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Plan
I- Les zones côtières (Qu’est qu’une zone côtière ?)
I-1 Les côtes primaires
I-2 Les côtes secondaires
I-3 Les littoraux rocheux
I-4 les littoraux sableux
I-5 Phénomènes intervenants dans la propagation de la houle
I-6 Diversité morphologique des littoraux: les dunes côtières, les
zones humides, etc.,
1
Morphodynamique sédimentaire Géomorphologie côtière
Environnements côtiers
Phénomènes intervenant dans la propagation de la houle
A proximité des côtes, l'amplitude est augmentée par un phénomène de résonnance et peut
dépasser la dizaine de mètres. La période peut être également modifiée jusqu'à ne produire qu'un
cycle de marée par jour (marée diurne). Le régime des côtes est macrotidal lorsque l'amplitude est
grande (côtes de la Manche), mésotidal pour une amplitude moyenne de quelques mètres (côtes
de l'Atlantique), microtidal quand l'amplitude est voisine du mètre (Méditerranée). En France,
l’amplitude de la marée, ou marnage, est mesuré par un nombre sans dimension, le coefficient de
marée, qui est compris entre 20 et 120. Sur chaque point de la côte, ce coefficient correspond à
une certaine valeur en mètre du marnage.
VAGUES ET COURANTS
Introduction
✓Les vents qui mettent en mouvement les eaux marines superficielles par
frottement à la surface de la mer. Ainsi se créent des mouvements ondulatoires qui
agitent la surface de la mer. Ce sont les VAGUES. Celles ci se propagent ensuite
d’elles même hors de la présence du vent, qui en a été la cause initiale et
acquièrent une grande régularité : C’est la HOULE.
VAGUES ET COURANTS
DU VENT A LA HOULE
A l’origine, le vent
✓La longueur d’onde L : c’est la distance horizontale qui sépare deux crêtes successives.
✓La période T: C’est l’intervalle de temps séparant deux crêtes ou deux creux successifs.
✓La hauteur H: dénivellation entre les creux et les crêtes.
✓La cambrure C : de la vague correspond au rapport H/L.
✓L’amplitude A : la demi hauteur (Fig. 1).
Morphodynamique sédimentaire Géomorphologie côtière
✓La longueur d’onde L : c’est la distance horizontale qui sépare deux crêtes successives.
✓La période T: C’est l’intervalle de temps séparant deux crêtes ou deux creux successifs.
✓La hauteur H: dénivellation entre les creux et les crêtes.
✓La cambrure C : de la vague correspond au rapport H/L.
✓L’amplitude A : la demi hauteur (Fig. 1).
Les caractéristiques physiques de la houle
I. les vagues en eaux profondes
La taille ou la hauteur des vagues en milieu profond dépend non seulement de la vitesse
du vent, mais aussi de la durée pendant laquelle il souffle à cette vitesse, et également
du Fetch (étendue d’eau affectée par un vent constant).
Avec un vent soufflant à vitesse constante assez longtemps sur un certain fetch, un
équilibre peur être atteint dans lequel l’énergie libérée par les vagues est égale à celle
que les vagues reçoivent du vent.
C = √ g х d (m/s)
ECHELLE BEAUFORT
Force Description Vitesse du vent Etat de la surface H1/3
de la mer
n° Beaufort noeuds m.s-1 (m)
0 Calme <1 0,0 - 0,2 Semblable à un 0
miroir.
2 Brise légère 4-6 1,6 – 3,3 Petite ondulation. 0,3 – 0,5
4 Brise modérée 11 - 16 5,5 – 7,9 Petites vagues, 1,5
moutons assez
fréquents.
6 Brise forte 22 - 27 10,8 – 13,8 Grandes vagues, 3,5
nombreux
moutons,
possibilités
d’embrun
8 Coup de vent 34 - 40 17,2 – 20,7 Vagues assez 7,5
hautes, de grande
longueur, paquet
d’écumes soufflées
10 Fort coup de 48 - 55 24,5 – 28,4 Très hautes vagues, 12
vent crêtes en surplomb,
écume soufflée en
grands lambeaux.
11 Tempête 56 - 64 28,5 – 32,7 Vagues 15
exceptionnellement
grandes, mer
partiellement
couvertes d’écume.
12 Ouragon > 64 > 32 Air empli d’écume >15
et d’embruns, mer
totalement blanche.
Les caractéristiques physiques de la houle
Génération et propagation des vagues
Il est nécessaire d’avoir quelques connaissances sur les processus en cause de la
croissance des vagues pour apprécier l’effet des facteurs qui jouent un rôle
important dans le calcul des vagues à partir des caractéristiques du champ de vent.
Ces rides apparaissent sous la force de poussée et d’entraînement du vent. D’abord les
vagues croissent rapidement, puis lentement, jusqu'à atteindre un équilibre entre les
pressions responsables des vagues et la dissipation de l’énergie causée par les
frottement internes et la résistance de l’air.
Ainsi, la hauteur des vagues est en fonction de la durée du vent, mais également de la
longueur du parcours du vent au dessus de la zone maritime, c.a.d la longueur de
l’aire génératrice ou Fetch.
Morphodynamique sédimentaire Géomorphologie côtière
Ces diagrammes se réfèrent aux conditions en eau profondes. Ils ont été conçus pour
correspondre aux hauteurs et périodes relevées dans les observations visuelles pour
autant que celles-ci soient effectuées correctement.
