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INSTITUT DES TECHNICIENS EN

AGRICULTURE DE SIDI BIBI

Réaléser par :
Taoufik el attar
Niveau :
Technicien
Option :
Horticole
Lieu du stage:
DUROC 12
Maître de stage:
Anour
Année scolaire :
2022-2023
REMERCIEMENTS
Nous tenons à remercier très vivement notre encadrant,
Mme. Souad IALLATEN pour son encadrement et les précieux
enseignements qu’il nous a prodigués.
Nos remerciements
s’adressent aussi à tout le
corps enseignant de
l’Institut des Techniciens
Spécialisés en Agriculture
d’Ouled teima pour ses
conseils constructifs et la
formation théorique et
pratique qu’il nous donne.
Sans oublier de remercier tous le personnel du domaine
DUROC 02 spécialement notre maitre de stage pour son soutien
et ses conseils.
Enfin nous tenons à remercier tous ceux qui ont facilité de
loin ou de prés le déroulement de notre stage et la conception de
se modeste travail.
INTRODUCTION
Dans le cadre de la formation des techniciens horticoles,
l’Institut des techniciens en agriculture sidi bibi organise au
profit de ses étudiants de la deuxième année, un stage de 6
semaines en productions maraîchères.
Au cours de ce stage, l’étudiant apprend à maîtriser d’une
part, la mise en œuvre pratique de différentes connaissances
théoriques acquises au cours de la première année de formation
et, d’autre part, il se familiarise avec le milieu, le matériel et les
réalités auxquelles il aura à faire face dans sa vie professionnelle
future.
C’est dans le cadre de ce stage que j’ai séjourné du 19
September 2022 jusqu’au 31 novembre 2022 dans l’exploitation
DUROC 2 localisée dans la région de CHTOUKA AIT BAHA
SIDI BIBI.
Les connaissances acquises au cours de ce stage seront
présentées et détaillées dans ce rapport.
I. PRÉSENTATION DE LA RÉGION :

1. Situation géographies :
L’unité horticole où s’est déroulé notre stage se situe à la région de « Chtouka Ait Baha » ; elle
s’étend sur une superficie de 1600 km2 et localisée aux environs de la latitude 30 à 31° et des longitudes 8 à
10°.

La zone est limitée au Nord par la préfecture d’Inzegane Ait Melloul, à l’Ouest par l’Océan
Atlantique, à l’Est par le Cercle de Biougra et au Sud par la province de Tiznit.

2. Donnée pédoclimatiques :
Le climat est de type semi-aride, caractérisé par des étés chauds et des hivers doux (influence
océanique). Les températures moyennes oscillent entre 11,5 et 25°C. Les précipitations annuelles sont
caractérisées par la faiblesse et l’inégale répartition (170mm en moyenne), la durée d’ensoleillement est de
l’ordre de 3100h /an soit donc 8,5 h /j.

a. Pluviométrie:
La pluviométrie annuelle varie entre 150 et 200mm, elle est faible et irrégulière dans l’espace et
dans le temps. La pluie s’étend sur d’Octobre à Avril, avec un maximum en Janvie
b. Température :
Les températures moyennes oscillent entre 11,5 et 25°C, la moyenne des températures minimales est
de 8°C, le mois le plus froid est janvier. La moyenne de températures maximales est de 26°C, les mois les
plus chauds sont août et septembre.

c. Hygrometric :
L’hygrométrie varie entre 15% pendant les jours les plus secs "Chergui" et 86% dans les jours les
plus humides. En général il y a une variation importante d'humidité entre le jour et la nuit.

d. Les vents :
La région subite deux types de vents : les vents nord-ouest adoucissant et mettant ainsi la bande
côtière à l’abri des gelées. Les vents du Sud-Est(Chergui) qui Sont accompagnés d’une augmentationde
température et une baisse importante d’hygrométrie.

e. Insulation :
L’insolation est très importante avec 3100h/an comme moyenne.

f. Sol :
Le sol est d’une texture légère et sablonneuse, et un pH basique. D’une façon générale, les sols de la
région sont vocation agricole polyvalente et sont riches en calcaire.

g. Eau :
Le périmètre est irrigué par l’eau de barrage Youssef ben tachafine, cependant plusieurs
exploitations sont équipées des puits de profondeur moyenne de 40m. La nappe phréatique se trouve à une
profondeur de 60 à 200 m, avec une conductivité électrique inférieure à 2 millimhos /cm.
PARTIE 2 :PRESENTATION DE L’EXPLOITATION
Le domaine DUROC 02 est une exploitation à vocation maraichère, elle est fondée sur une
superficie de 40 Hectares.
L’exploitation fait partie d’une dizaine de domaines appartenant au groupe DELASSUS,
spécialisé dans la production, le conditionnement et l’exportation de fruits et légumes.
Actuellement DUROC exploite une superficie de 300 Hectares de tomate cerise totalement en
hydroponique avec recyclage de l’eau de drainage.

Dans l’espoir de répondre aux exigences internationales, et de s’aligner aux demandes du


Marché Européen, le domaine DUROC 02 fait appel à un ensemble de démarches en matière de
production :
 Traçabilité.
 Respect du concept « durabilité »
 Personnel qualifié.
 Respect du concept « qualité »
 Encouragement de la formation dans le secteur agricole (recevoir des stagiaires…)

1. Localisation :
La ferme Duroc 02 est localisé dans la commune rurale de Sidi Bibi à droite de la route qui relie Agadir et
Tiznit à 32 Km de la ville d’Agadir.

Figure : Localisation du domaine DUROC 02.


2. Autres informations :
Nature juridique : Société anonyme.
Objet social : production végétale.
Superficie totale : 40 Ha.
Superficie agricole : 32 Ha.
Certificats :

Global ISO Tesco Nature’s NATIONAL BRC


Choice BRITANNIA
3. Données édaphiques :
La texture du domaine est sableuse avec une faible proportion en argile et en matière organique.
Ressources hydriques du domaine :
Source Pompe Type Puissance Débit Profondeur Niveau Niveau EC pH Destination
d’eau (Kw) m3/h (m) Statique Dynamique
Puit 01 Immergée AXE 45 60 90 50 35 1.4 7.5 BASSIN
VERTICAL
Puit 02 Immergée AXE 45 80 94 55 35 1.4 7.5 BASSIN
VERTICAL

Le domaine dispose d’un bassin de rétention d’une capacité de 16 000 m3 Il présente


les caractéristiques suivants :

Source d’eau Pompe Débit m3/h EC pH Destination


Bassin AXE H 160 1.5 8.3 Station de tête

Photo : Bassin de stockage d’eau.


