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ÉVAPORATION ET

ÉVAPOTRANSPIRA
TION
Présenté par :
Oumaima
djemaneir
Plan:
L’évaporation et la transpiration

Processus physique de l’évaporation


Facteurs météorologiques intervenant dans le processus
d'évaporation

Evapotranspiration d’un sol couvert par la végétation


introduction:
En hydrologie l’interception des précipitations désigne le processus
selon lequel les eaux météoritiques sont retenues par le feuillage, les
branches et la litière, et qui n'atteignent jamais la surface du sol. La
définition scientifique de ce concept dépend selon que les chercheurs
l'appréhendent en tant que flux ou en tant que stock.
L'étude hydrologique de ce phénomène est important car si le
couvert végétal est suffisamment dense (typiquement un couvert
forestier) et bas, il autorise un effet mécanique d'interception de l'
énergie cinétique des eaux météoritiques, contribuant ainsi à la
protection directe contre la force érosive des précipitations et
empêchant la recharge en eau du sol.
L’interception:
Parmi les éléments de perte qui interviennent lors de l'estimation d'un bilan
hydrologique d'un bassin versant, il faut mentionner qu'une partie non
négligeable de l'eau des précipitations n'atteint pas le sol. Cette eau peut être en
effet interceptée par des obstacles au cours du trajet vertical mais aussi
horizontal de l'eau. On sait aujourd'hui qu'il existe ainsi un mécanisme
d'interception horizontal des brouillards ou des rosées qui prend toute son
importance dans certaines régions du globe (e.g. les forêts situées à proximité
de la côte chilienne).
nous abordons exclusivement les notions liées a l’interception
verticale des précipitations, définie comme la fraction de l'eau qui
n'atteint jamais le sol. On comprend déjà ici que l'interception telle
qu'elle est définie par les hydrologues est l'interception évaporée.
C'est pourquoi les auteurs anglo-saxons parlent le plus souvent de
« interception losses » soit littéralement « pertes par interception ».
De façon analytique, les pertes par interception s'expriment par la
relation suivante : I = Pi - (Ps + Pt)
Où :
I: interception (pluie n'atteignant jamais le sol) [mm],
Pi : pluie incidente [mm],
Ps : pluie atteignant le sol drainée au travers du couvert végétal (canopée) [mm],
Pt : pluie atteignant le sol par écoulement le long des branches et des troncs [mm].
L'interception et l'évapotranspiration sont donc intimement liées. Toutefois,
comme l'interception fait appel à l'évaporation, nous présenterons tout
d'abord plus en détail ce processus, puis celui d'évaporation avant de revenir,
de manière plus détaillée, sur le rôle joué par l'interception et sa description
au sein du cycle de l'eau.
L'évaporation et la transpiration:
Dans la troposphère, soit la couche de l'atmosphère au voisinage du sol (son
épaisseur est de 2 à 3 kilomètres environ), l'air ambiant n'est jamais sec mais
contient une part plus ou moins importante d'eau sous forme gazeuse
(vapeur d'eau) qui est fournie par
-l’évaporation: physique au-dessus des surfaces d'eau libre (océans,
mers, lacs et cours d'eau), des sols dépourvus de végétation et des surfaces
couvertes par de la neige ou de la glace.
- la transpiration: des végétaux qui permet à la vapeur d'eau de
s'échapper des plantes vers l'atmosphère.
En hydrologie, on utilise le terme d’évapotranspiration qui prend en
compte la combinaison de l'évaporation directe à partir des surfaces d'eau
libre et des sols nus et de la transpiration végétale. Rappelons que ces
processus se traduisent par un refroidissement tandis que la transformation
inverse, à savoir la condensation, libère de l'énergie calorifique et
s'accompagne d'une augmentation de la température.

