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Proposé par:
SAIET
Promotion 2010-2011
Ecole Nationale Supérieure des Travaux Publics. Garidi. Kouba.
REMERCIEMENT
2010-2011
SOMMAIRE
Page
INTRODUCTION GENERALE
..........................................................................................................................................
PRESENTATION GENERALE
…………………………………………………………………………………………….
1. Introduction. ...................................................................................................... 11
2. Tracé en plan : ………………………………………………………..........11
CHAPITRE 8 ASSAINISSEMENT
1. Introduction. .................................................................................................. 44
2. La chaussée ……………………………………………… ............................. 44
3. Assainissement de la chaussée. ....................................................................... 45
4. Etude Hydrologique. ....................................................................................... 47
5. Dimensionnement et calage des ouvrages. .......................................................... 52
CHAPITRE 9 CONCEPTION DES CARRFOURS
1. Introduction. .................................................................................................... 59
2. Données essentielles pour l’aménagement d’un carrefour. ............................ 59
3. Choix de l’aménagement. ............................................................................... 59
4. Les types de carrefours. .................................................................................. 59
5. Principes généraux d’aménagements d’un carrefour. ...................................... 60
6. Application au projet. .............................................................................................. 62
CHAPITRE 10 ECHANGEUR
6. Visibilité. .................................................................................................................. 70
5. Conclusion ………………………………………………………………………83
CONCLUSION GENERALE
BIBLIOGRAPHIE
INTRODUCION GENERALE
Au cours de ce travail qui s’étend sur deux mois de stage, l’élève ingénieur est
appelé à appliquer les connaissances théoriques acquises, et il se met face aux
problèmes réels existants concernant l’étude et la réalisation des projets routiers.
Climat :
La région de Mascara est soumise à un climat Méditerranéen caractérisée
par une pluviométrie annuelle moyenne d’environ 400-600 mm/an.
Les pluies sont irrégulières et très variables d’une année à une autre.
Sismicité :
La grande partie du territoire de la wilaya de Mascara se trouve sur un axe
d’une activité sismique moyennement vulnérable, tandis que la partie centrale de
la wilaya représente une très grande vulnérabilité.
Présentation 1
2. Cadre de l’étude :
Notre projet consiste à faire une étude en phase APD (avant projet
détaillé), d’un tronçon autoroutier sur 6 Km de la pénétrante de Mascara qui
relie l’autoroute est-ouest avec la rocade autoroutière des hauts plateaux.
Présentation 2
3. Description générale de la pénétrante de Mascara :
Présentation 3
Section Hacine-Froha : d’un linéaire d’environ 23 Km sur un relief
vallonné.
Présentation 4
4. Description du projet :
Présentation 5
Ce projet s'étend sur un terrain modéré jusqu'au pk 2+960 .puis la route
traverse une zone montagneuse. Pour éviter la RN6 et les agglomérations
existantes une carrière de sable a été transférée.
Présentation 6
Le tracé global de Notre pénétrante indique qu’il aura plusieurs
écoulements traversés, et parmi les écoulements les plus importants on
cite l’exemple d’Oued Khrouf au PK3+929.
Présentation 7
5. Objectif du projet :
Présentation 8
CHAPITRE
ETUDE DE TRAFIC 01
1. Introduction :
L’aménagement et l’organisation des voies de circulation s’effectuent dans le
but d’améliorer l’écoulement de trafic dans les meilleures conditions de sécurité et de
confort.
Statistiques générales.
Comptages sur routes (manuels, automatique).
Enquêtes de circulation.
Page 01
CHAPITRE
ETUDE DE TRAFIC 01
3.3- Trafic induit :
Page 02
CHAPITRE
ETUDE DE TRAFIC 01
b) Corrélation entre le trafic et des paramètres économiques :
5. Calcul de la capacité :
5.1- Définition de la capacité :
La capacité d’une route est le nombre maximal des véhicules qu’on est droit de
s’attendre à voir circuler dans une section donnée, dans une direction donnée et
pendant une période de temps définie.
Elle est en fonction du nombre de voies de circulation, de la largeur de ces voies,
du dégagement latéral, de la pente, du pourcentage de camions et d’autobus, de la
visibilité et du contrôle des accès.
Page 03
CHAPITRE
ETUDE DE TRAFIC 01
Pour cela il est donc nécessaire d’évaluer le débit horaire à l’heure de pointe
pour la vingtième année d’exploitation.
La formule qui donne le trafic journalier moyen annuel à l’année horizon est :
Tn = T0 (1 + )n
T0, , n : sont définies précédemment.
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CHAPITRE
ETUDE DE TRAFIC 01
Débit horaire admissible :
Le débit horaire maximal accepté par voie est déterminé par application de la
formule :
Environnement E1 E2 E3
K1 0.75 0.85 0.90 à 0.95
Tableau -1.2- valeurs de K1
Capacité théorique
Route à 2 voies de 3,5 m 1500 à 2000 uvp/h
Route à 3 voies de 3,5 m 2400 à 3200 uvp/h
Route à chaussées séparé 1500 à 1800 uvp/h
Catégorie de la route
environnement 1 2 3 4 5
E1 1.00 1.00 1.00 1.00 1.00
E2 0.99 0.99 0.99 0.98 0.98
E3 0.91 0.95 0.97 0.96 0.96
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CHAPITRE
ETUDE DE TRAFIC 01
Qadm : débit admissible par voie.
6. Application au projet :
6.1- Données de trafics :
Les données de trafic sont :
♦ TJMA2009= 5800 v/j.
♦ Année de mise en service : 2012.
♦ Le pourcentage des poids lourds : Z =20%.
♦ Taux de croissance annuelle de trafic : τ= 4%
♦ La durée de vie: 20ans.
♦ envirenment E3
♦ P =12
On a: TJMA2009 = 5800v/j.
TJMA2012 = TJMA2009 (1+ τ)3.
TJMA 2012 =6524v/j
TJMA = TJMA
2032 (1+ τ)20.
2012
TJMA2032 =14294v/j
TJMA2032 = 14294v/j
Trafic effectif :
Débit horaire :
Nombre de voies :
2 5488
N =(S.Q2032)/Qadm=3 = 2.35 avec s=2/3
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CHAPITRE
ETUDE DE TRAFIC 01
N=2 voies par sens
à l’année de saturation :
Qeffe=Qsat
Avec : Qsat=4×Qsat
Qsat=6224(uvp/h)
51866=20876.8×(1+ 0.04)n
25748
Alors: (1+ 0.04)n=11751 =2.48
LN
(2.48)
N= LN (1.04) =23
Alors : N=23 .
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CHAPITRE
DONNEES DE BASE 02
1. Généralité :
Le but de ce chapitre est de présenter les normes géométriques qui ont été la base de
l’approfondissement de l’APD. Ces normes sont détaillées dans les chapitres qui suivent.
Pour la conception géométrique nous avons utilisé La norme ICTAAL 2000« instruction
sur les conditions techniques d’aménagement des autoroutes de liaison ».
Aux autres types de routes principales – les routes express à une chaussée, les artères
interurbaines et les "routes" – qui font l’objet du guide d’Aménagement des Routes Principales
(A.R.P.) ;
Aux routes à chaussées séparées comportant chacune une seule voie de circulation et
des créneaux de dépassement, qui feront l’objet d’une instruction ultérieure ;
Aux autoroutes situées en milieu urbain, considérées comme des voies rapides urbaines,
et relevant de l’Instruction sur les Conditions Techniques d’Aménagement des Voies Rapides
Urbaines (I.C.T.A.V.R.U.), y compris lorsqu’elles assurent la continuité ou l’aboutissement
d’une autoroute interurbaine. Il est toutefois recommandé en milieu périurbain, lorsque le
caractère urbain actuel ou futur de la voie est faible, d’appliquer les règles de l’ICTAAL.
