Cours 8

Hydraulique et hydrologie
CTN-426
Rappel cours 7
Département de génie de la construction 1

7.2 Cycle hydrologique
Bassin versant:
– Unité de territoire où chaque goutte d’eau

cheminant en surface, de l’amont vers l’aval, quitte
ce territoire en un point appelé exutoire
– Système hydrologique
• bilan hydrique
• « hydrologiquement clos » amont
aval
2
Rappel - cours 7
Évaluation des précipitations sur un bassin versant:

Moyenne arithmétique
Ne pas
utiliser !

Méthode des isohyètes
Compliquée…
3
Rappel - cours 7

Méthode des polygones de Thiessen
Méthode à
utiliser !
4
Rappel - cours 7
Mesure de l’infiltration: Estimation par la méthode

de l’indice d’infiltration 
N
R   i i  i t
i 1
avec
i i   si i i  
0 sinon.
Moins représentatif de la réalité…. 5

Rappel - cours 7
Mesure de l’infiltration: Estimation par la méthode

de Horton
F(t)
 kt
f (t )  f  (f0  f  ) e
(f0  f  )
F (t )  ft  (1-e kt ) f(t)
k
Méthode idéale à utiliser ! 6

7.3 Hydrologie des bassins versants
Évapotranspiration:
7
Évapotranspiration: phénomènes qui causent la

vaporisation de l’eau (solide ou liquide à gazeux)
Évaporation : à partir d’une surface (masse d’eau, sol)
Transpiration : émane du feuillage des plantes
8
Évapotranspiration:
• Processus physique dont les causes principales sont:
– Température de l’eau
– Température de l’air
– Vent
– % d’humidité dans l’air (HR représente le potentiel d’évaporation)
17,27𝑇
ew varie avec la température de l’air ew = 0,611 · 𝑒 (237,3+𝑇)
Qu’arrive-t-il lors de l’atteinte du point de rosée ? 9

Pression de vapeur:
• Lorsque le système est à l'équilibre (les proportions relatives de gaz et liquide

ou solide ne varient pas), la pression de vapeur est dite « saturante ».
• si la pression de vapeur est inférieure à la pression de vapeur saturante, une
portion de liquide ou de solide passe sous forme gazeuse (évaporation)
• si la pression de vapeur est supérieure à la pression de vapeur saturante, une
portion de la vapeur passe sous forme liquide ou solide (pluie)
• Par exemple, à 20ºC si l’air est saturé d’eau, la pression venant de la vapeur
d’eau est de 2,339 kPa (voir livre page 262)
10
Importance du vent pour l’évaporation:
– Rôle essentiel
– Remplacement de l’air chargé de vapeur d’eau par de

l’air plus sec
• Saturation de l’air au voisinage de la surface
évaporante et arrêt de l’évaporation
• « Corde à linge »
11
Évaporation selon la formule de Meyer:
E = C (ew – ea) (1 + 0,062V)
C: paramètre empirique; 3,66 si E journalière en mm et

110 si E mensuelle en mm
V: vitesse du vent [km/h]
ea = pression de vapeur d’eau dans l’air (se trouve avec l’HR)
(fonction de la température de l’air)
ew = pression de vapeur à la saturation pour la température de l’eau
(fonction de la température de l’eau)
17,27𝑇
ew = 0,611 · 𝑒 (237,3+𝑇)
12
Évaporation – Application 7.3
On veut estimer l’évaporation journalière à partir de la surface d’un
lac situé dans la région de Montréal. La température moyenne de
l’air est de 30ºC. La température moyenne de l’eau est de 15ºC et la
vitesse du vent est de 20 km/h. L’humidité relative de l’air a été
mesurée à 20%.
a) Calculez l’évaporation journalière à partir de la surface du lac.
b) À partir de quelle HR l’eau du lac arrêtera-t-elle de s’évaporer ?
Réponse: E = 7,01 mm, 40% 13

Exemple 4 - Évaporation
Par un beau soir d’été il fait 25ºC et l’humidité relative est de 50%. Quel
est alors le point de rosée (ºC) (la température de condensation) ?
Réponse: à 13,85ºC 14
Hydraulique et hydrologie
CTN-426
Cours 8
Transformation pluie - débit
Département de génie de la construction 15

