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Les précipitations

LES PRECIPITATIONS

1. GENERALITES SUR LES PRECIPITATIONS

Un nuage est un e nsemble de goutte le ttes d’eau e t/ou de cristaux de glace en suspension dans
l’atmosphè re du fait de leur faible masse volumique, de la ré sistance de l’air e t des
mouvements ascendants existant dans l’atmosphè re, aussi faibles soient-ils.
Lorsque le poids de ces gouttelettes d’eau vient à être plus important que les forces
qui les maintienne nt en suspension, ces gouttes pré cipitent.

Le caractère d’une précipitation est défini par :


- sa nature ( pluie, bruine, grêle, neige, … )
- son caractère ( continu, intermittent, averse )
- son intensité ( faible, modérée, forte )

On mesure les quantités de pré cipitations tombées ave c un pluviomètre gradué e n fonction de
sa surface de ré ception des pré cipitations.

L’unité de mesure est le millimè tre 1 mm = 1 litre d’eau / m²


1 mm = 10 tonnes d’eau / hectare

Intensité des précipitations :


Faible infé rieure 3 mm / heure
Modé rée de 4 à 7 mm / he ure
Forte supé rieure 7 mm / heure

1. MESURE DES PRECIPITATIONS

On pourrait croire qu’une fois tombée , la pluie n’inté re sse plus le mé téorologiste. Faux , car e lle
représente une nouvelle source d’hum idité au sol qui s’é vapore ra de nouveau au-dessus du sol
pour se re froidir e t forme r des nuage s ou du brouillard. De plus, les pré cipitations sont un
é lément important du cycle de l’eau qui lui même est primordial pour comprendre, pré voir les
formations des pe rturbations e t autres phénomènes météorologiques ( brouillard, … ).

On utilise donc des pluviomètres pour re cue illir les quantités de pluies
tombées, mesurées e n mm de haute ur.
Ce tte unité est liée en fait à la surface de ré ception du pluviomè tre.
1 mm = 1 litre d’eau / m² soit 10 tonnes d’eau / ha !

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Basculement pour 0,2 mm


Pré cision: < 8 % selon inte nsité

Dans le futur, les pluviomè tres automatiques


se ront e ncore plus pe rfe ctionnés e t pourront
dé te cte r la nature des pré cipitations ( bruine ,
ne ige , pluie … )

2. LES RADARS METEOROLOGIQUES

R ADAR = RAdio De te ction And Range

Un radar émet des ondes électromagnétiques dont une petite partie va revenir après
avoir toucher une cible. Les radars mé téorologiques sont utilisés dans le domaine de la
dé te ction à distance des zones de pré cipitations. Ces « radars pré cipitations » fournissent des
informations sur l’intensité mais aussi sur la quantité des précipitations sur une zone
donnée .

Remarque :
Le dé veloppement actue l des radars pe rme t de re constitue r le profil ve rtical de la tempé rature
ou du vent ( radar ST )

En 2002, le réseau de radars pré cipitations de Mé téo-France ( A RA MIS ) couvre l’ensemble du


te rritoire fra nçais a ve c 19 radars :

Abbe ville Arcis Bollè ne Bordeaux Bourges


Brest Collobriè res Falaise Grèzes Lyon
Nancy Nimes Opoul Plabenne c Saint Nizie r
Sembade l Toulouse Trappes Tre illiè res

© Météo-France
© Météo-France

Les radars mé téorologiques pré cipitations ont une longueur d’onde actuellement entre 5 e t 10
cm e t leur rayon d’action de détection est de l’ordre de 200 km, mais 100 km pour ce qui
est de donne r une intensité .

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2.1 PRINCIPE DE LA MESURE :

1. Emission d’une onde


électromagnétique
par le radar

2. Cette onde
r traverse une
zone de
précipitations
δ mais une partie
est rétro
diffusée

to to + Ut/2 to + Ut

3. Une infime partie du signal


rétro diffusé est reçu en
retour
l d L’onde se déplace à la vitesse de la lumière
c . Pendant la durée U t, elle a parcouru la
Ut × c
r = distance 2r ( aller-retour ).
2 L’émission représente quelques centaines
de kilowatts. U ne infime partie de ce signal
émis est reçue sur la parabole du radar
( quelques µW ).

La baisse de ce signal est fonction de la


nature des précipitations, de leur intensité,
de leur distance …

λ = longueur d’onde du faisceau


électromagnétique

δ = angle du faisceau

Le MELODI est meilleur que le RODIN.


