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Photos et schéma: Partie

température
Effet de la température sur la croissance
Intensité de la
croissance
Croissance maximale

Température

Temp critique Temp optimale Temp critique


basse haute
Réponse hypothétique de la DIF pour une plante.
L'élongation de la tige a été minimisée chez le pétunia de droite
en exposant la plante à une -DIF
Dégâts de gel sur vigne
Des vergers d’abricotiers au stade petit fruit ont été affectés
localement par des gelées jusqu’à -3 °C
Dégâts du gel sur la culture de cerise
Dégâts de gel sur feuille
Dégâts de gel sur fleur
Installation des brulots
Grêlon
Dégâts de la grêle
Méthodes de lutte: utilisation du filet anti-grêle
Photos et schéma: Partie
Rayonnement
Spectre des ondes électromagnétiques
Figure 17 - Résultats d’une expérience sur la photosynthèse
La position des folioles de l'Oxalis est
influencée par la présence DE LUMIERE
Stimulation de la germination par la lumière rouge
Remarque:
Le rapport optimal de lumière rouge et de
lumière bleue est généralement de cinq pour
un.
Fig2. Schéma représentant le spectre énergétique et les spectres
signal, avec les variations de l’absorption en fonction des
pigments impliqués dans la capture des photons, de 300 à 750 nm.
Le déclenchement de la floraison dépend de la
durée du jour
Effet de l'interruption de la nuit par une période de lumière sur la
floraison des plantes à jours courts (à gauche) et à jours longs (à
droite)
2-3) Action de l’humidité

Chaque étape de la croissance d’un végétal


demande un degré hygrométrique précis.
(bouturage, croissance, floraison).
Des écarts d’humidité important par rapport aux
exigences des plantes auront plusieurs
conséquences sur la qualité des végétaux ou
sur le rendement .
2-3-1) Définition:
L'humidité est la vapeur d'eau contenue dans
l'air. L'air qui nous entoure renferme toujours une
proportion d'eau sous forme de vapeur ; on qualifie
cet air "d'air humide".
En météorologie, on mesure l'humidité relative.
L'humidité relative est le rapport de la quantité de
vapeur d'eau contenue dans l'air sur la quantité de
vapeur d'eau maximale qu’il peut contenir pour
une température donnée. Elle est exprimée en %.
Humidité relative (Hr) :
• Hr = 𝑝𝑜𝑖 𝑑𝑠 𝑑𝑒 𝑣𝑎𝑝𝑒𝑢𝑟 𝑑 ′𝑒𝑎𝑢 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑙 ′𝑎𝑖 𝑟 (𝐻𝑎)
𝑃𝑜𝑖 𝑑𝑠 𝑑𝑒 𝑣𝑎𝑝𝑒𝑢𝑟 𝑑′𝑒𝑎𝑢 𝑠𝑎𝑡 𝑢𝑟é𝑒 à 𝑙 𝑎
𝑡 𝑒𝑚𝑝é𝑟𝑎𝑡 𝑢𝑟𝑒 𝑑u 𝑚o𝑚𝑒nt
• Ex :
- Lorsque l’humidité atteint 100%, l’air est saturé, il
pleut.
Remarque:
---Les variations de la température influencent
directement l'humidité relative, de sorte que
l'humidité relative baisse quand la température
s’élève et augmente lorsque la température baisse.
---L’air de la serre s’enrichit de la vapeur d’eau
provenant du sol et de la transpiration des plantes.
2-3-2) Mesure:
Sondes électroniques: sont faites à partir
d'une substance sensible à l'humidité. Cet
appareil est facile à utiliser et de plus il est
maintenant possible de se procurer une sonde
d'une précision acceptable (5%).
• Remarque: Tout appareil de mesure doit être
disposé dans un endroit d’ombrage et non à
proximité d'une source de chaleur afin de ne
pas influencer les lectures.
2-3-3)Le Déficit de Pression de Vapeur
a) Définition:
Le DPV est "la différence entre la pression de vapeur saturante à la
température du végétal et la pression de vapeur d’eau de l’air ambiant«

DPV = Pression de vapeur (à saturation) – Pression de vapeur (air)

