Vous êtes sur la page 1sur 77

Généralités sur la modélisation hydrologique

Présenté par:

Mr. Ismail El Hassnaoui


Is.elhassnaoui@gmail.com
Plan du cours
INTRODUCTION A L'HYDROLOGIE DE SURFACE

LE CYCLE DE L'EAU

MODÉLISATION HYDROLOGIQUE ET MODÈLES PLUIE-DÉBIT

PROCESSUS HYDROLOGIQUES DE GENÈSE DES CRUES

MODÈLES HYDROLOGIQUES

CLASSIFICATION DES MODÈLES HYDROLOGIQUES

DESCRIPTION DU MODÈLE HEC-HMS

CAS PRATIQUE

2
L'HYDROLOGI
E DE SURFACE

3
Définition de l’hydrologie:

D'une façon très générale, l'hydrologie peut se définir comme l'étude du


cycle de l'eau et l'estimation de ses différents flux.

L'hydrologie est l'étude scientifique des eaux de surface et souterraines


de la Terre, y compris leur occurrence, leur distribution, leur mouvement
et leur interaction avec l'environnement.

Elle joue un rôle crucial dans la gestion durable des ressources en eau et
la prévention des catastrophes liées à l'eau.

4
Définition de l’hydrologie:

L'hydrologie au sens large regroupe :


• la climatologie, pour la partie aérienne du cycle de l'eau
(précipitations, retour à l'atmosphère, transferts, etc.) ;
• l'hydrologie de surface au sens strict, pour les écoulements à la surface
des continents ;
• l'hydrodynamique des milieux non saturés pour les échanges entre les
eaux de surface et les eaux souterraines (infiltration, retour à
l'atmosphère à partir des nappes, etc.) ;
• l'hydrodynamique souterraine (sensu stricto) pour les écoulements en
milieux saturés
5
Définition de l’hydrologie de surface:

L'hydrologie de surface est la science qui traite essentiellement des


problèmes qualitatifs et quantitatifs des écoulements à la surface des
continents. Ces problèmes se ramènent généralement à des prévisions
(associer à une date d’une certaine grandeur) ou des prédéterminations
(associer à une grandeur d’une certaine probabilité) de débits ou de
volume en un point ou sur une surface.

6
SCIENCES UTILISEES:
L'étude de la partie "écoulement superficiel" du cycle de l'eau nécessite
quand même de connaître les autres parties de ce cycle. L'hydrologie de
surface est une science appliquée qui fait appel à des connaissances
dans des domaines très divers

7
Le cycle de l’eau
Le cycle de l'eau, appelé aussi cycle hydrologique, est l'ensemble des
cheminements que peut suivre une particule d'eau. Ces mouvements,
accompagnés de changements d'état, peuvent s'effectuer dans
l'atmosphère, à la surface du sol et dans le sous-sol. Chaque particule
n'effectue qu'une partie de ce cycle et avec des durées très variables :
une goutte de pluie peut retourner à l'océan en quelques jours alors que
sous forme de neige, en montagne, elle pourra mettre des dizaines
d'années.

8
Le cycle de l’eau

9
Date Footer 10
Processus hydrologiques de genèse des crues

• Les crues sont souvent déclenchées par des


Ruissellement précipitations intenses sur une période relativement
courte. Lorsqu'il pleut abondamment, la capacité
de surface d'infiltration du sol peut être dépassée, ce qui entraîne
un ruissellement accru à la surface.

Ecoulement •l’eau se trouvant en surface s’infiltre dans le sol non saturé et


percole verticalement en poussant l’eau contenue dans le sol
hypodermique vers la surface, sous effet de piston.

• contribution de l’écoulement de base à la génération des


crues nommée « intumescence de la nappe ». Ce
Ecoulement de mécanisme considère que le déficit de saturation dans
les régions proches de la rivière est inférieur à celui des
base versants, ce qui provoque des gradients hydrauliques
très élevés au niveau de la rivière et donc libération
facile de l’écoulement souterrain vers la rivière.
Facteurs de contrôle des processus de genèse des
crues
• Le débit mesuré à l’exutoire d’un bassin versant est le

Débit
résultat d’une succession de processus simultanés avec la
prise en compte de la variabilité spatio temporelle.

• L’activation des processus hydrologiques qui régissent le

Variables
phénomène d’écoulement dépend en grande partie des
propriétés physiques du bassin, des paramètres
météorologiques, de l’occupation des sols et des conditions
hydriques initiales.

•Topographie et pédologie
•Occupation du sol
•Conditions météorologiques (intensité et volume… rayonnement et température)
•Variabilité spatiale des paramètres.
La notion du bassin versant

Le bassin versant en une section d’une rivière est défini comme la surface
drainée par ce cours d’eau et ses affluents amont.

Tout écoulement prenant naissance à l’intérieur de cette surface doit


traverser la section normale considérée pour poursuivre son trajet vers l’aval.

Le bassin versant représente l'unité géographique de base pour l'analyse du


cycle hydrologique. Il constitue donc la meilleure entité pour une gestion
globale et intégrée de l’eau.

Le bassin versant sera limité par les lignes de partage des eaux et les
lignes de plus grande pente.
Quiz 1 (Kahoot)
Caractérisation averse pluie-débit
• L’hydrogramme d’une crue est défini
L’hydrogramme comme étant la courbe des débits
d’une crue instantanés en fonction du temps.

• La partie correspondant à la montée de


courbe de la crue
concentration
• La zone entourant le maximum
la pointe

• La zone afférente à la diminution


courbe de progressive du débit
décrue

Courbe de
tarissement
Caractérisation averse pluie-débit
Temps de • Durée séparant le centre de gravité du
hyétogramme moyen de l’averse ayant
réponse (ou donné lieu au ruissellement à la pointe
de l’hydrogramme
lag)
• C’est le temps que met une particule
Temps de d’eau provenant de la partie du bassin la
plus éloignée de l’exutoire pour parvenir
concentration à celui‑ci

• C’est la durée qui s’écoule entre le début


Temps de de la crue et le maximum de
l’hydrogramme
montée

• Durée qui s’écoule entre le début de la


montée des niveaux d’eau et la fin du
Temps de base ruissellement
Caractérisation averse pluie-débit
• Méthodes de séparation de l’écoulement de base
Soit le point C, point de cassure déterminé à partir du tracé Ln(Qt)=f(t).
Soit A le point de montée de l’hydrogramme.
N (en jours)

Q Méthode ABC

Méthode AC

A Méthode ADC
D

Temps
Exercice: 20 Calcul de la pluie nette et obtention de l’hydrogramme résultant par
convolution à partir d’un Hydrogramme Unitaire donné
min
1- Objectifs de l’exercice :
Estimer la pluie nette et sa répartition dans le temps. Construire
l’hydrogramme résultant d’une pluie nette d’après la méthode de
convolution avec l’Hydrogramme Unitaire.

