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Pluie incidente : Précipitation qui atteint tout objet en relation avec le sol. Précipitation
mesurée par un pluviomètre.
Pluie nette : Précipitation qui atteint effectivement la surface du sol, après qu'une partie
a été retenue par la végétation. C’est la partie de l'averse qui atteint le cours d'eau par
ruissellement
Pluie utile : Portion des précipitations qui contribue à la recharge des réserves en eau
du sol. Pendant une période donnée, la différence entre la pluie nette, la quantité d'eau
évapotranspirée à partir de la zone non saturée, et éventuellement le ruissellement.
Pendant l’hiver, la "pluie utile" permet la reconstitution des réserves en eau du sol
superficiel (la RU).
La notion de "pluie utile" s'entend toujours sur une période assez longue pour prendre
en compte l'évapotranspiration entre deux phases de précipitations.
Pour qu'il y ait formation de précipitations, il faut de la vapeur d'eau, un noyau de condensation
et des turbulences.
La vapeur d'eau peut-être dûe à un réchauffement des cours d'eau ou une transpiration des
plantes (évapotranspiration), une fois arrivée dans le nuage, elle est entraînée par des courants
d'air froid ; la présence d'un noyau de condensation permet la rotation de la vapeur d'eau
autour de ce noyau de condensation :
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COURS HYDROLOGIE DESCRIPTIVE
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Mesure de la hauteur d’eau précipitée Quelle que soit la forme de la précipitation, liquide ou
solide, on mesure la quantité d'eau tombée durant un certain laps de temps. On l'exprime
généralement en hauteur d’eau tombée horizontale (mm) ou en intensité (mm/h). Les principaux
instruments de mesures des précipitations sont le pluviomètre et le pluviographe.
La hauteur des précipitations qui atteint le sol pendant une période donnée est définie comme
l'épaisseur que celles-ci couvriraient sur un plan horizontal, s'il n'y avait pas de perte par
écoulement, infiltration et évaporation, et si les précipitations solides fondaient sur place.
les résultats de mesure des précipitations; hauteurs d'eau tombées dans un intervalle de temps
précisé par un qualificatif: pluviométrie horaire, journalière, pentadaire (5 jours successifs, du
1 au 5 du mois, puis du 6 au 10, du 11 au 15 etc...), décadaire (du 1 au 10, du 11 au 20 et du 21
au dernier jour du mois), mensuelle, annuelle, inter-annuelle.
On définit une averse comme un épisode pluvieux continu, dont la durée peut varier de quelques
minutes à une centaine d'heures et intéresser une superficie allant de quelques kilomètres carrés
(orages) à quelques milliers (pluies cycloniques). Elle est caractérisée à la fois par sa hauteur et
sa durée, i.e. son intensité. L'intensité des précipitations varie à chaque instant au cours d'une
même averse suivant les caractéristiques météorologiques de celle-ci. Plusieurs pointes
d'intensité peuvent avoir lieu au cours d’une même averse.
L'intensité moyenne im d’une averse s’exprime par le rapport entre la hauteur de pluie totale
observée durant la durée t de l'averse. im =h /t avec :
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Le hyétogramme est la
représentation, sous la forme
d'un histogramme, de
l'intensité de la pluie en
fonction du temps
Si la topographie n'est pas trop accidentée et si la répartition des postes est suffisamment
homogène sur le bassin, on pourra appliquer une simple moyenne arithmétique des observations
faites à tous les postes.
Exemple : la pluie sur le bassin calculée par cette méthode, avec les six postes est de : 7270/6
=1211.7 mm.
Pour le calcul des pourcentages (ou poids) à appliquer à chaque poste, on doit déterminer sur
carte la surface totale du bassin et les surfaces de chaque polygone, par pIanimétrage
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- Si "s" est la surface totale du bassin et "Si" la surface du polygone de Thiessen d'un poste l,
- le coefficient de Thiessen du poste 1 = Si / S ;
- avec la somme des coefficients Si = 1.00
Une courbe isohyète est le lieu géométrique des points sur lesquels il est tombé la même
quantité de pluie, pendant une période donnée. La période pour lesquelles sont établies les cartes
d'isohyètes sont très variables, de la journée sur un bassin d'étude, au mois, à une année donnée:
isohyètes annuelles, jusqu'à des périodes plus longues, par exemple les moyennes des 30 années
(des isohyètes interannuelles).
Pour dessiner les isohyètes sur un bassin (ou un état), on tient compte de la topographie et d'un
certain nombre de stations situées en dehors du bassin.
Pour calculer la pluie moyenne sur le bassin, on mesure sur la carte (planimétrage) des surfaces
pour lesquelles la pluviométrie est supérieure à une valeur donnée, et ceci pour toutes les
courbes isohyètes. . D'après le tracé des isohyètes de la carte, on a établi après planimétrage