4. Constructions & Equipements :
a. Constructions :
Construction Utilité Nombre
Bureau Services administratifs 01
Magasins Stockage des outils agricoles, 04
matériels de traitement, produits
phytosanitaires..
Station de tête Fertigation. 01
Poste fixe Préparation de la bouillie. 01
Vestiaires est vestiaires- Réservés au ouvriers et aux opérateurs 02
douche de traitements sanitaires.
Réfectoire Pour les repas et le repos des ouvriers. 02
Utilisé aussi pour y mettre en sécurité
l’équipement des ouvriers au moment
du travail.
Habitation d’ouvriers Logement des ouvriers. 20 unités
Quai de chargement Chargement et déchargement des 01
palettes des caisses.
Bloc sanitaire + Toilettes Pour les besoins hygiéniques. 09 unités
Boutique Pour les besoins alimentaires. 01

b. Abris serres :
Sept serres canariennes à charpentes métalliques occupant

Photo : Serres canariennes.

Le matériel de couverture utilisé est en


polyéthylène avec une épaisseur de 220 microns, une
longueur de 500 m et une largeur de 5,20 m, à une durée
de vie qui peut atteindre 3 à 4 campagnes.
Les côtés et les ouvrants de ces abris sont tous
équipés de filet pour éviter l’entrée de la mouche blanche.
Figure 1 Paillage intégral en polyéthylène.
c. Equipements :
Désignation Utilité Remarques Effecti
f
Tracteurs Travail de sol, traitements, Marque : NEW 3
travaux divers. HOLLAND,
Matériel roulant

Quatre roues
motrices,
puissance : 65
Ch.
Relevage mécanique.
Remorques Evacuation des débris de Remorques à quatre 2
végétaux, transports divers au roues dotées d’un
sein de la ferme. bras de relevage.
Sapes Usage multiple. - -
Râteaux Usage multiple. - -
Matériel de culture

Fourches Ramassage des débris. - -


Pelles Usage multiple. - -
Sécateur Effeuillage, ébourgeonnage. - -
Chariots Evacuation des caisses lors de la - -
récolte.
Echasses Entretien des parties hautes des - -
plants.
Sceaux Récolte. - -
EC- pH mètre Mesure de l’EC et du pH. - 1
Thermo- Mesure le T° et - 1
Matériel de

Hygromètre l’Hygrometrie Usages - 3


mesure

Eprouvettes multiples. - 2
Pied à Mesure du diamètre des fruits - 2
coulisse Pesée d’engrais et de pesticides
Balances
électroniques
Pompe de Aspiration et injection de la Débit : 50 m3/h 1
traitement bouille dans le réseau de
traitement.
Matériels de traitement

Bacs Préparation de la bouille. Capacité : 4000 l . 2


Lance de traitement Pulvérisation de la Lance à deux 8
Pulvérisateur à dos. bouillie. Traitement orifices. 2
Poudreuse à dos localisé. Capacité : 20 l 2
Masque à Traitement par poudrage. - 10
cartouches Contre l’inhalation des Cartouches
Gants. produits. Eviter le contact des renouvelables
Combinaiso mains avec les produits. -
n Protection du corps. -
imperméable
Autres Transpalettes Organisation des palettes. - 2
matériels Palettes Insertion des caisses de récolte. - -
5. Ressources humaines
Personnel permanent :
Fonction Effectif Qualification Taches / activités
Chef du domaine 1 Technicien Gestion de la ferme.
Technicien du domaine 1 Technicien Responsable d’irrigation et traitements.
Comptable 1 Comptabilité, enregistrement des activités de la
main d’ouvre.
Aide comptable 1 Pointage des jours ouvrables.
Contrôleur 1 Praticien Contrôle la présence de la main d’œuvre sur le
terrain.
Stationnaire 1 Praticien Application des programmes de ferti-irrigation.
Aides stationnaire 4 Ouvriers Faire le mélange d’engrais, vérification
du réseau d’irrigation..
Opérateurs traitement Variable Ouvriers Application des traitements phytosanitaires.
Chef caporal 1 Praticien Organisation du travail, coordination entre le
chef et les caporaux.
Chefs d’équipes 6 Praticiens Supervision des ouvriers.
(caporaux)
Tractoristes 3 Praticiens Conduite du tracteur.
Gardiens 2 Ouvriers Garde et sécurité de la ferme.

Personnel occasionnel :
Les ouvriers saisonniers sont recrutés et répartis en fonction de leurs spécialités. Leur nombre
dépend fortement des stades de la culture et l’importance des travaux d’entretien. Ce sont eux qui
effectuent la grande majorité des tâches. Parfois, ces ouvriers sont mis en attente ou congédiés lorsqu’il n’y
a pas de travaux à accomplir.

Organigramme :

Direction de Magasinier Caporal Ouvriers


la traitement
Directeur Chef de zone Gérant Technicien Chef caporaux Caporaux
technique Ouvriers

Pointeur Responsable Ouvriers


d'irrigation
6. PRODUCTION DE L’EXPLOITATION
Profil variétal :

Secteur Serre Superfici Variété (s) P.G Densité (n. Date de


e (Ha) plants/Ha) plantation
01 2.3 1-517 16000 18/08/2015
02 2.8 ANGELL 16000 18/08/2015
Secteur N° 01

E
03 2.9 ANGELL 16000 18/08/2015
E
04 1.9 ANGELL 16000 15/08/2015
E
05 1.9 3-534 16000 15/08/2015
06 1.4 CAMELO 16000 15/08/2015
T
13 2.5 ANGELL 12000 17/08/2015
E
07 3.5 3-534 12000 14/08/2015
08 2.8 3-534 12000 14/08/2015
Secteur N° 02

09 1.4 1-517 12000 14/08/2015


10 2 ANGELL 12000 14/08/2015
E
11 3.5 CAMELO 12000 14/08/2015
T
12 2.14 Maxifort 16000 25/08/2015
ANGELL
E

2% 2% 2%

Genio Sweetelle Red stella Ministar 3-288


5% 6-261
6% 6-262
6--19
6%

51%
26%

Graphique : Répartition des variétés au niveau de domaine.