2- Questions:

A partir de la pluie brute de 3 heures (Tableau 1), et de l’hydrogramme


unitaire-type d’un bassin (Tableau 2), on vous demande de répondre aux
questions suivantes :

• Question 1. Calculer la pluie nette et sa répartition dans le temps sachant


que le coefficient de ruissellement admis pour cette pluie est de 25 %.
• Question 2. Calculer l’hydrogramme résultant de cette pluie nette,
sachant que l’hydrogramme unitaire-type du bassin correspond à une
pluie nette de 9 mm et a une durée de référence de 1 heure.
MODÉLISATION HYDROLOGIQUE ET
MODÈLES PLUIE-DÉBIT
Un modèle est une représentation d’un phénomène physique, dans le but de comprendre les processus qui le
régissent. Cette représentation peut être physique, analogique ou mathématique. Dans le premier cas, le modèle
est une maquette qui reproduit d’une manière plus au moins adéquate la réalité. Les modèles analogiques se
basent sur les similitudes entre le phénomène à étudier et un autre phénomène physique. La modélisation
mathématique est un outil essentiel pour la connaissance des phénomènes naturels, elle essaye d’établir un lien
entre les variables d’entrée et de sortie par des relations mathématiques.
MODÉLISATION HYDROLOGIQUE ET
MODÈLES PLUIE-DÉBIT
• Le modèle fait appel à ces variables qui dépendent du temps
Variables d’entrées et/ou de l'espace (pluie, ETP, caractéristiques et
hydrodynamiques du milieu, …)

• Le modèle répond par un ensemble de variables (débits, flux ou


Variables de sorties concentration en polluants, …)

• Elles permettent de caractériser l'état du système modélisé et


peuvent évoluer en fonction du temps (niveau de remplissage
Variables d’état des réservoirs d'eau d'un bassin versant, taux de saturation
des sols, profondeurs des sols, pentes, …)

• relient les variables de sortie aux variables d'entrée et aux


Equations mathématiques variables d'état. Celles-ci permettent de représenter de façon
plus ou moins explicite les processus impliqués dans le
fonctionnement du bassin versant étudié

• interviennent dans les équations du modèle, et qui


Paramètres représentent la part non explicitée du fonctionnement du
bassin dans ces équations.

• variables dont la valeur doit être déterminée par calage


Paramètres de calage
Etapes d'élaboration d'un modèle
• Définir le modèle et ses objectifs en termes de précision
Définir

• Identifier le modèle, pour pouvoir définir et caractériser le système,


ses frontières et sa structure ; définir l'événement, les variables et les
Identifier paramètres ; et émettre les hypothèses et le choix des échelles de
temps et d’espace caractéristiques des processus de base.

• Elaborer l'algorithme à incorporer dans un outil informatique capable de


Elaborer procéder aux instructions

• Caler le modèle, par estimation des paramètres du modèle, non


Caler mesurables, selon des critères déductifs ou des observations des
entrées et des sorties.

• Evaluer le modèle, en comparant la réponse simulée par le modèle à


Evaluer une sollicitation expérimentale et la réponse réelle, à partir de
données différentes de celle utilisées pour le calage
Choix du modèle
• Les objectifs de l'étude hydrologique sont
Objectif de l'étude multiples selon lesquels on peut négliger ou
hydrologique simplifier certain paramètres dans la
modélisation

• En dépit des incertitudes que présentent des


Disponibilité de données modèles par rapport à d'autres, le manque de
données nous contraint à les utiliser

• la robustesse et la simplicité du modèle


influencent le choix en particulier dans le cas
Nature du modèle où le temps où le coût présentent une
contrainte
Classification des modèles hydrologiques

Depuis l'ʹapparition de la modélisation hydrologique, de nombreux


modèles ont été développés en fonction des objectifs recherchés, sur base
de différents choix d'ʹélaboration, menant à une multitude de modèles
exploitables dont chacun est doté de champs d'application et de validité
restreints.

Les différences portent notamment sur les options de simulation en termes


de discrétisation spatiale : les modèles sont globaux ou distribués.

les critères de classification des modèles reposent principalement sur la


représentation de l'espace, du temps et des processus décrits (Singh,
1995 Payraudeau, 2002).
Classification des modèles hydrologiques: Selon
le degré d'abstraction
• Dont les équations ont été déduites à partir des
principes de base de la physique (conservation de
masse, quantité de mouvement, quantité d'énergie,
Physiques …), et dont la forme finale simplifiée contient des
paramètres qui ont un sens physique. Ils représentent
le système à une échelle réduite.

• Ils décrivent le processus hydrologique à l'aide des


Mathématique équations mathématiques qui relient les variables d'entrée
et de sortie.
Classification des modèles hydrologiques: Selon
la nature des variables

• Dans lesquels la relation entre variables d'entrée et de sortie est


phénoménologique et ne considère pas le caractère aléatoire de
Modèles déterministes variable, la même entrée produit toujours la même sortie.

• Le terme stochastique est lié à la statistique et traduit le caractère


Modèles stochastiques aléatoire du modèle. Il permet de générer, aléatoirement, des
(probabilistes) données par des lois de distributions particulières.
Classification des modèles hydrologiques: Selon
la discrétisation spatiale

• le modèle global s'applique globalement sur l'ensemble d'un


bassin versant (approche par bilan) qui est considéré comme
Modèles globaux entité homogène. On utilise dans ce type de modèles des valeurs
représentatives moyennes.

• Ils tiennent en compte la variabilité spatiale de processus et de


variables d'entrée, ils sont plus avantageux que les modèles
Modèles spatialisés (distribués) globaux. Dans le cas où les composants du système ne sont pas
complètement spatialisés, on parle de modèles semi spatialisés
Classification des modèles hydrologiques: Selon
la description des sous processus
• le modèle conceptuel considère le bassin versant comme un
assemblage de réservoirs d'humidité, interconnectés et qui
sont censés de représenter plusieurs niveaux de stockages,
Modèles conceptuels suivant une dimension verticale. Ce modèle est basé sur la
connaissance des phénomènes physiques qui agissent sur les
entrées pour obtenir les sorties.