3. Conception générale :
La première étape de la conception est le choix des caractéristiques générales :
Page .8.
CHAPITRE
DONNEES DE BASE 02
Symbole Catégorie
N° Désignations des paramètres
Unité L1 L2
1 Vitesse maximale V (km/h) 130 110
2 Tracé en plan
(1) Rayon minimum absolu Rm (m) 600 400
(2) Rayon minimum non déversée Rnd (m) 1000 650
Max Max
(3) Longueur minimum de clothoïde Ls (m)
(14|Δδ| ;R/9) (14|Δδ| ;R/9)
Rayon minimum sans courbe de
(4) R (m) 1500 975
transition
3 Profil en long
(1) Déclivité maximum P (%) 5 6
(2) Déclivité minimum P (%) 0.2 0.2
Rayon minimal de raccordement
(3) Rv (m) 12500 6000
convexe
Rayon minimal de raccordement
(4) Rv (m) 4200 3000
concave
4 Profil en travers
(1) Nombre de voies de chaque chaussée N 2à4 2à4
(2) Largeur de voie L(m) 3.5 3.5
(3) Dévers minimum d(%) 2.5 2.5
(4) Dévers maximum d(%) 7 7
Page .9.
CHAPITRE
DONNEES DE BASE 02
3.2. Choix de la catégorie :
Notre région est vallonnée, en plus son relief est difficile , donc la catégorie retenue
est L2.
On limite la vitesse de référence sur notre tronçon à 110 kilomètres par heure.
Page .10.
CHAPITRE
TRACE EN PLAN ET PROFIL EN LONG 03
1ERE PARTIE : TRACE EN PLAN
1. Introduction :
Les règles de dimensionnement du tracé en plan et du profil en long visent à garantir de
bonnes conditions de sécurité et de confort adaptées { chaque catégorie d’autoroute.
S’il en résulte une économie sensible ou une meilleure insertion dans le site, il sera
possible de dissocier les deux chaussées par leur profil en long ou leur tracé en plan.
2. Tracé en plan :
Le tracé en plan est une succession de droites reliées par des liaisons. Il représente la
projection de l’axe routier sur un plan horizontal qui peut être une carte topographique ou un
relief schématisé par des courbes de niveau.
Catégorie L1
Rayon minimal Rm (m) 600
Rayon minimal non déversé Rnd (m) 1000
Rayon minimum sans courbe de R (m) 1500
transition
Il est conseillé de remplacer les longs alignements droits par des grands rayons.
L’emploi de rayons supérieurs ou égaux { 1,5 Rnd est souhaitable, dans la mesure où
cela n’induit pas de surcoût sensible, afin d’améliorer le confort et faciliter le respect des
règles de visibilité.
introduire de telles courbes sur une longueur de 500 { 1 000 m { l’aide de courbes de
plus grand rayon. En ce cas, deux courbes successives doivent satisfaire à la condition « R1 ≤
1,5 R2 », où R1 est le rayon de la première courbe rencontrée et « R2<1,5Rnd » celui de la
seconde. Cette recommandation est impérative dans une section à risque, comme après une
longue descente, { l’approche d’un échangeur, d’une aire ou dans une zone à verglas fréquent.
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CHAPITRE
TRACE EN PLAN ET PROFIL EN LONG 03
séparer deux courbes successives par un alignement droit d’au moins 200 m, sauf pour
deux courbes de sens contraire introduites par des raccordements progressifs => Lmin=200m
Les courbes de rayon inférieur à 1,5 R nd sont introduites par des raccordements
progressifs (clothoïdes).Leur longueur est au moins égale à la plus grande des deux valeurs :
{14 |Δδ|et R/9} ; Où R note le rayon de courbure en(m), et Δδ la différence des pentes
transversales (en %) des éléments du tracé raccordés.
Tel que : |Δδ|=|δ1 – δ0|, δ1 : représente la pente transversale initiale.
δ0 : le divers de la courbe.
∆x12 = xP 2 − x P 1 = 533.09 m
∆y12 = yP 2 − yP 1 = −810.1489 m
P ∆y12
GP 12 = 100 + Arctg = 162.22 grade
∆x12
∆x23 = xP 3 − xP 2 = 518.75 m
∆y23 = yP 3 − yP 2 = −295.83 m
P ∆y23
GP 23 = 100 + Arctg = 129.6900 grade
∆x23
On prend un rayon R= 400 m, d’après l’ICTAAL 2000 le rayon est inferieur à Rnd (1000
m) :
Le dévers de la courbe δ1 = 7%
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CHAPITRE
TRACE EN PLAN ET PROFIL EN LONG 03
L1 = 14 Δδ = 14 δ1 − δ0
LS = MAX R
L2 = 9
Avec : δ0 : Représente la pente transversale initiale ⟹ δ0 = −2.5%
δ1 : Représente le dévers de la courbe ⟹ δ1 = 7%
L1 = 14 × 7 + 2.5 = 133 m
LS ≥ MAX 400
L2 = = 44.44 m
9
Donc on prend: LS=133.00 m.
Le paramètre A = LS × R = 230.65 m
R
On a: ≤A≤R ⟹ Donc: 133 m ≤ 230.65 m ≤ 400 m (vérifié).
3
S2 S3
γ = GS1 − GS2 = 32.53 grade.
α3 = 200 − α1 + α2 α3 = 175.800 grade.
γ = 200 − α3 = 24.200 grade
200 × L
τ= ≈ 10.6 grade
2π × R
γ
On a τ < 2 ⟹ non chevauchement
L 133
= = 0.3325 ⇒ Xm = 66.40 m , X = 132.76 m , Y = 7.37 m
R 400
Calcul de la tangente :
γ
T = t + Xm = tan × R + ∆R + Xm
2
T = 152.36 m
Calcul de la corde polaire à la clothoïde :
SL = X2 + Y2 = 132.96 m
Calcul de la l’angle polaire :
Y
σ = Arctg = 3.177 grade
X
Calcul de la longueur de l’arc de cercle :
π × R × γ − 2τ
b= = 18.84m
200
La langueur de la courbe : 2Clothoide+Rayon:
courbe = 2 × L + b = 284.84 m
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CHAPITRE
TRACE EN PLAN ET PROFIL EN LONG 03
Calcul les coordonnées des points singuliers :
P
xK A 1 = xP 2 − T × sin GP 12 = 214521.797 m
KA1 = P
yK A 1 = yP 2 − T × cos GP 12 = 3936179.289 m
P
x K E 1 = xK A 1 + SL × sin GP 12 − σ = 214601.557 m
KE1 = P
yK E 1 = yK A 1 + SL × cos GP 12 − σ = 3936072.909 m
P
xK E 2 = xK A 2 − SL × sin GP 23 + σ = 214613.6201 m
KE2 = P
yK E 2 = yK A 2 − SL × cos GP 23 + σ = 3936022.782 m
P
x K A 2 = xP 3 − P2 P3 − T × sin GP 23 = 214729.25 m
KA2 = P
yK A 2 = yP 3 − P2 P3 − T × cos GP 23 = 3935957.147 m
Remarque :
Les calculs d’axe sont faits { l’aide du logiciel PISTE 5.05 et sont joints dans l’annexe.
