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Toute
action,
étude
ou
recherche
qui
se
rapporte
à
l’eau,
au
cycle
de
l’eau
et
à
leurs
applications.
D’une
façon
générale,
l’Hydrologie
peut
se
définir
comme
l’étude
du
cycle
de
l’eau
et
l’estimation
des
différents
flux.
L’hydrologie
au
sens
large,
est
habituellement
divisée
en
trois
disciplines
distinctes:
la
météorologie,
l’hydrologie
de
surface,
Hydrogéologie
La
climatologie
:
occupe
la
première
place
dans
l’étude
du
cycle
de
l’eau.
La
climatologie
entraîne
des
observations
et
des
relevés
d'un
maximum
de
paramètres
possibles
comme
la
température,
les
précipitations,
l’évaporation
et
l’évapotranspiration
ou
la
vitesse
du
vent
;
ces
observations
et
ces
relevés
doivent
avoir
été
faits
sur
30
ans
pour
avoir
une
idée
précise
sur
le
climat
du
lieu.
L'hydrologie
de
surface
:
est
la
branche
de
l'hydrologie
qui
étudie
le
ruissellement,
les
phénomènes
d'érosion
par
l'eau,
les
écoulements
des
cours
d'eau
et
les
inondations.
On
peut
lui
fixer
plusieurs
objectifs:
l’évaluation
des
ressources
disponibles
soit
en
régime
naturel,
soit
après
un
aménagement
(barrage)
et
le
calcul
du
volume
de
retenue
nécessaire
pour
assurer
un
débit
donné.
La
prévision
des
risques
de
crue
et
des
ouvrages
nécessaires
pour
les
combattre
(réseau
de
drainage,
barrage
écrêteur).
L'hydrogéologie
:
(de
hydro-‐,
eau
et
géologie,
étude
de
la
terre),
également
nommée
hydrologie
souterraine,
est
la
science
qui
étudie
l’eau
souterraine.
Son
domaine
d'étude
repose
essentiellement
sur
deux
branches
des
sciences
de
la
terre,
la
géologie
et
l'hydrologie,
mais
aussi
sur
de
nombreuses
autres
branches
comme
par
exemple:
L’Hydrodynamique,
L’Hydrochimie,
L’Hydrobiologie:
L'hydrogéologie
s'occupe
de
la
distribution
et
de
la
circulation
de
l'eau
souterraine
dans
le
sol
et
les
roches,
en
tenant
compte
de
leurs
interactions
avec
les
conditions
géologiques
et
l'eau
de
surface.
Le
cycle
de
l'eau
(ou
cycle
hydrologique)
est
un
modèle
représentant
les
flux
entre
les
grands
réservoirs
d'eau
liquide,
solide
ou
gazeuse,
sur
Terre
:
les
océans,
l'atmosphère,
les
lacs,
les
cours,
les
nappes
souterraines,
les
glaciers.
Le
«
moteur
»
de
ce
cycle
est
l'énergie
solaire
qui,
en
favorisant
l'évaporation
de
l'eau,
entraîne
tous
les
autres
échanges.
Diagramme
de
phase
de
l’eau
est
une
représentation
graphique
de
l'état
de
l'eau
suivant
deux
variables:
la
pression
et
la
température.
Les
précipitations
:
Ce
sont
l'ensemble
des
eaux
météoriques
qui
tombent
sur
la
surface
de
la
terre,
tant
sous
forme
liquide
(bruine,
pluie,
averse)
que
sous
forme
solide
(neige,
grésil,
grêle)
et
les
précipitations
déposées
ou
occultes
(rosée,
gelée
blanche,
givre,...).
Elles
sont
provoquées
par
un
changement
de
température
ou
de
pression.
Mesure
des
précipitations
Moyenne
arithmétique
:
La
méthode
la
plus
simple
qui
consiste
à
calculer
la
moyenne
arithmétique
des
valeurs
obtenues
aux
stations
étudiées,
s'applique
uniquement
si
les
stations
sont
bien
réparties
et
si
le
relief
du
bassin
est
homogène.
Méthode
des
isohyètes
:
Les
isohyètes
sont
des
lignes
de
même
pluviosité.
Grâce
aux
valeurs
pluviométriques
acquises
aux
stations
du
bassin
et
aux
autres
stations
avoisinantes,
on
peut
tracer
le
réseau
d'isohyètes.
Lorsque
les
courbes
isohyètes
sont
tracées,
la
pluie
moyenne
peut
être
calculée
de
la
manière
suivante….
Méthode
des
polygones
de
Thiessen
:
est
la
plus
couramment
utilisée,
parce
que
son
application
est
aisée
et
qu'elle
donne
en
général
de
bons
résultats.
