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PRECIPITATIONS
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Pour qu'il y ait formation de précipitations, il faut de la vapeur d'eau, un noyau de
condensation et des turbulences.
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une fois arrivée dans le nuage, elle est entraînée par des courants d'air froid ; la
présence d'un noyau de condensation permet la rotation de la vapeur d'eau autour
de ce noyau de condensation :
Les précipitations convectives qui sont d'une forte intensité et peuvent être
accompagnées d’orage ou de grêle mais elles ne durent pas longtemps.
Elles se produisent par l'instabilité convective de l'air qui est associée à des
nuages de types cumulus (forme arrondis ).
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Les précipitations orographique Comme son nom l'indique (du grec oros,
montagne),
Elles sont associées aux surfaces de contact entre deux masses d'air de
température, de gradient thermique vertical , d'humidité et de vitesse de
déplacement différents, que l'on nomme « fronts ».
Les fronts froids (une masse d’air froide pénètre dans une région chaude) créent
des précipitations brèves, peu étendues et intenses.
les fronts chauds (une masse d’air chaude pénètre dans une région occupée par
une masse d’air plus froide) génèrent des précipitations longues, étendues, mais
peu intenses.
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Les différents instruments permettant la mesure des précipitations sont:
I plis electric Ce precipitation
en terme.de
Le pluviographe
1. Volume
2. Hauteur
Un pluviographe
un dispositif particulier,
permet de déterminer la
hauteur de précipitation et
sa répartition dans le temps
donc son intensité
Une pièce pivotante dont les deux compartiments peuvent recevoir l’eau
de pluie tour à tour (augets basculeurs).
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Le réseau d'observation est un réseau formé par l'ensemble des stations
pluviométriques pour un bassin versant ou une région donnés.
Ils fournissent des mesures ponctuelles publiées, par les services publiques,
dans des annuaires pluviométriques
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L'intensité moyenne (im) d'une averse s'exprime par le rapport entre la hauteur
de pluie totale observée durant la durée t de l'averse :
i m = h/t
Courbre pluviographe
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En représentant les averses sous forme de hyétogrammes, la problématique de la
séparation des averses se résume comme suit :
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Lorsque on étudie des grandeurs comme les précipitations ou les débits de crue
d'un point de vue statistique, on détermine la probabilité pour qu'une intensité i ne
soit pas atteinte ou dépassée soit inférieure ou égale à une valeur xi.
Cette probabilité est donnée, si l’intensité i représente une variable aléatoire, par la
relation suivante :
2 ▪ Ou encore, à durée de pluie égale, une précipitation sera d'autant plus intense
que sa fréquence d'apparition sera petite (donc que son temps de retour sera
grand)
Ces deux lois permettant d'établir les relations entre les intensités, la durée et la
fréquence (IDF) d'apparition des pluies
peuvent être représentées selon des courbes caractéristiques :
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Ces courbes donnant la probabilité de diverses intensités de pluie de courte durée
pour diverses durées en un lieu donné
Donc pour une durée de pluie donnée, plus le temps de retour est grand et
plus l’intensité moyenne maximale sera importante.
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La structure d'une averse est définie comme la distribution de la hauteur de pluie
dans le temps.
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Les méthodes d’ évaluation régionale des précipitations, les plus couramment
utilisées sont:
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La 1ére méthode : la moyenne arithmétique: qui consiste à calculer la moyenne
arithmétique des valeurs obtenues aux stations étudiées, s'applique uniquement si
les stations sont bien réparties et si le relief du bassin est homogène.
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A: 400mm
B:500mm
500+400+450+650
C:650mm
D:450mm
Méthode de polygone de thiessen
5.2
80.4 307.
9.84
40.5
64
117.5
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La 3éme méthode : des isohyètes est la plus rigoureuse , elle est fondée sur
l'utilisation des isohyètes.
Les isohyètes sont des lignes de même pluviosité . Grâce aux valeurs
pluviométriques acquises aux stations du bassin et aux stations avoisinantes, on peut
tracer le réseau d'isohyètes.
Avec :
Pmoy : précipitation moyenne sur le bassin,
A : surface totale du bassin,
Ai : surface entre deux isohyètes i et i+1,
K : nombre total d'isohyètes,
Pi : moyenne des hauteurs h de précipitations entre deux isohyètes i et i+1.
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L’un des moyens permettant l'estimation d'une lame d'eau précipitée sur le bassin
versant: c’est à partir d'une hauteur de pluie ponctuelle tout en tenant compte de
l'hétérogénéité des précipitations est l'utilisation d'un coefficient d’abattement ou de
réduction.