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CHAPITRE
TRACE EN PLAN ET PROFIL EN LONG 03
2EME PARTIE : Profil en long
1. Introduction :
Par convention, la ligne de référence du profil en long de l’autoroute est l’axe de la plate
forme si le T.P.C. est revêtu ou sinon, celui du bord gauche des chaussées.
Sauf difficulté d’insertion dans le site, un profil en long en remblai, adapté { la réalisation
des terrassements, des chaussées et au maintien des écoulements naturels, est préférable à un
profil en long rasant.
L’optimisation du profil en long a été réalisée en parallèle avec l’étude d’assainissement
et avec la conception des ouvrages courants
2. Valeurs limites :
Les paramètres du profil en long doivent respecter les valeurs limites données dans le
tableau suivant.
Catégorie L1
Déclivité maximale (%) 5
Déclivité minimale (%) 0.5
Rayon minimal en angle saillant RV^ (m) 12500
Rayon minimal en angle rentrant RV v (m) 4200
L’utilisation de rayons supérieurs aux rayons minimaux est préconisée si cela n’induit
pas de surcoût sensible.
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CHAPITRE
TRACE EN PLAN ET PROFIL EN LONG 03
Remarque :
Les calculs sont faits { l’aide du logiciel PISTE 5.05 et sont joints dans l’annexe.
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CHAPITRE
TRACE EN PLAN ET PROFIL EN LONG 03
supprimer les pertes de tracé dans la mesure où une telle disposition n’entraîne pas de
surcoût sensible ; lorsqu’elles ne peuvent être évitées, on fait réapparaître la chaussée { une
distance de 500 m au moins, créant une perte de tracé suffisamment franche pour prévenir les
perceptions trompeuses.
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CHAPITRE
PROFIL EN TRAVERS 04
1. Définition :
Le Profil en travers est une coupe transversale menée selon un plan vertical
perpendiculaire à l’axe de la route projetée. Un projet routier comporte le dessin d’un
grand nombre de profils en travers, pour éviter de rapporter sur chacun de leurs
dimensions, on établit tout d’abord un profil unique appelé «profil en travers type»
contenant toutes les dimensions et tous les détails constructifs (largeurs des voies,
chaussées et autres bandes, pentes des surfaces et talus, dimensions des couches de la
superstructure, système d’évacuation des eaux etc.…).
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CHAPITRE
PROFIL EN TRAVERS 04
Couche de fondation : La couche de fondation forme avec la couche de base
le corps de chaussée. Son rôle est identique à celui de la couche de base .mais
elle est constituée d’un matériau non traité de moindre qualité (le tuf).
Sous couche : Lorsque le corps de chaussée doit être préservé contre certains
effets, on interpose entre celui-ci et le terrain une couche supplémentaire
appelée sous couche (anti-contaminant pour empêcher les remontées d’argile,
drainante pour assurer le drainage de la fondation, ou anticapillaire pour couper
les remontées capillaires).
Couche de forme : La couche de forme est la surface de terrain préparée sur
laquelle est édifiée la chaussée. Dans certains cas, on peut avoir intérêt à
remplacer sur certaine épaisseur le sol naturel par un meilleur sol, sélectionné
à cet effet on constitue ainsi une couche de forme qui améliore la portance du
support en permettant entre autre la circulation des engins de chantier.
Les trottoirs : dans les agglomérations les accotements sont spécialement
aménagés pour la circulation des piétons, ils prennent le nom de trottoir.
Banquettes : lorsque le bord de l’accotement d’une route en remblai est plus
de 1,00m au dessus du sol naturel, on réduit les risques d’accident en
établissant une levée de terre appelée banquette .de nos jours les banquettes
sont remplacées par des glissières de sécurité.
Descentes de l’eau : Elles permettent l’évacuation des eaux de ruissellement le
long des talus de remblai ou de déblai.
Le profil en travers type est une pièce de base dessinée dans les projets de
nouvelles routes ou d’aménagement de routes existantes.
Il contient tous les éléments constructifs de la future route, dans toutes les situations
(remblais, déblais).
L’application du profil en travers type sur le profil correspondant du terrain en
respectant la côte du projet permet le calcul de l’avant mètre des terrassements.
Le profil en travers courant est une pièce de base dessinée dans les projets à une
distances régulières (10, 15, 20,25m…).qui servent à calculer les cubatures.
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CHAPITRE
PROFIL EN TRAVERS 04
4. Application au projet :
Après l’étude de trafic, le profil en travers type retenu pour la pénétrante sera
composé d’une chaussée unidirectionnelle.
Les éléments du profil en travers type sont comme suit :
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CHAPITRE
ETUDE GEOTECHNIQUE 05
1. Introduction :
La géotechnique routière est une science qui étudie les propriétés physiques,
mécaniques et hydrauliques des roches et des sols qui vont servir d’assise pour la
structure de chaussée.
La géotechnique est une science empirique qui se fait en partie sur les données
recueillies lors d’essais en laboratoire et sur le terrain, en pratique, la géotechnique
est étroitement associée à la géologie.
Les visites sur site permettent de vérifier et de préciser les informations déjà
recueillies sur les documents précédemment cités. Cependant, la connaissance précise
des caractéristiques des sols en présence nécessite des investigations « in-situ »
permettant :
Page 21
CHAPITRE
ETUDE GEOTECHNIQUE 05
2.2.1. La reconnaissance « in-situ » :
La première reconnaissance visuelle, permet d’arrêter un premier programme
de reconnaissance « in-situ » en fonction des sols rencontrés et des problèmes
géotechniques pressentis.
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CHAPITRE
ETUDE GEOTECHNIQUE 05
La prospection électrique :
Cette méthode est basée sur la mesure de la résistance électrique d’un volume de
sol entre deux électrodes placées en surface, elle permet de connaître les différentes
couches de sols et leurs épaisseurs, et en général de contrôler l’homogénéité des
terrains.
La méthode est bien adaptée pour les sols à fortes teneurs en eau.
2.2.3. Les essais de pénétration :
Le principe consiste à enfoncer dans le sol un train de tiges muni d’une pointe
ou d’une trousse coupante à son extrémité et de mesure de la résistance du sol à
l’effort de pénétration.
Les types de pénétromètres utilisés sont:
Pénétromètre statique:
Cette essais réalisé par fonçage dans le sol, à un vitesse lente et constante
2 cm/s, à l’aide d’un vérin, des tiges terminent par un point conique.
Les résultats de cette essai sont présentés sur un diagramme ( pénétrogramme).
Pénétromètre dynamique:
L’essai consiste a faire pénétrer dans le sol par battage des tiges métalliques
avec un pointe à l’extrémité à l’aide d’un mouton tombant un chute libre d’un altitude
donnée.
Page 23
CHAPITRE
ETUDE GEOTECHNIQUE 05
a) Les essais d’identification:
Domaine d'utilisation: cet essai utilise pour classer les différents types de
sols.
b) Analyses granulométriques :
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CHAPITRE
ETUDE GEOTECHNIQUE 05
c) Limites d’Atterberg :
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CHAPITRE
ETUDE GEOTECHNIQUE 05
Domaine d'application: cette détermination trouve son application dans de
nombreux domaines notamment les domaines de classification, étude, choix et
contrôle des sols et sables .
a) Essai PROCTOR:
L’essai Proctor est un essai routier conviennent à la plupart des sols, y a deux
essais de proctor normal et modifie.