Cependant, il pose des problèmes du fait
de sa longueur d’onde élevée, il faut une
parabole de diamètre plus grand ce qui
entraîne une plus grande prise au vent

Radar MELODI Radar RODIN


λ = 10,7 cm λ = 5,2 cm
P = 700 kW P = 250 kW
δ = 1,8 ° δ = 1,3 °

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2.2 SOURCES D’ERREUR DE LA MESURE RADA R

Non détection des précipitations dans les basses couches en portée limite

////////////
////////////
non dé te cté
dé te cté

Difficulté de repérer des précipitations comme la bruine et la neige :


⇒ faible ré tro diffusion

Zones masquées :
⇒ par le re lief Le signal est
⇒ fortes pré cipitations masquant une autre zone de pluie une première
fois rétro diffusé
///////////
//// //
///////////
Signal atténué après le
passage de cette zone de
fortes précipitations

Echos fixes :
⇒ agglomé ration urbaine à prox imité du radar,
⇒ re lief

Sous estimation des précipitations liées à un nuage étroit

Propagation anormale des ondes électromagnétiques


⇒ ionisation de ce rtaines couches atmosphé riques
⇒ forte inve rsion de tempé rature

Phénomènes de bandes brillantes aux ale ntours de l’isothe rme 0°C


⇒ association de cristaux de glace e t d’eau surfondue

Les informations fournies par les radars précipitations sont très utiles et efficaces
mais il convient cependant d’être prudent du fait de ces sources d’erreurs.

Il faut donc re coupe r les informations fournies par les radars ave c d’autres informations
( images satellites, obse rvations humaines )

2.3 RA DARS EMBA RQUES DA NS LES A VIONS

Ils sont très utiles en vol e t pe rme tte nt d’avoir une information en temps réel sur les zones
de fortes précipitations qui sont souvent liées à de s zones de turbulence. Ils pe rme ttent
également de dé te cte r des Cb. En e ffe t, ces nuage s sont souve nt liés à de fortes pré cipitations
à caractè re orageux . Les é chos de ces ce llules orageuse s possèdent une signature très
caracté ristique .

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Rappe lons qu’un nuage est un e nsemble de minuscule s goutte le ttes d’eau, de cristaux de
glace , mainte nus en suspension dans l’air par la résistance de l’air, par de faibles mouvements
asce ndants.

Pour qu’une précipitation se produise, il faut donc un accroissement considérable de


la taille des éléments présents dans les nuages, leur poids devenant alors suffisant
pour vaincre ces forces d’agitations. Ce phénomène s’appe lle Pré cipitation et s’explique
par de ux processus ...

3. MECANISME DES PRECIPITATIONS

3.1 L’EFFET BERGERON

Du nom du mé téorologiste Norvé gie n qui a m is en é vide nce ce phénomène e n 1933

97% des précipitations à nos latitudes


prennent naissance dans des nuages à
température négative où coex istent à la fois
cristaux de glace , m inuscules goutte le ttes d’eau
surfondue .

© Météo-France

Goutte le tte d’eau


C ristal de glace
surfondue

Le cristal de glace va jouer le rôle de noyau de condensation. Il va y avoir, pour des


raisons physiques, condensation autour des cristaux de glace , é vaporation des goutte le ttes
d’eau, soit au total un transfe rt d’eau ve rs les cristaux qui vont grossir. Lorsque la masse
critique du cristal est suffisante, il pré cipite , trave rse des couches où la tempé rature rede vient
positive ( le plus souve nt assez épaisses pour fondre ) e t si la durée de chute le pe rmet, il fond
: c’est la pluie !

Le diamè tre des goutte lette s d’eau constituant un nuage varie e ntre 2 e t 200 µm.
L’e ffe t Be rge ron pe rme t d’amene r leur diamè tre autour des 100 µm pour les plus petites.

Remarque : 97 % de s pré cipitations à nos latitudes provienne nt de


nuages dont le sommet est à tempé rature négative . Les images
sate llites infra-rouge vont donc fortement nous inté resse r, car e lles
nous pe rme ttent de connaître la tempé rature du somme t des
nuages. Mais ce n’est qu’un é lément.
© Météo-France

Cependant, l’effet Bergeron a une vitesse limitée.