Chapitre 8
Transformation pluie – fonte – débit
8.1 Introduction
8.2 Hydrogramme de ruissellement
8.3 Séparation des composantes de l’écoulement
8.4 Courbe de tarage
8.5 Transformation pluie-débit
8.6 Modèle de fonte de neige (sera vu en CTN-762)

16
8.1 Introduction
Pourquoi….
La gestion des réservoirs et des crues en milieu urbain nécessite une
connaissance des débits générés suite à un événement pluvieux ou à
la fonte des neiges
Hyétogramme
Hydrogramme
17
Le débit observé à l’exutoire d’un bassin versant peut avoir

4 origines différentes: Lent Rapide Moyennement rapide
Rapide aucune infiltration
Ruissellement
de surface
Précipitation sur les

cours d’eau
Écoulement
souterrain
Écoulement hypodermique (de subsurface)

18
Intensité de précipitation,
mesurée dans le temps
3 types d’écoulement
rapides
Volume = aire
Série chronologique de débits sous la courbe
à l’exutoire d’un BV, souvent
exprimés en m3/s
19
Nomenclature:
Lag
Qp ou
Qmax Tm
Tc
TB
20
Quelques définitions….
• Temps de concentration : Temps que met une particule d'eau provenant

de la partie du bassin la plus éloignée de l'exutoire pour parvenir à celui-
ci. On peut estimer tc en mesurant la durée comprise entre la fin de la
pluie nette et la fin du ruissellement direct.
• Temps de base : Durée du ruissellement direct, c'est-à-dire la longueur
sur l'abscisse des temps de la base de l'hydrogramme dû à l'écoulement
de surface.
• Temps de montée : Temps qui s'écoule entre l'arrivée à l'exutoire de
l'écoulement rapide et le maximum de l'hydrogramme dû à l'écoulement
de surface.
• Temps de réponse : Intervalle de temps qui sépare le centre de gravité
de la pluie nette de la pointe de crue..
21
8.3 Séparation des composantes de
l’écoulement
Composantes de l’écoulement: • Écoulement de base

• Ruissellement de surface
« cassure », fin
3 Méthodes de séparation du ruissellement
1a) Décharge continue
1b) Pente constante

1c) Courbe concave
(Linsley et al. 1958)
22
Définition: « Pour une section d’un cours d’eau, la courbe

de tarage donne la relation entre la hauteur ou
niveau d’eau et le débit. Elle permet de ramener
la mesure du débit à celle de la hauteur »
Q = v A  Q = f(A, h)
23
Définition: « Pour une section d’un cours d’eau, la courbe

de tarage donne la relation entre la hauteur ou
niveau d’eau et le débit. Elle permet de ramener
la mesure du débit à celle de la hauteur »
2
Facteurs pouvant
modifier la courbe dans 1,5
Hauteur (m)
le temps :
1
- Effet des glaces 0,5

- Sédimentation, érosion
-
- ?
Interventions humaines
Changement d’appareil
de mesure
0
0 20 40
Débit (m3/s)
60 80
24
8.5 Transformation pluie - débit
Deux méthodes sont principalement employées pour

calculer un débit de conception :
Méthode rationnelle – Utile

pour les bassins versants
de moins de 5 km² -
Utilisée en milieu urbain;
Méthode de l’hydrogramme
unitaire – Utilisée en
milieu rural et urbain
25
Méthode rationnelle, formule:
Canada: É-U:
Q = KCiA Q = CiA
Q = débit max (m³/s) Q = débit max (pi³/s)

A = aire (ha) A = aire (acre)
i = intensité (mm/h) i = intensité (po/h)
C = coefficient de C = coefficient de
ruissellement (0 à 1) ruissellement (0 à 1)
K = 0,0028
(0,0027527…) 26
Méthode rationnelle:
Coefficient de ruissellement (C) =
Dépend du degré d’imperméabilité, des pertes dues à

l’infiltration, du stockage dans les dépressions, de la pente du
terrain, et des conditions d’humidité du sol.
Une surestimation de C peut conduire à un surdimensionnement

et une hausse des coûts.
Une sous-estimation de C peut mettre en péril la sécurité de

l’ouvrage et des infrastructures connexes. 27
Coefficient de ruissellement (C)
Livre tableau 8.1
Livre tableau 8.2 28