Les grains passants par le tamis de 5 mm sont compactés dans le moule Proctor.
But de l’essai: l’essai Proctor consiste à étudier le comportement d’un sol
sous l’influence de compactage (la réduction de son volume par réduction des
vides d’air) et une teneur en eau c’est-à-dire la détermination de la teneur en
eau optimale et la densité sèche maximale, pour un compactage bien défini.
Domaine d'utilisation: cet essai est utilisé pour les études de remblai en terre,
en particulier pour les sols de fondations (route, piste d’aérodromes).
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CHAPITRE
ETUDE GEOTECHNIQUE 05
b) Essai C.B.R (California Bearing Ratio):
L'essai LA est un essai très fiable est de très courte durée, il nous permet d'évaluer la
qualité du matériau.
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CHAPITRE
ETUDE GEOTECHNIQUE 05
But de l’essai : l’essai Micro-Deval humide permet de mesurer la résistance à
l’usure des matériaux dans des conditions bien définies. Cette résistance à
l’usure pour certaines roches n’est pas la même à sec ou en présence d’eau.
Domaine d'application: choix des matériaux utilisés dans les structures de
chaussée.
3. Condition d’utilisation des sols en remblais :
Les remblais doivent être constitués de matériaux provenant de déblais ou
d’emprunts éventuels.
Un remblai de bonne qualité doit être incompressible, pour ce faire il faut que sa
densité soit maximum.
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CHAPITRE
DIMENSIONNEMENT DU CORP DE CHAUSSEE 06
1. Introduction :
Le réseau routier joue un rôle vital dans l’économie du pays et l’état de son infrastructure
est par conséquent crucial. Si les routes ne sont pas correctement construites ou ne sont pas
entretenues en temps opportun. Elles se dégradent, le dimensionnement de la chaussée est
fonction de la politique de gestion du réseau routier. Cette politique est définie par le maître
de l’ouvrage en fonction de la hiérarchisation de son réseau routier.
2. La chaussée :
2.a) Définition :
Pour accomplir son devoir, c'est-à-dire assurer une circulation rapide et confortable, la
chaussée doit avoir une résistance correspondante et une surface constamment régulière.
Au sens structurel la chaussée est défini comme un ensemble des couches de matériaux
superposées de façon à permettre la reprise des charges appliquées par le trafic.
Du point de vue constructif les chaussées peuvent être groupées en trois grandes
catégories :
Chaussée souple.
Chaussée semi-rigide.
Chaussée rigide.
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CHAPITRE
DIMENSIONNEMENT DU CORP DE CHAUSSEE 06
2. b.1 Chaussée souple :
Les chaussées souples constituées par des couches superposées des matériaux non
susceptibles de résistance notable à la traction.
Les couches supérieures sont généralement plus résistantes et moins déformables que les
couches inférieures.
Pour une assurance parfaite et un confort idéal, la chaussée exige généralement pour sa
construction, plusieurs couches exécutées en matériaux différents, d’une épaisseur bien
déterminée, ayant chacune un rôle aussi bien défini.
Couche de base :
La couche de base joue un rôle essentiel. Elle existe dans toutes les chaussées, elle résiste
aux déformations permanentes sous l'effet de trafic ainsi la charge de sol, elle reprend les
efforts verticaux et repartis les contraintes normales qui en résultent sur les couches sous-
jacentes.
L'épaisseur de la couche de base varie entre 10 et 25 cm.
Couche de fondation :
Complètement en matériaux non traités (en Algérie) elle substitue en partie le rôle du sol
support, en permettant l’homogénéisation des contraintes transmises par le trafic. Assurer
une bonne unie et bonne portance de la chaussée finie, et aussi, Elle a le même rôle que
celui de la couche de base.
Page 30
CHAPITRE
DIMENSIONNEMENT DU CORP DE CHAUSSEE 06
Couche de forme :
La couche de forme est une structure plus ou moins complexe qui sert à adapter les
caractéristiques aléatoires et dispersées des matériaux de remblai ou de terrain naturel aux
caractéristiques mécaniques, géométriques et thermiques requises pour optimiser les
couches de chaussée.
L'épaisseur de la couche de forme est en général entre 40et 70 cm
Couche de roulement
Couche de Couche de liaison
Surface
Couche de base
Couche de fondation
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CHAPITRE
DIMENSIONNEMENT DU CORP DE CHAUSSEE 06
Chaussée
:
[(1+ τ) p - I ] / τ
C =Structure Structure Structure
souple semi-rigide rigide
BB BB
B Ciment
GNT GT
GT
Sols Sols
Sols
BB BB BB : béton bitumineux
GB : grave bitume
GB GB GT : grave traité
GNT GT G.N.T : grave non traité.
Sols : sol support
Sols Sols
Schéma récapitulatif
3.a) Trafic :
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CHAPITRE
DIMENSIONNEMENT DU CORP DE CHAUSSEE 06
De trafic cumulé sur la période considérée qui est donnée par :
N : trafic cumulé.
N = T.A.C A : facteur d’agressivité globale du trafic.
C : facteur de cumul
3.b) Environnement :
Les structures de chaussées reposent sur un ensemble dénommé « plate – forme support
de chaussée » constitue du sol naturel terrassé, éventuellement traité, surmonté en cas de
besoin d’une couche de forme.
Les plates formes sont définies à partir :
De la nature et de l’état du sol ;
De la nature et de l’épaisseur de la couche de forme.
3.d) Matériaux :
Les matériaux utilisés doivent résister à des sollicitations répétées un très grand
nombre de fois (le passage répété des véhicules lourds).
Les méthodes empiriques dérivées des études expérimentales sur les performances
des chaussées.
Page 33
CHAPITRE
DIMENSIONNEMENT DU CORP DE CHAUSSEE 06
Les méthodes rationnelles, basées sur l’étude théorique du comportement des
chaussées.
Pour cela on passera en revue les méthodes empiriques les plus utilisées.
C’est une méthode semi empirique qui se base sur un essai de poinçonnement sur un
échantillon du sol support en compactant les éprouvettes de (90° à 100°) de l’optimum
Proctor modifié.
La détermination de l’épaisseur totale du corps de chaussée à mettre en œuvre s’obtient
par l’application de la formule présentée ci après:
N Avec:
100 + P(75 + 50 log )
e= 10 e: épaisseur équivalente
ICBR + 5 I: indice CBR (sol support)
n: désigne le nombre journalier de camion de plus
1500 kg à vide
P: charge par roue P = 6.5 t (essieu 13 t)
Log: logarithme décimal
L’épaisseur équivalente est donnée par la relation suivante:
Page 34
CHAPITRE
DIMENSIONNEMENT DU CORP DE CHAUSSEE 06
4.b) Méthode du catalogue de dimensionnement des chaussées neuves :
Approche théorique.
Approche empirique.
La démarche du catalogue
Détermination du
niveau de réseau
principal (Rpi)
Détermination de la
Détermination de la classe du sol support de
classe de trafic PL à chaussée (Si)
l’année de mise en
service (TPi)
Page 35
CHAPITRE
DIMENSIONNEMENT DU CORP DE CHAUSSEE 06
5. Application au projet :
5.a) Méthode C.B.R :
Données de l’étude :
Détermination de NPL2031 :
Page 36
CHAPITRE
DIMENSIONNEMENT DU CORP DE CHAUSSEE 06
e3 =40-(2x6+1,5x10)/0.75 =26 cm
6 BB
10 G B
26 TUF
SOL SUPPORT
Un poids lourd (PL) est un véhicule de plus de 3.5 tonnes de poids total autorisé en
charge.