• SVP : Pression de vapeur saturante: La pression de vapeur d'eau à


100%RH
• AVP : Pression de vapeur d'eau réelle : Le % HR réel dans l'air
• VPD :Déficit de pression de vapeur : Combien l'AVP manque-t-il au SVP
• Le DPV est une technique utilisée pour découvrir et mettre en place les
conditions optimales en température et humidité relative, pour de
meilleures performances des plants.
• Un faible DPV signifie que l'air est presque
saturé, tandis qu'un DPV élevé signifie que
l'air est relativement sec.
• Si DPV est égal à zéro, l'air est saturé à 100 %
et les plantes ne peuvent pas transpirer
efficacement.
Humidité trop faible (DPV trop élevé)

Plante en stress hydrique


Humidité trop faible (DPV trop élevé)

Feuilles desséchées par le manque d eau


DPV trop élevé

Plante en manque d’eau à cause d’un DPV trop élevé


Humidité trop élevée (DPV trop faible)

Tomate atteinte par la pourriture grise botrytis


• Dans cet exemple, le DPV varie tout au long de
la journée en fonction des conditions
météorologiques. Un DPV plus élevé, en
particulier pendant les périodes de croissance
active des plantes, peut indiquer un besoin
accru en eau.
Une augmentation de la température de 15 °F (environ 10 °C) pour la même humidité
relative aura un impact direct sur le DPV en augmentant sa valeur :
• Une augmentation de la température de 15
°F (environ 10 °C) avec des variations de
l’humidité relative n’aura pas d’impact sur la
valeur du DPV :
DPV OPTIMAL PENDANT LES STADES VÉGÉTATIFS ET
DE FLORAISON
• 1. Semis : ​Les semis n'ont pas de système racinaire
développé, maintenez donc une VPD faible pour
empêcher ces jeunes plantes de perdre trop
d'humidité de leurs feuilles. La VPD doit se situer entre
les millibars 4 et 7.
• 2. Végétatif: Au fur et à mesure que les plantes
grandissent, augmentez la VPD au millibars de 9 à 12,
ce qui augmentera le débit d'eau et transmettra les
nutriments dans la plante.
• 3. Floraison et floraison tardive : Continuez à
augmenter le VPD jusqu'à 15 millibars à mesure que
les plantes mûrissent.
2-3-4) influence de l’humidité sur les
végétaux
L'humidité tout comme la température et la lumière agit sur
certains mécanismes de la plante et affectent la productivité
et la rentabilité des cultures.
a/ Action de l’humidité sur la transpiration:
La transpiration des plantes dépend du déficit de pression de
vapeur entre les stomates et l’air. On peut dire que:
 Lorsque l’humidité de l’air est trop élevée avec un DPV faible:
 la transpiration des plantes est réduite ce qui aboutit à:
*** une circulation réduite de la sève
***Diminution de l’absorption des sels minéraux ce qui conduit
à une carence minérale surtout en calcium,
• une forte humidité peut également provoquer des
difficultés de pollinisation, car le pollen humide, ne
peut sortir des anthères.
• Une HR trop élevée, couplée à une température
élevée, entraîne:
*une végétation luxuriante avec un
allongement des entre-noeuds.
* le développement des maladies
cryptogamiques, notamment le botrytis et le
mildiou.
 Une humidité de l’air trop faible et le DPV est élevé:
 la transpiration augmente, les stomates se ferment
pour prévenir le dessèchement, ce qui réduit ou annule
la photosynthèse. Cette condition ralentit le taux de
croissance de la plante car elle ne respire pas
correctement
 Le feuillage flétrit, s'enroule même vers le bas, s'assèche
et brunit sur le bord ou à la pointe et peut même
chuter. Les boutons floraux s'assèchent et peuvent
même avorter; la floraison, si elle a lieu, se trouve
raccourcie.
 Un taux d’humidité trop faible, freine la
fécondation des fleurs de tomate, du melon et
du concombre, par suite de l’avortement des
fleurs et donne un goût amer au concombre.
 Des problèmes de pourriture apicale causée par
une carence de calcium: une forte transpiration
le calcium va dans les feuilles plus que dans les
fruits (Ex: Nécrose apicale ,cas de tomate)
 Problèmes de fruits creux et de fendillement
Nécrose apicale chez le fruit de tomate
2-3-5) Le Point de rosée