• Ils sont utilisés pour reproduire le comportement global du


système sans décrire les processus élémentaires. Ils sont
Modèles empiriques généralement de type boite noire sous la forme débit = ƒ (pluie)
où ƒ est déterminée par une régression effectuée sur les
chroniques pluies-débits
Calage de modèle hydrologique 

Selon Kingumbi, le calage consiste à rechercher les valeurs


optimales des paramètres des différentes équations (régissant
l’écoulement) utilisées dans le modèle hydrologique et aura
comme but :
 Compenser les erreurs de mesures de données fournies aux
modèles.
 Forcer les paramètres vers de valeurs dont l'interprétation ne
correspond pas à la physique du modèle.
 Trouver une valeur moyenne pour un paramètre descripteur
d'un bassin versant dont la variabilité spatiale n'est pas
appréhendée par le modèle (MARCHANDISE, 2007)
Calage de modèle hydrologique 
• Cette méthode consiste à donner des valeurs aux paramètres
du modèle et évaluer manuellement l'erreur entre les valeurs
Calage manuel  de sortie et les valeurs observées et l'échantillon de référence
pour faciliter cette opération, on a une représentation
graphique

• Ce calage optimise automatiquement les paramètres du modèle


par l'utilisation d'un algorithme numérique pour trouver un
Calage automatique  extremum d'un critère numérique donné afin de déterminer
l'ensemble des paramètres qui satisferont un critère donné de
précision à travers différentes combinaisons possibles

• Le calage mixte consiste à combiner les deux méthodes


précédentes. On détermine manuellement l'intervalle de
Calage mixte variation des paramètres, puis on utilise la méthode
automatique pour trouver les valeurs de paramètres optimales
Critères d'évaluation
L'évaluation ou la mesure des performances d'un modèle se fait selon les objectifs qu'on se fixe, et par
conséquent, le critère qu'on choisit. Un même modèle peut être évalué de plusieurs façons, l'unique contrainte
étant l'objectif du jugement.
Pour l’évaluation des modélisations, différents critères mesurant la distance entre les hydrogrammes simulés
et les hydrogrammes de crue reconstitués ont été calculés.
Pour satisfaire les différents objectifs, plusieurs critères d'évaluation ont été développés, qui sont soit des
critères graphiques, soit des critères analytiques.
•Critère d’évaluation de la modélisation

•Erreur quadratique moyenne :


Cette erreur se calcule comme étant la racine carrée de la moyenne des carrées des écarts entre les débits
observés et les débits calculés (BOUDAHRAA, 2007)

•L’écart arithmétique moyen :


Cet indicateur mesure le biais moyen absolu entre les deux séries, normé par la moyenne des observations.
NASH Evaluation de la performance
•Coefficient de Nash
0.75 < N ≤ 1.00 Très bonne
Ce critère, noté NTD, varie entre -∞ et 1. Il tend vers 1 lorsque le
débit calculé tend vers le débit observé. Une valeur du critère 0.65 < N ≤ 0.75 Bonne
négative indique que le modèle donne des résultats moins bons 0.5 < N ≤ 0.65 Satisfaisante
que l'utilisation de la moyenne de l'échantillon. Il est donné par la
N ≤ 0.50 Non satisfaisante
formule suivante (NASH, 1970):

•Coefficient de corrélation :
Parmi les traitements statistiques qui peuvent évaluer la relation entre
les données, on trouve la régression linéaire simple avec le coefficient de
corrélation, ce dernier donne l’intensité de la relation linéaire entre les
variables et on considère que cette méthode n'est efficace que lorsque le
coefficient de corrélation est assez élevé (>0.75). Il est calculé par la
formule suivante :
La fonction de • la transformation de la pluie brute en pluie nette, définit la fraction de la
pluie brute qui contribue effectivement au ruissellement. En d'autres termes,

production elle permet de calculer la quantité d'eau qui va s'écouler à l'exutoire d'un
bassin ou sous bassin versant

• c'est la fonction qui permet de transférer, la quantité d'eau déterminée par la


La fonction de transfert fonction de production, vers le cours d'eau. Elle permet la transformation de
la pluie nette en un hydrogramme à l'exutoire du bassin versan

• elle traduit l’écoulement du débit de l’exutoire de chacun des sous-bassins


Fonction de routage jusqu’à l’exutoire du bassin versant global
Classification

Figure3: The history of the development of hydrological Model


Source: Zemzami, 2013. Applied hydrology.
SWAT model - Soil and Water assesment Tool

Le Soil & Water Assessment Tool (SWAT) , développé par Dr. jeff Arnold est un modèle qui fonctionne à l’échelle du basin
versant, il a été développer pour prévoir l’impact des activités anthropiques comme l’agriculture, du changement
climatique, de la variation de l’occupation du sol.. Sur l’eau.

SWAT est un modèle:

Conceptuel base Continue Semi-distribué Couplé avec le SIG


Physique • Le modèle fonctionne à pas de • La discrétisation spatiale de la • Fonctionne sous l’interface
• Le processus physique est temps continue donc il zone étudié en unité homogène SIG pour faciliter la
associé au mouvement de l’eau couvrent tous les événements ayant le même type de sol, conception des inputs et la
et des sédiments, la croissance hydrologiques extrêmes crues d’occupation de sol et de visualisation des fichiers de
des cultures, cycle des et étiages pente, ces entités spatiales sont sorties.
polluants...etc. appelées unité de réponse
• Les différent processus sont hydrologique
étudié à travers des équations • Tous processus simulé par la
mathématiques basées sur des suite sera basé sur ces unité de
lois physiques réponse hydrologique.
Watershed Modeling
System (WMS)

- WMS (Watershed Modeling System) est une interface englobant une panoplie d’outils nécessaires pour l’analyse hydrologique. Il
s’agit d’un système développé, en 1990, par le laboratoire de recherche en modélisation environnementale de l’université
Watershed Modeling System Brigham Young en collaboration avec le U.S Army Corps of Engineers. Actuellement, il est développé par Aquaveo LLC.