L'évaporation et plus particulièrement l'évapotranspiration jouent un rôle


essentiel dans l'étude du cycle de l'eau. ces mécanismes sont importants en
regard des quantités de précipitations incidentes aussi bien à l'échelle des
continents qu'à celle du bassin versant.
Processus physique de l'évaporation:
-Description et formulation du processus physique:
C'est par le mouvement des molécules d'eau que débute l'évaporation. A
l'intérieur d'une masse d'eau liquide, les molécules vibrent et circulent de
manière désordonnée et ce mouvement est lié à la température : plus elle est
élevée, plus le mouvement est amplifié et plus l'énergie associée est
suffisante pour permettre à certaines molécules de s'échapper et d'entrer
dans l'atmosphère. Dalton (1802) a établi, suite à des travaux sur le sujet,
une loi qui exprime le taux d'évaporation d'un plan d'eau en fonction du
déficit de saturation de l'air (quantité d'eau es-ea que l'air peut stocker) et de
la vitesse du vent u. Cette loi est formulée selon la relation suivante :
Avec :
E : taux d'évaporation (ou flux d'évaporation ou vitesse d'évaporation),
ea : pression effective ou actuelle de vapeur d'eau dans l'air,
es : pression de vapeur d'eau à saturation à la température de la surface évaporante,
f(u) : constante de proportionnalité (avec vitesse du vent u).

Cette relation exprime aussi que, en théorie et dans des conditions de pression et de
température données, le processus d'évaporation est possible jusqu'à ce que la pression de
vapeur effective atteigne une limite supérieure qui n'est autre que la pression de vapeur
saturante (l'évaporation cesse dès que es = ea). Ainsi, pour qu'il y ait évaporation, il faut
que le gradient de pression due à la vapeur d'eau soit positif.

On soulignera encore que la pression de vapeur saturante augmente avec la température.


Elle peut s'exprimer comme suit (en Pa et avec la température en degrés Celsius) :
-Facteurs météorologiques intervenant dans le processus d'évaporation :
L'évaporation dépend essentiellement de deux facteurs :

-la quantité de chaleur à disposition.


-la capacité de l'air à stocker de l'eau.

1- Quantité de chaleur disponible


La quantité d'eau pouvant être évaporée à partir d'une surface dépend de la quantité de
chaleur provenant du soleil. Cette quantité de chaleur varie, d'une part, selon les
conditions géographiques (gradient de latitude), et d'autre part, selon l'élévation de la
surface liquide par rapport au niveau de la mer (gradient altimétrique). Les échanges de
chaleur entre l'atmosphère, la surface du sol et la surface des lacs et des océans qui sont
les agents de l'évaporation, s'effectuent par convection et conduction. Cette énergie
échangée est, en tous points, compensée par un transfert d'eau qui s'évapore à un endroit
pour se condenser à un autre et retomber sous forme de précipitations. Ces échanges de
chaleur entretiennent le cycle de l'eau.
Les mouvements horizontaux et verticaux qui brassent l'atmosphère mettent en jeu des
échanges et des transformations d'énergie. L'une des causes fondamentales de cette
agitation réside dans la distribution des températures à la surface terrestre ainsi qu'au sein
de l'atmosphère elle-même. L'évaporation est donc fonction des rapports énergétiques
entre l'atmosphère et le plan d'eau évaporant.

a -Le rayonnement solaire(RS):