TJMA2011 =6524 v/j.
τ= 4 %.
Z=20%.
Page 37
CHAPITRE
DIMENSIONNEMENT DU CORP DE CHAUSSEE 06
TPL= 6524×0.2×0.5= 652.4 PL/ j/sens.
Le tableau suivant regroupe les classes de portance des sols par ordre de S 4 à S0.
Cette classification sera également utilisée pour les sol-supports de chaussée.
Page 38
CHAPITRE
DIMENSIONNEMENT DU CORP DE CHAUSSEE 06
E (MPA) = 5.CBR
Tableau -6.5- : portance de sol
Classes de sol-support S3 S2 S1 S0
Module (MPA) 25-50 50-125 125-200 >200
D’après la carte de la zone climatique de l’Algérie, notre projet est dans la zone
climatique II
Choix de dimensionnement :
Page 39
CHAPITRE
DIMENSIONNEMENT DU CORP DE CHAUSSEE 06
6 BB
15 G B
30 TUF
SOL SUPPORT
Il faudra vérifier que εt et εz calculées à l’aide d’Alize III, sont inferieurs aux
valeurs admissibles calculées, c’est-à-dire respectivement a εt, adm et εz, adm.
6 BB
15 G B
εz.ad =22.10-3 × 𝑻𝑪𝑬𝒊-0.235 t
30 TUF
εt.ad = ε6(10°C , 25Hz) x Kne x Kθ x Kr x Kc
z
SOL SUPPORT
Page 40
CHAPITRE
DIMENSIONNEMENT DU CORP DE CHAUSSEE 06
Calcul de la déformation admissible εt.ad à la base de GB :
b= -0.146
−0.146
TCEi b 3.84x 10 6
Kne = = = 0.82
10 6 10 6
0.5 0.5
E(10°C ,10Hz ) 12500
Kθ = = = 1.34
E(θeq ,10Hz ) 7000
𝑐 2
δ= 𝑆𝑁 2 + × 𝑆ℎ
𝑏
0.02 2
= 0.452 + ×3 = 0.61
−0.146
Donc: Kr =0.8
Kc=1.3
εt.ad = 100.10-6 x 0.82 x 1.34 x 0.8 x 1.3= 140.27 10-6
Les vérifications sont faits a l'aide du logiciel alize 3 et sont joints dans l'annexe.
Résultats de la simulation:
La méthode que nous allons utiliser est celle de la moyenne des aires, c’est une méthode
simple mais elle présente un inconvénient de donner des résultats avec une marge d’erreurs.
Pour être en sécurité, on prévoit une majoration des résultats.
3. Description de la méthode :
Page 42
CHAPITRE
CALCUL DES CUBATURES 07
Application :
La figure ci dessous représente le profil en long d’un tracé donné.
Le volume compris entre les deux profils en travers P1 et P2 de section S1, S2 sera égale à
𝐋𝟏
: 𝐕𝟏 = × 𝐒𝟏 + 𝐒𝟐 + 𝟒𝐒𝐦𝐨𝐲
𝟔
𝐒𝟏+𝐒𝟐
Pour un calcul plus simple, on a considéré que :𝐒𝐦𝐨𝐲 =
𝟐
Donc :
𝐒𝟏 +𝐒𝟐
Entre P1 et P2 : 𝐕𝟏 = 𝐋𝟏 × 𝟐
𝐒𝟐 +𝟎
Entre P2 et PF : 𝐕𝟐 = 𝐋𝟐 × 𝟐
𝟎+𝐒𝟑
Entre PF et P3 : 𝐕𝟑 = 𝐋𝟑 × 𝟐
𝐒𝟑 +𝐒𝟒
Entre P3 et P4 : 𝐕𝟒 = 𝐋𝟒 × 𝟐
Le volume total V : V=V1+V2+V3+ V4
L1 L1 + L2 L2 + L3 L3 + L4 L4
V= × S1 + × S2 + ×0+ × S3 + × S4
2 2 2 2 2
Page 43
CHAPITRE
ASSAINISSEMENT 08
1. Introduction :
L’assainissement routier est une composante essentielle de la conception, de la
réalisation et de l’exploitation des infrastructures linéaires.
L’eau est la première ennemie de la route car elle pose des grands problèmes
multiples et complexes sur la chaussée, Ce qui met en jeu la sécurité de l’usager
(glissance, inondation; diminution des conditions de visibilité, projection des
gravillons par désenrobage des couches de surface, etc.) et influe sur la pérennité de
la chaussée en diminuant la portance des sols de fondation.
Les types de dégradation provoquée par les eaux sont engendrés comme
suit :
Glissement.
Erosion.
Affouillements du pied de talus.
2. Objectif de l’assainissement :
Page 44
CHAPITRE
ASSAINISSEMENT 08
Assurer l’évacuation des eaux d’infiltration à travers de corps de la chaussée.
(danger de ramollissement du terrain sous jacent et effet de gel).
Evacuation des eaux s’infiltrant dans le terrain en amant de la plate-forme
(danger de diminution de l’importance de celle-ci et effet de gel).
3. Assainissement De La Chaussée :
La détermination du débouché a donné aux ouvrages tels que dalots,
ponceaux, ponts, etc., dépend du débit de crue qui est calculé d’après les mêmes
considérations. Les ouvrages sous chaussée les plus courants utilisés pour
l’évacuation des petits débits sont les dalots et buses à section circulaire.
Quand la hauteur du remblai est insuffisante, il est préférable de construire un dalot
dont la dalle est en béton armé.
Parmi les ouvrages destinés à l’écoulement des eaux, on peut citer ces
deux catégories :
Ces fossés sont prévus au pied du talus de déblai afin de drainer la plate-
forme et les talus vers les exutoires.
Ces fossés sont en terre et de section trapézoïdale .ils seront bétonnés lorsque la pente
en profil en long dépasse les 3 %.
Page 45
CHAPITRE
ASSAINISSEMENT 08
b) Fossé de crête de déblai :
Ce type de fossé est toujours en béton. Il est prévu lorsque le terrain naturel
de crête est penchée vers l’emprise de la chaussée, afin de protéger les talus de
déblais des érosions dues au ruissellement des eaux de pluie et d’empêcher ces eaux
d’atteindre la plate -forme.
d) Drain :
e) Descentes d'eau :
Dans les sections des routes en remblai, lorsque la hauteur de ces remblais
dépasse les 2,50 m, les eaux de ruissellement de la chaussée sont évacuées par des
descentes d'eau. Elles sont espacées généralement tous les 50 m lorsque la pente en
profil en long est supérieure à 1%. Lorsque la pente est inférieure à 1 %, leur
espacement est varie entre 30 m et 40 m.
Page 46
CHAPITRE
ASSAINISSEMENT 08
4. Etude Hydrologique :
Données pluviométriques :
Qa=K C I A
Page 47
CHAPITRE
ASSAINISSEMENT 08
Qa : Débit maximum d’eau pluviale (m3/s).
C : Coefficient de ruissellement.
I : Intensité de la pluie exprimée mm /h.
K : Coefficient de conversion des unités et est égale à 0.278.
A : Aire du bassin d’apport (Km2).