- WMS offre une panoplie d’outils pour effectuer :


la délimitation automatisée du bassin
calculer des paramètres importants du bassin, comme la superficie, la pente, le curve number et le Lag time

- Il possède également une interface utilisateur graphique pour plusieurs modèles hydrauliques et
hydrologiques. Le programme fournit également des outils d'affichage pour la visualisation de
nombreuses surfaces de terrain et l’exportation des images pour les rapports et les présentations.
- ATHYS (ATelier HYdrologique Spatialisé) est un logiciel né du besoin de définir et de
concevoir un outil opérationnel pour la mise en œuvre des modèles hydrologiques
spatialisés. Ce type de modèle nécessite en effet la manipulation d'un grand nombre
de données, aussi bien hydre-pluviométriques que géographiques, et requiert
l'utilisation de logiciels fonctionnant jusque là indépendamment les uns des autres,
avec des structures parfois très différentes.
- Rassembler et d'uniformiser les possibilités de visualisation étant naturellement
importantes pour préparer les données nécessaires aux modèles et interpréter leurs
résultat

- Il a été écrit en langage C et python, ses systèmes d'exploitation sont linux et


Microsoft Windows et a été lancé initialement en décembre 2006
- En décembre 2006, l’Australien (National University and Geoscience Australia) ont lancé leur modèle ANUGA 2D hydrodynamique dans le
monde du logiciel libre. Bien qu’initialement développé pour simuler l’inondation côtière par un tsunami ou une onde de tempête, ANUGA
est un modèle hydrodynamique entièrement généralisé avec un potentiel comme outil de simulation de tout débit qui est principalement
2D dans la nature.

- ANUGA est un outil général de modélisation des flux de fluides développé pour simuler les
effets sur l’environnement des dangers hydrologiques tels que les tsunamis, les ondes de
tempête ou les ruptures de barrages

- Il a été écrit en langage C et python, ses systèmes d'exploitation sont


linux et Microsoft Windows et a été lancé initialement en décembre 2006
Quiz 2 (Kahoot)
Description du modèle HEC-HMS 
 HEC-HMS (Hydrologic Engineering Center's Hydrologic Modeling System) est un logiciel
développé par le Corps des ingénieurs de l'armée américaine, plus précisément par le Centre
d'ingénierie hydrologique (Hydrologic Engineering Center). Il est utilisé pour la modélisation
hydrologique dans le domaine de l'ingénierie des ressources en eau. HEC-HMS permet
d'effectuer des simulations précises des processus hydrologiques afin d'estimer les débits, les
débits de crue, les volumes d'eau et autres paramètres importants pour la gestion des bassins
versants.
Description du modèle HEC-HMS 
• HEC-HMS permet de définir des schémas de précipitations complexes en utilisant des
Modélisation des précipitations données historiques, des pluies uniformes ou spatialement variables, des pluies
temporelles, des séquences de pluie, etc.

• Le logiciel permet de représenter les caractéristiques des bassins versants, tels que la
Modélisation de l'écoulement topographie, les types de sol, la végétation, les zones imperméables, etc. Il permet
également de modéliser les mécanismes d'infiltration, d'interception des pluies et
d'évapotranspiration.

• HEC-HMS permet de définir et de représenter les réseaux de drainage, y compris les


cours d'eau, les rivières, les canaux, les lacs, les barrages, etc. Il peut prendre en
Modélisation des réseaux de drainage compte la géométrie du réseau et simuler les écoulements en utilisant des équations
hydrauliques.

• Le logiciel effectue des calculs hydrologiques pour estimer les débits dans les cours d'eau
Simulation des débits et les bassins versants. Il permet d'analyser les débits de crue, les débits moyens, les
volumes d'eau, les temps de concentration, etc.

• HEC-HMS permet d'intégrer des structures de contrôle, telles que des réservoirs, des
Modélisation des systèmes de contrôle vannes, des pompes, etc., dans les simulations hydrologiques. Cela permet de simuler
l'effet des infrastructures de gestion de l'eau sur les débits et les niveaux d'eau.
• Le logiciel est compatible avec d'autres logiciels couramment utilisés dans le domaine de
Interopérabilité l'hydrologie, tels que HEC-RAS (River Analysis System) pour la modélisation hydraulique
des rivières et des canaux.
Description du modèle HEC-HMS 
La console générale chapeaute l’ensemble des fonctions du logiciel.
Description du modèle HEC-HMS 
La description du modèle HEC-HMS 

 L’élément « Reservoir » : décrit les réservoirs, les retenues de barrage,…etc. ses


caractéristiques attribués permettent de définir les conditions stockage-déstockage.
 L’élément « Source » : permet d’ajouter des stations de mesure de débit ou de représenter
les conditions aux limites.
 L’élément « Junction » : utilisé pour combiner aux moins deux débits véhiculés par deux
éléments, comme dans le cas d’une confluence entre deux rivières.
 L’élément « Diversion » : représente des endroits où se produit des prélèvements d’eau,
c’est le cas par exemple des seguias et des canaux de diversion.
 L’élément « Sink » : simule l’exutoire des sous bassins versants.
Description du modèle HEC-HMS 
Le module structural du bassin
Il consiste à schématiser le bassin versant étudié en éléments fondamentaux
connectés entre eux sous forme d’un arbre ramifié. HEC-HMS offre l’opportunité
de représenter toutes les entités naturelles ou artificielles installées dans un bassin
et qui influencent le processus de transformation pluie-débit, allant depuis les sous
bassins, les exutoires jusqu’aux canaux de rivières et les canaux de diversion d’eau,
en passant par les réservoirs, les retenues de barrages,…etc. Dans ce qui suit, on
cite ces éléments et leurs rôles dans la représentation de l’état du bassin versant :