Commentaire :
On remarque une dominance de la variété Genio, qui occupe la moitié de la production du domaine, suivie
de la variété Sweetelle qui occupe 26 % de la production. Ceci est dû à la demande du marché aussi bien
que la gestion du domaine du point de vue Marketing.
I. ETUDE
BIBLIOGRAPHIQUE
1. Taxonomie :
– Embranchement : Spermaphyte.
– Sous embranchement : Angiosperme.
– Classe : Dicotylédone.
– Sous classe : Gamopétale.
– Ordre : Polémoniacées.
– Famille : Solanacées.
– Genre : Lycopersicum.
– Espèce : Esculentum.
Source : CTIFL.
– Nom commun : Tomate cerise.

2. Morphologie :
Il s’agit d’une plante herbacée pérenne, cultivée annuellement à croissance déterminée ou
indéterminée.
Son système racinaire est fasciculé et peut atteindre 1 m de profondeur avec des racines latérales de
40 à 70 cm .
La tige est herbacée au stade jeune et lignifiante à la base.
Les feuilles sont composées et alternes.
L’inflorescence : Les fleurs sont hermaphrodites et régulières, elle se présente en grappe, en
bouquet.
Exigences pédoclimatiques :
4. Température :
 T° diurne : 20 - 25 °C.
 T° nocturne : 13 - 17 °C.
 T° du sol : 14 - 18 °C.

5. Humidité relative :
L’humidité optimale est 70%. Une humidité relative très élevée donne une végétation intense,
allongement des entre-nœuds et favorise le développement des maladies fongiques.

6. Lumière :
La tomate est indifférente à la photopériode .
7. Sol :
La tomate préfère des sols profonds, meubles ; bien aérés et bien drainés. Texture sablonneuse ou
sablo-limoneuse.
8. pH :
Plante indifférente au pH, cependant ; sur des sols à pH basique, certains micro-éléments restent
peu disponibles (Fe, Mn, Zn, Cu) Il doit idéalement rester entre 5,8 et 6,2.
9. La conductivité électrique (EC) :
Plante à tolérance modérée vis-à-vis la salinité. Elle doit être maintenue entre 1 et 3mmhos/cm en
fonction du stade de la culture.
10. Besoins de la culture :
Besoins hydriques :
Les besoins en eau sont liés à l’ETP de la culture.
De façon pratique, les besoins moyens sont estimés de :
 3-4 mm/Jour à la plantation.
 6 mm/Jour dès la plantation.
 6 - 10 mm/Jour par la suite, en fonction notamment du développement foliaire.
Les doses d’irrigation peuvent être réduites vers la fin des récoltes.
Besoins en éléments fertilisants :
C’est la quantité d’éléments nutritifs prélevée par une culture pour produire une tonne de fruits.
UF N P2O5 K2O CaO MgO
Tomate 2.8 0.85 6 2.8 1.3
Table 1

11. Calendrier de production de la culture :

Novembre

Décembre
Septembr

Octobre
Janvier
Février

Juillet
Mars

Mars
Janv.

Févr.
Août
Avril

Avril
Juin

Juin
Mai

Mai
Primeurs, S P R R R
Plein champs.
Primeurs,
Sous abris
Saison,
Plein
champ.
Industrielle.
Source : ONSSA.
S : Semis.
P:
Plantation.
R : Récolte.

12. Principaux ennemis de la culture :


Maladies cryptogamiques : Ravageurs :
– Pourriture grise. – Aleurodes.
– Oïdiums. – Chenilles, mineuses. (Lépidoptères)
– Mildiou. – Thrips.
– Cladosporiose. – Pucerons.
– Alternariose. – Acariens.
– Fusariose.
– Verticilliose.
Maladies virales : Maladies bactériennes :
– Virus des feuilles jaunes en cuillère – Clavibacter michiganensis
(TYLCV)
(chancre bactérien)
– Virus de la maladie bronzée(TSWV)
– Pectobacterium spp. (pourritures
– Virus de la mosaïque de la tomate(ToMV)
bactériennes)
– Virus de la chlorose de la tomate(ToCV)
– Pseudomonas corrugata (moelle noire)
– Virus de la mosaïque du tabac (TMV)
– Pseudomonas
– Virus Y de la pomme de terre(PVY)
syringae pv. tomato (moucheture)
– Virus X de la pomme de terre(PVX)
– Ralstonia solanacearum (flétrissement
– Virus de la mosaïque du pépino(PepMV)
bactérien)
– Virus de la mosaïque du concombre
– Rhizobium radiobacter (tumeurs
(CMV)
bactériennes)
– Virus de la mosaïque de la luzerne (AMV)
– Xanthomonas spp. (gale bactérienne)
CONDUITE TECHNIQUE DE LA TOMATE
L’agriculture hors sol est la culture de plantes réalisée sur substrat neutre et inerte
(ex: fibre de coco, sable, etc.), Le substrat est régulièrement irrigué d'un courant de solution
qui apporte les sels minéraux et nutriments essentiels à la plante. La culture en hors sol est
très présente en horticulture et dans la culture forcée de certains fruits et légumes. Elle
permet d'accélérer le processus de maturation des fruits.
L’agriculture hors sol est présente de nombreux avantages qui sont:

 Technologie innovante.

 Agriculture rurale et urbaine

 Saine, rentable et respectueuse de l’environnement.

 Moindre consommation d'eau.

 Croissance contrôlée et rapide.

 Moins d'attaques nuisibles du sol.

 Meilleure maîtrise de la précocité.

