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ÉVAPOTRANSPIRA
TION
Présenté par :
Oumaima
djemaneir
Plan:
L’évaporation et la transpiration
Cette relation exprime aussi que, en théorie et dans des conditions de pression et de
température données, le processus d'évaporation est possible jusqu'à ce que la pression de
vapeur effective atteigne une limite supérieure qui n'est autre que la pression de vapeur
saturante (l'évaporation cesse dès que es = ea). Ainsi, pour qu'il y ait évaporation, il faut
que le gradient de pression due à la vapeur d'eau soit positif.
le rayonnement net est défini comme la quantité d'énergie radiative disponible à la surface
de la terre est pouvant être transformée en d'autres formes d'énergie par les divers
mécanismes physiques ou biologiques de la surface.
On exprime généralement le bilan des échanges radiatifs à la surface du sol par le
rayonnement net RN défini comme la résultante des trois types de rayonnements
considérés précédemment:
Avec :
Avec :
RN : rayonnement net à la surface de la terre
C : flux de chaleur dans le sol rendant respectivement compte du transport de chaleur
par conduction dans le sol ainsi que du transfert d'eau sous la forme de vapeur.
S : flux de chaleur sensible dû à la convection thermique au voisinage de la surface
évaporante. Ce flux de chaleur n'affecte donc qu'une hauteur restreinte de l'atmosphère.
L : flux de chaleur latente ou flux de vapeur à l'interface sol-atmosphère dû à la
vaporisation lorsqu'il n'y a pas d'accumulation de vapeur au sein du couvert végétal ou au
sein de la tranche d'eau qui recouvre le sol.
Cette équation traduit simplement le fait que le flux d'énergie perdu par la surface de la
terre au cours de l'évaporation soit égal au flux apporté par rayonnement, diminué du flux
d'énergie perdue par convection dans l'air et dans le sol.
2 -La température:
Un temps chaud permettra à la masse d'eau de se réchauffer et d'augmenter l'énergie
cinétique de ses molécules. Un plus grand nombre de molécules auront alors l'énergie
suffisante pour s'arracher à la surface d'eau (pour s'évaporer). On a tous remarqué que
l'eau dans une casserole s'évapore plus vite lorsqu'on la chauffe.
3 -Faible pression atmosphérique:
Quand la pression atmosphérique de l'air est faible, l'air pousse moins fort sur la surface
de l'eau. Les molécules d'eau auront alors plus de facilité à s'arracher de la surface de l'eau
pour se retrouver à l'état de vapeur.
4 -Humidité relative faible:
Lorsque l'humidité relative est faible, l'air est loin d'être saturé en vapeur d'eau. Dans ce
cas, il est possible d'ajouter beaucoup plus de vapeur d'eau par évaporation que lorsque
l'humidité relative est forte
5 -Vent fort:
On sait que les vêtements sèchent beaucoup plus rapidement sur la corde à linge lorsqu'il
y a un bon vent. Cela est dû au fait que la mince couche d'air qui se trouve autour des
vêtements devient éventuellement saturée de vapeur d’eau à cause de l’évaporation . A
mesure que l’air se rapproche de la saturation , l’évaporation diminue . Le vent chasse
constamment la mince couche d'air autour des vêtements et la remplace. La
nouvelle couche d'air contient moins de vapeur d'eau et permet une évaporation
plus importante.
6-Grande surface d'eau:
Une grande surface d'eau facilite l'évaporation, car dans ce cas, un plus grand nombre de
molécules d'eau ont la possibilité de se détacher de la masse d'eau.
Evapotranspiration d'un sol couvert par de la
végétation:
La notion d'évapotranspiration regroupe les deux processus précités, à savoir
l'évaporation directe de l'eau du sol et la transpiration par les plantes. Sur un sol
présentant une couverture végétale, même partielle, les échanges par transpiration sont
quantitativement plus importants que les échanges par évaporation directe.
les processus physiques de la transpiration des végétaux
La transpiration peut se définir comme l'émission ou l'exhalation de vapeur d'eau par les
plantes vivantes. La plante prélève l'eau du sol par l'intermédiaire de ses racines munies
de cellules épidermiques.
Le développement du système radiculaire est lié à la quantité d'eau disponible dans le
sol ; les racines peuvent atteindre des profondeurs très variables, d'une dizaine de
centimètres à plusieurs mètres. L'absorption de l'eau est réalisée par osmose ou par
imbibition. L'eau circule à l'intérieur des canaux du système vasculaire de la plante pour
atteindre les feuilles. Le siège de l'évaporation se situe alors essentiellement au niveau des
parois internes des stomates. Une certaine évaporation peut se produire directement au
travers de la cuticule des feuilles.