Elle
convient
notamment
quand
le
réseau
pluviométrique
n'est
pas
homogène
spatialement.
Cette
méthode
permet
d'estimer
des
valeurs
pondérées
en
prenant
en
considération
chaque
station
pluviométrique.
Elle
affecte
à
chaque
pluviomètre
une
zone
d'influence
dont
l'aire,
exprimée
en
%,
représente
le
facteur
de
pondération
de
la
valeur
locale.
Les
différentes
zones
d'influence
sont
déterminées
par
découpage
géométrique
du
bassin
sur
une
carte
topographique
Évaporation
–
sublimation
:
C'est
l'ensemble
des
processus
physiques
de
transformation
de
l'eau
liquide
en
vapeur.
L'évapotranspiration
potentielle
:
est
la
quantité
d'eau
qui
serait
évaporée
ou
transpirée
à
partir
d'un
bassin
versant
si
l'eau
disponible
pour
l'évapotranspiration
n'était
pas
un
facteur
limitant.
L’évapotranspiration
réelle
:
la
quantité
d'eau,
évaporée
ou
transpirée
réellement
par
le
sol,
les
végétaux
et
les
surfaces
libres
d'un
bassin
versant.
LES
ECOULEMENTS
Ecoulement
de
surface
ou
ruissellement:
constitué
par
la
frange
d'eau
qui,
après
une
averse,
s'écoule
plus
ou
moins
librement
à
la
surface
des
sols,
Ecoulement
de
subsurface
ou
hypodermique:
comprend
la
contribution
des
horizons
de
surface
partiellement
ou
totalement
saturés
en
eau.
L'hydro
gramme
de
crue
:
présente
la
forme
générale
d'une
courbe
en
cloche
dissymétrique
que
l'on
divise
en
quatre
parties
:
La
courbe
de
montée
de
crue
ou
de
concentration,
la
pointe
de
crue,
ou
crête
de
l'hydro
gramme,
la
courbe
de
décrue,
la
courbe
de
tarissement.
On
définit
alors
des
temps
caractéristiques:
*Temps
de
réponse:
Intervalle
de
temps
qui
sépare
le
centre
de
gravité
de
la
pluie
nette
de
la
pointe
de
crue.
*Temps
de
concentration:
Temps
que
met
une
particule
d'eau
provenant
de
la
partie
du
bassin
la
plus
éloignée
"hydrologiquement"
à
l'exutoire.
C’est
la
durée
comprise
entre
la
fin
de
la
pluie
nette
et
la
fin
du
ruissellement
direct.
*Temps
de
base:
Durée
du
ruissellement
direct,
c'est-‐à-‐dire
la
longueur
sur
l'abscisse
des
temps
de
la
base
de
l'hydro
gramme
due
à
l'écoulement
de
surface.
Facteurs
d’influence
de
la
réponse
hydrographique
:
Facteurs
d’influente
de
l'hydro
gramme
Facteurs
«
externes
»
:
-‐Les
conditions
climatiques
du
milieu-‐La
pluviosité
(durée
de
l’averse,
intensité,
variations
spatiales,
etc.)
Facteurs
«
internes
»
:
-‐
La
morphologie
du
bassin
versant
(surface,
relief,
pente….),-‐
La
morphologie
du
bassin
versant
(surface,
relief,
pente….),-‐
Les
propriétés
physiques
du
bassin(le
régime
des
écoulements
en
période
de
crue
ou
d'étiage),-‐
La
structuration
du
réseau
hydrographique,-‐
L’état
antécédent
d’humidité.
L'infiltration
qualifie
le
transfert
de
l'eau
à
travers
les
couches
superficielles
du
sol,
lorsque
celui-‐ci
reçoit
une
averse
ou
s'il
est
exposé
à
une
submersion.
L'eau
d'infiltration
remplit
en
premier
lieu
les
interstices
du
sol
en
surface
et
pénètre
par
la
suite
dans
le
sol
sous
l'action
de
la
gravité
et
des
forces
de
Succion
Facteurs
d’influence
de
l’infiltration
:
1-‐Type
de
Sol
*
La
texture
:
est
la
résultante
du
mélange
argile,
sable,
limon,
dont
les
pourcentages
varient
d’un
sol
à
l’autre.
*
La
structure
:
correspond
à
la
façon
dont
les
grains
sont
agencés.
*
Les
caractéristiques
de
la
matrice
du
sol
influencent
les
forces
de
capillarité
et
d'adsorption
dont
résultent
les
forces
de
succion,
qui
elles-‐mêmes,
régissent
en
partie
l'infiltration.