On admet que l’intensité I(t) est celle dont la durée, sur une courbe intensité–
durée- fréquence, est égale au temps de concentration du bassin .Ce temps est
exprimé par tc.
Temps de concentration :
A
1/ lorsque A < 5 km²: tc = 0.127 P
3
AL
2/ lorsque 5km² A < 25 km² : tc = P
1.5L+4 A
3/ lorsque 25 km² A < 200 km²: tc = 0.8 H
Où :
Tc : Temps de concentration (heure).
A : Superficie du bassin versant (km²).
L : Longueur de bassin versant (km).
P : Pente moyenne du bassin versant.
H : La différence entre la cote moyenne et la cote minimale (m).
Page 48
CHAPITRE
ASSAINISSEMENT 08
4.2.3. Coefficient de ruissellement :
C1 : dépend de la pente "p" du thalweg principal estimée comme étant égal au rapport
de la dénivelée du talweg (falaises exclues) par sa longueur développée. Ces
informations sont obtenues généralement à partir des cartes topographiques
disponibles.
Page 49
CHAPITRE
ASSAINISSEMENT 08
Tableau -8.4-
Page 50
CHAPITRE
ASSAINISSEMENT 08
Exemple :
Tableau -8.5 –
Page 51
CHAPITRE
ASSAINISSEMENT 08
Tableau -8.6-
Des buses qui ont pour but d’assurer souterrainement l’écoulement des
eaux lorsque leur volume est faible.
Pour le volume important on construit alors des dalots.
Page 52
CHAPITRE
ASSAINISSEMENT 08
Tel que :
𝑠𝑒𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑚𝑜𝑢𝑖𝑙𝑙é𝑒
𝑅ℎ = .
𝑝é𝑟𝑖𝑚è𝑡𝑟𝑒 𝑚𝑜𝑢𝑖𝑙𝑙é
h B
e b e
Page 53
CHAPITRE
ASSAINISSEMENT 08
Calcul du rayon hydraulique :
h.(b n.h)
R h = Sm / P m =
b 2h 1 n 2
Les dimensions des fossés sont obtenues en écrivant l’égalité du débit d’apport et
débit d’écoulement au point de saturation. La hauteur (h) d’eau dans le fossé
correspond au débit d’écoulement au point de saturation.
Qa = Qs = K.I.C.A = Kst.i1/2Sm.Rh2/3
Page 54
CHAPITRE
ASSAINISSEMENT 08
Tableau -8.7-
L’intensité à l’ averse It :
𝐴𝑡 25914 10 −6
le talus : tc=0.127 = 0.127 =0.025h ⟹ I=250mm/h
𝑝 0.67
𝐴𝑡 6412 10−6
La chaussée: tc=0.127 = 0.127 =0.06 ⟹I=120mm/h
𝑝 0.025
𝐴𝑡 675 10−6
l’accotement: tc=0.127 = 0.127 =0.02 ⟹I=295mm/h
𝑝 0.04
débit total:
Tableau -8.8-
Page 55
CHAPITRE
ASSAINISSEMENT 08
b : la base du fossé (b=0.5)
Kst=coefficient de rugosité (K=70 pour fossé en béton armé)
I : la pente longitudinale de fossé (I =6%)
Tableau d’itération
N0 h H(m)
itération
1 0.4 0.31
2 0.31 0.33
3 0.33 0.34
4 0.34 0.34
Pour les buses, la section et le périmètre mouillés sont calculés pour une hauteur de
remplissage égale à :
Hr = 0,75 Ø si Ø ≤ 1m
Hr = 0,80 Ø si Ø > 1 m
Ø : diamètre de la buse
4
Sm: surface mouillée = R2
5
Pm : le périmètre mouillée =4/3x πxR.
Page 56
CHAPITRE
ASSAINISSEMENT 08
5.3.1. Application au projet :
au PK 10+675 :
on a Qa ≤ Qs
2
Qa ≤ Kst 𝐼 S 𝑅 3
2
4 3
Qa ≤ Qs=5Kst 𝐼 𝜋 (5 𝑅)3 R2
1 3
5 5𝑄𝑎
⟹R=(3) (4𝜋𝐾 𝐼 )
4 8
AN :R=0.555 ⟹ =1000.13 mm
Alors : =1000mm.
Hr = 0,80 H si H ≤ 2. m
Hr = H-0.50 si H > 2. m
H : hauteur du dalot.
Donc :
Périmètre mouillé : Pm = 20.8h+L
Section mouillée : Sm = 0.8hL
Sm 0.8.h.L
Rayon hydraulique : Rh = = -
Pm 1.6.h L
Qs = Ksti1/20.8hL
0.8.h.L 2/3
1.6.h L
Qa= K.C.I.A Ksti1/20.8hL 2/3
0.8.h.L
1.6.h L
Page 57
CHAPITRE
ASSAINISSEMENT 08
5.4.1. Application au projet :
Dalot N0 2 au PK3+727 :
on a: Qa ≤ Qs
2
Qa≤ K 𝐼 S 𝑅 3
2
1.6ℎ+𝐿
Qa≤ K 𝐼 0.8h L ( )3
0.8𝐿
2
3
𝑄𝑎 (1.6ℎ+𝐿)5
⟹H ≥ (𝐾𝑠𝑡 𝐼 ) 5
0.8𝐿
Qa=10.369m3/s, I=0.1%, Kst=70, L = 4m
Tableau d’itération
N0 itération h H (m)
1 2 1.73
2 1.73 1.69
3 1.69 1.69
TYPE
PK DESIGNATIN DIMENSION
D'ouvrage
PK 0+858 Ecoulement E1 BUSE 2 1000
PK 1+309 Ecoulement E2 DALOT B × H = (3×3)
PK 1+769 Ecoulement E3 BUSE 2 1000
PK 2+272 Ecoulement E4 BUSE 1000
PK 3+400 Ecoulement E5 BUSE 1000
PK 3+727 Oued khrouf DALOT B × H =2× (2×2)
PK 3+929 Oued khrouf DALOT B × H =2× (4×3)
Page 58
CHAPITRE
CONCEPTION DES CARREFOURS 09
1. Introduction :
3. Choix de l’aménagement :
Les principaux types de carrefour que présentent les zones urbaines sont :
Page 59
CHAPITRE
CONCEPTION DES CARREFOURS 09
4.b) Carrefour à trois branches (en Y) :
C’est un carrefour plan à quatre branches deux à deux alignées (ou quasi).
Page 60
CHAPITRE
CONCEPTION DES CARREFOURS 09
5.a) La visibilité :
Les îlots sont aménagés sur les bras du carrefour pour séparer les directions de
la circulation, et aussi de limiter les voies de circulation.
Pour un îlot séparateur, les éléments principaux de dimensionnement sont :
Décalage entre la tête de l’îlot séparateur et la limite de la chaussée: 1m.
Décalage d’îlot séparateur à gauche de l’axe de la route secondaire : 1m.
Rayon en tête d’îlot séparateur : 0.5 m à 1m.
Longueur de l’îlot : 15 m à 30 m.
Les îlots directionnels sont nécessaires pour délimiter les couloirs d’entrées et de
sortie. Leur nez est en saillie et ils doivent être arrondis avec des rayons de 0.5 à1m.
Page 61
CHAPITRE
CONCEPTION DES CARREFOURS 09
5.f) Les couloirs d’entrée et de sortie:
Largeur de couloirs :
Entrée 4m.
