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2023-2024
Mme Zakri
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Multiplication des plantes Horticoles
La multiplication des plantes est l'une des procédures techniques les plus
importantes en Horticulture et en particulier en Pépinière.
Entre la méthode de multiplication la plus simplifiée qui est la division d'organes et
la plus compliquée qui est le greffage, on peut distinguer, deux principaux types de
multiplication; à savoir la reproduction sexuée et multiplication végétative
• Divers processus ont été développés mais, malgré leur diversité, ils peuvent être
regroupés en deux grands types:
– le premier est la reproduction sexuée, faisant intervenir des structures
reproductrices particulières,
– le second type est la reproduction asexuée, ou multiplication végétative par
laquelle un organisme est capable d’en générer un autre sans intervention
de structures reproductrices spécifiques
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Multiplication sexuée
Avantage :
• La plupart des espèces se multiplient par semis
• Moyen rapide
• Conservation facile des graines
• Limitation des maladies; peu de maladies virales se transmettent par graine
• Du fait de la variabilité des semences possibilité d’obtenir de nouveaux
cultivars
• Plusieurs PG sont multipliés par graine (enracinement profond)
Inconvénients :
Reproduction très souvent infidèle
• Végétation parfois hétérogène
• Temps parfois très long entre la multiplication et la floraison; Strelitzia: 4 à 6 ans-
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Spermaphytes (sperma= semence, graine ; phyte = plante), sont caractérisées par
la formation de la graine à l’issue de la reproduction sexuée.
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C’est quoi une graine ?
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Définition de la germination
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Conditions de la germination
• L'eau : Elle est absolument nécessaire. En son absence, la graine reste sèche et
peut être conservée longtemps sans changer d'état. La première phase de la
germination est un gonflement qui est dû à l'imbibition de la graine.
• L'oxygène : En même temps que l'imbibition, on constate que les graines qui
étaient en vie ralentie, se remettent à respirer. Si l'on met trop d'eau, les graines
ne germent pas. C'est en fait que la pellicule d'eau empêche l'oxygène, de
parvenir à la graine
• La température : La vitesse de germination est fonction de la température.
L'optimum est variable selon les plantes.
• La lumière : La lumière peut être un facteur important pour la germination des
semences. Certaines graines nécessitent de la lumière (elles sont photosensibles
+), certaines ne peuvent germer qu'à l'obscurité (elles sont photosensibles -) et
d'autres, comme l’haricot, sont indifférentes.
Qualité de la Graine
1. La taille (grosseur)
Détermine la profondeur de recouvrement
Détermine la quantité à semer
2. Les réserves
Nature
La qualité
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3. L’état sanitaire : La graine doit être en bon état sanitaire
4. L’âge : Il faut que les graines soient jeunes donc il faut connaître la date
de récolte de ces graines
5. La durée de vie : Il faut que les graines soient viables
6. Pureté
La graine doit représentée parfaitement l’espèce choisie
Elle est exprimée en %
Les impuretés sont soit des plantes adventices ou des matières inertes:
gravier, sable, débris végétaux
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Types de germination
Lors de la germination hypogée le cotylédon reste dans le sol (hypocotyle reste dans le sol) (petit
pois). la germination épigée le cotylédon sort du sol (hypocotyle sort du sol)(haricot)
Définition de la dormance
• «La dormance est définie comme le phénomène par lequel toute croissance
visible à l’œil nu est suspendue temporairement»
• Une graine en dormance est vivante mais en état de vie ralentie
• L’activité est réduite
• Les échanges nutritifs sont nuls
• La respiration est négligeable
• Cette réduction temporaire d’activité est appelée vie latente
Type de dormance
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Comment lever la dormance ?
-Scarification :
- Blessures mécaniques des téguments (usure, cassure)
- Trempage 4 à 8 mn dans de l’acide sulfurique ou dans de l’azote liquide 5 à
15 mn
-Stratification : Placer les semences au froid dans un milieu humide (terre, sable)
-Dessiccation : Séchage des graines
-Traitements divers : Par les GA3
Conditions de la germination
Les graines doivent avoir une bonne faculté germinative, elle peut être perdue
avec l’âge aussi plus vite que leur conservation est défectueuse :
• La maturité
• La dormance
• Semences vivantes
• Semences saines
• Faculté germinative élevée
• Semences mûres
• Aptitude à germer (semences non dormantes)
• Facteurs extérieurs favorables
•
La viabilité et la longévité des semences
– les graines sèches conservent longtemps leur capacité germinative
– les graines charnues perdent cette capacité assez rapidement.
