPITRE III Généralités sur la maintenance
Utilisée pour fiabiliser les systèmes par l’analyse des défaillances due aux erreurs de
conception. Ce type d’AMDEC est donc initialises-en phase de développement produit au
moment de sa conception.
L’AMDEC processus est utilisée pour analyser les défaillances générées par le processus
de fabrication. Ce type d’AMDEC est idéalement initialise en phase d’industrialisation au
moment de la définition du processus de fabrication et de conception des moyens
Ici encore, on est très proche de L’AMDEC procédé. Pour ces opérations de contrôle, les
modes de défaillances pourraient être qualifies de mode de défaillance génériques, puisqu’ils
seront toujours du type :
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CHAPITRE III Généralités sur la maintenance
Pour assure la sécurité des opérations dans les procédés ou il existe des risque pour
l’homme
8. Déroulement de L’AMDEC
Initialisation
Analyse fonctionnelle
Analyse AMDEC
Synthèse
8.1 Initialisation
C’est la première étape qu’on peut ne pas négliger, car il s’agit de poser clairement le
problème et de définir le système et les limites de l’étude, cette étape comprend :
Il s’agit de définir le système qui peut être l’appareil complet ou un sous-ensemble présentant
un risque particulier. La documentation technique disponible sur le système doit être réunie, à
savoir les plans d’ensemble, les plans détaillés des sous-ensembles et la nomenclature des
composants
L’étude AMDEC doit être concentrée sur des objectifs bien précis, ils peuvent être exprimes
en termes d’amélioration de fiabilité, de maintenabilité, de disponibilité, de sécurité.
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CHAPITRE III Généralités sur la maintenance
Avant le début des travaux, le groupe doit se fixer un planning et un délai d’étude.
Les supports peuvent être spécifique à l’entreprise ou imposes par les donneurs d’ordre.
Les grilles et méthodes de cotation sont a mettre ou point. En fonction des objectifs
recherches, ils sont utilises pour l’évaluation de la criticité [13]
Cette étude est indispensable, car c’est à partir de l’identification des déférentes fonctions
que nous pouvons localiser les risques de dysfonctionnement de système, elle comprend
deux étapes :
Décomposition de système
Dans cette étape on identifie la fonction principale et les fonctions contrainte pour chaque
système (sous système, ensemble, sous ensemble, élément)
Cette phase consiste à examiner comment et pourquoi le système peut perdre une ou plusieurs
de l’appareil (de système) et mettre en évidence les points critiques et proposer des actions
correctives pour y-remédier.
Cette phase de l’analyse des mécanismes de défaillance contient les taches suivantes :
Identifier les modes de défaillances de l’élément en relation avec les fonctions à assurer
dans la phase de fonctionnement.
Rechercher les causes possibles de défaillance pour chaque mode de défaillance identifié
dans les tableaux AMDEC, on note seulement les causes primaires de défaillance.
53
CHAPITRE III Généralités sur la maintenance
Rechercher des effets sur le système et sur l’utilisation pour chaque combinaison cause-
mode de défaillance.
Dans les tableaux AMDEC, on note seulement les effets les plus graves
contenant des objectifs de l’étude.
C =F*G*N
Calculer le niveau de criticité pour chaque combinaison cause, mode, effet est une autre façon
d’approcher la criticité d’une défaillance.
Dans le cas ou l’on utiliserait des grilles de cotation à quatre niveaux pour F et N et une grille
à cinq niveaux pour G. c’est varie de un à quatre-vingt.
Les défaillances peuvent alors être classées en deux catégories par comparaison avec un seuil
de criticité admissible CIm prédéfini CIm=16.
54
CHAPITRE III Généralités sur la maintenance
Ces grilles proposent des choix possible de critères adaptés selon le type de machine.
55
CHAPITRE III Généralités sur la maintenance
56
CHAPITRE III Généralités sur la maintenance
Cette analyse s’appuie sur des tableaux << AMDEC >>. Ils contiennent les informations
suivantes :
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CHAPITRE III Généralités sur la maintenance
Après avoir défini les différents niveaux et la hiérarchisation des défaillances, des mesures
peuvent être prises dans le but faire chuter le niveau de criticité en établissant des actions
correctives ou des plannings de maintenance préventive.
Action de détection
Détection
Action de réduction
Action de prévention
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CHAPITRE III Généralités sur la maintenance
Analyse structurelle
Analyse fonctionnelle
Conséquences des
défaillances sur le système
Évaluation de F, G, N
Évaluation de la criticité
59
CHAPITRE III Généralités sur la maintenance
9. Conclusion
Les modes de défaillance d’un composant sont regroupés par niveaux de criticités de leurs effets
et sont par conséquent hiérarchisés.
Cette typologie permet d’identifier les composants les plus critiques et de proposer les actions et
les procédures justes et nécessaires pour y remédier.
