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LES PRECIPITATIONS
Un nuage est un e nsemble de goutte le ttes d’eau e t/ou de cristaux de glace en suspension dans
l’atmosphè re du fait de leur faible masse volumique, de la ré sistance de l’air e t des
mouvements ascendants existant dans l’atmosphè re, aussi faibles soient-ils.
Lorsque le poids de ces gouttelettes d’eau vient à être plus important que les forces
qui les maintienne nt en suspension, ces gouttes pré cipitent.
On mesure les quantités de pré cipitations tombées ave c un pluviomètre gradué e n fonction de
sa surface de ré ception des pré cipitations.
On pourrait croire qu’une fois tombée , la pluie n’inté re sse plus le mé téorologiste. Faux , car e lle
représente une nouvelle source d’hum idité au sol qui s’é vapore ra de nouveau au-dessus du sol
pour se re froidir e t forme r des nuage s ou du brouillard. De plus, les pré cipitations sont un
é lément important du cycle de l’eau qui lui même est primordial pour comprendre, pré voir les
formations des pe rturbations e t autres phénomènes météorologiques ( brouillard, … ).
On utilise donc des pluviomètres pour re cue illir les quantités de pluies
tombées, mesurées e n mm de haute ur.
Ce tte unité est liée en fait à la surface de ré ception du pluviomè tre.
1 mm = 1 litre d’eau / m² soit 10 tonnes d’eau / ha !
Un radar émet des ondes électromagnétiques dont une petite partie va revenir après
avoir toucher une cible. Les radars mé téorologiques sont utilisés dans le domaine de la
dé te ction à distance des zones de pré cipitations. Ces « radars pré cipitations » fournissent des
informations sur l’intensité mais aussi sur la quantité des précipitations sur une zone
donnée .
Remarque :
Le dé veloppement actue l des radars pe rme t de re constitue r le profil ve rtical de la tempé rature
ou du vent ( radar ST )
© Météo-France
© Météo-France
Les radars mé téorologiques pré cipitations ont une longueur d’onde actuellement entre 5 e t 10
cm e t leur rayon d’action de détection est de l’ordre de 200 km, mais 100 km pour ce qui
est de donne r une intensité .
2. Cette onde
r traverse une
zone de
précipitations
δ mais une partie
est rétro
diffusée
to to + Ut/2 to + Ut
δ = angle du faisceau
Non détection des précipitations dans les basses couches en portée limite
////////////
////////////
non dé te cté
dé te cté
Zones masquées :
⇒ par le re lief Le signal est
⇒ fortes pré cipitations masquant une autre zone de pluie une première
fois rétro diffusé
///////////
//// //
///////////
Signal atténué après le
passage de cette zone de
fortes précipitations
Echos fixes :
⇒ agglomé ration urbaine à prox imité du radar,
⇒ re lief
Les informations fournies par les radars précipitations sont très utiles et efficaces
mais il convient cependant d’être prudent du fait de ces sources d’erreurs.
Il faut donc re coupe r les informations fournies par les radars ave c d’autres informations
( images satellites, obse rvations humaines )
Ils sont très utiles en vol e t pe rme tte nt d’avoir une information en temps réel sur les zones
de fortes précipitations qui sont souvent liées à de s zones de turbulence. Ils pe rme ttent
également de dé te cte r des Cb. En e ffe t, ces nuage s sont souve nt liés à de fortes pré cipitations
à caractè re orageux . Les é chos de ces ce llules orageuse s possèdent une signature très
caracté ristique .
Rappe lons qu’un nuage est un e nsemble de minuscule s goutte le ttes d’eau, de cristaux de
glace , mainte nus en suspension dans l’air par la résistance de l’air, par de faibles mouvements
asce ndants.
© Météo-France
Le diamè tre des goutte lette s d’eau constituant un nuage varie e ntre 2 e t 200 µm.
L’e ffe t Be rge ron pe rme t d’amene r leur diamè tre autour des 100 µm pour les plus petites.
4.1. LA PLUIE
Pré cipitation qui tombe le plus souvent d’un altostratus (As), d’un Nim bostratus (Ns) de
maniè re continue , d’un stratocumulus (Sc), d’un cumulus (Cu), d’un C umulonimbus (Cb) e t
plus rarement d’un altocumulus (Ac Cas) sous forme d’ave rses, d’ondées.
Le diamètre des gouttes de pluie varie entre 0,5 et 5 à 6 mm. Rappe lons que dans le
nuage, le diamè tre des goutte le ttes d’eau varie e ntre 2 e t 200 µm
4.2 LA BRUINE.
Pré cipitation assez uniforme , caracté risée par de très fines gouttes d’eau trè s rapprochées qui
tombent d’un stratus. Les gouttes semblent même parfois flotte r dans l’air de sorte que les
mouvements atmosphé riques les plus faibles de vienne nt apparents.
Il s’agit de bruine dont la tempé rature des gouttes e st infé rieure à 0°C .
Les gouttele ttes se congèlent au moment de leur impact sur le sol, sur les obje ts.
Il s’agit bien évidemment d’un phénomène dangereux.
4.3 LA NEIGE.
- 13 à -16°C croissance maximale sur les arê tes (b) e t formation d ’étoiles
d ’aspe ct géné ral conique ou arrondi. Le ur diamè tre peut atteindre 5 mm.
La ne ige roulée se forme par captation de goutte le ttes congelée s sur un
noyau ce ntral ( cristal de glace ).
Les pré cipitations se présentent en géné ral sous forme d’ave rses
mélangées à de s flocons de neige ou des goutte s de pluie e t lorsque la
tempé ra ture au sol e st proche de 0°C .
La masse volumique de la neige roulée étant faible ( < 0.8 g/cm 3), elle rebondit au
sol et souvent se brise ( facilement reconnaissable )
4.7. LE GRESIL.
Le grésil est en fait un état inte rmédiaire e ntre la ne ige roulée e t la grê le .
4.8. LA GRÊLE.
Grêle 5 à 50 Oui
3
CODE A ERONA UTIQUE : GR
Il semble en fait qu’un grê lon grossit dans les ré gions du cumulonimbus où la tempé rature est
né gative , par capta tion d’eau liquide surfondue . Au conta ct du grê lon, ce tte eau se congèle e t
donne de la glace dont l’appare nce claire ou opaque dépe nd de la rapidité de ce processus.
Pré cipitation de trè s pe tits cristaux de glace qui tombent par cie l clair, souvent si ténus qu’ils
semblent en suspe nsion dans l’atmosphè re .
Le poudrin de glace s’obse rve dans les régions polaires et à l’intérieur des continents,
surtout par temps clair, calme e t froid.
Il se forme à une température inférieure à –10°C dans une masse d’air qui se
refroidit rapidement.
en mm
RA
Pluie z
3 3 3 3 3 0,5 à 5 Oui
Granules de
glace 3 3 <5 Oui Non
Neige 2 à 20
SN ¿ 3 3 3 3 3 3 (flocons)
Non Non +1 à -5
Neige en grains
3 <1 Non Non 0 à -10
Neige roulée
3 3 3 1à5 Oui Oui =0
Poudrin de glace
3 0,03 à 0,2 < -10
Grêle GR 3 5 à 50 Oui
REPARTITION DE LA PLUVIOMETRIE
SUR LE GLOBE
NORMALES DE 1961 à 1990
5 6
2
3
4
1