 L’élément « Subbasin » : matérialise le bassin si la modélisation est globale, et


les sous bassins si on opte pour une modélisation semi-distribuée. Parmi ses
attributs de base : la surface, la fonction de production associée et la fonction
de transfert associée.
 L’élément « Reach » : représente le plus souvent la rivière, et sert à faire la
connexion entre les autres éléments, l’information de base attachée est la
fonction de routage.
Description du modèle HEC-HMS 
Le module météorologique est la première composante à agir,
elle vise à répartir sur la surface du bassin, de manière uniforme
dans le temps et l’espace, la hauteur des précipitations brutes
saisie. Ensuite, le devenir de ces précipitations diffère selon la
perméabilité de la surface :
 Pour les surfaces perméables, les précipitations brutes vont
subir des pertes suite à des phénomènes d’interception,
d’infiltration et d’évapotranspiration, ces pertes seront
calculées par la composante de perte en pluie régie par la
fonction de production, les précipitations nettes qui en
résultent contribuent simultanément à l’écoulement direct et
à l’écoulement souterrain dans l’aquifère.
 Pour les surfaces imperméables, les précipitations sont
exonérées de toute perte et rejoignent immédiatement la
composante d’écoulement direct où elles se transformeront
en écoulement de surface.
La description du modèle HEC-HMS 

Le module météorologique :
Il a comme objectif de répartir les précipitations saisies sur toute la surface étudiée. Pour se faire,
HEC-HMS dispose de huit méthodes différentes, à choisir entre elles en fonction des objectifs et
de la disponibilité des données, mais elles ont presque toutes la spécificité de distribuer la
hauteur de pluie de manière homogène dans le temps et dans l’espace. Ces méthodes sont :

 « Specified Hyetograph » : hyétogramme spécifié, c’est l’utilisateur qui se charge de saisir


son hyétogramme dont il dispose.
 « Frequency Storm » : averse de fréquence, utilisé pour développer un événement de
précipitation où les hauteurs pour différentes durées dans l'averse ont une probabilité
cohérente.
 « Gages weights » : stations pondérées, utilise un coefficient de pondération à chaque station
de mesure de précipitations.
La description du modèle HEC-HMS 

Le module météorologique :
 « Inverse distance » :l’inverse de distance, calcule la moyenne de pluie par l'application de
la méthode d'inverse carré des distances pour attribuer à chaque station un coefficient de
pondération.
 « Gridded precipitations » : précipitations en maille, permet d’introduire les précipitations
sous forme de grille de mesure.
 « Standard Project Storm » : averse de projet standard, répartie une hauteur de
précipitations donnée sur un intervalle de temps spécifié.
 « SCS Storm » : averse SCS, applique à la hauteur de précipitations journalière une des
distributions d’averse de projet définies par le SCS.
Le choix de telle ou telle méthode est imposé par l’objectif de la modélisation (détermination du
débit de projet, étude de fonctionnement hydrologique du bassin versant,…), la quantité (nombre
de stations, période de mesure,…), la qualité (pluviomètres, pluviographes, lacune de mesure,…)
des données de précipitations et le type de modélisation envisagé (distribuée, globale).
La description du modèle HEC-HMS 

Le module de la fonction de production


La fonction de production assure la transformation de la pluie brute en pluie nette en y retranchant toutes les pertes
éventuelles causées par l’interception (obstacles, végétation, cuvettes…etc.) l’infiltration et l’évapotranspiration (en cas
de modélisation continue).
La fonction de production du modèle HEC-HMS distinguent entre une surface perméable et imperméable, la première
est considérée comme le champ d’intervention de la fonction, afin de ne pas surestimer les pluies qui participent
réellement dans le ruissellement appelées pluies nettes, la deuxième quant à elle, est supposée non affectée par les
pertes en pluie surtout si elle est connectée au réseau hydrographique, elle est reconnue dans le modèle par le
pourcentage d’imperméable du bassin. Il existe six formalismes pour représenter cette fonction à savoir :
 « Initial and Constant Loss » : pertes initiales, à taux constant. Ce formalisme considère un taux maximum de
pertes constant, et une perte initiale à saturer avant que le ruissellement commence.
 « Deficit and Constant Loss » : à déficit et à taux de perte constant. Une variante du premier formalisme avec une
possibilité de régénération des pertes initiales durant une période sans pluie au cours de l’événement modélisé.
La description du modèle HEC-HMS 

Le module de la fonction de production


 « Green and Ampt Loss » : formalisme qui s’intéresse plutôt aux pertes par infiltration, cette méthode repose sur
l’équation de Darcy et la conservation de masse.
 « Soil Moisture Accounting Loss » : formalisme très poussé qui calcule les ‘’pertes’’ par évapotranspiration,
infiltration et percolation profonde selon le principe de couche de stockage.
 « SCS Curve Number Loss » : formalisme qui relie les pertes en pluie à l’occupation du sol et le type de sol et
l’humidité antécédente. Cette méthode sera détaillée davantage dans la section de la combinaison modulaire choisie.
 « Gridded SCS Curve Number Loss » : format maillé du formalisme précédent.

La sélection de l’un de ces formalismes est une étape délicate qui va influencer sans doute les sorties du modèle. Une
toute première contrainte est que le choix peut être dicté par les formalismes utilisés pour les autres modules (module
météorologique, fonction de transfert, …), la deuxième étant la nature de données disponibles (sous forme de maille,
détaillées, plusieurs variables,…).
La description du modèle HEC-HMS 

Le module de la fonction de transfert:


Une fois la pluie participante au ruissellement calculée, c’est le rôle de la fonction de transfert qui débute,
cette dernière permet donc de déterminer l’hydrogramme résultant de la pluie nette. Le modèle offre six
formalismes pour y converger :
 «User-Specified Unit Hydrograph» : Hydrogramme unitaire spécifié par l'utilisateur. Ce formalisme
consiste à déterminer l'hydrogramme unitaire à partir de données complètes d'un événement pluvieux.
 « Snyder Unit Hydrograph » : Hydrogramme unitaire de Snyder.
 « Kinematic Wave » : onde cinétique. Reconnait les versants du bassin comme des canaux à surface
libre dont le débit entrant correspond à la pluie nette.
 « SCS Unit Hydrograph » : Hydrogramme unitaire de la SCS. Résultant de la combinaison des
hydrogrammes de plusieurs bassins versants. Ce formalisme sera détaillé davantage dans la section du
modèle conceptuel choisi.
La description du modèle HEC-HMS 