1. Préparation de sol
a. Aménagement de la serre
Un sol bien préparé permet un drainage efficace pour le substrat et une bonne
évacuation de drainage. Un sol stabilisé facilite les déplacements lors des opérations
culturales.

b. Nivellement
Il permet de réaliser une bonne assise du substrat, il faut garantir en même temps le
drainage du substrat et une répartition homogène de la solution nutritive, pour cette raison il
est conseillé de garder un niveau constant du sol. Un labour a été effectué à une
profondeur suivi d’un passage du Cover-Crop qui consiste à casser les mottes et à niveler
le sol.
c. Mesure de la pente
Avant la mise en place des supports de substrat, on respecte une légère pente de l’ordre
de 5% à 10% pour assurer une bonne évacuation et récupération de l’eau drainée dans le
point de drainage. Car toute stagnation de l’eau au sein de substrat constitue une zone
d’asphyxie racinaire entraînant des pourritures et un développement des maladies.

d. Traçage et confection des billons


La confection des billons commence par une pré-irrigation afin de garder une certaine
humidité au niveau du sol facilitant ainsi les opérations à venir. A l’aide d’une
billonneuse, on procède à la confection des billons avec une profondeur de 20cm.
e. Paillage de support du substrat
Le paillage est fait par un film opaque de 40 µm recouvre le billon et évite
les contaminations et le développement des mauvaises herbes.

Photo 1 : Support du substrat.

f. Installation du substrat
Le substrat utilisé est fibre de coco, les fibres de coco ont une rétention en eau et un
pouvoir capillaire élevée qui permet d’espacer les cycles d’irrigation.
Les points forts des fibres de coco résidus en sa grande stabilité de sa structure (la durée de
vie des fibres est 10 ans). De plus, ces fibres assurent une bonne répartition de l’air et de
l’eau dans le substrat, surtout après l’apport d’eau.
Ce substrat a la capacité de stocker des ions. Les fibres peuvent devenir de plus en plus
« salées », accumulant de grandes quantités d’éléments nutritifs. (Pouvant devenir
toxique).Il faut faire attention à ce phénomène en culture hydroponique ; pour éviter cette
accumulation, il faut toujours arrose les fibres de coco à l’excès. Si malgré tous les ions
s’accumulent il faut rincer les fibres de coco avec une solution nutritive très diluée.
Source : www.hydroponique.fr

N.B : L’exploitation
utilise le nitrate de chaux pour le rinçage du substrat car l’EC de la fibre
de coco est de 10 mmhos/cm3.
Photo 2 : Sac de fibre de coco

La durabilité de ce substrat est 3 ans, il faut le désinfecter avant chaque campagne. Cette
campagne le substrat est vierge.
La distance entre deux trous est 20cm.

g. Installation de système d’irrigation


Les rampes d’irrigation sont de type « Pikta » importée du l’Espagne caractérisée comme
suit :
 Débit d’un goutteur : 2 L/h
 Distance entre deux goutteurs : 20 cm
h. Installation des points de contrôle de drainage
Il s’agit de l’installation de bac servent à la collecte de l’eau de drainage. On installe de
dispositifs de récupération des drainages à l’aide de gouttières, on place, par secteur, un
goutteur dans un récipient pour le suivi du volume apporté.

Photo 4 : point de contrôle de drainage.

i. Pépinière
Les plantules de la tomate sont importées de la pépinière/////////////////.

j. Plantation
Après 21 jours en moyen dans la pépinière, au stade trois à quatre feuilles les plantes sont
prêtes pour les transplanter.

Avant la plantation ; un pré irrigation est réalisé afin d’humidifier le sol, l’hors- sol et
favoriser les conditions pour un bon enracinement des plantes qui sont ensuite peltés dans
les liges, dans les trous d’une profondeur de 6 à 8 cm.

Juste après la plantation, une irrigation est pratiquée pour bien humidifier la motte pour le
sol et le substrat pour l’hors-sol, et favoriser son bon contact avec le sol.
Mode de plantation : dans les lignes avec une densité de 36.000 plantes/ha. Pour atteindre
la densité de 30.000 plantes/ha, car les plantes sont conduites sur deux bras.

Plusieurs mesures sont apportées afin d’assurer une bonne reprise, à savoir :
Humectation de substrat.
Désinfections des mains avec l’eau de javel. Protection
des plantules par le filet.
L’écartement :
Inter plants : 40 cm
Photo 5 : plateaux de pépinière.

Qu’elles sont les mesures qu’il faut prendre pendant la plantation ?

 Eviter de couvrir le point de greffage avec le sol afin de minimiser le risque


d’enracinement du greffon ou de pourriture du collet.
 Ne pas presser la motte du plant, pour ne pas endommager les jeunes racines.

 Eviter d’assoiffer les plants et irriguer après plantation en fractionnant les apports.

 Eviter la plantation durant les périodes chaudes.

 Eliminer les plants malades et cassés.


1.5. Les opérations d’entretien
Tableau n°13: Tableau des opérations d’entretien
Opération Date Matériels
Buts utilisés
Palissage 15a20jours maintenir la plante en position verticale afin
après la Manuel + d’assurer
plantation ficelle une bonne circulation des éléments
nutritifs NB 1 Ouvrier il doit palisser
500 mL /JOUR
Ebourgeonnage 20après la garder la vigueur de l’axe principale, diminuer la
plantation Manuel + compétition vis à vis l’eau, les éléments nutritives
sécateur et la lumière, et d’aboutir à un très bon calibre ainsi
un très bon rendement.
NB 1 Ouvrier il doit Eliminer l 350 mL /JOUR
Effeuillage favoriser la maturation des fruits et faciliter la
Sécateurs récolte et une Bonne aération
NB 1Ouvrier il doit feuiller 350 mL /JOUR
Couchage L’échassier l'amélioration des rendements en augmentant le
manuel nombre des bouquets
NB 1 Ouvrier il doit palisser 500 ml /JOUR
Désherbage Chaque 15 jour Manuel ou la d’éviter toutes sortes de foyers de développement
sape des ennemis divers tel que la mouche blanche, les
pucerons, et acariens
nettoyage ou Après chaque Râteaux constituent une véritable source d’inoculum
ramassage passage + manuel comme les champignons et les ravageurs
d’effeuillage et NB 1 Ouvrier il doit Nettoyer 1Ha /JOUR
ébourgeonnage
L’écimage Fin de Manuel Arête la croissance de la plante
compagne
Pollinisatio La période Soit en favoriser la libération du pollen dans l’air
n chaude frappant les NB 1 Ouvrier il doit travailler 3600mL
mécanique fils /JOUR
de fer Soit
par
ventilation
à l’aide des
atomiseurs
(souffleurs)