– On classe les graines en 3 groupes selon leur viabilité
optimale ou la durée pendant laquelle la graine garde sa faculté
germinative :
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*Graines microbiotiques, (- de 3ans)
Ex: Quercus, Fagus, Juglans (noyer),
Salix
*Graines mésobiotiques de 3 – 25 ans
*Graines macrobiotiques de 25 à 100 ans.
Ex: Acacia, Robinia, Cytissus et beaucoup d'autres graines de légumineuses, les
pins
L’opération de semis
Qualité de la graine
Conditions de l’environnement
Substrat
La température
L’humidité
La lumière
Aération
Profondeur de semis
Type de semis
• Le semis en pépinière : (semis indirecte)
– ce semis peut être utilisé pour hâter les cultures, c’est à- dire pour accélérer
leur cycle de développement.
– Il faut pour cela semer les graines dans des godets ou des plateaux alvéolés ou
des plaques remplis de terreau
– Économie de semences
– Facilité d’entretien
– Possibilité de mécanisation
– Semis graine par graine
• Le semis en place :(semis direct)
– les plantes obtenues resteront au même endroit tout au long de leur culture.
– Il faudra les éclaircir si le semis à été trop épais. Il se réalise en sillons parallèles
– A la volée
– En ligne ( graine par graine )
– Possibilité de mécanisation
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Mode de semis
• Le semis en ligne :
– pour le réaliser, il faut utiliser un cordeau et un outil pour tracer un sillon de
quelques cm de profondeur.
– Disposez les graines sur le sillon en les espaçant. Refermez le sillon avec le râteau
et tassez la terre.
• Semis à la volée
– cette méthode permet de répartir les graines sans aucun ordre.
– Le désherbage est difficile car les plantes sont dispersées
• Le semis en poquets :
– Il est surtout utilisé pour les légumes graines.
– tracer un sillon comme précédemment ou bien alors faire des trous à 20-25 cm de
distance, déposez 4 à 5 graines par tous, refermez et tassez.
• Semis en pots ou en terrines
– On emploie ce mode de semis pour les plantes délicates et les plantes à petites
graines et ensuite pour celles qui craignent la transplantation.
Substrat du semis
• Le substrat de semis doit permettre une bonne rétention en eau tout en assurant le
drainage et l'aération.
• Les substrats de semis sont généralement enrichis par un engrais de fond composé
• Le substrat est traité ou désinfecté au préalable pour éviter les maladies.
• Le lit de semis se fait par un ameublissement et un nivellement de la surface du substrat.
• Les substrats à base de tourbe, de fibres de noix de coco, de perlite, de vermiculite et les
terreaux tamisés finement sont généralement appropriés pour les semis
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Multiplication végétative
Inconvénients
Avantages
• Unique moyen de multiplication pour les plantes ne produisant pas de graines ou qui
produisent des graines non viables
• La reproduction fidèle: conserver les caractéristiques spécifiques d’une plante.
• L’homogénéité des plantes;
• Elle permet de surmonter la phase de juvénilité
• Accélère l’entrée en floraison
• La multiplication végétative permet de « rajeunir » certaines plantes
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Bouturage
1. Auxines
2. Cytokinines
• Les cytokinines sont présentes à l’état naturel dans l’endosperme des graines.
• Elles régulent la division cellulaire et induisent la néoformation des bourgeons et des
pousses.
• Les cytokinines naturelles comprennent la kinétine et la zéatine. Il existe aussi un grand
nombre de cytokinines synthétiques.
• L’équilibre entre les auxines et les cytokinines est crucial pour la multiplication
des végétaux :
Un coefficient élevé auxines/cytokinines favorise la formation de
racines
Unfaible coefficient auxines/cytokinines favorise la formation de
bourgeons.
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3. Gibbérellines
• Choix du pied mère: Doit être vigoureux, possède une bonne aptitude à
l’enracinement, et sain
• Prélèvement des boutures : La coupe doit être nette est en dessous d’un
nœud, La partie supérieure coupée en biseau
• Conditions du milieu :
L’humidité : La bouture continue à transpirer, il faut réduire cette transpiration
au maximum pour limiter le dessèchement de la bouture, 2 moyens sont utilisés pour
réduire la transpiration:
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- Maintien de l’hygrométrie à un taux élevé (plus de 80%), Pour maintenir l’hygrométrie
élevée ;
1- Mise à l’étouffée ; Elle consiste à placer les boutures sous un matériau plus ou moins
étanche qui conserve et maintient une humidité élevée près des boutures. La bouture a moins
de risque de sécher et peut se concentrer sur la production de racines sous cette protection.