Alors qu’on remarque souvent des pré cipitations peu de temps après la formation d’un nuage
conve ctif ( C u, Cb ), il faut donc conce voir un se cond processus qui accé lè re le grossissement
des goutte le ttes d’eau, c’est l’effe t de coalesce nce ou de captation.

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3.2 L’EFFET DE COA LESCENCE OU CA PTA TION

Du fait de la dispe rsion des vite sses des particules, le s


cristaux de glace qui se dé place nt dans le nuage, soit e n
chute libre , soit pa r turbulence , e ntrent e n collision a ve c le s
gouttele ttes d’eau surfondue. Il y a donc grossissement
par rencontre et agrégation des particules, la
congé lation des goutte le ttes au moment de l’impact,
augmentant le volume des cristaux .

L’accrétion est l’agglomé ration


entre cristaux de glaces e t
gouttele ttes surfondues.

L’agrégation est l’assemblage


entre cristaux.

Ce processus existe aussi pour de grosses


gouttele ttes d’eau > 30 µm qui entre nt e n collision
ave c des goutte le tte s d’eau de diamètre infé rieur.
Ce proce ssus provoque un accroissement rapide de
leur dimension e t donc de leur masse , ce qui
augmente leur vite sse de chute.

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4. LES DIFFERENTES PRECIPITATIONS

4.1. LA PLUIE

Caractè res prédom inants


Diamètre
Ciel Sur sol dur T°C de
Précipitations Nuages As Ns Sc St Cu Cb des Sur
clair objets l’air en
particules s’étale surface
se
Symbole en mm rebondit brise

Pluie 0,5 à 5 Oui


z
3 3 3 3 3
CODE A ERONA UTIQUE : RA

Pré cipitation qui tombe le plus souvent d’un altostratus (As), d’un Nim bostratus (Ns) de
maniè re continue , d’un stratocumulus (Sc), d’un cumulus (Cu), d’un C umulonimbus (Cb) e t
plus rarement d’un altocumulus (Ac Cas) sous forme d’ave rses, d’ondées.

Le diamètre des gouttes de pluie varie entre 0,5 et 5 à 6 mm. Rappe lons que dans le
nuage, le diamè tre des goutte le ttes d’eau varie e ntre 2 e t 200 µm

4.2 LA BRUINE.

Caractè res prédom inants


Diamètre
Ciel Sur sol dur T°C de
Précipitations Nuages As Ns Sc St Cu Cb clair
des Sur
l’air en
particules objets
s’étale surface
Symbole en mm rebondit
se
brise

Bruine , 3 0,1 à 0,5 Non

CODE A ERONA UTIQUE : DZ

Pré cipitation assez uniforme , caracté risée par de très fines gouttes d’eau trè s rapprochées qui
tombent d’un stratus. Les gouttes semblent même parfois flotte r dans l’air de sorte que les
mouvements atmosphé riques les plus faibles de vienne nt apparents.

De la bruine modérée donnera en moyenne 0,8 mm/heure.

4.2.1 LA BRUINE SURFONDUE.

CODE A ERONA UTIQUE :

Il s’agit de bruine dont la tempé rature des gouttes e st infé rieure à 0°C .
Les gouttele ttes se congèlent au moment de leur impact sur le sol, sur les obje ts.
Il s’agit bien évidemment d’un phénomène dangereux.

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4.3 LA NEIGE.

Caractè res prédom inants


Diamètre
Ciel Sur sol dur T°C de
Précipitations Nuages As Ns Sc St Cu Cb des Sur
clair l’air en
particules objets
s’étale surface
Symbole en mm se
rebondit brise
Neige 2 à 20
¿ 3 3 3 3 3 3 (flocons)
Non Non +1 à -5

CODE A ERONA UTIQUE : SN

Pré cipitations de cristaux de glace , isolés ou soudés, qui


tombent d’un altostratus, d’un nimbostratus, e t des nuages
de l’é tage infé rieur. Une chute de ne ige comprend
habituellement diffé re nts types de cristaux de neige e t il
pe ut arrive r qu’on obse rve presque tous les types de
cristaux au cours d’une pré cipitation. Lorsque la
tempé rature descend en-dessous de -5°C , les cristaux sont
gé né ralement agglomé rés en flocons.

4.3.1 PROCESSUS DE FORMA TION.

2 phases dans le processus de formation de la ne ige :


• Formation d’une particule de glace, “ge rme
initial”
• C roissance de ce “ge rme initial” par e ffe t
Be rge ron

Ces “ge rme s” ont une structure hexagonale dont la


maille é lémentaire est le prisme à base hexagonale.

