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FSTGAT / USTHB
L03 : Géologie
Unité : UEF621
Matière : Hydrogéologie
1. Cycle de l’eau
1.1. Cycle global de l’eau à la surface de la terre
Sous l'effet du rayonnement solaire, l'eau évaporée à partir du sol, des océans et des autres
surfaces d'eau (mers, lacs, fleuves et rivières), entre dans l'atmosphère. L'élévation d'une
masse d'air humide permet le refroidissement général nécessaire pour l'amener à saturation
et provoquer la condensation de la vapeur d'eau sous forme de gouttelettes constituant les
nuages, en présence de noyaux de condensation, la vapeur d'eau atmosphérique
transformé en liquide, tombe sous forme de précipitations sur les océans et les continents.
1. Cycle de l’eau
1.1. Cycle global de l’eau à la surface de la terre
Une partie de la pluie qui tombe peut être interceptée par les végétaux puis être
partiellement restituée sous forme de vapeur à l'atmosphère. La pluie non interceptée atteint
le sol. Suivant les conditions données, elle peut alors s'évaporer directement du sol,
s'écouler en surface jusqu'aux cours d'eau (ruissellement de surface) ou encore s'infiltrer
dans le sol. Il peut aussi y avoir emmagasinement temporaire de l'eau infiltrée sous forme
d'humidité dans le sol, que peuvent utiliser les plantes.
1. Cycle de l’eau
1.1. Cycle global de l’eau à la surface de la terre
Il peut y avoir infiltration vers les zones les plus profondes pour contribuer au
renouvellement des réserves de la nappe souterraine. Un écoulement à partir de cette
dernière peut rejoindre la surface au niveau des sources ou des cours d'eau.
L'évaporation à partir du sol, des cours d'eau, et la transpiration des plantes complètent
ainsi le cycle.
1. Cycle de l’eau
1.1. Cycle global de l’eau à la surface de la terre
- A autre terme :
Sur Terre, l’eau coexiste en trois phases: vapeur, liquide et solide. Le cycle de l’eau est un
système en boucle fermée (déplacement des particules d’eau sous deux états – vapeur et
liquide), sans point de départ spécifique, schématisé par le chemin que les molécules d’eau
parcourent entre les différents réservoirs (atmosphère, hydrosphère, biosphère et
lithosphère), grâce aux processus d'évaporation, de condensation, de précipitation et
d'écoulement. Il débute par la transformation (chaque année hydrologique) moyenne de
577 000 km3 d’eau en vapeur (action de l’évaporation E).
La vapeur d’eau s’élève dans l’atmosphère ou elle se condense en nuages, lesquels
engendrent les précipitations P, leur volume est de 577 000 km3/an (égal à celui de
l’évaporation = équilibre dans le cycle global de l’eau).
Globalement, environ 61% de l’eau des précipitations s’évapore, 16% s’écoule en surface et
rejoint les cours d’eau et 23% s’infiltre et alimente les nappes phréatiques.
1. Cycle de l’eau
1.1. Cycle global de l’eau à la surface de la terre
Eau disponible
La Terre est recouverte de plus de 70% d’eau. On
estime que les océans en contiennent de 95 à 98%
(UNESCO-WWAP 2006) ; les 2 à 5 % restant sont
répartis entre les autres grands réservoirs et
constituent les seules réserves d’eau douce mondiale.
De cette proportion, une grande partie est stockée
dans les glaciers (près de 70%), mais cette eau est
difficilement disponible pour répondre aux besoins en
eau potable. Les lacs et les rivières ne représentent
qu’une infime partie de l’eau douce disponible (moins
de 1 %), tandis que l’eau souterraine est beaucoup
plus abondante (environ 30 %). Ajoutant l’atmosphère
(environ 0,03%). Figure. Eau disponible
Avec :
P : précipitation annuelle moyenne (mm).
E : évapotranspiration annuelle moyenne (mm).
R : écoulement superficiel annuelle moyenne (mm).
I : infiltration annuelle moyenne (mm).