Substrat : Une bonne porosité facilitant l’écoulement de l’eau en excès et une bonne
aération, Une bonne rétention en eau, Bon état sanitaire,
Pourquoi ? pour élargir les périodes du bouturage, induire l’initiation des racines,
faciliter la reprise et aussi pour bouturer des espèces à reprise difficile
Types de régulateurs : AIA, AIB, ANA
Sous quelle forme ? Poudre, comprimé, liquide
Mode d’application : soit un enrobage à sec ou un trempage (qque sec – 48h à 10 –
150 ppm)
-Cicatrisation de la bouture :
-Formation d’un cal : bourrelet de cellules indifférenciées qui se forme autour
d’une plaie ;
-La différenciation des cellules spécifiques ;
-Initiation des racines à partir de cellules aux alentours des tissus conducteurs ;
-Rattachement des racines aux tissus vasculaires
-Elongation des racines.
L’apparition de racines sur une bouture implique que certaines cellules de cette
bouture échappent à l’organisation initiale des tissus, pour former un ensemble
méristématique (cellules en divisions actives) s’orientant vers le processus de
rhizogénèse. Quel que soit l’organe (tige, feuille,..), ce sont les cellules des tissus
proches des zones vasculaires (xylème et phloème) et du cambium qui sont à l’origine des
racines. La blessure, provoquée par la séparation de la plante mère, conduit à la
réactivation cellulaire et à la mise en place des méristèmes racinaires. Il s’agit
d’abord d’une cicatrisation de la base des boutures avec production d’un cal,
l’apparition des racines se produit à proximité du cal, car cette naissance est le
résultat de l’activité métabolique complexe de cicatrisation et en particulier de
l’influence d’une phytohormone naturelle : l’auxine (Acide indole acétique).
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Greffage
C’est une technique de multiplication asexuée qui consiste à assembler deux parties
de deux plantes différentes, l’une constitue le greffon (variété) et l’autre le porte
greffe.
Importance du greffage
• Multiplication des plantes qui ne peuvent pas être propagées par bouturage, marcottage
ou par semis
• Exploiter les avantages de certaines portes greffes
• Diversifier les cultivars au sein d’un verger
• Réparer les dommages au sein d’un arbre
• Régénérer de vieux arbres à l’aide de matériel végétal jeune et amélioré provenant
d’autres arbres
• Réduire le temps nécessaire au ligneux pour parvenir à maturité
• Adaptation de certaines variétés à certains types de sol ne leur convenant pas
• Changement d'une variété ne donnant pas satisfaction,
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Greffe en fente Greffe par approche Greffe en incrustation Greffe en couronne
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Greffe anglaise Greffage en écusson
Physiologie du greffage
Le greffage est une soudure entre le greffon et le porte greffe, la soudure se réalise au
niveau des cambiums des deux parties. On ne peut réunir que les végétaux ayant une
certaines affinité l’un pour l’autre. On règle générale, les végétaux greffés doivent être de
la même famille. L’affinité est meilleure entre deux végétaux de la même espèce
• Mise en contact des deux portions, les cambiums des 2 plantes doivent se toucher
• Production de cal issu de divisions cellulaires au niveau des tissus des 2 parties
• Les cellules cambiales forment un cal,
• Différenciation de certaines cellules pour donner de nouvelles cellules cambiales pour
souder les 2 cambiums
• Production d’un nouveau tissu vasculaire pour véhiculer l’eau et les éléments
minéraux d’une partie à l’autre
Un certain nombre de facteurs doivent être réunis pour assurer la réussite du greffage :
-Les deux végétaux doivent appartenir au même genre et à la même famille botanique. ;
-Toutes les espèces d'une même famille ne peuvent se greffer entre-elle
- L'habileté du greffeur :
* utiliser des outils propres et tranchants,
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* contact parfait entre les cambiums,
* soins après le greffage (ligatures, masticage,...).
-Le choix du greffon :
* il faut un état sanitaire excellent,
* respecter les époques de prélèvement.
* respecter la polarité ( le sens) du greffon ;
* favoriser le contact maximum au niveau du cambium (tissu vivant entre l’écorce et le bois)
du porte- greffe et du cambium du greffon ;
- respecter la température : l’activité du cambium requiert un minimum de 12 à 13°C.
Marcottage
Physiologie du marcottage
Cette technique entrave la migration des auxines via le phloème vers la partie basale du
végétal. Les auxines se trouvent dans un milieu avec des concentrations plus élevées que
d’habitude. Le rapport auxines/cytokinines devient supérieur à 1. La plante a donc la
possibilité d’émettre des radicelles.
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En retirant l'écorce, le cambium, et le phloème, mais pas le xylème, on empêche
les hydrates de carbone et autres produits de la photosynthèse de descendre plus
bas le long du tronc tout en permettant à l'eau et les nutriments minéraux de monter
jusqu'aux feuilles.