Pollinisatio L’installatio Les ruches Augmenter et favoriser la nouaison. C'est la


n n après la des bourdons technique la plus importante car. les bourdons
Biologique floraison de (bio Cam – sont des pollinisateurs efficaces du fait que la
premier agro bio) pollinisation se fait sur le maximum de fleurs
bouquet grâce à leur haute activité.
Améliorer la pollinisation :
La pollinisation étant définie par le transport des grains de pollen des étamines vers le
stigmate de la fleur. Cependant, en cultures sous abris-serres à production de légumes
primeurs, la période qui s'étale d'octobre à février est une période de forts taux d'humidité
relative à l'intérieur des arbis, ce qui pose, le problème d'une mauvaise pollinisation des
fleurs. L’amélioration de la pollinisation au domaine DUROC2 est pratiquée par :
Les bourdons : Ce sont des insectes qui semblent donner le meilleur résultat quant à
l'amélioration de la pollinisation des fleurs de tomate. En effet, ces insectes présentent
l'avantage d'être actif même dans des conditions de climat difficiles : ciel nuageux,
température froide ou chaude (5°C à 35°C).
-Durant la période de stage, on a fait la surveillance de pollinisation une fois par semaine, on
choisi 20 plantes par hectare et on contrôle la fleur s’elle est pollinie ou non.

Figure 2 : bourdon sur la fleur


NB :- ils ont fait 20
ruches/ha,
-Lors de leur travail, les bourdons laissent une petite marque brune sur les pétales des fleurs,
cela permet, en effet, d'être sûr que les bourdons ont accompli leur tâche convenablement.
- II est à noter que lorsqu'on a besoin de faire des traitements par des insecticides, il 'est
impératif de fermer les ruches de bourdons pour éviter leur attaque par les produits de
traitement.
- L'installation des ruches doit se faire le jour de la réception, au plus tard le lendemain. Dans
la serre, les ruches sont placées à une hauteur de 1 à 1.5 m
du sol. Elles doivent être couvertes pour les protéger des fortes chaleurs ou/et des pluies
dues à la condensation nocturne des excès de l'humidité relative au niveau du plafond des
abris-serres.
Les mesures agronomiques :
Ce sont des contrôles que les on fait à la plante, une fois par semaine pour estimer la
croissance de la plante dans chaque semaine, on mesure les paramètres suivants :
 La croissance (cm) : on mesure la croissance de la plante, on marque sur la ficelle par
un marqueur.
 Le diamètre de la tige (mm) : on mesure, par le pied de coulisse, au point marqué déjà sur
la ficelle.
 Nombre des feuilles : on calcule le nombre des feuilles par bras.
 Nombre des fruits : on calcule le nombre des fruits par bras, mais à condition que le
diamètre du fruit dépasse 10mm.
NB : On les fait dans deux serres des deux variétés existantes, dans chaque serre on choisi
dix bras enfin on fait la moyenne.

Figure 3 : les matériels utilisés Figure 4 : la fiche hebdomadaire


Fertilisation:

Méthode de fertigation:
Puisque le système hors sol demande une bonne maitrise de la fertigation, et afin de
satisfaire les besoins en éléments minéraux de cette culture, DUROC 2 suit la méthode des
normes dont l’unité de mesure est le mmol, pour donner des programmes bien organisés.

Les besoins en éléments fertilisants :


La solution mère est une solution concentrée composée d’eau et d’engrais minéraux
solubles que l’on injecte dans l’eau d’irrigation pour obtenir la solution nutritive souhaitée
ou la solution fille. La composition de la solution nutritive est calculée par le directeur
technique du DUROC.

Ils travaillent d’abord sur une solution nutritive de 100 m3 en déterminant la


concentration de chaque élément en (mmol) pour avoir une conductivité électrique adapté à
la plante.

En se basant sur :
 Les besoins estimés de la culture,
 L’analyse de l’eau d’irrigation,
 Le stade végétatif de la culture,
 Les conditions climatiques.
Espèce Date/Stade Engrais utilisés* Mode Quantité Matériel
/variété d’apport* / ha utilisé
1-517 Stade 1 femix Fertigation 4,1kg Réseau
ANGELL Plantation → Nitrate de potasse s d’
E F2 Chlorure de potasse 34kgs irrigation
CAMEL Sulfate de potasse 12kgs
OT 3-534 25kgs
Acide phosphorique 15lts
Acide nitrique 15lts
Sulfate de cuivre 4,5kgs
Nitrate de chaux 52kgs

Stade 2 F2 femix 4,1kgs


→ F6 Sulfate de cuivre 4,5kgs
Acide nitrique 15lts
Acide phosphorique 15lts
Sulfate de potasse 42kgs
Sulfate de 15kgs
magnésium 54kgs
Nitrate de potasse 27kgs
Nitrate de chaux
Stade 3 F6 Nitrate de chaux 53kgs
→ R2 femix 30kgs
Sulfate de 12kgs
magnésium 57kgs
Sulfate de potasse 15lts
Acide phosphorique 15lts
Acide nitrique 4,1kgs
Sulfate de cuivre 4,5kgs
Nitrate de potasse
Stade 4 R2 Nitrate de chaux 48kgs
→ Fin Nitrate de potasse 29kgs
Sulfate de potasse 55kgs
Acide phosphorique 15lts
Acide nitrique 15lts
Sulfate de cuivre 4,5kgs
femix 4,1kgs
La fin de Nitrate de chaux 16kgs
compagne Nitrate de potasse 12kgs
Ammonitrate 48kgs
Sulfate de potasse 43kgs
Acide phosphorique 10lts
Acide nitrique 15lts

Tableau 1 : Table des importations des éléments nutritifs selon les stades physiologiques
-
NO-3 H2PO K +
Ca Mg++ SO4 ++
(mmol /L) 4(mmol /L) (mmol/L) (mmol/L) (mmol/L) (mmol/L)
Avant 10.04 2.05 6.91 3.37 1.62 3.21
plantation
El -F2 8.9 1.45 5.24 2.68 1.42 3.1
F2-F6 13.26 1.93 10.7 3.6 1.92 4.7
F6-R2 15.6 1.93 12.41 4 1.94 4.93
R2-Fin. 12.36 1.93 9 3.5 1.4 3.83
 Pour bien illustrer les développements des apports des éléments on propose le graphique suivant :

18
16
14
12
10 NO-3 (meq/L) H2PO-4-(meq/L K+ (meq/L) Ca
8 SO4- (meq/L)
6
4
2
0

Avant plantationEl -F2 F2-F6 F6-R2 R2-Fin.