a) Définition:
Le point de rosée, ou température de rosée,
désigne la température à partir de laquelle l’air est
saturé en eau.
• Concrètement, lorsque la température de l’air
descend sous le point de rosée, la vapeur
d’eau que contient l’air se condense et de
la rosée se forme sur les végétaux.
Rosée sur feuille
b- A quoi sert le point de rosée en agriculture ?
1) Organisation des chantiers
• Grâce à ces informations, le producteur peut
organiser ses chantiers agricoles à l’avance.
• C’est particulièrement utile pour planifier la
récolte, ou optimiser l’efficacité des traitements.
2) Optimiser un traitement
• Avec un volume de bouillie standard, par
exemple, mieux vaut attendre que la rosée
disparaisse.
• Les gouttelettes seront trop lourdes pour
rester sur la feuille, et le produit risque de
lessiver avant d’avoir été absorbé par la
plante.
3) Anticiper les gelées blanches
• Lorsque les températures sont négatives, la
présence de rosée permet également de
prévoir l’apparition d’une gelée blanche, et
de prendre les précautions pour protéger les
cultures contre le gel si nécessaire.
2-3-4) Action de l’homme sur l’humidité

Pour augmenter Pour diminuer

Brumisation Aération

Bassinage Ventilation

Fermeture de la serre
2-4) Les précipitations
1- Définition:
Ce terme regroupe tout ce qui tombe des nuages sous
forme liquide (pluie) ou solide (neige, grêle) ainsi que la
rosée.
L’eau des précipitations provient de la vapeur d’eau
contenue dans l’atmosphère
2- Mesure
Les précipitations se mesurent entre 5h le jour même
jusque 5h le lendemain. La hauteur des précipitations
est mesurée à l’aide d’un pluviomètre ou d’un
pluviographe.
(1mm= 10m3/ha ou 1mm d’eau = 1l/m2 ) voir schéma.
3- actions de l’eau sur les végétaux
Selon l'espèce à laquelle elle appartient, 60 à 90% du
matériel végétal de la plante est constitué d'eau.
L’eau est souvent un facteur limitant des rendements
Les besoins des cultures varient avec les espèces
aussi avec leur stade de la croissance. Plus la plante
a des feuilles, plus sa croissance sera active, plus
elle aura besoin d'eau.
3-1) Action de l’eau sur la croissance:
• Assure la dissolution et le transport des éléments
minéraux vers les cellules
• Intervient dans le processus de la photosynthèse
3-2) Action de l’eau sur le développement
• Le manque d’eau au moment de la floraison,
fécondation, grossissement des fruits-graines
diminue le rendement.
• Mais certains espèces (arbres fruitiers)voient leur
mise à fleur accéléré par une légère sécheresse
3-3) Action sur la qualité:
Il faut tenir en compte de la composante eau en
irrigation parce qu'elle pourra avoir un effet sur la
qualité du fruit (faible taux de sucre pour les raisins,
éclatement et conservation des fruits…)
3-4) L’excés d’eau:
- Il agit sur le sol en le rendant asphyxiant pour les
racines
- Appauvrit le sol en lessivant les éléments minéraux
- En période de floraison, un excès d’humidité
entraîne une mauvaise fécondation (coulûre).
- Favorise le développement des maladies
- Provoque un problème de conservation du produit
agricole
3-5) Le déficit hydrique:
• Diminution de la photosynthèse
• Flétrissement de la plante
• Production de racines, des tiges, de feuilles et de fruits
peut être réduite,
• la floraison inhibée et le rendement amoindri, voire nul.
• Il aide les racines secondaires à se multiplier après
plantation
• Dans certains cas (celui de la canne à sucre par
exemple), des conditions relativement sèches avant la
récolte peuvent accroître le rendement utile.
Défoliation en situation du déficit hydrique sévère
FIG 22: Manque d’eau-courge
STRESS HYDRIQUE CHEZ LA TOMATE
Nécroses sur feuilles symptômes du
manque d’eau
Fig 23: Excés d’eau-Aubergine
Fissures causées par un excès d'eau
2-5) Le vent
Le vent est provoqué par des inégalités de pression atmosphérique.
En fonction de sa fréquence et sa vitesse, il peut être utile ou
néfaste pour les cultures
Un vent léger: il est favorable:
 Il assèche les cultures (après une grosse pluie) et les récoltes
 Il permet l’aération des plantes pour éviter les maladies
 Il permet la pollinisation
 A l’intérieur de la serre, le vent favorise les échanges gazeux
 Un vent modéré peut renforcement les tiges et les branches
 Dispersion des graines : Le vent est un moyen efficace de
disperser les graines de certaines plantes
 Le vent peut favoriser la transpiration: Cela peut être bénéfique
pour le refroidissement des plantes par temps chaud
Un vent violent est néfaste:
• Il déforme les arbres, brise les rameaux, provoque la
chute des fleurs et fruits
• Il perturbe l’irrigation par aspersion
• Il réduit la pollinisation
• Il augmente l’évapotranspiration
• Il transporte les semences des adventices et les spores
des maladies
• Il peut briser le point de greffe des arbres (cas de
surcharge en fruits)
Marbrure sur clémentine A cause du vent
2-5-1) Mesure
 La vitesse du vent: est exprimée par m/s ou
bien par km/h. Elle est mesurée à l’aide d’un
anémométre.
 La direction du vent: est mesurée à l’aide
d’une girouette
2-5-2) Action de l’homme sur le vent