Le module de la fonction de transfert


 « Clark Unit Hydrograph » : Hydrogramme unitaire de Clark. Prend en compte les deux phénomènes
de translation et d’atténuation.
 « ModClark » : forme maillée du dernier formalisme.
L’USACE fournit quelques recommandations pour faciliter le choix du formalisme le mieux adapté, à
savoir:
 Disponibilité de données pour la calibration des paramètres ou l’estimation de leurs valeurs :
connaissant que la source optimale des paramètres de ces formalismes est la calibration, la possibilité
d’exécuter cette opération s’avère fructueux pour les hydrogrammes unitaires. Cependant, si cette
possibilité n’est pas valide, la méthode de l’onde cinétique semble être la plus appropriée mais à
condition d’avoir les données mesurées et observées nécessaires.
 La validation des hypothèses du formalisme sélectionné : vérifier que les hypothèses fixées pour la
méthode ne sont pas violées, sinon le risque d’aboutir à des résultats aberrantes est potentiellement
présent.
Le module du débit de base
Celui-ci est l’un des deux modules complémentaires du modèle, à défaut duquel HEC-HMS peut tourner,
mais sa présence améliore la compréhension des mécanismes qui contrôlent le ruissellement dans le bassin
sujet d’étude. (USACE, 2010)
Le débit de base est la contribution du réservoir souterrain dans l’écoulement, sa connaissance est
importante pour modéliser la récession de l’hydrogramme avant et après la pointe de débit et pour mieux
estimer le volume de crue. 3 formalismes sont proposés par le modèle :
 « Constant Monthly » : Constante mensuelle. Il considère l'écoulement souterrain comme fixe
pendant des durées d'un mois. Ce débit de base mensuel est donc ajouté au ruissellement direct issu
des précipitations nettes. Cette méthode est très simple, mais non adaptée au contexte semi-aride où la
variation des conditions de saturation des bassins versants se fait en moins d’un mois.
 « Linear Reservoir » : Réservoir linéaire. Il simule le stocke souterrain à un réservoir, ainsi il est
toujours associé à la fonction de production type SMA.
 « Recession » : utilise une récession exponentielle du débit de base. Elle est utilisée pour les bassins
ou les volumes de crue sont influencés par les événements pluvieux. (TRAMBLAY, 2012)
Le module de routage:
C’est le deuxième des deux modules complémentaires, il permet de calculer un hydrogramme en aval du
bassin versant, connaissant l'hydrogramme amont. Tous ces formalismes utilisent les équations de
continuité et de quantité de mouvement pour la simulation (USACE, 1994).
 « Lag » ;
 « Muskingum » ;
 « Modified Puls » ;
 « Kinematic-wave » ;
 « Muskingum Cunge ».
La fonction objective:
Elle mesure la qualité de l’ajustement de l’hydrogramme simulé à l’hydrogramme observé que ce soit en
termes de débit, de volume ou du temps. HEC-HMS en compte 7 fonctions objectives à savoir :
 « Peak weighted RMS error » : modification de la fonction objective largement utilisée qui est
l’erreur sur la racine moyenne des carrés de débit. Cette méthode donne plus de poids aux débits en
dessus de la moyenne et moins de poids aux débits en dessous.
 « Sum of squared residuals » : la somme des résidus au carré, attribue plus de poids aux larges
erreurs et moins aux petits erreurs.
 « Sum of Absolute Residuals » : la somme des résidus absolus, qui ne différencie pas entre les
erreurs larges et celles restreintes.
 « Percent Error in Peak Flow » : le pourcentage d’erreur sur le débit de pointe, qui se focalise sur
l’ajustement des débits de pointe.
 « Percent Error in Volume » : le pourcentage d’erreur sur le volume, qui se focalise sur l’ajustement
des volumes de ruissellement.
 « RMS Log Error » : utilise l’erreur sur la moyenne de la racine carrée des log des débits pour
mettre en phase les débits faibles et forts.
 « Time weighted » : donne du poids aux erreurs proches de la fin de l’événement et moins aux
erreurs du début.
La fonction d’optimisation automatique
D’une manière générale la procédure de calibration des modèles hydrologiques consiste à choisir :
 Le jeu des données à utiliser pour la calibration ;
 Un ou plusieurs critères d’évaluation de la performance du modèle hydrologique ;
 Une méthode pour identifier les valeurs optimales des paramètres vis-à-vis des critères de performance
retenus.
HEC-HMS possède une fonction d’optimisation interne pour caler le modèle hydrologique, les valeurs
initiales des paramètres à caler sont calculées d’une manière ou d’une autre via les données spatiales de la
zone d’étude. Une fois les modèles hydrologiques calés, nous passerons à l’étape de validation. Cette
dernière a pour objectif de soumettre les modèles ainsi établis à un phénomène réel différent de celui
utilisé pour le calage, pour en observer la réponse numérique.
Cette fonction sert à rechercher, sans intervention de l’utilisateur, le jeu de paramètres optimal donnant à la fonction
objective sa valeur la meilleure possible. Pour exécuter cette tâche, HEC-HMS propose 2 méthodes :
 « Univariate Gradient » : le gradient uni-varié, ajuste un seul paramètre à la fois en gardant les autres constants.
 « Nelder et Mead » : utilise une approche qui consiste à optimiser tous les paramètres simultanément.
(TRAMBLAY, 2012)
Chacune a les paramètres suivants :
 La tolérance : détermine la valeur de changement de la fonction objective en dessous de laquelle l’optimisation des
paramètres s’arrête.
 Maximum d’itérations : détermine le nombre maximal de jeux de paramètres à essayer avant d’arrêter
l’optimisation.
La fonction d’optimisation s’arrête une fois l’une de ces conditions est remplie :
 La valeur de la fonction objective est nulle ;
 Le nombre d’itérations est atteint et ceci quel que soit la valeur de la fonction objective ;
 La valeur de variation de la fonction objective est en inférieure à la tolérance.
•Le module de routage : Modèle de Muskingum
Au niveau de HEC-HMS, il existe plusieurs méthodes de calcul des écoulements
fluviaux, alors il s’agit d’un modèle qui utilise une approximation simple en
différences finies de l'équation de continuité (USACE, 2000) :
On écrit ensuite que le volume d'eau stocké est la somme d'un volume stocké constant et d'une variation du stock :

Avec, T p : Temps de parcours et X paramètre permettant une pondération (0<X <0.5). Ainsi, si le stockage d'eau dans la rivière est contrôlé par les
conditions aval, on met X = 0 (On retrouve alors le modèle de réservoir linéaire présenté plus haut). Au contraire, on prendra X = 0.5, pour donner un poids
similaire aux débits entrants et sortants. (DAI pour USAID, 2003)
•La fonction de production : SCS CN
Ce modèle estime les précipitations excédentaires en fonction des précipitations cumulées de la
couverture et de l'humidité initiale du sol (USACE, 2000). Il utilise l’équation suivante :