Le rayonnement solaire est l'élément moteur des conditions météorologiques et
climatiques, et par voie de conséquence, du cycle hydrologique. Son action
intéresse l'atmosphère, l'hydrosphère et la lithosphère, par émission,
convection, absorption, réflexion, transmission, diffraction ou diffusion.
L'émission solaire se situe essentiellement dans une bande de longueur d'onde
allant de 0,25 à 5 mm.
Au cours de sa traversée dans l'atmosphère, le rayonnement solaire incident est
partiellement atténué par absorption et par réflexion diffuse dans toutes les
directions.
Ces phénomènes se produisent de manière différente selon le domaine spectral.
Environ un tiers du rayonnement solaire est renvoyé vers l'espace par réflexion
diffuse, cette proportion pouvant atteindre 80% lorsque le ciel est couvert. Le
rayonnement solaire global atteignant la surface du sol comporte ainsi deux
composantes, d'une part le rayonnement solaire incident transmis par
l'atmosphère, et d'autre part le rayonnement solaire diffus réfléchi par
l'atmosphère en direction du sol . Cette énergie solaire arrivant sur terre est
essentiellement constituée de rayonnements de courtes longueurs d'ondes (0,1
à 10 mm) (hautes fréquences).
Le rayonnement global est partiellement réfléchi par la surface du sol, selon
la nature, la couleur, l'inclinaison ou encore la rugosité de celui-ci. On
définit l‘albédo comme le pourcentage de lumière solaire réfléchie à la
surface terrestre pour une zone irradiée. L'albédo varie considérablement
suivant divers composantes terrestres (tableau) ou atmosphériques et
climatiques (nuages, angle d'incidence du rayonnement solaire, saison et
moment de la journée, etc.). De même, certaines composantes de
l'atmosphère telles que les poussières modifient l'albédo du globe.
Valeurs de l'albédo pur différentes surfaces.
Surfaces du sol Albédo
Surface d'eau 0,03 à 0,1
Forêt 0,05 à 0,2
Sol cultivé 0,07 à 0,14
Pierres et rochers 0,15 à 0,25
Champs et prairies 0,1 à 0,3
Sol nu 0,15 à 0,4
Neige ancienne 0,5 à 0,7
Neige fraîche 0,8 à 0,95
b -Le rayonnement atmosphérique:
Etant donné les températures régnant dans les différentes couches atmosphériques, ces dernières
émettent un rayonnement de grandes longueurs d'onde, comprises entre 5 et 100 m (infrarouge).
Cette émission est due essentiellement à la vapeur d'eau, au gaz carbonique ainsi qu'à l'ozone.
Les aérosols, poussières, cristaux, etc., en suspension interviennent également dans les
transferts radiatifs atmosphériques tandis que la présence de nuages accroît sensiblement
l'importance de l'émission atmosphérique.
c – le rayonnement terrestre:
La température superficielle moyenne de la terre est d'environ 300oK, l'émission terrestre
s'effectue comme pour le rayonnement atmosphérique dans l'infrarouge.
Le rayonnement terrestre, encore appelé rayonnement propre, est absorbé en quasi-totalité par
l'atmosphère. Cette absorption sélective est due principalement au gaz carbonique, un peu à
l'ozone et surtout à la vapeur d'eau. Ces gaz ont un spectre d'émission similaire à leur spectre
d'absorption, si bien que l'essentiel du rayonnement terrestre absorbé par l'atmosphère est émis
à nouveau et partiellement en direction de l'espace. En présence d'une couverture nuageuse, le
rayonnement terrestre est réfléchi. C'est donc au cours des nuits sans nuages que les
températures de surface sont les plus basses.
d- Notion de rayonnement net(RN):

le rayonnement net est défini comme la quantité d'énergie radiative disponible à la surface
de la terre est pouvant être transformée en d'autres formes d'énergie par les divers
mécanismes physiques ou biologiques de la surface.
On exprime généralement le bilan des échanges radiatifs à la surface du sol par le
rayonnement net RN défini comme la résultante des trois types de rayonnements
considérés précédemment:
Avec :

RS : rayonnement solaire direct et diffus atteignant le sol [Wm -2],


RA: rayonnement atmosphérique dirigé vers le sol [Wm-2],
RT : rayonnement terrestre [Wm-2],
a : albédo de la surface.

Le terme représente la fraction du rayonnement incident global Ri absorbée


par la surface terrestre. De manière simplifiée, on considère généralement le rayonnement
terrestre comme négligeable dans le calcul du rayonnement net.
e -Formulation du bilan énergétique:

le bilan d’énergie au travers de la surface du sol ou de la mer et, plus généralement, au


travers de la surface évaporante, exprime que la somme des densités de flux de chaleur est
nulle au niveau de cette surface :

Avec :
RN : rayonnement net à la surface de la terre
C : flux de chaleur dans le sol rendant respectivement compte du transport de chaleur
par conduction dans le sol ainsi que du transfert d'eau sous la forme de vapeur.
S : flux de chaleur sensible dû à la convection thermique au voisinage de la surface
évaporante. Ce flux de chaleur n'affecte donc qu'une hauteur restreinte de l'atmosphère.
L : flux de chaleur latente ou flux de vapeur à l'interface sol-atmosphère dû à la
vaporisation lorsqu'il n'y a pas d'accumulation de vapeur au sein du couvert végétal ou au
sein de la tranche d'eau qui recouvre le sol.

Cette équation traduit simplement le fait que le flux d'énergie perdu par la surface de la
terre au cours de l'évaporation soit égal au flux apporté par rayonnement, diminué du flux
d'énergie perdue par convection dans l'air et dans le sol.

