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ET DES ECOULEMENTS
Par :
Harouna KARAMBIRI
Institut International d'Ingénierie de l'Eau et de l'Environnement (2iE) (Groupe EIER-ETSHER)
UTER Gestion et Valorisation de l'Eau et l'Assainissement
E-mail: harouna.karambiri@2ie-edu.org
I. Genèse et typologie des pluies
Pour avoir une pluie, il faut que les gouttes de pluies soient
assez lourdes pour qu’elles puissent tomber (malgré le courant
ascendant) et assez grosses pour ne pas s’être complètement
évaporées avant d’arriver sur le sol.
Les grands types de pluies
Précipitations frontales ou
cyclonique : elles se forment au
Précipitations de convection : contact de deux masses d’air de
ascension d’air chaud, d’où caractéristiques différentes :
saturation de l’air - front chaud : précipitation
durée courte et intensité longues étendues et peu
importante. intenses,
- front froid : précipitations
brèves peu étendues et intenses
D’après EPFL
Précipitations orographiques : IATE/HYDRAM
barrière montagneuse élève les
masses d’air. Le coté au vent reçoit
plus d’eau que le coté abrité.
Granulométrie des différents types de pluie :
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II. Mesures de la pluie
Méthodes qualitatives :
1) Existence d’une pluie : Oui / Non (permet de connaître le
nombre de jours de pluie, important en agriculture par exemple)
2) si pluie : heure de début / heure de fin (permet de connaître
le nombre de jours de pluie, la durée de chaque pluie et sa
position dans la journée)
Méthodes quantitatives :
1) Pluviomètre : hauteur de pluie (mm)
2) Pluviographe : intensité de pluie (mm/h)
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Le pluviomètre :
Seau assez grand (≈ 100 mm) pour
contenir l’ensemble des pluies
tombant en une journée. Ce seau est
surmonté d’une bague biseautée de
surface connue précisément : (la
norme impose 400 cm², mais il peut y
avoir d’autres surface de réception).
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Norme d’implantation des postes de mesures
(pluviomètres et pluviographes) :
1m
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Densité du réseau de mesures de pluie :
En se basant sur l'expérience acquise par l'IRD (ex. ORSTOM) en
zone intertropicale, le réseau pluviométrique minimum pourrait, tous
types d'appareils confondus (pluviomètres, pluviographes), respecter
les normes suivantes :
60 n = 35
45
1999
30
2000
15
0
0 15 30 45 60 75 90
Pluie à 1 m(mm) 11
Protocole de lecture : il dépend du gestionnaire du poste
Exemple de l'ASECNA :
0H 6H 12 H 18 H 0H 6H 12 H 18 H
Pluie du jour J
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Le pluviographe : enregistrement en continu de la pluie qui
tombe (intensité de pluie).
Il se constitue :
- d’une bague réceptrice (400 cm² ou 2000 cm²)
- d’un mécanisme de mesure et d’enregistrement,
- d’un seau de contrôle.
Le mécanisme de mesure le plus utilisé sont les augets basculeurs :
Pluviographe
mécanique
(site de Tougou)
Pluviographe
automatique
(site de Tougou) 13
Fonctionnement des augets basculeurs : L'auget bascule
pour 20 cm3, soit
1) pluie 2) pluie 0.5 mm pour une
bague de 400 cm²
Eau tombant
dans le seau
Pluie cumulée
pluviogramme
DT
DP
Intensité de
pluie (I)
hyétogramme
I= DP/DT
Autres méthodes de mesures de la pluie :
Le radar météorologique :
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Sources d’erreur :
1) Erreurs systématiques : perte d'eau lors du basculement
des augets
2) Erreurs d'observation : lecteur peu consciencieux, erreur de
lecture sur l'éprouvette (exemple : 23 mm au lieu de 2,3), erreur
due à l'évaporation, débordement éventuel du pluviomètre,
influence du vent, entonnoir encombré, seau percé, perte
d’eau lors du transvasement, papier mal posé, rotation en
panne, etc...
3) Erreurs de transcription ou de calcul
4) Erreurs d'impression
Contrôle des pluviogrammes
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III. Étude des pluies sur une surface
∑ S (H + H i +1 )/ 2
=
i i
Hm
∑S i
Hm =
∑ SH i i
∑S i
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La méthode des polygones de Thiessen a le gros avantage de déterminer
des cœfficients de pondération une fois pour toute, indépendamment des
événements pluviométriques.
P1
Hm = A*P1
Formule de VUILLAUME :
Régime
équatorial
pur
Régime
tropical
intermédiaire
V. Hydrométrie et courbes de tarage
Hydrométrie : méthodologie et
technique de la mesure des hauteurs
d'eau et des débits dans les cours
d'eau.
Limnimètre
Lecture directe et ponctuelle
Limnigraphe
Enregistrement en continu
Limnimètre et limnigraphe
sur le Mouhoun à Boromo
(Burkina Faso)
Thalimède
Mesure et mémorisation
en continu (data logger)
du niveau des eaux de
surface (ou des nappes
souterraines). Les
données sont directement
exploitables (ex. logiciel
HYDRAS) Téléchargement des données du thalimède
(site de Tougou, Burkina Faso)
C20
C2
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Saumon embarqué
Calcul des vitesses :
La vitesse de l'hélice est donnée par : V = aN + b
avec V : vitesse en m/s
N : nombre de tours par seconde (tr/s)
a et b : constantes de calibrage fournies par le constructeur
• Relation mathématique
Seuils déversants en V
précise entre la hauteur au-
(site de Katchari, Burkina Faso)
dessus du seuil et le débit.
• Méthode peu utilisée pour
les cours d'eau naturels.
Jaugeage chimique
Mesure par dilution d'une concentration C d'un traceur injecté (NaCl par
exemple) à débit constant q :
Q : débit du cous d'eau C1 : concentration du produit injecté
Q = q*C1/C2 q : débit d'injection du produit C2 : concentration du prélèvement d'eau
Jaugeage par sondes électromagnétiques (exemple : ADCP)
Transducer
Acoustic
pulse
Magnified view
of scatterers
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Courbes de tarage
La courbe Q(H) est établie
expérimentalement à partir des
différents jaugeages.
Généralement son expression est :
Q = a× H n
En fonction des conditions locales et des
différences de moyens utilisés pour réaliser
les mesures en basses et hautes eaux,
plusieurs courbes Q(H) peuvent être
définies en fonction des gammes de débit.
La courbe Q(H) peut évoluer dans le
temps en fonction des modifications de la
section de contrôle.
Il est donc impératif :
- d’effectuer des jaugeages régulièrement
- de conserver l’historique des jaugeages sur
la courbe de tarage choisie (positionnement
des couples (H;Q) avec la date de la mesure.
Les écoulements annuels