Graphe 1 : Evolution des apports des éléments selon les stades physiologiques

-Analyse du graphique: 1
-Depuis l’installation des billons et la mise en place du substrat en commence à apporter les éléments
NO3- et K+ et H2PO4 - pour que la jeune plantule puisse satisfaire ses besoins.
-On remarque que la demande en azote (Nitrate) est maximale dans la [F2-F6] et [F6-R2] qui coïncide
avec la pleine production , l’azote a pour rôle la synthèse de la chlorophylle et de l’ATP et les
éléments fondamentaux des composés organiques azotés ( Acides aminés, Protéines, Vitamines,
Enzymes…)
-Pour ce qui concerne le phosphore , il a une rôle énergétique : synthèse des acides aminés .
-En deuxième place viennent les demandes en Potassium qui assure les échanges et le translocation
aussi il attribue à la régulation des stomates (respiration ) et certains activités enzy matiques .
L’irrigatio
n Système d’irrigation
:

Le système hors sol avec drainage récupéré, que l’exploitation adopte, permet de
mieux contrôler les apports d’eau pour satisfaire les besoins des plantes. Mais ce système
demande une bonne technicité et exige le contrôle de plusieurs paramètres tels que l’EC, le
pH, le pourcentage de drainage, etc.
a. Sources d’eau :

STATION DE TÊTE
Désignation Effectif Utilité
Pompe de surface 2 Aspirer et conduire l’eau du bassin vers la station.
Filtres à sable. 4 Filtrer l’eau du bassin.
Bacs d’engrais (4000l) 5 Préparation de la solution mère.
Agitateur électrique 5 Dissoudre les engrais.
Filtres à tamis 4 Filtrer la solution mère.
Filtres à disques 8 Filtrer la solution mère.
Appareil d’auto-lavage 1 Lavage automatique des filters
Injecteur. (pompe doseuse) 1 Injecter la solution fille.
Manomètre 3 Indiquer la pression.
Débit mètre 1 Mesure le volume d’eau.
Tableau de commande 1 Mise en marche ou arrêt du dispositif d’irrigation.
Programmateur d’arrosage 1 Automatise l’irrigation.
Commentaire : chaque serre possède des petits filtres à tamis au niveau des
entrées des portes rampes, placés après les électrovannes
Schéma de la station de tête réseau d’irrigation au niveau de l’exploitation

Station de pompage :
Source d’eau Puits et Bassin
Débit d’exploitation 43,12 m3 /h
Profondeur des puits 140m
Types de pompe immergée
Section de sortie Etancher avec canaux
principale
Débit pompe 45 m³/h
Puissance moteur 75CV
Source énergie, consommation Électricité 1dh/ m³
Tableau 39: caractéristiques de station de pompage
Besoin en eau et contrôle de l’irrigation

L’irrigation et la ferti-irrigation au niveau du domaine se font par un système informatisé.

Le domaine dispos d’une station météo automatique qui fournit d’une manière
permanente et instantanée des séries de données météorologiques sur lesquelles on se
base pour l’apport les besoins de la culture.
COMPOSANTS :
Composants de la station météo automatique :

 Thermomètre : Pour la mesure de la température.


 Hygromètre : Pour la mesure de l’humidité.
 Anémomètre : Mesure la vitesse du vent.
 Girouette: Indique la direction du vent.
 Pyranomètre (Solarimètre) : Mesure la puissance du rayonnement solaire

Photo 25 : Station météo automatique.

Au niveau de la station de tête :


Ordinateur : Pour la consultation des données climatiques, application des normes et les consignes
de la fertigation, affichage des statistiques liées aux variations d’EC et de
pH sous forme de courbes.

Photo 26 : Interface du logiciel de gestion de l’irrigation


Tableau de commandes : Permet l’ouverture et la fermeture des électrovannes au
niveau de chaque serre. Il est doté d’un système d’alarme s’il y a une chute ou augmentation
de la pression.

Les besoins en eau de la culture :


Les besoins hydriques de la tomate se différent selon plusieurs
facteurs dont on cite:
-La température ambiante.
-L’humidité relative.
- l’état de sol
-Le stade physiologique de la plante
(kc) La méthode la plus utilise pour estime les
apports hydriques dans la culture sous serre ETPs=ET0 = Rg * t
est : la méthode de rayonnement globale avec
Sachant que : ETM = ETPs * Kc

ETM: évapotranspiration maximale en mm


ETPs : évapotranspiration potentielle sous serre en mm
Kc : coefficients culturale dépend de
stade de la culture Rg : le
rayonnement global en j/cm2 t:
coefficient .
Tableau : coefficient culturale (KC) de la tomate :
Stade Plantation -F2 F2 -F6 F6 - R2 R2-Fin
K 0,4 - 0,6 0,75 -0,8 0,9 - 1 0,9 - 0,8
c
La 1ère irrigation :
On mesure la différence de la température entre la feuille de la tomate et
la feuille artificielle à l’aide d’un thermomètre IR. Si la différence est de 2 °C
on déclenche l’irrigation.
Photos 28 : Mesure de la température entre la feuille artificielle et la feuille de tomate
PROTECTION PHYTOSANITAIRE
1. INTRODUCTION
Parmi les cultures cultivées sous serre, la tomate est attaquée par des maladies et des
ravageurs, du la plantation jusque-là fine de la culture. Les symptômes observés sur les plantes
définir le type d’attaque, selon le degré de dissémination de maladies ou ravageurs et ses types, on
applique un programme de traitement phytosanitaire. Les agents pathogènes attaquants la tomate
diffèrent : ravageurs, maladies cryptogamies, maladies virales et maladies bactériennes. Le degré de
la gravité varie selon le stade phrénologique de la plante, la vitesse de dissémination de maladies, la
partie attaque, façon d’intervention sanitaire.
La température et l’humidité élevée au sien de la serre permit le développement des maladies
bactriennes, cryptogamies et les ravageurs sont présent de façon nombreux. Un traitement préventif
est nécessaire pour protégée la culture avant les premières contaminations. Le choix de la matière
active, les opérateurs de traitement qualifié et le moment de l’application de traitement
jouent un rôle primordial dans la réussite d’un traitement phytosanitaire.
Duroc 12 base sur toutes les méthodes et les techniques de lutte pour protéger la culture le
longe de l’année.