- Chaque année, on estime la quantité d’eau évaporée à partir des océans est d’ordre
de 505000 km3, il ya 458000 km3 qui revient directement aux océans. La quantité
d’eau évapotranspiré à partir des continents est d’ordre de 72 000 km3, avec une
quantité égale 47 000 km3 vient de l’évaporation océaniques, pour donnée 119 000
km3.
Figure. Notions
Evaporation - Evapotranspiration
12/03/2022 Hydrogéologie L3 -USTHB-FSTGAT 9
Chapitre 01 : Cycle de l’eau et bilan hydrologique
Figure. Notions
Evaporation - Evapotranspiration
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Chapitre 01 : Cycle de l’eau et bilan hydrologique
Cycle de l’eau
3. Systèmes hydrologiques
3.1. Définitions
Un système hydrologique est un système dynamique, séquences d’espace et de temps,
fraction du cycle de l’eau. L’identification spatiale nous permet de définir 3 systèmes
hydrologiques, dans l’ordre de grandeur décroissant.
- Bassin hydrologique : Il est limité par les lignes de crêtes topographiques, délimitant le
bassin versant d’un cours d’eau et de ses affluents .(TD 01).
- Aquifère : Il est identifié par la géologie, c’est l’unité de domaine d’étude des eaux
souterraines. Le bassin hydrogéologique est constitué d’un ou de plusieurs aquifères.
(Chapitre 02).
3. Systèmes hydrologiques
3. Systèmes hydrologiques
3.2. Alimentation des systèmes hydrologiques
&- Alimentation du bassin hydrologique
- Précipitations efficaces : Elles représentent la quantité d’eau fournie par les précipitations qui
reste disponible à la surface du sol, après soustraction des pertes par l’évaporation réelle.
Cette dernière est liée à l’évapotranspiration potentielle. Les précipitations efficaces (PE) sont
également à la différence entre les précipitations et l’évapotranspiration réelle : PE = P – ETR.
&- Alimentation du bassin hydrogéologique
L’eau des précipitations efficaces (PE) est répartie à la surface du sol en deux parties :
- Ruissellement (R) : qui alimente l’écoulement de surface QS (à la surface du sol). Il est
collecté par le réseau hydrographique.
- Infiltration (I) : Elle renouvelle les stocks d’eau souterraine et entretient le débit de
l’écoulement souterrain des sorties après une circulation dans les formations hydrogéologiques
perméables du sous-sol.
&- Alimentation de l’aquifère
L’aquifère est alimenté par l’infiltration efficace (IE). C’est la quantité d’eau qui parvient à la
surface de la nappe. Au cours de sont trajet, entre la surface du sol et la surface de la nappe,
l’eau d’infiltration subit des pertes par évapotranspiration.
3. Systèmes hydrologiques
3.3. Débit des écoulements des systèmes hydrologiques
&- Débit des l’écoulements du bassin hydrologique
La sortie du bassin hydrologique est mesurée à son exutoire par le débit de l’écoulement
total moyen (QT). En équilibre naturel, sur une longue période, cet écoulement total est égal
aux précipitations efficaces (PE).
3. Systèmes hydrologiques
3.4. Bilan d’eau
Le bilan d’eau d’un système hydrologique est la balance comptable des entrées (débit
moyen des apports des sorties (débit moyen des écoulements).
&- Bilan moyen annuel du bassin hydrologique
Les apports sont fournis par les PE et les sortie par les QT : QT = PE.
3. Systèmes hydrologiques
3.4. Bilan d’eau
Le bilan d’eau d’un système hydrologique est la balance comptable des entrées (débit
moyen des apports des sorties (débit moyen des écoulements).
&- Bilan moyen annuel de l’aquifère
Les apports sont fournis par l’IE, la sortie par le débit QW, souvent augmenté des débits de
prélèvements (QEX) : IE = QW + QEX ± ΔW ΣQentrés = ΣQsorties ± Δw
Δw : représente la variation du réserve total d’eau dans l’aquifère.
3. Systèmes hydrologiques
3.4. Bilan d’eau
P : précipitations brutes.
PE : précipitations efficaces.
ETR : évapotranspiration.
QS : ruissellement de surface.
IE : infiltration efficace.
QW : écoulement souterrain.
QT : écoulement total.