Il existe d’autres moyens qui permettent la multiplication végétative chez les plantes à savoir :
-Les tubercules
-Les bulbes
-Les cormes
-Les rejets
-Les rhizomes
-Les stolons
-Drageons
Stolon= tige aérienne possédant un bourgeon terminal, la multiplication par stolon est une
méthode de multiplication végétative naturelle
Les végétaux concernés par ce mode de multiplication sont : tous les végétaux qui produisent
des stolons Exemples : Fraisier et le Chlorophytum
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Multiplication par bulbes
Bulbe= plante complète comportant une tige atrophiée, des ébauches racinaires et des
bourgeons, Bulbes= organes très riche en réserves. Il existe plusieurs types de bulbes :
Bulbes à tuniques (oignon, tulipe), Bulbes à écailles (lilium), Cormus (glaïeul), Rhizomes
(iris), Tubercules (pomme de terre), Racines tubérisées (dahlia), Pseudo bulbes (orchidées).
Phénomène de viviparité
Certains végétaux ont la capacité de développer sur leurs feuilles ou sur leurs tiges la plante
entière. Ces plantules se détachent naturellement tombent sur le sol, assurant ainsi la
propagation de l’espèce.
C’est une méthode qui consiste à arracher un pied mère, puis à le séparer en
fragments, munis d’au moins un œil viable et des racines. Les végétaux concernés
par ce mode de multiplication sont les végétaux ligneux poussant en souches ou en
touffes. Exemples : bambou, hortensia, pivoine, anémone, strelitzia
La première opération consiste à dégager tout le système racinaire, puis à le débarrasser de
la terre. On sépare les touffes en plusieurs fragments munis de racines et d’au moins un
œil. Les plants sont ensuite taillés et habillés.
Éclatage
Le rejet est une pousse née sur une racine ou un organe souterrain. Exemple de plantes qui se
multiplient par rejet : bananier, ananas, palmier
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Culture in vitro
La micro propagation est une technique de multiplication moderne qui se fait dans des
laboratoires spécialisés. Elle consiste à cultiver sous conditions aseptiques et sur des
milieux nutritifs artificiels des organes ou fragments d’organes pour en régénérer des
plantes entières.
La culture in vitro est une culture d’explant, sur un milieu synthétique, dans des conditions
stériles, dans un environnement contrôlé et dans un espace réduit.
Le principe consiste à prélever un fragment de tissu végétal, à le mettre sur un milieu nutritif
et provoquer le développement d’une plantule. L’ensemble de ces opérations se
déroule dans des conditions stériles. La culture in vitro est possible grâce à la
totipotence cellulaire. Explant : C’est le fragment du végétal utilisé et mis en culture.
• Reproduction fidèle
• Garantie l’homogénéité
• Potentialité de multiplication très importante
• Qualité sanitaire excellente
• Gain de temps
• Sauver les espèces en voie de disparition
• Production d’une grande quantité des jeunes plants
• applicable à un grand nombre de plante
Inconvénients
• Coût élevé, c’est une technique qui demande des investissements élevés
• Difficultés de réussite
• Demande une technicité
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Explant: C’est le fragment du végétal utilisé et mis en culture.
La culture in vitro s'applique à des organes ou à des fragments d’organes : les
explants: graine immature, - embryon, - ovule, -pollen, - bourgeon terminal, -
bourgeon axillaire, - morceau de tige, - morceau de feuille, - pétale de fleur
L'explant doit trouver dans le milieu de culture tout ce dont il a besoin pour survivre, se
multiplier et éventuellement régénérer un nouvel individu
C’est une solution aqueuse comprenant, des sels minéraux (macro et micro-éléments), des
éléments organiques, et des régulateurs de croissance.
Cette solution est solidifiée par une substance extraite des algues qu’on appelle
agar-agar ou gélose. Il existe deux types de milieux : milieu liquide et milieu solide
• L’étape de la micro-propagation
• L’espèce végétale
• La technique de culture
• On modifie le milieu au cours des différentes étapes de production, on
doit utiliser un milieu neuf toutes les 3 ou 4 semaines en général.
Les conditions stériles sont obtenues par une désinfection des explants, une
stérilisation du milieu de culture et des flacons ou tubes de culture. Les différentes
opérations de mise en culture sont réalisées dans un environnement stérile obtenu
par une hotte à flux laminaire horizontal: de l'air stérile est propulsé vers le
technicien. Les conditions stériles sont primordiales à obtenir afin qu'aucun
champignon ou bactérie ne viennent coloniser les milieux de culture, très favorables
à leur prolifération. L'environnement contrôlé concerne notamment deux
paramètres: la température de culture, et l'éclairement: intensité et longueur du jour.
Ils sont obtenus artificiellement.