Sortie 5m
6. Application au projet :
La forme :
Il est recommandé de donner à l’îlot central une forme circulaire (la sécurité
étant meilleur sur les girations circulaires)
Dimensions :
Page 62
CHAPITRE
CONCEPTION DES CARREFOURS 09
6.a.1 . Chaussée annulaire :
Largeur :
Dévers :
Géométrie de l’entrée :
Géométrie de sortie :
Page 63
CHAPITRE
ECHANGEUR 10
1. Définition d’un échangeur :
On distingue :
Pour notre cas, l’échangeur prévu est de type demi-trèfle, raccordé sur la
voirie locale (RN4) par deux carrefours giratoires. Il est réalisé pour :
Pont.
Carrefour (s) plan (s).
Bretelles.
Page 64
CHAPITRE
ECHANGEUR 10
4. Vitesse de référence :
La vitesse de référence de notre projet est de 110 kilomètres par heure, nous
recommandons une vitesse de référence minimale de 50 kilomètres par heure
pour les bretelles.
1 voie
1 voie sortie
boucle
40(7%) et
Rayon minimal Rm (m) 40 (7%)
100(le premier rayon rencontré)
Rayon minimal non déversé Rnd (m) 300
Rayon maximal dans la partie
---- 60
circulaire des boucles(m)
d = (675/R) +0.25
Dévers entre Rnd et Rm d (m) -----
entre 300 et 100
Une boucle comporte un arc circulaire unique encadré par des arcs
de clothoïdes.
Page 65
CHAPITRE
ECHANGEUR 10
Deux courbes successives de sens contraire doivent satisfaire à la
condition :
R1≤ 2R2, où R1 et R2 notent les rayons de la première et de la seconde courbe
rencontrées dans le sens de circulation sauf si R1>1.5Rnd et si R1 > R2.
Deux courbes successives de même sens doivent être séparées par
un alignement droit de longueur correspondant à 3s à la vitesse autorisée
hors clothoïdes.
TABLEAU -10.2-
R1<R2 R1>R2
▬ AD 3s
Courbes de même ▬ Ove L=7 (d2- AD 3s
sens d1) R1<2R2
▬ Courbe en C
Courbe de sens R1<2R2
Courbe en S
contraire Courbe en S
Pour les bretelles à une voie ou les branches, une courbe circulaire de rayon
inférieur ou égal à 1.5Rnd (450m) est encadrée par deux arcs de clothoïde dont
la longueur est égale à la plus grande des deux valeurs : 6R0, 4 et 7|Δδ| ; où R
note le rayon de courbure (en m), et Δδ la différence des pentes transversales
(en %) des éléments du tracé raccordés.
Pour les courbes à droite, c’est toujours 6R0.4 qui est la plus grande sauf pour
les rayons compris entre 40m et 65m.
Pour les courbes à gauche, pour les rayons compris entre 40m et 170m c’est
7|Δδ| et au-delà c’est 6R0.4 qui est la plus grande.
Page 66
CHAPITRE
ECHANGEUR 10
5.1.4. Zones de décélération et d'accélération :
La zone de décélération :
Les sorties à 1 voie c'est le cas le plus courant pour les diffuseurs.
Le dispositif de sortie comporte successivement :
Une section de manœuvre qui est un biseau contigu à l’autoroute, longue
de 150 m jusqu’à l’endroit où le musoir de divergence atteint une largeur
de 1 m ;
Une section de décélération, dont la longueur permet de passer de la
vitesse conventionnelle (70 km/h, pour un rayon de la bretelle inférieur à
120 m) à la fin de la section de manœuvre, à la vitesse associée au rayon
de la première courbe rencontrée, avec une décélération en palier de 1,5
m/s2.
1. La zone d'accélération :
Page 67
CHAPITRE
ECHANGEUR 10
Une section de manœuvre adjacente à la chaussée de l’autoroute, longue
de 200 m et large de 3,50 m ;
Un biseau long de 75 m.
Page 68
CHAPITRE
ECHANGEUR 10
5.2. Profil en long d’une bretelle :
déclivité maximale 6%
rayon minimal en angle saillant 1 500 m
rayon minimal en angle rentrant 800 m
Page 69
CHAPITRE
ECHANGEUR 10
Tableau -10.5- Dévers de la chaussée
6. Visibilité :
6.1. Visibilité sur une entrée d’autoroute :
La distance de visibilité pour la voie de droite de l’autoroute doit être au moins égale à la
distance d’arrêt sur l’arrière d’un véhicule entrant
Distance d'arrêt :
da= distance de freinage + distance de perception/réaction
da = 2V+V2/2g (γ(v) +p)
Avec :
V en m/s.
γ (v) : décélération moyenne exprimée en fraction de g.
p : la déclivité, en valeur algébrique.
Page 70
CHAPITRE
ECHANGEUR 10
Pour les rayons R < 5V, (V en Km/h et R rayon de la courbe en m) : la distance de freinage
est majorée de 25%
dms = 6V (V en m/s)
Page 71
CHAPITRE
SIGNALISATION ET ECLAIRAGE 11
1ERE PARTIE : SIGNALISATION
1. INTRODUCTION :
2. TYPES DE SIGNALISATION :
Elle se fait à l’aide de panneaux, ces derniers sont des objets qui transmettent un message
visuel grâce à leur emplacement, leur type, leur couleur et leur forme.
Signalisation avancée :
Le signal A24 est placé à une distance de 150m de l’intersection.
Le signale B3 accompagné dans tous les cas d’un panneau additionnel (modèle G5) est implanté
Sur la route prioritaire.
Signalisation de position :
Le signal de type B2 « arrêt obligatoire » est placé sur la route ou les usagers doivent marquer
l’arrêt.
Page 72
CHAPITRE
SIGNALISATION ET ECLAIRAGE 11
Signalisation de direction :
L’objet de cette signalisation est de permettre aux usagers de suivre la route ou l’itinéraire
Qu’ils se sont fixés, ces signaux ont la forme d’un rectangle terminé par une pointe de
flèche d’angle au sommet égal à 75°.
Lignes continues :
Elles ont un caractère impératif (non franchissables sauf du coté ou elles sont doublées par
une ligne discontinue). Ces lignes sont utilisées pour indiquer les sections de route ou le
dépassement est interdit.
Lignes discontinues :
C e sont des lignes utilisées pour le marquage, elle se différencie par leur module, c’est-à-
dire le rapport de la longueur des traits à celle de leurs intervalles. On distingue:
Les lignes axiales ou lignes de délimitation de voies pour lesquelles la longueur des
traits est égale au tiers de leurs intervalles.
Les lignes de rive, les lignes de délimitation des voies d’accélération, de décélération
ou d’entrecroisement pour lesquelles la longueur des traits est sensiblement égale à
celle de leurs intervalles.
Les lignes d’avertissement de lignes continues, les lignes délimitant les bandes
d’arrêt d’urgence, pour les quelles la longueur des traits est sensiblement triple de
celle de leurs intervalles.
Page 73
CHAPITRE
SIGNALISATION ET ECLAIRAGE 11
Les modulations des lignes discontinues sont récapitulées dans le tableau suivant :
TABLEAU -11.1-
type de modulation Longueur du Intervalle entre deux Rapport pleins-
(mètres) trait (en mètres) traits successifs (en vides
mètres)
T1 3.00 10.00 Environ1/3
T’1 1.50 5.00
T2 3.00 3.50 Environ1
T’2 0.50 0.50
T3 3.00 1.33 Environ3
T’3 20.00 6.00
Page 74
CHAPITRE
SIGNALISATION ET ECLAIRAGE 11
3. LES CRITERES DE CONCEPTION DE LA SIGNALISATION:
Il est nécessaire de concevoir une bonne signalisation tout en respectant les critères
suivants:
Cohérence entre la géométrie de la route et la signalisation (homogénéités).