Où :
•Pe : L’excès de précipitation ;
•P : est le total des précipitations accumulées au temps t ;
•Ia : Les pertes initiales ;
•S : est le potentiel maximum de rétention.
•La fonction de transfert : SCS UH
Ce modèle repose sur l'hydrogramme unitaire normalisé (qui est la moyenne de nombreux
hydrogrammes unitaires calculés pour différents bassins versants). Cet hydrogramme
normalisé représente le débit d'écoulement, Ut, comme une fraction du débit maximal, Up, et,
Tp, l'instant du pic. Nous avons par ailleurs les relations empiriques suivantes :

Avec Up la valeur maximum de l’UH, Tp le temps du pic


Pour notre étude, nous aurons besoin du paramètre Tlag pour la fonction de
transfert, ce dernier sera calculé à partir de plusieurs méthodes comme nous
allons voir dans le chapitre 3.
En fait, Le calcul du paramètre Tlag par la méthode SCS dépend du CN, de la
longueur et de la pente moyenne du bassin versant et le plus long talweg.
Où ∆t est la durée de l’excès de précipitation, Tc est le temps de concentration du
bassin versant. Ainsi, il suffit de connaître le temps de concentration pour remonter à
Tp et Up et d’obtenir ainsi l'hydrogramme unitaire désiré par simple multiplication de
l'hydrogramme unitaire normalisé.
Quiz 3 (Kahoot)
Etude de cas
Généralités
Zone d’étude
5°0'0"W
Missour
El Kbab

El Ksiba
Khénifra
!.
Sidi Hamza
Errachidia
Ü
Foum Tillicht
!.!.
Errich
!.
M'Zizel
• Environ 4414.92 Km2
Imilchil
!. Foum Zaabel
• Bioclimat aride au saharien
!. • 120 à plus de 250 mm/an en du sud
Assoul vers le nord
32°0'0"N

32°0'0"N
0 5 10 20 Km Goulmima Barrage Hassan Addakhil
!.
Sources: Esri, HERE, Garmin, Intermap, increment P Corp., GEBCO, USGS, FAO, NPS, NRCAN, GeoBase,
Errachidia
IGN, Kadaster NL, Ordnance Survey, Esri Japan, METI, Esri China (Hong Kong), (c) OpenStreetMap
contributors, and the GIS User Community; Sources: Esri, USGS, NOAA

Limite du bassin versant 5°0'0"W

Barrage Hassan Addakhil


!. Stations hydrométriques
!. Stations pluviométriques
Routes principales Tunisia

Classification des oueds


Morocco
Ordre 1 Algeria

Ordre 2
Sources: Esri, GEBCO, NOAA, National
Ordre 3 Geographic, Garmin, HERE, Geonames.org, and
other contributors; Sources: Esri, USGS, NOAA;
Mauritania
Ordre 4 Sources: Esri, Garmin, USGS, NPS
Précipitation Pertes Ecoulement Débit
Logiciel HEC-HMS

Précipitation Pertes Ecoulement Débit

Pertes Débit
• Frequency • CLARK unit
Storm hydrograph
• Inverse • SCS unit
distance • Le modèle hydrograph • Modèle
• Specified continue • SNYDER Kinematic
Hyetograp SMA (Sol- unit -wave
h Moisture hydrograph • Modèle
• Standard Accounting Muskingu
Project ) m-Cunge
Storm • Curve • Modèle
Number lag
(CN)
• Modèle de
Green et Ecoulements
Précipitation Direct
Ampt
Logiciel HEC-HMS
Evaluation
• La fonction objective
• La fonction
d’optimisation • Comparaison de
automatique l’hydrogramme
simulé et
l’hydrogramme
observé et leurs
valeurs
• Tests de précision
(coefficients de
Calibration Nash)
n
S   (Q
i 1
obs (i )  Qcal (i )) 2

Nash (bon) = Proche de 1 S obs   (Q


i 1
obs (i )  moy(Qobs )) 2

Minimum = 0,65
S obs  S
E 
S obs
Données
• 12 bandes MNT • Ouaouizag terrains
Méthodologie globale • B2, 3, 4 : ht Dades,
visible 10m TODRHA-
• Résolution MA'DER • Intensité
• B5, 6, 7,
 30m et Aut de pluie
8A:
Végétation • Projection atlas horaire de
20m  UTM Midelt 1993-2004
• B9, 10: WGS 84 • 1/200000 • Débits
Vapeur • Source horaires
d'eau et Geograchi liquide
cirrusImage
60m d.blogspo Cartes 1993-2004
SENTINEL t.com géologiq
2A ues

Matériels utilisés
Nom Utilisation
Logiciel de cartographie Réalisations de cartes
Logiciel de télédétection Classification d'image satellitaire
Excel Statistiques pluies-débits
Google Earth Validation de la classification de l'image satellitaire
Google Engine Téléchargement d'image satellitaire
HEC-HMS Modélisation hydrologique
Hydrognomon Test d'homogenéité des données
Résultats et
discussions

14
5°0'0"W
Missour

Ü
El Kbab

El Ksiba

Errich

Imilchil

Caractéristiques 20,7%
1,2% 8
4,1% 6 ,

32°0'0"N

32°0'0"N
, 9
physique et
Assoul
9 % Goulmima
20,1% %
10,5% Errachidia

morphologiques 15,3% Cours d'eau principale 5°0'0"W Système de coordonnées WGS 1984 UTM Zone 30N
Classification des pentes (°)
12,2%
0 - 3,9
3,9 - 7,6
7,6 - 11,8
11,8 - 16,6
16,6 - 22
22 - 27,6
27,6 - 33,8 0 5 10 20 Km
33,8 - 42
42 - 72

5°0'0"W
Missour
El Kbab 3,7% 2,1%

Ü
0,7%
0,1%
6,8 5,1%
% 12,
El Ksiba 6% 24,1%

18,1%
26,7%
Errich

Imilchil

Assoul
32°0'0"N

32°0'0"N
Goulmima
Errachidia

Réseau hydrographique
Limite du bassin versant
5°0'0"W Système de coordonnées WGS 1984 UTM Zone 30N
Ip = 0,34
Classification du relief
1064 - 1306 m
Ds = 415,9
Pentes fortes
1306 - 1544 m
1544 - 1782 m 2496 - 2734 m
1782 - 2020 m 2734 - 2978 m
2020 - 2258 m 2972 - 3210 m
2258 - 2496 m 3210 - 3448 m
0 5 10 20 Km
5°0'0"W
Midelt Missour
El Kbab