Outre sa participation au cycle hydrologique comme source de vapeur d'eau dans
l'atmosphère, la transpiration a bien sûr de multiples autres fonctions, comme véhicule des
éléments nutritifs dans la plante ou comme système de refroidissement des feuilles.
La quantité d'eau transpirée par la végétation va dépendre de facteurs météorologiques (les
mêmes que pour le processus physique d'évaporation – étudiés ci-après), de l'humidité du
sol dans la zone racinaire, de l'âge et de l'espèce de la plante, ainsi que du développement
de son feuillage et de la profondeur des racines.
Notions d'évapotranspiration de référence, maximale et réelle
On peut distinguer trois notions dans l'évapotranspiration:
-l’évapotranspiration de référence (ET0) ou évapotranspiration potentielle, est défini
comme l'ensemble des pertes en eau par évaporation et transpiration d'une surface de gazon
de hauteur uniforme, couvrant totalement le terrain, en pleine période de croissance,
recouvrant complètement le sol et abondamment pourvue en eau
-l’évapotranspiration maximale (ETM) d'une culture donnée est définie à différents stades
de développement végétatif, lorsque l'eau est en quantité suffisante et que les conditions
agronomiques sont optimales (sol fertile, bon état sanitaire, ...).
-l’évapotranspiration réelle(ETR) est la somme des quantités de vapeur d'eau évaporées
par le sol et par les plantes quand le sol est à son humidité spécifique actuelle et les plantes
à un stade de développement physiologique et sanitaire réel.
Pour la culture de référence, en l'occurrence le gazon, on a donc ETR <= ETM <= ET0.
Pour tous les autres végétaux, seule la relation ETR<=ETM est toujours valable tout au long
de l'année
Facteurs intervenant dans le processus d'évapotranspiration
D'une manière générale, l'évapotranspiration est conditionnée par : les conditions
climatiques, les conditions liées au sol, la végétation.
On peut également noter qu'il existe deux résistances aux flux évaporatoires à
partir d'un couvert végétal, d'une part une résistance aérodynamique et d'autre part
une résistance de surface, toutes deux dues à la présence de la végétation .
En effet, la présence de végétation entraîne une modification de la structure de la
turbulence du vent sous la forme d'une résistance dite aérodynamique. En terme
physique, cette résistance aérodynamique (ra) peut être vue comme la résistance
rencontrée par la vapeur d'eau à son transfert de la surface du végétal (canopée)
dans l'air ambiant. Ses valeurs sont généralement comprises entre 10 et 100 s/m.
La résistance aérodynamique s'exprime comme suit :
Avec :
ra : résistance aérodynamique [s/m],
: constante de von Karman ( =0.41),
: vitesse du vent [m/s],
z : hauteur de l'anémomètre (= h +2 où h est la hauteur de la
végétation en m) [m],
z0 : hauteur de frottement [m],
d0 : translation du plan origine de la relation logarithmique entre
la vitesse du vent et la hauteur [m].
Un second élément qui prend aussi la forme d'une résistance est la résistance de
surface (rs) ou résistance de la canopée (Fig. 4.7). Elle représente la contrainte
physiologique imposée par la végétation au mouvement de l'eau à travers de ses
stomates. L'importance de la résistance de la couverture végétale a été montrée dans
l'étude des processus d'évaporation d'un couvert végétal humide. En effet, lorsque le
couvert végétal est humide, les pertes par évaporation sont essentiellement contrôlées
par la canopée et non plus par le rayonnement car la végétation agit comme un puits
pour le transfert d'énergie par advection. L'évaporation de l'eau entraîne un gradient
thermique entre l'air ambiant et le végétal suffisant pour fournir un flux de chaleur. Ceci
est aussi confirmé par les quantités non négligeables qui sont évaporées durant la nuit.
Ces divers processus sont conditionnés par les valeurs de la résistance de la canopée.
Conclusion sur l'évaporation et l'évapotranspiration:
-https://echo2.epfl.ch/e-drologie/chapitres/chapitre4/
chapitre4.html#:~:text=4.2.1.2%20Facteurs%20m%C3%A9t
%C3%A9orologiques%20intervenant,%C3%A0%20stocker%20de%20l'eau .
https://fr.wikipedia.org/wiki/Interception_des_pr
%C3%A9cipitations#:~:text=En%20hydrologie%20l'interception
%20des,jamais%20la%20surface%20du%20sol.
-http://meteocentre.com/intermet/eau/facteurs.htm
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