Cohérence avec les règles de circulation.
Cohérence entre la signalisation verticale et horizontale.
Simplicité : elle s’obtient en évitant une surabondance de signaux qui fatigue l’attention de
l’usager.
Eviter la publicité irrégulière.
4. APPLICATION AU PROJET:
Les différents types de panneaux de signalisation utilisés pour notre étude sont les
suivants :
Panneaux de signalisation d’avertissement de danger (type A).
Panneaux de signalisation d’interdiction de priorité (type B).
Panneaux de signalisation d’interdiction ou de restriction (type C).
Panneaux de signalisation d’obligation (type D).
Panneaux de pré signalisation (type G1).
Panneaux de signalisation type (E3 E4).
Panneaux donnant les indications utiles pour les conduites de véhicules (Type
E14, E15).
Panneaux de signalisation d’identification des routes (Type E).
En ce qui concerne l’unité de largeur des lignes de signalisation horizontale elle est de 20cm
Pour les bretelles et les voies d’accès.
Page 75
CHAPITRE
SIGNALISATION ET ECLAIRAGE 11
Exemple Des signalisations horizontales :
SCHEMA DE SIGNALISATION
STOP SUR CHAUSSEE
STOP
Page 76
CHAPITRE
SIGNALISATION ET ECLAIRAGE 11
Exemple Des signalisations verticales :
Type A:
Type B :
B1
Type C :
Page 77
CHAPITRE
SIGNALISATION ET ECLAIRAGE 11
Type D :
Type E :
MASCARA ORAN
معسكر وهران
RELIZANE SAIDA
غليزان سعيدة
HACINE SIG
حاسين سيق
Page 78
CHAPITRE
SIGNALISATION ET ECLAIRAGE 11
2EME PARTIE : ECLAIRAGE
1. Introduction :
4. Application au projet :
La bordure du TPC doit être parfaitement visible, on adopte à cet effet des
dispositifs lumineux on place. Ensuite, les foyers doivent être suffisamment
rapprochés pour que les plages d’éclairement se raccordent sans discontinuité. La
hauteur des foyers est en général de 8 à 12m, ainsi l’espacement des supports varie de
20 à 30 m de façon à avoir un niveau d’éclairage équilibré pour les deux sens de notre
route.
NOTA : Deux foyers portés par le même support éclairant chacun une demi
chaussée, espacés de 30m.
Page 79
CHAPITRE
L'IMPACT SUR L'ENVIRENNEMENT 12
1. Introduction :
La construction d’un aménagement routier est une tache difficile à
accomplir. Et il est aperçu aujourd’hui comme étant une action susceptible de
porter atteinte à l’environnement. En effet l’extraction de matériaux, les
déboisements, l’utilisation des ressources en eau et l’émission de bruits
engendrés par ce type de projets sont des actions qui peuvent altérer la qualité
des paysages ainsi que les ressources naturelles.
2. Cadre juridique :
3. Objectifs :
Les préoccupations relatives à l’environnement peuvent être en grande partie
regroupées autour de quelques objectifs généraux :
Rechercher la meilleure intégration de la route dans l’environnement, et
favoriser la valorisation mutuelle de la route et de l’environnement.
Ne pas dégrader l’environnement, ou du moins limiter ou corriger ce qui peut
conduire à des dégradations.
Gérer et entretenir les abords de la route.
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CHAPITRE
L'IMPACT SUR L'ENVIRENNEMENT 12
4. Impact sur l’environnement :
Un aménagement routier peut dégrader le milieu de différentes façons:
Perturbation de l'hydrologie (modifications des écoulements de surface, avec
des conséquences sur le ravinement, et la stabilité des pentes).
La pollution des nappes phréatiques ou du moins risque de pollution
accidentelle.
Perturbation des écosystèmes (avec des conséquences sur la faune et la flore).
Dégradation des paysages.
L'étude de l'impact sur l'environnement est portée essentiellement sur les éléments
suivants:
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CHAPITRE
L'IMPACT SUR L'ENVIRENNEMENT 12
Mesures curatives :
4.2.b . L’eau :
Les phases de travaux donnent lieu à la mise en œuvre de toutes les
dispositions adaptées pour pallier les inconvénients mis en évidence lors des études
de conception. Les ouvrages d’assainissement sont ainsi largement dimensionnés par
rapport aux crues les plus importantes et des aménagements spéciaux sont réalisés
pour parer aux effets dévastateurs des écoulements torrentiels.
La destruction
La pollution
Le bruit
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L'IMPACT SUR L'ENVIRENNEMENT 12
4.3.a . La destruction :
4.3.b . Le bruit :
La construction d’une autoroute au voisinage d’habitation a des conséquences
sur la santé humaine suite à la gêne due au bruit.
5. Conclusion :
L’objectif principal à atteindre est celui d’intégrer l’équipement dans le paysage
qu’il traverse avec le minimum de nuisances économiques, environnementales et
écologiques.
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Devis quantitatif et estimatif
N° DESIGNATION DES TRAVAUX UNITE P,U (DA) QUANTITE MONTANT(DA)
1 Acquisition des terrains M2 1000 754000 754000000.00
TOTAL 1 754000000.00
2 Installation et repliement de chantier F 45015534.45 45015534.45
TOTAL 2 45015534.45
3
securite active passive de chantier
débroussaillage et néttoyage du terrain M2 250 754000 188500000.00
abattage des arbres singuliers
TOTAL 3 188500000.00
4 TERRASSEMENT
décapage de la terre végétale 20 à 30 cm M3 50 92566.25 4628312.5
déblai meuble mis en remblais M3 450 0 0
déblai meuble mis en dépôt M3 300 352349.8 105704940
ramblais en provenace d'emprunt M3 600 1108476.95 665086170
TOTAL 4 775419422.5
5 CHAUSSEE
couche de forme M3 1000 0 0
couche de fondation en TUF M3 1800 28450 51210000.00
couche de fondation en grave concassée M3 2800 0
couche de base en grave bitume(2.2t/m3) T 7100 17903 127111300.00
couche de d'impregnation(0.7à0.8 kg/m2) T 7800 105560 823368000.00
couche de d'accrochage (0.2à0.3kg/m2) T 5800 30160 174928000.00
couche de roulement en BB(2.3t/m3) T 6400 17225 110240000.00
TOTAL 5 1286857300.00
6 Ouvrages d'art M2 400,000 800 320000000.00
TOTAL 6 320000000.00
10% du total
7 O.A courants et assainissement F (3+4+5)% 225077672.3
TOTAL 7 225077672.3
1% du total
8 Impact sur l'environnement F (3+4+5)% 22507767.23
TOTAL 8 22507767.23
3% du total
9 Déviation des réseaux F (3+4+5)%
TOTAL 9 0
5% du total
10 Eclairage,signalisation et éq. Routiers F (3+4+5) 112538836.1
TOTAL 10 112538836.1
2% du total
11 Controle F (3+4+5) 45015534.45
TOTAL 11 45015534.45
TOTAL
3774932067.00
GENERAL
CONCLUSION GENERALE
Signalisation routière.