STRATÉGIE DE SURVEILLANCE :
Le suivi des maladies, et la population des ravageurs est la clé de la gestion phytosanitaire.
Il permet d’adopter la lutte à chaque unité de serre, et de prendre les décisions aux meilleurs
moments.
Pour cela, nombreux dispositifs sont mis en place tels que :

Ces pièges permettent d’estimer la population des ravageurs. Le traitement est déclenché
lorsqu’on dépasse le seuil de tolérance accepté.
Le comptage se fait deux fois par semaine, consiste en la lecture des pièges et plaques et
l’enregistrement des résultats dans des fiches de comptage.
Figure n°22 : fiche de comptage
3. MÉTHODES DE PRÉVENTION :
Les programmes de lutte préventifs visent surtout à minimiser les risques d’attaques ou de
limiter la contamination ou la propagation. Pour cela, certaines mesures et pratiques doivent
être mise en œuvre tout en focalisant une grande partie de l’intérêt sur le facteur humain
(ouvriers).
Les dispositifs mis en place pour assurer cette fonction sont

3.1 Dispositifs pour désinfection :


 Rotoluve : Pour la désinfection des roues des véhicules avant l’accès au domaine.
 Pédiluve : Installées au niveau des portes S.A.S des serres, pour la désinfection des pieds
des ouvriers.
 Flacons : pour la désinfection des mains.

Figure n°23 : Pédiluve. Figure n°24 : Flacon pour désinfection des


mains.

3.2 Dispositifs de mitigation:

Portes S.A.S pour empêcher la pénétration de la mouche blanche.


Paillage intégral : pour l’inhibition de la poussée des mauvaises herbes et
défavoriser les conditions favorables au développement des agents pathogènes.
Figure n°23 : Porte S.A.S. Figure n°24 : Paillage
intégré

3.3 Dispositifs de piégeage de masse :

Pour la mouche blanche, on installe des bandes jaunes (2m de longueur, et 20-30
cm de largeur) à trois niveaux :

Figure n°25 : bassin

 Au niveau des portes S.A.S,


 Au niveau des couloirs entre les serres, ❖ A l’intérieur des serres.

Figure n°26 : Bandes jaunes entre-serres. Figure n°27 : Bandes jaunes/noir


en intérieur
4. Les ravageurs
4.1 Tuta absoluta ➢
Dégâts :
Galeries entre l’épiderme et le parenchyme des feuilles. Et dégât sur fruits.

Figure n°28 : dégât sur feuille Figure n°29 :


dégât sur fruit
Remarque :
Le ravageur est contrôlé précocement par des traitements chimiques et par
l’effeuillage de feuilles attaquées avant que les dégâts s’affichent sur fruits.

➢ La lutte par confusions sexuelle :


La lutte par confusion sexuelle utilisation une phéromone (isonet à dose de
1000unite /ha) synthétisé capable d’attirer les males à très grande distance
Les avantages
🞮 Haute efficacité
🞮 Inoffensif pour les bourdons
🞮 Autorisé en Agriculture Biologique
🞮 Pas de limite maximale autorisée concernant les résidus de pesticide (LMR)
🞮 Pas de délai avant récolte (DAR)
🞮 Peut être utilisé en association avec les méthodes de lutte biologique et
chimique La dose
1000 diffuseurs/ha (1 diffuseur/10 m²) avec une persistance d’action de :
🞮 100-120 jours au printemps-été
🞮 150-160 jours en automne-hiver
Figure n°30 : les isonet

➢ Lutte chimique
Tableau n°16 : lutte chimique

Produit M.A Teneur Dose D.A.R


Proclaim Emamectin 200g/l 250g/Ha 3 jrs
benzoate
Tracer 480sc spinosade 482g/l 25cc/hl 3jrs
4.1.1 norme d’interventions:

La surveillance concerne deux paramètres, le comptage et suivi des adultes et


l’estimation de l’incidence et de la sévérité d’attaque des larves.
Surveillance et suivi des adultes :
 Installation de deux pièges delta par hectare à une hauteur de 0,8 m.
 Ces pièges sont identifiés par un numéro et la date de changement de la phéromone.
 Les captures sont relevées deux fois par semaine. La plaque engluée est
remplacée dès qu’elle commence à perdre de l’adhérence et les capsules à
phéromones sont remplacées en fonction des conditions de température (4
semaine pour cycle d’été et 6 semaines pour cycle d’hiver).
 L’installation de quelques pièges à l’extérieur des serres afin d’évaluer la
pression du ravageur
 l’extérieur par zone, ces données seront partager chaque semaine. Les
zones seront comme suit :
Niveau des captures :
Tableau n°17: tableau de signification
Niveau Significatio
n
0 -10 captures/ piège/ sem Risque faible d’attaque
10 -50 captures/ piège/ sem Risque modéré d’attaque
> 50 captures/ piège/ sem Risque élevé d’attaque
NB :Estimation de l’indice et de la sévérité d’attaque des feuilles par Tuta absoluta
- Choisir au hasard 20 bras par serre puis 5 feuilles par bras (100 feuilles en total)
- Compter le nombre de bras attaqués par tuta (Bras avec mine active) et
déterminer l’Incidence d’attaque :

Le nombre de bras attaqués par tuta


Incidence d’attaque (IA)=
*100
Nombre total de bras observés (20 bras)

Compter le nombre total de feuille avec mines actives de tuta et déterminer la


sévérité d’attaque :
Le nombre de feuilles attaquées par Tuta
Tableau n°17: tableau de signification
Sévérité d’attaque (SA) =
*100 Sévérité d’attaque Classe
0 0
Nombre total de feuilles observées (100 feuilles
1-25 1
26-50 2
> 50 3
Les mesures curatives seront basées sur l’interprétation des résultats de la
surveillance des adultes et de la sévérité d’attaque.
Intervention selon le nombre de capture :
Tableau n°19: tableau d’intervention
Niveau de Intervention
capture
Faible Continuer à traiter en préventif
Modère - Renforcer le piégeage de masse (Bandes noires engluées)
- Traitement du périmètre des serres avec du savon potassique
- Traitement nocturne à l’aide des adulticides
E evé Traitement
- du périmètre des serres avec du savon potassique
l -
Installation des bassinets et des phéromones
-
Utilisation de produit de choc contre les adultes une fois par semaine - Traitement noc

- Minimiser les SAS tracteurs


- Isolement des zones fortement attaquées
Intervention selon le l’incidence et la sévérité d’attaque :
Tableau n°20: tableau d’intervention selon la sévérité
Class Intervention
e de
sévérité
0 Continuer à travailler en préventif
- Nettoyage manuel
- Traitement avec un produit à base de Bacillus thuringiensis (Bt)
1
chaque semaine.
- Utilisation d’un produit systémique en injection chaque deux semaine.