Méthode rationnelle – Exemple 1
Trouver le coefficient de ruissellement d’un bassin versant composé de 5 ha de
terrains commerciaux, d’un quartier résidentiel unifamilial de 16 ha et de 2 ha
de parcs et de terrains de jeu.
Réponse: C = ΣCi·Ai / Atotale
C = [(0.85·5)+(0.40·16)+(0.20·2)] / (5+16+2) = 0.48 29

Intensité de pluie (i)

Obtenue à l’aide des courbes intensité – durée – fréquence
(courbes IDF) pour la région dans laquelle se trouve le bassin
versant.
Il faut au préalable évaluer le temps de concentration du bassin

et l’intervalle de récurrence de la pluie selon le type d’ouvrage
et les « règles de l’art ».
L’intensité nécessaire pour le calcul du débit par la méthode

rationnelle doit correspondre à une durée égale au temps de
concentration du bassin versant à l’étude. 30
Exemple de courbe idf (intensité-durée-fréquence):
Augmentation
de l’intensité
avec la période
de retour
31
Choix de la durée de la pluie:

La durée de la pluie choisie pour déterminer l’intensité sur la courbe IDF
est déterminée par le temps de concentration du bassin versant. On
peut estimer le tc en mesurant la durée comprise entre la fin de la pluie
nette et la fin du ruissellement direct (voir diapo 12). Le temps de
concentration est une caractéristique du bassin, pas de l’averse!!!
En choisissant comme durée le tc , l’ensemble de la superficie du bassin
versant participe au ruissellement à l’exutoire.
Prenons le bassin versant suivant,

chaque portion de surface égales
prenant 5 minutes pour se déplacer
vers la suivante ou vers l’exutoire.
32
4. Méthode rationnelle (8)
Situation 1 : Tr < Tc (25 min)
Cas 1 : Pluie de 5 minutes (Tr)
Q (m3/s)
Hydrogramme
T (min)
5 10 15 20 25 30
Tr
Situation 1 : Tr < Tc
Q (m3/s)
Hydrogramme
T (min)
5 10 15 20 25 30
Q (m3/s)
Hydrogramme
T (min)
5 10 15 20 25 30
Q (m3/s)
Hydrogramme
T (min)
5 10 15 20 25 30
Q (m3/s)
Hydrogramme
Note : la dernière goutte

d’eau la plus éloignée de
l’exutoire est tombée à 5
T (min)
minutes et elle parvient à
5 10 15 20 25 30 l’exutoire à 30 minutes. 30
Tc Tr + Tc
- 5 min = 25 min, soit Tc .
Cas 1 : Pluie de 5 minutes (Tr) Surface
participante
Surface T20 à T30 (fin du
participante ruissellement)
T5 à T15
Surface
participante
T0 à T10
Surface
participant
Surface e T15 à T25
participant
Début du e T10 à T20
ruissellement
(montée) T0 à T5
C = 0,3
Qmax = KCiA*Tr/Tc
A1 = A2 = A3 = A4 = A5 = 100 ha
= 0,0028*0.3*20*500*5/25
i = 20 mm/h Q (m3/s)
= 1,68 m³/s
2
Qmax
T (min)
5 10 15 20 25 30
Tr Tc Tr + Tc
Cas 2 : Pluie de 15 minutes (Tr), même i
La montée et la
pluie durent Hydrogramme
jusqu’à Tr .
Qmax
Tr
La montée et la
jusqu’à Tr .
Qmax
Tr
La montée et la
jusqu’à Tr .
Qmax
À Tr les dernières
gouttes tombent
partout et atteinte
de Qmax .
Le débit reste max

jusqu’à Tc
Tr
La montée et la
jusqu’à Tr .
Qmax
À Tr les dernières
gouttes tombent
partout et atteinte
de Qmax .
Le débit reste max