2-‐
Couverture
du
sol
(type
de
végétation)
La
végétation
influence
positivement
l'infiltration
en
ralentissant
l'écoulement
de
l'eau
à
la
surface,
lui
donnant
ainsi
plus
de
temps
pour
pénétrer
dans
le
sol.
D'autre
part,
le
système
radiculaire
améliore
la
perméabilité
du
sol.
3-‐
Topographie
La
pente
agit
à
l'opposé
de
la
végétation.
En
effet,
une
forte
pente
favorise
les
écoulements
au
dépend
de
l'infiltration.
4-‐
Débits
d’alimentation
L’infiltration
est
influencée
par
l’intensité
des
précipitations,
et
les
débits
d'irrigation.
Ainsi
l’infiltration
est
freinée
au
dépend
du
ruissellement
lorsque:
L’intensité
des
pluies
est
importante,
Le
débit
d’irrigation
est
excessif
5.
Etat
du
sol
La
compaction
de
la
surface
du
sol
est
un
facteur
favorisant
l’écoulement
au
dépend
de
l’infiltration.
Elle
peut
être
due
à:
L'impact
des
gouttes
de
pluie,
L’effet
thermique:
un
sol
gelé
est
un
sol
qui
ne
facilite
pas
l’infiltration.
L'humidité
du
sol
est
un
facteur
essentiel
du
régime
d'infiltration,
car
les
forces
de
succion
sont
aussi
fonction
du
taux
d'humidité
du
sol
Aménagement
des
sols:
Un
sol
cultivé
est
un
sol
qui
facilite
l’infiltration.
Les
aménagements
routiers
et
urbains
qui
augmentent
les
surfaces
imperméables
favorisent
le
ruissellement.
L'utilisation
de
lourdes
machines
agricoles
dans
les
champs
peut
ruissellement.
Mesure
de
la
capacité
d’infiltration:
Une
case
lysimétrique
:
est
un
bac
exposé
en
plein
air
qui
contient
un
sol
couvert
d'un
certain
type
de
végétation,
ou
laissé
à
nu,
dont
on
évalue
la
quantité
d'eau
infiltrée
et
drainée
par
rapport
à
celle
apportée
par
les
précipitations.
Bassin
Versant
:
Le
bassin
versant
est
l’unité
de
base
pour
la
détermination
du
bilan
hydrologique,
il
est
définit
comme
la
surface
parcourue
par
un
cours
d’eau
et
ses
affluents.
Délimitation
des
bassins
versant
:
1-‐ Règle
d’orthogonalité
:
limites
du
bassin
perpendiculaire
aux
courbes
de
niveau
2-‐ Règle
de
tracé
:
partir
de
l’aval
vers
l’amont
3-‐ Règle
d’orientation
des
crêtes
a
la
traversé
d’un
col
:
dans
le
cas
ou
les
crêtes
ont
la
même
orientation,
on
applique
la
règle
du
plus
court
chemin,
dans
le
cas
contraire,
le
plus
court
chemin
est
curviligne
et
son
dessin
est
basé
sur
l’allure
des
courbes
de
niveaux
inférieures
4-‐ Règle
de
symétrie
/Dissymétrie
:
lorsque
la
limite
est
à
tracer
a
l’intérieure
d’une
seul
courbe
de
niveau,
généralement
il
faut
passer
au
milieu
de
l’espace
délimité
par
cette
courbe,
lorsqu’il
ya
dissymétrie
du
relief,
le
tracé
de
la
limite
ne
doit
pas
être
au
milieu
de
la
courbe
de
crête
5-‐ Règle
des
crêtes
principales
ou
secondaires
:
lorsqu’on
remonte
sur
une
crête
secondaire
qui
fait
un
angle
droit
avec
la
crête
principal,
ne
pas
arrondir
le
tracé
et
ne
pas
hésité
à
tracer
un
point
anguleux.
Les
terrains
géologiques
du
bassin
sont
de
nature
imperméable,
l’eau
est
alors
cheminée
selon
la
topographie.
Dans
ce
cas
les
limites
du
bassin
versant
sont
définies
par
la
ligne
de
crête
(ligne
de
plus
grand
altitude)
et
par
la
ligne
de
plus
grand
pente.
Le
bassin
hydrologique
:
est
délimité
par
les
lignes
de
crête
topographique
isolant
le
bassin
versant
d’un
cours
d’eau
et
de
ses
affluents.
Il
correspond
en
surface
au
bassin
hydrographique.