Ces “g ermes” évoluent en fonction d e la temp érature :

-6°C croissance dans la dire ction (c) e t formation d ’aiguille s ou de colonnes

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-12°C croissance dans la dire ction (a) e t formation de plaque ttes

- 13 à -16°C croissance maximale sur les arê tes (b) e t formation d ’étoiles

La neige tombe à une vitesse de chute de 1 à 2 m/s


la température au voisinage du sol intervient dans la qualité et le poids de la neige
fraîche.

Pour une tempé rature de -10°C on a une ne ige de 50 kg/m 3


Pour une tempé rature de 0°C , on a une ne ige de 100 kg/m 3

La neige prend des noms différents en fonction de sa forme et de son degré de


transparence :
9 les granules de glace sous un As, ou d’un Ns,
9 la neige en grains sous un St, ou un brouillard,
9 la neige roulée sous un Sc, un Cu, e t un Cb.

4.4 LES GRA NULES DE GLA CE.

Caractè res prédom inants


Diamètre
Ciel Sur sol dur T°C de
Précipitations Nuages As Ns Sc St Cu Cb clair
des Sur
l’air en
particules objets
s’étale surface
Symbole en mm rebondit
se
brise
Granules de glace < 5 Oui Non
3 3
Pré cipitations de particules de glace transparente
T < 0°C
tombant d’un A s ou Ns,

re lativement sphé roïdales ou plus rarement coniques de


diamè tre infé rieur à 5 mm.
T > 0°C
Ils s ’agit de gouttes de pluie congelées une
première fois ( ou de flocons de ne ige ) qui ont trave rsé
une couche d ’air plus chaude e t ont donc presque T < 0°C
entiè rement fondue e t qui se re congè lent de nouveau
avant d ’arrive r au sol.

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4.5 LA NEIGE EN GRA INS.

Caractè res prédom inants


Diamètre
Ciel Sur sol dur T°C de
Précipitations Nuages As Ns Sc St Cu Cb des Sur
clair l’air en
particules objets
s’étale surface
Symbole en mm se
rebondit brise

Neige en grains < 1 Non Non 0 à -10


3
CODE A ERONA UTIQUE :

Pré cipitations de très petites particules de glace

tombant sous un St ( ou ave c du brouillard )

re lativement plates e t allongées, dont le diamè tre ne dépasse pas 1mm.

Le processus de formation est la coalescence , le s goutte le ttes en surfusion se congelant par


contact, au cours de leur chute.

La neige en grains apparaît quand la température en surface est approximativement


comprise entre 0 et -10°C.

4.6. LA NEIGE ROULEE.

Caractè res prédom inants


Diamètre
Ciel Sur sol dur T°C de
Précipitations Nuages As Ns Sc St Cu Cb des Sur
clair l’air en
particules objets
s’étale surface
Symbole en mm se
rebondit brise

Neige roulée 1à5 Oui Oui = 0


3 3 3

CODE A ERONA UTIQUE :

Pré cipitation de particules de glace

tombant sous un Sc, un Cu ou un Cb,

d ’aspe ct géné ral conique ou arrondi. Le ur diamè tre peut atteindre 5 mm.
La ne ige roulée se forme par captation de goutte le ttes congelée s sur un
noyau ce ntral ( cristal de glace ).

Les pré cipitations se présentent en géné ral sous forme d’ave rses
mélangées à de s flocons de neige ou des goutte s de pluie e t lorsque la
tempé ra ture au sol e st proche de 0°C .

La masse volumique de la neige roulée étant faible ( < 0.8 g/cm 3), elle rebondit au
sol et souvent se brise ( facilement reconnaissable )

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4.7. LE GRESIL.

Caractè res prédom inants


Diamètre
Ciel Sur sol dur T°C de
Précipitations Nuages As Ns Sc St Cu Cb des Sur
clair l’air en
particules objets
s’étale surface
Symbole en mm se
rebondit brise

Grésil 2à5 Oui Non


3
CODE A ERONA UTIQUE : GS

Pré cipitations de granules de glace translucide qui tombe d ’un


cum ulonimbus e t de diamètre infé rieur à 5 mm.

Le grésil est en fait un état inte rmédiaire e ntre la ne ige roulée e t la grê le .