jusqu’à Tc
Tr
La montée et la
jusqu’à Tr .
Qmax
À Tc les
À Tr les dernières dernières
gouttes tombent surfaces
partout et atteinte contributrices
de Qmax . commencent à
se « vider »,
Le débit reste max jusqu’à
jusqu’à Tc , moment Tr + Tc .
où la 1ère goutte
tombée en A5 atteint
l’exutoire.
Tr Tc
La montée et la
jusqu’à Tr .
Qmax
À Tc les
se « vider »,
où la 1ère goutte
l’exutoire.
Tr Tc
La montée et la
jusqu’à Tr .
Qmax À Tc les
se « vider »,
où la 1ère goutte
l’exutoire.
Tr Tc
La montée et la
jusqu’à Tr .
Qmax
À Tc les
se « vider »,
où la 1ère goutte
l’exutoire.
Tr Tc Tr + Tc
Situation 1 : Tr < Tc Qmax = KCiA*Tr/Tc
= 0,0028*0.3*20*500*15/25
Cas 2 : Pluie de 15 minutes (Tr) = 5,04 m³/s
C = 0,3
A = 500 ha Hydrogramme
i = 20 mm/h
Qmax
Qmax = KCiA * Tr/Tc
Tr Tc Tr + Tc
Situation 2 : Tr = Tc
Pluie de 25 minutes (Tr), même i
Entre T = 0 et
Tc toutes les
Hydrogramme Il faudra une
même durée Tc
gouttes Qmax
pour que la
voyagent vers
dernière goutte
l’exutoire et la
tombée en A5 se
pluie continue.
rende à l’exutoire,
à Tr + Tc .
À T = Tc = Tr , la 1ère
goutte tombée en
A5 se rend à
l’exutoire et la pluie
s’arrête. Q=
Qmax et tout le
bassin contribue à
l’écoulement. Tr = Tc Tr + Tc
Situation 2 : Tr = Tc Qmax = 0,0028*0.3*20*500
Pluie de 25 minutes (Tr) = 8,40 m³/s
C = 0,3 Hydrogramme
A1 = A2 = Ai = 100 ha
Qmax
i = 20 mm/h
Qmax = KCiA
avec Tr/Tc = 1
Tr = Tc Tr + Tc
Situation 3 : Tr > Tc
Pluie de 40 minutes (Tr), même i
Il ne peut y avoir
plus que les 5
Qmax Hydrogramme surfaces qui
Le bassin contribuent à
entier l’écoulement,
contribue au d’où la formation
débit de du plateau à Tc
pointe Qmax , et l’arrêt de la
la différence montée.
est que celui-
ci reste max
jusqu’à la fin
de l’averse, à
T = Tr
Tc Tr Tr + Tc
Situation 3 : Tr > Tc Qmax = 0,0028*0.3*20*500
Pluie de 40 minutes (Tr) = 8,40 m³/s
Pluie de 40 minutes
C = 0,3 Qmax Hydrogramme
A1 = A2 = Ai = 100 ha
i = 20 mm/h
Qmax = KCiA
Tc Tr Tr + Tc
Quelques constats:
Qmax dépend de Tc.
Rappel: Le temps de concentration est une caractéristique du bassin

versant, pas de l’averse.
Il faut que Tr  Tc
Qmax possible n’est atteint que lorsqu’on considère la

condition minimale Tr = Tc
Si on prend une durée de pluie Tr < Tc  sous-
estimation (sous-dimensionnement)
53
Estimation du temps de concentration

Quelques formules sont utilisées pour le déterminer (voir page 280 du livre):
Formule de Kirpich (zones agricoles) K1 = 0,1147 (SI)

tc = k1 · L0,77 · S-0,385 L = longueur du parcours entre 1 et 4 (m) ou
selon la formule avec l’aire A
L = kL · A0,568
S = pente moyenne entre 2 et 3 (%)
kL = 95,95 (SI)
A = aire du bassin (ha)
D’autres formules sont applicables pour des milieux ruraux et boisés, elles se retrouvent dans le manuel de
54
conception des ponceaux du MTQ

Quelques formules sont utilisées pour le déterminer (voir page 280 du livre):
K2 = 3,26 (SI)
Formule de la FAA (aviation)
C = coefficient de ruissellement
tc = k2 · (1,1 – C) · √L/S0,333
S = pente moyenne (%)
L = longueur du parcours (m)
conception des ponceaux du MTQ 55