60
CHAPITRE IV Application de l’analyse AMDEC à la pompe à boue
Dans cette partie nous allons entamer la partie essentielle de notre travail, ce qui veut dire
remplir les tableaux AMDEC par les résultats de l’analyse que nous avons effectué sur la
pompe et mentionner les recommandations possibles pour les défaillances critiques que nous
avons trouvées.
1. Initialisation
Nous allons appliquer cette analyse sur la pompe à boue que nous avons décrit dans le
chapitre trois.
Le système à étudier est une pompe à boue national oïl well 12p160, elle est utilisée pour
assurer la fonction de pompage dans le chantier de forage
Englobe tous les éléments qui participent à la génération du mouvement pour avoir un
mouvement de translation pour le piston.
Englobe tous les éléments qui participent à aspirer et refouler la boue de forage.
Comprend les éléments qui interviennent dans le but de réduire les frottements, l’inertie des
organes en mouvement soit en rotation ou en translation.
61
CHAPITRE IV Application de l’analyse AMDEC à la pompe à boue
Carter
1.1
Joint de plaque de
face 1.3.1
Filtre à l’huile
Pignon
Lubrification d’entrainement
1.3.3
1
Pompe à l’huile Plaque de face
1.3.4
1.3
Plaque arrière
1.3.5
Collecteur
d’huile
Roulement
1.4
1.3.6
Tuyauteries
Arbre
1.5 d’entrainement
1.3.7
62
CHAPITRE IV Application de l’analyse AMDEC à la pompe à boue
Tige de piston
2.1
Garniture
d’étanchéité
2.2.1
Piston
2.2
Circlips
2.2.2
Chemise
2.3
Hydraulique
2
Siège
2.4
Clapet
2.5
Presse étoupe
2.6
Amortisseur de Membrane
pulsation
2.7.1
2.7
63
CHAPITRE IV Application de l’analyse AMDEC à la pompe à boue
Moteur électrique
3.1
Arbre d’attaque
3.2
Vilebrequin
3.3
3 3.4
Crosse et rallonge
de crosse
3.5
Glissière de crosse
Chaine
3.6
3.7.1
Système Pignon
d’entrainement 3.7.2
3.7
Roue dentée
Roulement 3.7.3
3.8
64
Analyse de mode de défaillance de leurs effets et de leur criticité
Système :
Sous système :lubrification
Denomi Elément Fonction Mode de Cause de Effet de Détection Criticité Action
nation défaillance défaillance défaillance corrective
CHAPITRE IV
F G N C
65
1.3.4 Éléments Pas d’effet
Plaque de de corps majeur Visuel
face de pompe Usure Humaine Echange
66
Analyse de défaillance de leurs effets et leurs criticités
2.1 Tige de Guidage de piston Usure Mauvais serrage Mauvaise Visuel 1 2 3 6 Réparation
piston fixation du si non
Couvercle Echange
2.2 Piston
2.2.1 Garniture Assure l’étanchéité Usure Frottement avec les Perte de la Visuel 1 4 3 16 Echange
d’étanchéité du volume de la débris que contient boue
Chemise la boue
2.7 Amortisseur
de pulsation
2.7.1 Stabilisation du Fissure Température Présence des - Visuel 1 4 1 4 Echange
Membrane débit de Fatigue normale couts de - Lecture
refoulement béliers sur la avec
Application de l’analyse AMDEC à la pompe à boue
conduite manomètre
67
Analyse de défaillance de leurs effets et leurs criticités
3.2 Arbre Entrainer la pompe Perte des dents Usure -jeu Visuel 1 3 3 9 Echange
d’attaque au niveau des -vibration
chevrons
3.3 Vilebrequin Transmission du Perte des cotes Usure -jeu Prise des 1 4 4 9 rectifier
mouvement -vibration cotes
68
3.7.2 Roue dentée Transmission Usure Écrouissage Mauvais Visuel 1 3 3 9 Réparation
de des dents entrainemen sinon
mouvement t échange
-jeu de
fonctionnem
ent
CHAPITRE IV
69
CHAPITRE IV Application de l’analyse AMDEC à la pompe à boue
2. Synthèse
Pour la hiérarchisation des défaillances suivant leurs criticités, nous utilisons le tableau des
actions correctives, nous éliminons la matrice de criticités car, on ne peut pas négliger le
critère de non détection.
Organe
Niveau de criticité Action corrective
Criticité entre 1.2, 1.2, 1.3.6, 1.4, 1.5 -aucune
1≤C≤12 modification de
Criticité négligeable conception
-maintenance
corrective
Criticité interdite
70
CHAPITRE IV Application de l’analyse AMDEC à la pompe à boue
Dans ce système, on voit que la criticité des organes 1.1, 1.2, 1.3.6, 1.4, 1.5, est faible, c'est-à-
dire que pour tous ces éléments on peut se contenter de la maintenance corrective, et pour les
organes repérés par 1.3.1, 1.3.2, 1.3.7, leurs criticités sont moyennes, donc ils nécessitent une
maintenance préventive systématique.