Pour se protéger contre le vent, on utilise les


brises vents.
a) Définition:
Le brise vent est un obstacle destiné à conter le
vent pour casser sa vitesse. Il est placé
perpendiculairement à la direction des vents
dominants.
b) Principaux effets d’un brise vent:
La présence d’un brise vent bien orientée,
homogène et haute permet:
=> Protéger les serres
=> Diminution de la vitesse du vent de 30 à 50%
=> Diminution de l’évaporation des sols de 20 à
30% donc humidité du sol accrue
ÞEffets thermiques : pendant la nuit, il se produit
une élévation des températures. Pendant le jour,
un réchauffement est observé.
Þ=> Humidité relative élevée
=> limiter le risque de verse des céréales.
=> Préservation contre la dérive des produits de
traitement provenant des parcelles voisines
=> limiter l’érosion éolienne.
=> la réduction des dégâts mécaniques causés aux
feuilles, aux fleurs et aux fruits,
=> Une meilleure pollinisation
c) Nature de brises vents:
L’efficacité d’un brise-vent varie en fonction de sa
perméabilité, de sa hauteur, de sa largeur, de sa longueur
Un brise vent doit freiner le vent et non de l’arrêter, une
perméabilité de 50% est souhaité.
On distingue deux grands types de brise-vent :
***le brise-vent inerte (ex: filet): utilisé pour les plantes
horticoles mais sa hauteur est limitée et coûteux.
*** le brise vent vivant appelé aussi haies brise-vent: ils
sont durables, plus esthétiques et plus économiques,
hauteur supérieure. Mais ils peuvent concurrencer les
cultures pour la lumière, l’eau et les éléments nutritifs.
2-6) Injection du CO2
• Le gaz carbonique (CO2) est indispensable au
phénomène de la photosynthèse (également appelé
assimilation chlorophyllienne), grâce auquel les
plantes vertes utilisent l'énergie lumineuse pour
transformer le CO2 en sucre et en oxygène.
• Pour la majorité des cultures en serre, le rendement
photosynthétique s'accroît lorsque la concentration
de CO2 passe de 340 à 1 000 ppm (parties par
million).
Figure 1. Effet du gaz carbonique sur le
rendement photosynthétique.
Figure 2. Représentations de l'effet de l'intensité lumineuse et de différentes concentrations
en CO2 sur la photosynthèse des plantes cultivées en serre.
a) Teneur du co2 à Injecter
Le gaz carbonique pénètre dans la plante par les
stomates grâce au processus de diffusion.
Le niveau jusqu'où on peut aller dépend:
• du type de plante,
• de l'intensité lumineuse,
• de la température,
• de la ventilation,
• du stade de croissance de la plante
• Pour la culture de légumes, il est recommandé un
enrichissement de
1 000 ppm, par temps ensoleillé lorsque les conduits
d'aération sont fermés.
• Par temps couvert, lorsque l'intensité lumineuse
est inférieure à 40 watts/m2, il est recommandé de
se limiter à un apport de 400 ppm.
• L'enrichissement devrait débuter environ une
heure avant le lever du soleil pour s'arrêter une
heure avant son coucher.
Remarque:
La baisse de photosynthèse observée quand la
concentration de CO2 chute de 340 à 200 ppm
est du même ordre que l'accroissement
photosynthétique causé par un enrichissement
de 340 à 1 300 ppm
b- Avantages de l’injection du CO2
• Amélioration de la croissance et la vigueur de la tige, l’épaisseur
de la feuille et la taille de la fleur
• La période de croissance est raccourcie de 5 à 10 %
• Amélioration de la productivité en favorisant notamment la
