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Module:

Hydraulique
appliquée
Thème:
Détermination des
eaux pluviales

Fait par :
SMAIL Kamelia
Plan de l’exposé  :

I) Introduction.

II) Les bassins versants.

II.1) Définition.

II.2) Les paramètres descriptifs du


bassin versant.

III) Le débit des eaux pluviales.


IV) Conclusion.
I) Introduction  :
L’eau tombe du ciel sous forme de pluie. Cette phrase d’une
banalité sans nom est pourtant le point de départ d’un processus
complexe qui modifie la vie d’une cité:
• D’un côté, l’eau claire : indispensable à la croissance de la flore qui
abrite une biodiversité, elle rafraîchit la ville par évapotranspiration
et crée le paysage urbain.
• De l’autre côté, l’eau sombre : l’eau pluviale est aussi le vecteur de
nombreuses pollutions non traitées et rejetées telles qu’elles sont
dans le milieu naturel. D’autre part, les inondations par ruissellement
provoquent chaque année des dégâts matériels et humains, renforcés
par l’imperméabilisation croissante de nos cités. C’est bien cette
ambivalence qu’il faut prendre en compte quand on évoque les eaux
pluviales.

Figure 1

II) Les bassins versants :


Les eaux pluviales sont collectées dans une surface appelée
Bassin versant.

II.1) Définition : Le bassin versant se définit comme l'aire de


collecte considérée à partir d'un exutoire, limitée par le contour à
l'intérieur duquel se rassemblent les eaux précipitées qui
s'écoulent en surface et en souterrain vers cette sortie.
Cette surface de collecte des eaux est constituée de différents
matériaux : Sol végétal, sol revêtu favorisant plus ou moins
l'écoulement des eaux (suivant la taille, la forme, la pente
moyenne de cette surface les eaux s'écouleront plus ou moins
rapidement).

Figure 2
En conséquence, il existe différents paramètres pour décrire un
bassin versant.
II.2) Les paramètres descriptifs du bassin versant :
 Sa surface  : Il s'agit de la surface en plan du bassin versant.
Elle est généralement déterminer soit à l'aide d'outils
informatiques, soit de manière approchée suivant un principe
de quadrillage.
 Son coefficient de ruissellement : Le coefficient de
ruissellement (C) est le rapport entre la hauteur d'eau
ruisselée à la sortie d'une surface considérée et la hauteur
d'eau précipitée. Ce coefficient est relativement complexe à
définir. En effet, ce coefficient dépend de la nature du sol
(sableux, argileux, limoneux, …), de sa couverture (prairie,
forêt, culture, ...), de sa pente, de l'intensité de la pluie et de
son état de saturation lié aux antécédents pluviométriques.

Figure 3

Ce schéma (Figure3) met en évidence quatre modalités de pertes au


ruissellement:

o l'évaporation.

o la rétention d'eau.

o l'interception par la végétation.

o l'infiltration.
 La longueur du cheminement hydraulique : La longueur L
d'un bassin versant correspond au plus long cheminement
possible d'une goutte d'eau entre les crêtes du bassin et
l'exutoire où l'on se trouve.
Plus précisément, il s'agit du plus long parcours en temps
d'écoulement et non du plus long parcours métrique entre
l'exutoire et les limites du bassin versant.
Cette longueur peut être estimée à partir de la formule

suivante : 
Où A est exprimé en ha.

 Sa pente moyenne et sa pente moyenne pondérée  : Cette


pente est mesurée sur le cheminement hydraulique à partir
duquel la longueur L du bassin e st établie.
On parle soit de pente globale soit de pente moyenne pondérée :
La pente globale :
Pglobale = (Zamont-Zaval)/L
Zamont : est la côte du point le plus élevé.
Zaval : est la côte du point le plus bas.
La pente moyenne pondérée :
Pmoyenne pondérée= [Σ Lj/Σ (Lj/√pj)] ²
Expression dans laquelle Lj est un tronçon de la longueur globale,
et de pente pj.
 Son temps de concentration : C'est précisément le temps que
met une goutte d'eau à parcourir la longueur du bassin
versant. Dans la théorie hydrologique, il faut qu'un épisode
pluvieux dure au moins le temps de concentration pour que
l'ensemble de la surface du bassin versant soit sollicité ce qui
produit alors le débit maximum possible à l'exutoire. Si
l'épisode pluvieux dure moins que le temps de concentration,
une partie seulement de la surface du bassin versant
contribuera au débit à l'exutoire et si l'épisode pluvieux dure
plus longtemps que le temps de concentration, l'en semble
de la surface du bassin versant réagira mai s alors le débit à
l'exutoire présentera un palier.

III) Le débit des eaux pluviales

Les débits des eaux pluviales sont donnés par la formule dite
rationnelle :
Qep = C.I.A
Qep : débit des eaux pluviales en litre par secondes (l.s-1)
C : coefficient de ruissellement
Avec :
surface urbanis é e du bassin A '
C= face totale du bassin A

A : surface du bassin (ha)

I : l’intensité de l’averse de la pluie (l/ha.s)

Remarque : l’intensité I de l’averse biennale à 120 (l/ha.s)

IV) Conclusion :
Références bibliographiques :
 http://lycee-cherioux.fr/
 https://fr.wikipedia.org/

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