Ü
Caractéristiques Errich

physiographiques Imilchil
14,1% 1 8
3 0 ,
6 , 9
% 4 %

32°0'0"N

32°0'0"N
% 8 Assoul
8 , Goulmima
7,4% % 8
4,8% % Errachidia
1,6%
5°0'0"W Système de coordonnées WGS 1984 UTM Zone 30N
Limite du bassin versant
Réseau hydrographique 29 - 39
Densité de drainage 39 - 50
(Cours d'eau / Surface) 50 - 60
0-6 60 - 71
6 - 18 71 - 86 0 5 10 20 Km
18 - 29 86 - 117

5°0'0"W
Missour

El Kbab
El Ksiba Ü
Errich

Imilchil

Assoul
Ip = 0,34
32°0'0"N

32°0'0"N
Goulmima
Errachidia
5°0'0"W Système de coordonnées WGS 1984 UTM Zone 30N
Ds = 415,9
Limite du bassin versant
Cours d'eau principal Pentes fortes
Affluents

0 5 10 20 Km
5°0'0"W
Missour
El Kbab

El Ksiba
Ü
Errich

Caractéristiques Imilchil

lithologique 71,5%
24,2%

32°0'0"N

32°0'0"N
Assoul
Goulmima
Réseau hydrographique Errachidia
1,2
% Alluvions (Quatenaire) 5°0'0"W Système de coordonnées WGS 1984 UTM Zone 30N
0,2 0,4 2,6
Conglomérats (Crétacé
% % %
moyen et supérieur)
Marno-calcaires
(Bajo-Bathonien)
Marnes (Toarcien)
Calcaires et dolomies
(Lias inférieur)
0 5 10 20 Km
Roches magmatique
(Trias)

5°0'0"W
Missour

Ü
El Kbab

Errich

Imilchil

Assoul
4,3
32°0'0"N

32°0'0"N
Goulmima
Errachidia
%
5°0'0"W Système de coordonnées WGS 1984 UTM Zone 30N
91% 1%
Réseau hydrographique
Limite du bassin versant 3,7
Classification du relief
%
Eaux
Bâtiments
Végétations 0 5 10 20 Km

Sol nu
Caractéristique des stations pluviométriques du haut bassin du Ziz

Caractéristiques
hydrologique

Caractéristique des stations hydrométriques du haut bassin du Ziz


Caractéristiques
hydrologique

Le test de doubles cumuls ne concerne que les données pluviométriques et la station de base choisie est la
station Sidi Hamza. Cette station étant la seule à avoir fourni des séries complètes de 1993 à 2004, période de
croisement des données des cinq stations pluviométriques et sur laquelle sera effectuée les modélisations.

Test de double-cumuls des pluies annuelles de Sidi Hamza et Barrage Hassan Addakhil
Station de débit Foum Zaabel
9
8

Débit liquide spécifique


7
6
Caractéristiques 5

(m³/h/km²)
4
hydrologique f(x) = − 0.284839382489428 x
3
2
+ 4.85514161358051
1
Foum Zaabel 0

Baisse pluviométrie 9 94 995 996 997 998 999 000 001 002 003 004
1 1 1 1 1 1 2 2 2 2 2
3/ 94/ 95/ 96/ 97/ 98/ 99/ 00/ 01/ 02/ 03/
4.35% 9
19 19 19 19 19 19 19 20 20 20 20
Baisse débit 9,1%
Station Barrage Hassan Addakhil
Linear (Station Barrage Hassan Addakhil)
Station Foum Tillicht
Linear (Station Foum Tillicht)
Station Foum Zaabel
500
450
400
Précipitations (mm)

350
f(x) = − 14.363986013986 x + 371.390909090909
300
250
200 f(x) = − 8.34842657342658 x + 237.902272727273
f(x)
f(x) == −− 7.90104895104895
6.91538461538461 xx ++ 214.165151515151
203.766666666667
150
f(x) = − 8.40979020979021 x + 151.480303030303
100
50
0
1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004
5°0'0"W

Caractéristiques
Missour

Modélisation
El Kbab

physiographiques Ü
hydrologique El Ksiba

!.
Sidi Hamza

!.
Foum Tillicht Polygone de Thiessen
M'Zizel Errich
!.

3 6% 1 Imilchil Foum Zaabel


6 5 !.
% %
1

3 2 ° 0 '0 "N
8
24%

3 2 ° 0 '0 "N
Assoul
%
Goulmima Barrage Hassan Addakhil
!.
Errachidia

Discussions
Réseau hydrographique 5°0'0"W Système de coordonnées WGS 1984 UTM Zone 30N

Résultats et
Poids de la station
0,06
0.15

Introduction
0,18
Conclusion

0,24 0 5 10 20 Km
0,37

Répartition des précipitations sur l’ensemble du bassin versant


Sous bassins

Jonctions

Sink

Reachs
Modélisation
hydrologique

Débit maximal horaire


Crues Période de simulation (m³/s)
Conclusion

26/05/2004 25-27 mai 2004 1952


21/02/2004 20-21 février 2004 180
24/10/2003 23-26 octobre 2003 701
17/10/2003 16-18 octobre 2003 387
03/09/2002 03-05 septembre 2002 147
02/04/2002 01-03 avril 2002 1203
11/10/2001 11-12 octobre 2001 441
16/10/1999 16-17 octobre 1999 148
23/09/1998 23-24 septembre 1998 226
13/09/1997 12-13 septembre 1997 212
22/01/1997 22-23 janvier 1997 312
16/07/1996 16-17 juillet 1996 353
13/06/1996 13-14 juin 1996 110
24/04/1996 24-25 avril 1996 90,3
03/02/1996 03-04 février 1996 178
11/10/1995 11-13 octobre 1995 1692
11/06/1995 11-12 juin 1995 299
22/04/1995 22-23 avril 1995 292
30 septembre - 02
30/09/1994 octobre 1994 162
15/11/1993 14 - 16 novembre 1993 998
Cas pratique

Vous aimerez peut-être aussi