Formule de Mockus (tous les types de terrains)
L = longueur du parcours entre 1 et 4 (m)

S = pente moyenne entre 2 et 3 (%)
CN = curve number (coefficient selon le type de
sol et son état. Voir tableau page suivante
conception des ponceaux du MTQ 56
Coefficient CN (curve number)
57

On peut aussi séparer le temps de concentration en deux choses:
- Le temps d’écoulement superficiel (ts)
- Le temps d’écoulement en réseau (tr)
Formule de Terstriep (milieux urbains)

ts = 1.92 L0.32 i-0.64 I-0.45
tr = Lc/v L = plus long chemin hydraulique (m)
i = intensité de l'évènement retenu (mm/h)
I = pente du bassin versant (m/m)
Lc = longueur de canalisation parcourue (m)
V = vitesse d’écoulement en conduite (Manning) (m/s)
D’autres formules sont applicables pour des milieux ruraux et boisés, elles se retrouvent dans le manuel de conception des
ponceaux du MTQ
58

Le temps de
concentration
dépend donc:
De la longueur de
parcours, influencée
par la géométrie du
bassin versant
Du coefficient de
ruissellement (FAA et
Mockus) influencée
par le type de sol et la
couverture végétale
De la pente moyenne
59
du bassin.
Trouver le débit de conception pour la construction d’un ponceau
drainant un bassin versant de 20 ha dont le coefficient de
ruissellement est de 0,5 et le temps de concentration de 20 minutes.
L’ouvrage doit résister à une pluie de récurrence 1:10 ans. Tracer
l’hydrogramme.
Réponse:
Q = KCiA
Q = 0,0028 · 0,5 · i · 20 = ?
Q = 0,0028 · 0,5 · 80.68 · 20
Image page 276 du livre

Q = 2,26 m³/s 60
Tracer l’hydrogramme associé à la situation suivante :
Une pluie d’une durée de 20 minutes tombe sur un bassin de 8 ha
dont le temps de concentration est de 10 minutes et le coefficient de
ruissellement est de 0,7. On estime que la période de retour de la
pluie est de 5 ans et que son intensité est calculée en fonction de sa
durée.
Q (m3/s) Réponse:
2
Qmax
1,07 m3/s
5 10 15 20 25 30 T (min)
Tc Tr Tr + Tc
TB = Tr + Tc : durée du ruissellement
Image page 276 du livre
61
L’hydrogramme suivant résulte d’une pluie d’intensité de 25 mm/h
dont la durée excède le Tc. Le coefficient de ruissellement est de 0,4.
a) Quelle est la durée de 40 minutes
la pluie ?
b) Quel est le temps de
concentration du
bassin ? 25 minutes
c) Quelle est la pluie
brute (mm) ?
P = 25·40·(1/60) = 16.66 mm
d) Quelle est la lame de

ruissellement (mm) ?
R = 16.66·0.4 = 6.66 mm
e) Quelle est la
superficie du bassin Q = KCiA → 1.4 = 0.0028 · 0.4 · 25 · A → A = 50 ha
(ha) calculée de 2
A = Volume/R = Aire sous l’hydr. / lame 62
manières différentes ?
= (1.4·40·60) / 0.00666 = 504 000 m² = 50.4 ha
En résumé…
Hydrogrammes pour des pluies de même intensité mais de durées différentes
1 Tr < Tc (pluie de durée T1)
2 Tr = Tc (pluie de durée Tc)
3 Tr > Tc (pluie de durée T3)
Qmax Ne pas oublier, le volume de

ruissellement est toujours
égal à l’aire sous la courbe
d’un hydrogramme !
1 2 3
T1 Tc T1+Tc 2Tc T3 T3+Tc 63

En résumé…
Hydrogrammes pour des pluies dont l’intensité est fonction de la durée (idf)
1 Tr < Tc (pluie de durée T1 intensité + forte)
2 Tr = Tc (pluie de durée Tc)
3 Tr > Tc (pluie de durée T3 intensité + faible)
2
Ne pas oublier, le volume de
Qmax
ruissellement est toujours
1 égal à l’aire sous la courbe
d’un hydrogramme !
3
T1 Tc T1+Tc 2Tc T3 T3+Tc 64