Pour les repères 1.3.1et 1.3.2 qui sont le joint de plaque face et le joint arrière
-contrôle de l’état des joints systématiquement
Pour les repères 1.3.7 et 1.3.3 qui sont l’arbre d’entrainement et le pignon
d’entrainement
-contrôle trimestriel avec des techniques de l’analyse vibratoire
71
CHAPITRE IV Application de l’analyse AMDEC à la pompe à boue
Organe
Niveau de criticité Action corrective
Criticité entre 3.2, 3.7, 3.7.2, 3.8, 3.7.1 -aucune
1≤C≤12 modification de
Criticité négligeable conception
-maintenance
corrective
Criticité interdite
Dans ce système, on voit que la criticité des organes 3.2, 3.7, 3.7.1, 3.7.2, 3.8 est faible, ce qui
veut dire qu’ils nécessitent une maintenance corrective.
Pour le repère 3.5 on propose : -un contrôle de chaque six mois de l’état de circuit de
lubrification
72
CHAPITRE IV Application de l’analyse AMDEC à la pompe à boue
On s’intéresse d’avantage dans cet sous ensemble aux défaillances les plus critiques repérée
3.3 qui représente le vilebrequin
Organe
Niveau de criticité Action corrective
Criticité entre 2.1, 2.2.2, 2.4, 2.6, 2.7.1, 2.4 -aucune
modification de
1≤C≤12 conception
-maintenance
corrective
Criticité négligeable
73
CHAPITRE IV Application de l’analyse AMDEC à la pompe à boue
Dans ce système, on voit que la criticités de la majorité des organes est faible, ce qui veut dire
qu’ils nécessitent une maintenance corrective
Pour l’organe 2.2.1 sa criticité est moyenne donc il nécessite une maintenance préventive
systématique
On propose :
D’âpres l’étude AMDEC, précédente on a constaté que les éléments (chemise, clapet) Sont
considérer comme les éléments les plus critiques dans notre pompe, soit :
La chemise :
- Usure au niveau de la paroi intérieure
Le clapet :
- Usure dans la partie superficielle
Les chemises des pompes sont des pièces usinées avec une grande précision, la paroi
intérieure est traitée pour lui donner une grande dureté superficielle et la résistance à
l’usure désirée, donc on s’éloigne des défauts de conception
-Dans ce cas on propose de tamiser et filtrer le fluide pompé qui est dû au bon
fonctionnement du système d’épuration, donc un contrôle semestriel de l’état
d’épuration est nécessaire et le changement de tamis si nécessaire.
74
CHAPITRE IV Application de l’analyse AMDEC à la pompe à boue
N° Les opérations J H M S
01 Vérifier le niveau d’huile des carters X
03 Vérifier la température X
75
CHAPITRE IV Application de l’analyse AMDEC à la pompe à boue
76
CHAPITRE IV Application de l’analyse AMDEC à la pompe à boue
4. Réparation correctives
77
CHAPITRE IV Application de l’analyse AMDEC à la pompe à boue
78
CHAPITRE IV Application de l’analyse AMDEC à la pompe à boue
5. Conclusion
La pompe à boue 12P160 du chantier de forage TP197 (Hassi Messaoud) présente un niveau
de criticité de 24 (criticité interdite) au niveau :
79
Conclusion générale
Le travail effectué nous a permis en premier lieu de nous familiariser avec l’univers de
l’industrie, le monde de travail et les différents aspects que ces derniers peuvent dévoiler.
Le stage que nous avons effectué dans le cadre de mémoire fin d’étude nous a offert
l’opportunité de découvrir de quoi est fait réellement un processus de maintenance, il nous a
aussi permis de synthétiser de façon pratique les différents cours théoriques qui ont été
dispensé le long de notre formation à l’université de Bejaia.
Nous rappelons que notre mémoire de fin d’étude avait pour objectifs de réaliser une étude de
la pompe à boue 12P160, afin de déceler d’éventuelles faiblesses ou dysfonctionnement
pouvant remettre en cause ses performances.
L’application AMDEC nous a permis de conclure que les éléments les plus critiques dans
notre pompe sont les clapets et les chemises.
Nous avons constaté que la cause principale qui conduit à la défaillance de ces pièces
critiques est le mauvais fonctionnement du système d’épuration.
83
Bibliographie
[2] J.P, Bernhard, cours de forage, tome I, édition historique et principe de forage
standard, A.P.I, 1955.
[3] C. Mahfoud, Etude et maintenance de treuil de forage oil well 840 E, mémoire de
master, univ hassiba benbouali, chlef 2012.
[4] Jean- Paul NGUYEN, technique d’exploitation pétrolière, édition technip paris,
1993.
[5] A. BLEND, équipement de forage, tome 01, planche, édition technip, paris, 1963.
[6] http://www.maxicours.com/soutien-scolaire/mecanique-industrielle/bac-
pro/134230.html consulté le 13/04/2013
[11] JOSEF KELADA, L’AMDEC chapitre 05, école des HEC, 1994.