floraison hâtive et une augmentation du nombre de fleurs
• Augmentant du rendement et amélioration de la qualité des
fruits
• Réduction de la chute prématurée des boutons floraux.
• Augmentation de la photosynthèse de 50 % comparativement à
la concentration de l'air ambiant.
Remarque: Les serriculteurs devraient considérer le CO2 comme un
élément nutritif.
IV-Changement climatique
4-1) Définition:
On appelle changement climatique, les
modifications du climat accompagnées d’une
augmentation générale des températures
moyennes à un niveau mondial. Ces
modifications sont dues à l’augmentation de la
concentration des gaz à effet de serre présents
dans l’atmosphère.
Changement climatique
4-2) Causes
L’augmentation de l’effet de serre depuis la révolution
industrielle du XIXe siècle est induite par les émissions
d’autres gaz à effet de serre provoquées par notre
activité, parmi ces gaz, on cite:
• L’accumulation du dioxyde de carbone (CO2) dans
l’atmosphère contribue pour 2/3 de l’augmentation
de l’effet de serre induite par les activités humaines
(combustion de gaz, de pétrole, déforestation, etc.).
• Le méthane (CH4) : les élevages des
ruminants, les rizières inondées, les
décharges d’ordures et les exploitations
pétrolières. La durée de vie du méthane dans
l’atmosphère est de l’ordre de 12 ans.
• Le protoxyde d’azote (N2O) provient des
engrais azotés et de certains procédés
chimiques. Sa durée de vie est de l’ordre de
120 ans.
4-3) Conséquences
Comme les autres pays du Monde, le Maroc n’échappe pas de l’impact
du réchauffement climatique, nous citons à titre d’exemple:
• Augmentation de la fréquence et l’intensité des sécheresses,
• Des innondations dévastatrices inhabituelles
• La réduction de la durée d’enneigement dans le Rif et l’Atlas
• La modification de la répartition temporelle des pluies
• une pénurie des ressources en eau souterraines
• Destruction des terres fertiles
• Régression des régions classées à climat humide et subhumide au
profit des régions à climat aride et semi-aride
• une modification du couvert végétal, changement des aires de
répartition des espèces et donc des paysages
• Emergence de nouveaux bioagresseurs.
4-4) Impact du changement Climatique sur
les cultures arboricoles
L’impact du changement climatique sur les arbres fruitiers se traduit parfois avec des
pertes importantes de production de fruits et dans le pire des cas la mort d’arbres.
Les impacts sur la phénologie des arbres peuvent se manifester par:
• des avancées de floraison suite à l'élévation de la température;
• Le raccourcissement de la croissance florale;
• Des levées de dormance insuffisantes (besoins en froid non satisfaits), des
insuffisances d’endurcissement au gel;
• des désynchronisations entre floraison et activité des insectes pollinisateurs;
• des avortements floraux excessifs,
• Une durée plus courte de la croissance du fruit;
• Des avancées de la maturité du fruit;
• Dégradation de la qualité (modification des valeurs gustatives et nutritionnelles)
des fruits avec des risques de coups de soleil; déformation, des chutes de fruits
et une réduction de leur calibre, un manque de coloration, un manque de saveur;
• Une sensibilité accrue aux parasites et aux maladies.
Coups de soleil sur pommes
Attaque des fruits par les ravageurs

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