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Les plantes sont fixées et doivent faire appel à des processus de dispersion pour pouvoir coloniser le
milieu. Ainsi, elles ont deux modalités de reproduction : sexuée et asexuée.
Chez certaines espèces, la fécondation des gamètes femelles par les gamètes mâles de la même
fleur est possible, voire obligatoire = fécondation croisée. Parfois les gamètes de la même fleur se
fécondent avant même l'ouverture de la fleur = autofécondation
Dans les autres cas, elle est rendue impossible par divers mécanismes d’incompatibilité.
Ex : primevère dont les organes sexuels sont différents obligeant à une fécondation croisée.
Ex : fleurs qui ont les organes femelles à maturité avant les organes mâles.
Ex : Kiwi = plantes dioïques (=pieds mâles et pieds femelles).
La fécondation croisée implique une mobilité des grains de pollen d’une plante à une autre.
•pollinisation anémogame : le vent peut aussi transporter le pollen ; pollen de graminées,
saule, noisetier, châtaignier…
•Pollinisation entomogame : Dans une majorité de cas, la pollinisation repose sur une
collaboration entre plante et pollinisateur en relation avec la structure florale
•Autres (chauve-souris...)
Les grains de pollen reconnus par le stigmate germent et créent des tubes polliniques qui descendent
dans le style pour atteindre les ovules dans l'ovaire.
À l’issue de la fécondation, les ovules se transforment en graines et la fleur en fruit. Voir Pomme.
•Paroi de l'ovaire → fruit
•ovules → graines. La graine contient l’embryon d’une future plante qu’elle protège (enveloppe
résistante) et nourrit à la germination en utilisant des molécules de réserve préalablement
accumulées.
Coupe haricot + Schéma graine : embryon + cotylédons + enveloppe. + p 254-255
Enfin, une fois arrivée dans un milieu favorable, la graine peut germer. Elle contient l’embryon d’une
future plante qu’elle protège (enveloppe résistante) et nourrit à la germination en utilisant des
molécules de réserve préalablement accumulées (cotylédons).
La dispersion des graines est une étape de mobilité dans la reproduction de la plante. Elle repose sur
un mutualisme animal disperseur / plante et sur des agents physiques (vent, eau) ou des dispositifs
spécifiques à la plante.
+ COEVOLUTION
Les cellules végétales sont dites totipotentes : elles peuvent se dédifférencier pour pouvoir se
diviser et retrouver les caractéristiques d'une cellule de méristème à partir de presque n’importe
quelle partie du végétal (tiges, racines, feuilles).
Ex : bouturage des cactées, cals de laboratoire…
De plus on a vu que la croissance des plantes est indéfinie et certains organes mis en place
favorisent la multiplication végétative.
Ex : stolons des fraisiers, rhizomes de l'iris, tubercule de pomme de terre…
Application : de très nombreuses plantes en horticulture sont des clones issus de bouturage ou
cultures in vitro.
CONCLUSION :
Il existe une grande diversité de modes de reproduction chez les plantes. La totipotence des
cellules leur permet parfois de produire de nombreux individus naturellement (stolons, tubercules...)
ou artificiellement (bouturage, clonage de laboratoire...) = reproduction asexuée
La reproduction sexuée est une réponse au mode fixé des individus. Bien qu'étant immobiles
l'espèce peut coloniser des milieux grâce à la mobilité des pollens et des graines/fruits = reproduction
sexuée. Bien souvent un agent dispersif est mis en jeu (vent, espèce animale) ce qui peut avoir une
influence sur leur évolution (mutualisme, coévolution).