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Cette condition de la pluie sur la surface est assez bien respectée pour une région
homogène et peut s'appliquer dans le cas de petits bassins versants:
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On peut tracer des courbes donnant la valeur de ce rapport, appelé coefficient
d'abattement ou de réduction , en fonction de la surface considérée et de la durée ou
de la hauteur de précipitation.
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Chapitre III
Les précipitations
Définition
Sont dénommées précipitations, toutes les eaux météoriques qui tombent
sur la surface de la terre, tant sous forme liquide (bruine, pluie, averse) que
sous forme solide (neige, grésil, grêle) et les précipitations déposées ou
occultes (rosée, gelée blanche, givre,...). Elles sont provoquées par un
changement de température ou de pression. Les précipitations constituent
l’unique « entrée » des principaux systèmes hydrologiques continentaux
que sont les bassins versants.
Les nuages
On distingue deux morphologies de base des nuages: les nuages
stratiformes et cumuliformes. On classe généralement les nuages aussi en
fonction de leur altitude : nuages supérieurs, nuages moyens, nuages
inférieurs et nuages à développement vertical.
stratus cumulus
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Chapitre III
et
3 0
Chapitre III
Types de précipitations
• Il existe différents types de précipitations : les précipitations
convectives, les précipitations orographiques et les précipitations
frontales.
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Chapitre III
Mesures ponctuelles de la pluie
• Chacun peut mesurer approximativement la pluie avec un récipient
quelconque, une casserole par exemple, de forme cylindrique de préférence
(pour éviter une correction entre la surface captante et la hauteur cumulée)
placée dans son jardin, loin des arbres, ou sur une terrasse pas trop exposée
aux vents.
• 1mm de pluie = 1litre/m² = 10 m3/ha
• Il existe divers types d’appareils normalisés de mesure de la pluie
manuels
– les pluviomètres qui permettent de mesurer la hauteur de
précipitation globale pendant un temps plus ou moins long. Ils sont
relevés en général une à deux fois par jour.
– les pluviographes enregistreurs qui permettent d'étudier l'intensité des
pluies sur différents intervalles de temps, en général de la minute à
plusieurs heures, mais aussi de déterminer les pluies journalières ou les
cumuls sur des pas de temps supérieurs.
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Chapitre III
Pluviomètres manuels
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Pluviomètre type Association
3 4
Chapitre III
Temps (h)
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Chapitre III
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Chapitre III
Méthodes pour mesurer les précipitations moyennes
sur un bassin
Méthode de la moyenne arithmétique
• n: nombre de stations
• Pi: précipitations enregistrées à la station i
• Méthode applicable lorsque la topographie est régulière et les stations
bien réparties sur le bassin
Méthode Thiessen
• n: nombre de stations
• Pi: précipitations enregistrées à la station i
• Ai: aire du polygone à l’intérieur du bassin
• Méthode tient compte des stations périphériques mais pas de la
topographie
Méthode des isohyètes
• k: nombre d’isohyètes
• hi: précipitation moyenne entre deux isohyètes successives i et i+1
• Ai: surface comprise entre deux isohyètes successives i et i+1
• Méthode tient compte des stations périphériques et de la topographie
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Chapitre III
Méthode des isohyètes Méthode arithmétique
isohyète(mm) Ai (km²)
<10 3.1
10-20 19.3
20-30 19.6
30-40 11.6
40-50 7.7
>50 1.3
Méthode de Thiessen
médiatrice
Pi(mm) Ai (km²)
6.5 0.7
14.6 12.0
19.2 10.9
15.4 12.0
29.8 2.0
50 8.2
45 7.6
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Chapitre III
Les averses
• Définition
– Une averse est définie comme un épisode pluvieux continu.
– Deux averses sont considérées comme distinctes si la précipitation
tombant durant l’intervalle de temps qui les sépare est inférieur à un
seuil (Pmin; exemple: 2mm) et cet intervalle (tmin exemple: 30min) est lui
-même supérieur à une certaine (définition par le problème étudié).
• Intensité des averses
– Intensité moyenne
P: hauteur de pluie (mm)
D: durée de la pluie (h ou min)
Très souvent on s’intéresse à des intensités sur des intervalles de temps fixé t,
en particulier l’intensité maximale.
h: hauteur de pluie sur l’intervalle de temps t (mm)
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Chapitre III
Formules de Talbot
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