2 -La température:
Un temps chaud permettra à la masse d'eau de se réchauffer et d'augmenter l'énergie
cinétique de ses molécules. Un plus grand nombre de molécules auront alors l'énergie
suffisante pour s'arracher à la surface d'eau (pour s'évaporer). On a tous remarqué que
l'eau dans une casserole s'évapore plus vite lorsqu'on la chauffe.
3 -Faible pression atmosphérique:
Quand la pression atmosphérique de l'air est faible, l'air pousse moins fort sur la surface
de l'eau. Les molécules d'eau auront alors plus de facilité à s'arracher de la surface de l'eau
pour se retrouver à l'état de vapeur.
4 -Humidité relative faible:
Lorsque l'humidité relative est faible, l'air est loin d'être saturé en vapeur d'eau. Dans ce
cas, il est possible d'ajouter beaucoup plus de vapeur d'eau par évaporation que lorsque
l'humidité relative est forte
5 -Vent fort:
On sait que les vêtements sèchent beaucoup plus rapidement sur la corde à linge lorsqu'il
y a un bon vent. Cela est dû au fait que la mince couche d'air qui se trouve autour des
vêtements devient éventuellement saturée de vapeur d’eau à cause de l’évaporation . A
mesure que l’air se rapproche de la saturation , l’évaporation diminue . Le vent chasse
constamment la mince couche d'air autour des vêtements et la remplace. La
nouvelle couche d'air contient moins de vapeur d'eau et permet une évaporation
plus importante.
6-Grande surface d'eau:

Une grande surface d'eau facilite l'évaporation, car dans ce cas, un plus grand nombre de
molécules d'eau ont la possibilité de se détacher de la masse d'eau.
Evapotranspiration d'un sol couvert par de la
végétation:
La notion d'évapotranspiration regroupe les deux processus précités, à savoir
l'évaporation directe de l'eau du sol et la transpiration par les plantes. Sur un sol
présentant une couverture végétale, même partielle, les échanges par transpiration sont
quantitativement plus importants que les échanges par évaporation directe.
les processus physiques de la transpiration des végétaux
La transpiration peut se définir comme l'émission ou l'exhalation de vapeur d'eau par les
plantes vivantes. La plante prélève l'eau du sol par l'intermédiaire de ses racines munies
de cellules épidermiques.
Le développement du système radiculaire est lié à la quantité d'eau disponible dans le
sol ; les racines peuvent atteindre des profondeurs très variables, d'une dizaine de
centimètres à plusieurs mètres. L'absorption de l'eau est réalisée par osmose ou par
imbibition. L'eau circule à l'intérieur des canaux du système vasculaire de la plante pour
atteindre les feuilles. Le siège de l'évaporation se situe alors essentiellement au niveau des
parois internes des stomates. Une certaine évaporation peut se produire directement au
travers de la cuticule des feuilles.
Outre sa participation au cycle hydrologique comme source de vapeur d'eau dans
l'atmosphère, la transpiration a bien sûr de multiples autres fonctions, comme véhicule des
éléments nutritifs dans la plante ou comme système de refroidissement des feuilles.
La quantité d'eau transpirée par la végétation va dépendre de facteurs météorologiques (les
mêmes que pour le processus physique d'évaporation – étudiés ci-après), de l'humidité du
sol dans la zone racinaire, de l'âge et de l'espèce de la plante, ainsi que du développement
de son feuillage et de la profondeur des racines.
Notions d'évapotranspiration de référence, maximale et réelle
On peut distinguer trois notions dans l'évapotranspiration:
-l’évapotranspiration de référence (ET0) ou évapotranspiration potentielle, est défini
comme l'ensemble des pertes en eau par évaporation et transpiration d'une surface de gazon
de hauteur uniforme, couvrant totalement le terrain, en pleine période de croissance,
recouvrant complètement le sol et abondamment pourvue en eau
-l’évapotranspiration maximale (ETM) d'une culture donnée est définie à différents stades
de développement végétatif, lorsque l'eau est en quantité suffisante et que les conditions
agronomiques sont optimales (sol fertile, bon état sanitaire, ...).
-l’évapotranspiration réelle(ETR) est la somme des quantités de vapeur d'eau évaporées
par le sol et par les plantes quand le sol est à son humidité spécifique actuelle et les plantes
à un stade de développement physiologique et sanitaire réel.
Pour la culture de référence, en l'occurrence le gazon, on a donc ETR <= ETM <= ET0.
Pour tous les autres végétaux, seule la relation ETR<=ETM est toujours valable tout au long
de l'année
Facteurs intervenant dans le processus d'évapotranspiration
D'une manière générale, l'évapotranspiration est conditionnée par : les conditions
climatiques, les conditions liées au sol, la végétation.
On peut également noter qu'il existe deux résistances aux flux évaporatoires à
partir d'un couvert végétal, d'une part une résistance aérodynamique et d'autre part
une résistance de surface, toutes deux dues à la présence de la végétation .
En effet, la présence de végétation entraîne une modification de la structure de la
turbulence du vent sous la forme d'une résistance dite aérodynamique. En terme
physique, cette résistance aérodynamique (ra) peut être vue comme la résistance
rencontrée par la vapeur d'eau à son transfert de la surface du végétal (canopée)
dans l'air ambiant. Ses valeurs sont généralement comprises entre 10 et 100 s/m.
La résistance aérodynamique s'exprime comme suit :
Avec :
ra : résistance aérodynamique [s/m],
: constante de von Karman ( =0.41),
: vitesse du vent [m/s],
z : hauteur de l'anémomètre (= h +2 où h est la hauteur de la
végétation en m) [m],
z0 : hauteur de frottement [m],
d0 : translation du plan origine de la relation logarithmique entre
la vitesse du vent et la hauteur [m].
Un second élément qui prend aussi la forme d'une résistance est la résistance de
surface (rs) ou résistance de la canopée (Fig. 4.7). Elle représente la contrainte
physiologique imposée par la végétation au mouvement de l'eau à travers de ses
stomates. L'importance de la résistance de la couverture végétale a été montrée dans
l'étude des processus d'évaporation d'un couvert végétal humide. En effet, lorsque le
couvert végétal est humide, les pertes par évaporation sont essentiellement contrôlées
par la canopée et non plus par le rayonnement car la végétation agit comme un puits
pour le transfert d'énergie par advection. L'évaporation de l'eau entraîne un gradient
thermique entre l'air ambiant et le végétal suffisant pour fournir un flux de chaleur. Ceci
est aussi confirmé par les quantités non négligeables qui sont évaporées durant la nuit.
Ces divers processus sont conditionnés par les valeurs de la résistance de la canopée.
Conclusion sur l'évaporation et l'évapotranspiration:

L'évapotranspiration est un processus complexe composé d'une évaporation


physique (surface d'eau libre, neige, glace, eau du sol nu) et d'une évaporation
physiologique (transpiration). Au vu de la difficulté de distinguer ces deux
types de processus dans la situation d'un sol couvert par de la végétation et du
fait qu'ils se produisent simultanément, ils sont généralement regroupés sous le
terme générique d'évapotranspiration.
Toutefois, pour que le processus d'évaporation ou d'évaporation puisse se
produire, il faut d'une part que le système ait la capacité d'évaporer de l'eau
(facteur limitant) et, d'autre part, que l'air ambiant exerce une demande
évaporative (l'air ne doit pas être saturé). L'évaporation dépend donc des
conditions météorologiques mais aussi de la disponibilité en eau.
A ces deux types de facteurs s'ajoutent encore dans le cas de
l'évapotranspiration les propriétés physiques et physiologiques de la
couverture végétale. Ainsi, comme nous l'avons vu, l'estimation de
l'évaporation et de l'évapotranspiration sont possibles par le biais de diverses
relations et connaissant les caractéristiques climatiques, physiques et
physiologiques du milieu étudié.
-https://www.aquaportail.com/definition-4568-evapotranspiration.html

-https://echo2.epfl.ch/e-drologie/chapitres/chapitre4/
chapitre4.html#:~:text=4.2.1.2%20Facteurs%20m%C3%A9t
%C3%A9orologiques%20intervenant,%C3%A0%20stocker%20de%20l'eau .
https://fr.wikipedia.org/wiki/Interception_des_pr
%C3%A9cipitations#:~:text=En%20hydrologie%20l'interception
%20des,jamais%20la%20surface%20du%20sol.

-http://meteocentre.com/intermet/eau/facteurs.htm
MERCI

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