Les caractéristiques physiques de la houle
Facteurs limitatifs
i/ Exemple1
Pour un U =15m/s, F= 200Km, t= 6heures. Selon le diagramme, pour U=15m/s et
F= 200Km, c’est la durée t de plus de 6heures qui est nécessaire pour atteindre une
mer relativement élevée. Dans ce cas, la durée t de 6h est non le fetch de 200Km
représente le facteur limitatif.
ii/ Exemple 2
Pour U=15m/s, F= 200Km et t= 18heures ; le diagramme indique que, pour cette longue
durée d’action du vent, le fetch est devenu le facteur limitatif, car, pour les grands
fetches, les plus hautes vagues peuvent engendrées lorsque la durée du vent est de
18heures. Dans ces conditions, le diagramme donne une hauteur caractéristiques Hc=4
m et une période Tc= 7.3 s.
DEFORMATION DES VAGUES SANS MODIFICATION DE LA DIRECTION
En général, lorsque les vagues se propagent en eau peu profonde, par exemple à
l’approche des côtes, la quasi-totalité des caractéristiques des vagues changent
lorsque celles-ci commencent à « ressentir » le fond.
db = 1,28 Hb
Quand les vagues progressent sur un fond plus ou moins pentu en eaux peu profondes,
elles déferlent. L’énergie d’une vague déferlante est dissipée. Une partie est réfléchie
hors de la mer. Mais majoritairement elle est dissipée en chaleur sur le rivage en un
mouvement turbulent
Fig. : Différentes zones de réfraction de la houle. Dissipation de l’énergie engendrant les courants.
II- Le déferlement de la houle à l’approche du rivage
II-2 La zone de déferlement ou surf zone
Le déferlement à gonflement :
(surging breaker) dans lequel l’écume
apparaît d’abord à mi-hauteur de la
face avant de la vague, et non, comme
dans les deux autres types, à son
sommet. Ceci s’observe dans le cas
d’une plage à forte pente.
II- Le déferlement de la houle à l’approche du rivage
II-3 La zone de swash ou de jet de rive
Lorsque la lame a brisé, il se produit un violent mouvement d’eau en avant avec une
forte turbulence : on observe une montée d’eau tourbillonnante et écumante, c’est le jet
de rive ou uprush. Puis ce mouvement se ralentit et enfin s’arrête, surtout sous l’action
de la pesanteur. Ensuite se produit un retrait de l’eau qui est montée, et qui consiste en
un écoulement beaucoup plus proche d’un mouvement laminaire : c’est le retrait, ou
backwash. L’ensemble du uprush et du backwash est le swash.
II- Le déferlement de la houle à l’approche du rivage
II-3 La zone de swash ou de jet de rive
La réfraction est un phénomène qui intervient lorsque une houle approche une
côte. En fait, ce phénomène est directement lié à la réaction de la houle à la
présence de plus en plus pressante du fond
(celui ci a tendance à freiner l'onde).
Lorsque la direction de la houle incidente est quelconque par rapport aux
lignes bathymétriques, les vitesses de déplacement (célérité) de deux points
voisins d'une même crête de houle sont différentes. Les fronts d'onde ne
restent donc pas parallèles et se resserrent du côté des faibles profondeurs :
Les fronts de houle s'incurvent et tournent donc de manière à ce que les lignes
de crête s'alignent avec les lignes bathymétriques. Lorsque la pente du fond est
très faible (fond sableux) cet état d'équilibre est atteint avant le déferlement, par
exemple pour des plages au fond des baies.
La réfraction implique aussi souvent une focalisation de l'énergie de la houle
sur les caps convergence des rayons et un déferlement beaucoup plus calme
dans le fond des baies.
La réflexion : c’est le renvoi de la houle par un obstacle.. Elle est
surtout liée à l’angle que fait l’obstacle réfléchissant avec l’horizontale. La
réflexion est d’autant plus grande que cet angle est voisin de l’horizontal.
Pourtant, on observe des réflexions encore sensibles par des cordons de galets
ayant des pentes de 14 à 18°.
Par contre pour une houle très oblique par rapport à la côte ou si le fond varie
rapidement cet équilibre n'est pas atteint :
On peut noter que dans le cas d'une houle se propageant sur une singularité
du fond telle qu'un haut fond, la réfraction bathymétrique implique une
convergence des rayons d'onde. La hauteur de houle augmente donc du fait de
la conservation de l'énergie entre les rayons et la houle peut même aller jusqu'à
déferler. Cette convergence des rayons peut aussi impliquer un phénomène de
diffraction.
La diffraction : qui se produit lorsqu’un obstacle est heurté à l’une de ses
extrémités. Les houles le contournent en s’amortissant. Ce phénomène se
présente sous le vent de brise- lames ou d’autres constructions
Crête Le contournement de
Direction des la houle à la rencontre
vagues d’un obstacle
Isobathes
http://hmf.enseeiht.fr/travaux/CD0102/travaux/optsee/bei/2/g22/p09.htm
Oula Amrouni_Mahdia
(Tunisie, 2003)
Formation des salients et tombolos
http://hmf.enseeiht.fr/travaux/CD0102/travaux/optsee/bei/2/g22/p09.htm
Oula Amrouni_Mahdia
(Tunisie, 2003)
https://www.facebook.com/photo.php?fbid=223423000570&set=pb.212220255570.-2207520000.1382728539.&type=3&theater
Morphodynamique sédimentaire Géomorphologie côtière
Brise lames
Tombolo
Alvéoles
Oula Amrouni_Mahdia
(Tunisie, 2003)
Morphodynamique sédimentaire Géomorphologie côtière
Brise lames
Alvéoles
Haut de plage
Oula Amrouni_Mahdia
(Tunisie, 2003)
Morphodynamique sédimentaire Géomorphologie côtière
Haut de plage
Rivage
Crête des vagues
Vent
Déplacement résultant :
DERIVE LITTORALE
Ou
« long shore currents »
Vague déferlante
Figure: Action de la houle frontale sur le profil de la côte (Guilcher, 1979 ; Larras, 1957).