Coefficient
de
Gravelius
=
coefficient
de
compacité
KG
:
L'indice
admis
par
les
hydrologues
pour
caractériser
la
forme
d'un
bassin
versant
est
l'indice
de
compacité
de
GRAVELIUS
qui
est
le
rapport
du
périmètre
du
bassin
à
celui
d'un
cercle
de
même
surface.
Si
1.5
<
KG
<
1.8
:
bassin
de
forme
allongée
Si
1.0
<
KG
<
1.15
:
bassin
de
forme
ramassée.
KG
=
1.6
ou
KG
=
1.3
:
type
chêne
KG
=
1.2
:
type
peuplier
ou
couloire
KG
=
1.1
:
type
circulaire
Les
indices
de
pentes
:
Leur
connaissance
est
d’une
grand
importance
car
il
est
évident
que
les
eaux
ruissellent
d’autre
que
la
pente
des
versants
est
grand,
c’est
ainsi
qu’en
montagne
on
rencontre,
pour
une
averse
donné,
des
crues
plus
importantes
qu’en
plaine
ou
les
pentes
sont
beaucoup
plus
faibles.
Le
réseau
hydrographique
est
l’ensemble
des
cours
d’eau
naturels
ou
artificiels,
permanents
ou
temporaires
qui
dranent
les
eaux
d’un
bassin
versant
vers
l’exutoire.
La
forme
du
réseaux
hydrographique
dépend
d’un
complexe
de
facteurs
qui
agissent
en
interaction
,
les
plus
important
sont
:
La
géologie
:
agit
par
la
nature
lithologique
des
terrains
traversés
par
l’eau
ainsi
que
par
les
structures
(faille,
plis)
qui
orientent
le
courant
et
déterminent
les
pentes
régionales,
(agit
sur
la
forma).
Le
climat
:
par
le
biais
du
régime
des
précipitations,
détermine
la
densité
du
réseau
hydrographique,
dans
les
régions
montagneuses
très
humides
et
tend
à
disparaitre
dans
les
régions
désertique
Le climat agit également sur la couverture végétale qui limite le ruissellement superficiel.
Régularise le débit des cours d’eau et amortit les crues
L’activité de l’homme : dans les domaines de l’agriculture et de l’aménagement peut
également modifier le débit et le tracé du réseau hydrographique
Un profil en long d’un réseau hydrographique est une représentation graphique qui
porte en abscisse les longueurs développées à partir d’un point donné de référence et en
ordonnées les altitudes de l’eau dans le cours d’eau principal et dans ses affluents
Le profil en long permet de calculer la pente moyenne du cours d’eau qui détermine la
vitesse avec laquelle l’eau arrive à l’exutoire. Cette vitesse permet d’estimer le temps de
concentration qui influence le débit maximal observé.
Nappe perchée : Il peut arriver qu'il y ait localement dans du matériel aquifère, une
zone dematériaux aquicludes (non perméable), comme une couche d'argile par exemple.
Cette couche forme une barrière à l'eau et permet l'accumulation d'une lentilled'eau dans
la zone vadose.
Le niveau piézométrique : correspond à un niveau de décompression de la nappe.
Les aquifères profonds à nappe captive: C’est une formation géologique perméable
et totalement saturée setrouvant entre deux formations imperméables: l'eau est sous
pression. Au niveau de la surface piézométrique fictive, la pression est supérieure à la
pression atmosphérique.
1.2.2. Comportement des sols cohérents (ou encore sol fin : D < 20 µm)
Bien que de dimension des grains du squelette ait une influence, le comportement
d’un sol fin est avant tout fonction :
De sa composition minéralogique, De sa teneur en eau, Et de sa structure, c’est-à-dire de la
manière dont les particules
sont disposées et orientées les unes par rapport aux autres.
Limites d’Atterberg :
1. La limite de plasticité (wP): elle est définie comme la teneur en eau d’un sol qui a
perdu sa plasticité et se fissure en se déformant lorsqu’il est soumis à de faibles charges.
Cette limite sépare l’état plastique de l’état semi-solide. En générale elle ne dépasse pas
40%.
2. La limite de liquidité (wL): c’est la teneur en eau qui sépare l’état liquide de l‘état
plastique. Elle correspond à la teneur en eau minimum pour laquelle on peut rouler le sol
en rouleaux de trois millimètre de diamètre et de deux centimètre de longueur sans qu’ils
se rompent.
3. La limite de retrait (WS) : Elle sépare l’état solide sans retrait dans lequel l’eau
absorbée est encore en place, de l’état solide avec retrait ou l’eau absorbée a disparu.
C’est la teneur en eau juste suffisante pour remplir les pores du sol lorsque celui-ci atteint
par séchage son minimum de volume.