4.8. LA GRÊLE.

Caractè res prédom inants


Diamètre
Ciel Sur sol dur T°C de
Précipitations
Nuages As Ns Sc St Cu Cb clair
des Sur
l’air en
particules objets
en mm se s’étale surface
Symbole rebondit
brise

Grêle 5 à 50 Oui
3
CODE A ERONA UTIQUE : GR

La grêle tombe exclusivement d ’un cumulonimbus.

Elle est constituée d ’une succe ssion de


couches de gla ce tra nspa re nte d ’au moins
1 mm d ’épaisseur e t de couches translucide s
e t e st dite structure en pelure d ’oignons. Il
pe ut y avoir jusqu’à 20 couches successives, la
moyenne est de 5 couches.

Ce tte structure a é té longtemps inte rpré tée


comme le résultat d ’une succession de
mouvements asce ndants e t descendants du grê lon autour de
l ’isothe rme 0°C .

Il semble en fait qu’un grê lon grossit dans les ré gions du cumulonimbus où la tempé rature est
né gative , par capta tion d’eau liquide surfondue . Au conta ct du grê lon, ce tte eau se congèle e t
donne de la glace dont l’appare nce claire ou opaque dépe nd de la rapidité de ce processus.

Congélation lente ⇒ glace transparente


Congélation rapide ⇒ glace opaque ( l’air n’a pas alors le temps de s’échapper )

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4.9. LE POUDRIN DE GLA CE

Caractè res prédom inants


Diamètre
Ciel Sur sol dur T°C de
Précipitations Nuages As Ns Sc St Cu Cb des Sur
clair l’air en
particules objets
s’étale surface
Symbole en mm se
rebondit brise

Poudrin de glace 0,03 à 0,2 < -10


3
CODE A ERONA UTIQUE :

Pré cipitation de trè s pe tits cristaux de glace qui tombent par cie l clair, souvent si ténus qu’ils
semblent en suspe nsion dans l’atmosphè re .

Le poudrin de glace s’obse rve dans les régions polaires et à l’intérieur des continents,
surtout par temps clair, calme e t froid.

Il se forme à une température inférieure à –10°C dans une masse d’air qui se
refroidit rapidement.

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5. TABLEAU RECAPITULATIF DES PRECIPITATIONS

Caract ères prédominants


Diamètre
Nuages Ciel Sur sol dur T°C de
P récipitations As Ns Sc St Cu Cb des Sur
clair objets l’air en
particule se brise
s’étale surface
Symbole
s rebondit

en mm

RA
Pluie z
3 3 3 3 3 0,5 à 5 Oui

Bruine DZ , 3 0,1 à 0,5 Non

Granules de
glace 3 3 <5 Oui Non

Neige 2 à 20
SN ¿ 3 3 3 3 3 3 (flocons)
Non Non +1 à -5

Neige en grains
3 <1 Non Non 0 à -10

Neige roulée
3 3 3 1à5 Oui Oui =0

Poudrin de glace
3 0,03 à 0,2 < -10

Grésil GS 3 2à5 Oui Non

Grêle GR 3 5 à 50 Oui

+ ou – uniformes, Sous forme Tableau des hydrométéores :


Caractères des précipitations
intermittentes ou continues d’averses Leurs formes de précipitation avec les nuages qui leurs
sont associés

Légende des nuages :

As : Altostratus Ns : Nimbostratus Sc : Stratocumulus


St : Stratus Cu : Cumulus Cb : Cumulonimbus

© AO L – Source : Météo- France

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5. REPARTITION SPATIALE DE LA PLUVIOMETRIE

REPARTITION DE LA PLUVIOMETRIE
SUR LE GLOBE
NORMALES DE 1961 à 1990

5 6
2
3
4
1

Zone Pluviométrie Exemple


annuelle moyenne
Régime équatorial
1 humide
> 2000 mm Amazonie
Régime subtropical
2 humide en Amé rique Entre 1000 e t 1500 mm Floride
du Nord
Sud du
3 Régime subtropical se c < 250 mm
Maghreb
Régime inte rtropical Côte Est de
4 sous influence des > 1500 mm l’Amé rique
Alizés Centrale
Plaines de
5 Régime continental
Entre 100 e t 500 mm l’O uest de s
tempé ré
Etats-Unis
6 Régime océanique
Plus de 1000 mm Europe
tempé ré
7 Régime polaire e t
< 300 mm
Grand Nord
arctique Canadie n

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