Méthode rationnelle, caractéristiques et limites:
 Fournit seulement le débit maximum (Qmax);
 Fonctionne pour des petits bassins versants (moins de 5 km²),

habituellement en milieu urbain;
 Résultats de précision « moyenne » plutôt conservateurs, mais

acceptables pour les zones urbaines;
 Ne fonctionne que pour une intensité (i) de pluie constante et uniforme

sur le bassin versant;
 Coefficient de ruissellement (C) constant dans le temps;
 Surfaces imperméables uniformément réparties sur le b.v.

65
Exercices à faire par temps de pluie 
Vous pouvez faire les exercices 8.1 et 8.5

du livre. Les problèmes 2, 3, 4, 6, 7 et 8
seront faits lors du TP ainsi que des
problèmes supplémentaires.
Le reste du chapitre 8 sera vu lors du

prochain cours.
66

Cours 8

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Hydraulique et hydrologie

Département de génie de la construction 1

– Unité de territoire où chaque goutte d’eau

Évaluation des précipitations sur un bassin versant:

Évaluation des précipitations sur un bassin versant:

Évaluation des précipitations sur un bassin versant:

Mesure de l’infiltration: Estimation par la méthode

Moins représentatif de la réalité…. 5

Mesure de l’infiltration: Estimation par la méthode

Méthode idéale à utiliser ! 6

Évapotranspiration: phénomènes qui causent la

ew varie avec la température de l’air ew = 0,611 · 𝑒 (237,3+𝑇)

Qu’arrive-t-il lors de l’atteinte du point de rosée ? 9

• Lorsque le système est à l'équilibre (les proportions relatives de gaz et liquide

Importance du vent pour l’évaporation:

– Remplacement de l’air chargé de vapeur d’eau par de

Évaporation selon la formule de Meyer:

E = C (ew – ea) (1 + 0,062V)

C: paramètre empirique; 3,66 si E journalière en mm et

Réponse: E = 7,01 mm, 40% 13

Département de génie de la construction 15

8.2 Hydrogramme de ruissellement

8.3 Séparation des composantes de l’écoulement

8.4 Courbe de tarage

8.5 Transformation pluie-débit

8.6 Modèle de fonte de neige (sera vu en CTN-762)

Le débit observé à l’exutoire d’un bassin versant peut avoir

Précipitation sur les

Écoulement hypodermique (de subsurface)

• Temps de concentration : Temps que met une particule d'eau provenant

Composantes de l’écoulement: • Écoulement de base

1a) Décharge continue

1b) Pente constante

Définition: « Pour une section d’un cours d’eau, la courbe

Définition: « Pour une section d’un cours d’eau, la courbe

- Effet des glaces 0,5

Deux méthodes sont principalement employées pour

Méthode rationnelle – Utile

Méthode rationnelle, formule:

Q = débit max (m³/s) Q = débit max (pi³/s)

Coefficient de ruissellement (C) =

Dépend du degré d’imperméabilité, des pertes dues à

Une surestimation de C peut conduire à un surdimensionnement

Une sous-estimation de C peut mettre en péril la sécurité de

Coefficient de ruissellement (C)

Livre tableau 8.1

Livre tableau 8.2 28

Réponse: C = ΣCi·Ai / Atotale

C = [(0.85·5)+(0.40·16)+(0.20·2)] / (5+16+2) = 0.48 29

Intensité de pluie (i)

Il faut au préalable évaluer le temps de concentration du bassin

L’intensité nécessaire pour le calcul du débit par la méthode

Choix de la durée de la pluie:

Prenons le bassin versant suivant,

Note : la dernière goutte

Le débit reste max

Le débit reste max

Qmax = KCiA * Tr/Tc

Rappel: Le temps de concentration est une caractéristique du bassin

Qmax possible n’est atteint que lorsqu’on considère la

Estimation du temps de concentration

Formule de Kirpich (zones agricoles) K1 = 0,1147 (SI)

Estimation du temps de concentration