- Nettoyage manuel des galeries et évacuation des


débris le plutôt possible - Utilisation d’un produit
systémique en injection chaque semaine.
2 - Utilisation de deux traitements foliaires par semaine
- Utilisation du mélange composé d’Emamectine,
Abamictine et Azadiractine une fois chaque deux semaine. -
Procéder au traitement nocturne
Nettoyage manuel des galeries et évacuation des débris le
plutôt possible - Isolement des zones fortement
attaquées - Procéder au traitement nocturne.
3 - Renforcer le programme de lutte avec des produits de choc.
- Utilisation d’un produit systémique en injection chaque semaine.
- Utilisation de deux traitements foliaires par semaine
- Etêtage des plantes fortement attaquées
NB :
-La lutte sera conduite en combinant entre les interventions contre les larves et les adultes
de tuta.Un contrôle avec checklist sera fait chaque semaine
4.2 La mouche blanche (Bemisia tabaci, 1889)
➢ Symptômes
 La sécrétion de miellat sur les feuilles et les fruits.
 La fumagine se développe sur ce miellat et empêche la photosynthèse et la
respiration de la plante.
 Elle permit de transmettre TYLC v
➢ Lutte physique
 Utilisation du filet (insecte-proof) qui empêche à un certain point la
pénétration de la mouche.
 Installation des portes SAS, qui permet aux ouvriers d'accéder aux serres
sans pénétration de la mouche blanche.
 Utilisation des pièges (plaques et les bandes jaunes), pour réduire l’effectif.
 Eliminer les résidus de la culture.
 La lutte chimique

Tableau n°21 : lutte chimique

Produit M.A Teneur Dose D.A.R


Proclaim Emamectine 200g/l 250g/Ha 3 jrs
benzoate
Tracer 480sc spinosade 482g/l 25cc/hl 3jrs
Vertimec abamectine 18g/l 25cc/hl 3jrs
Dynamic abamectine 18g/l 25cc/hl 3jrs
NB : Principal vecteur des plusieurs virus, parmi ces virus on trouve le TYLCV
 Symptômes :
 Croissance ralentie, voire bloquée.
 Jaunissement des folioles. .
 Le limbe prend une apparence de cuillère.

Figure n°31 : tylc


v MESURES de protection contre les vireuses :
 Une fois le plant attaqué on l’arrache immédiatement.
 Les plants arrachés sont contenus dans des sacs en plastique est évacués en
dehors de serres, afin d’éviter les risques de contamination

Figure n°32 : arrachage de plant attaqué

4.3 Les acariens rouges


Les acariens rouges appartiennent à la classe des arachnides (araignées…),
ils causent de minuscules taches chlorotiques plus ou moins dispersées sur le
limbe des folioles de tomate. Ce dernier jaunit progressivement et prend une
teinte terne. Lors d'attaques sévères, certaines feuilles peuvent jaunir, flétrir
et se dessécher.
De délicates toiles soyeuses sont visibles au sein du
couvert végétal. ➢ Méthodes de lutte :
Lutte chimique: Utiliser des acaricides
chimiques. Tableau n°22 : lutte chimique

Produit M.A Teneur Dose D.A.R


ROMECTIN ABAMECTINE 18g/l 25cc/hl 3 jrs
E
MASAI TEBUFENPYRA 20% 50g/hl 3jrs
DE

Lutte cultural : Elimination de feuilles attaquées par les acariens.

Figure n°33 : les acariens sur feuilles Figure n°34 :


Acariose bronzée

4.4 Acariose bronze (Figure n°34 ) ❖ Nécrose et brulure


des feuilles âgée.
 Fruit craquelée et rigide.
 Taches huileuse sur feuille à la face inferieure aux ❖ feuilles âgées.
 Les fruits, les tiges prennent une coloration bronzée.
 Brunissement sur fruit et tige
➢ La lutte
 Élimination des débris des végétaux.
 Badigeonnage et saupoudrage du soufre.

Tableau n°23: lutte chimique

Produit M.A Teneur Dose D.A.R


kumulus soufre 80% 500g/hl 5jrs

5. Les maladies bactériennes


5.1 Bactériose
➢ Symptôme
 Tâches huileuses sur feuilles,
 Les vaisseaux de la tige sont jaunes puis bruns.

Figure n°35 : bacteriose


➢ Lutte
 Arrachage des plantes attaquées (L’exploitation a
arrachée plusieurs billons à cause de cette maladie).
 Désinfection des mains, des pieds et des outils ➢ lutte
chimique .
Tableau n°24 : lutte chimique
Produit M.A Teneur Dose D.A.R
Hypochlorite de
bacom 500g/hl 3jrs
calcium
Cu-chelate 2l/ha 3j
5.2 Fusariose de la tomate :

La fusariose ou flétrissure fusarienne est une maladie cryptogamique provoquée


par divers champignons du genre Fusarium et Microdochium qui peuvent survivre
plusieurs années dans le sol. Cette maladie se manifeste par la pourriture des
bulbes et des collets, flétrissure des pousses, des feuilles ou des branches
atteintes.

Figure n°36 : fusariose

➢ Lutte chimique
Tableau n°25: lutte
chimique
Produit M.A Teneur Dose D.A.R
Tachigarin 30L hyméxazol 300g/l 200cc/hl NR

6. Les maladies cryptogamiques


6.1 Cladosporiose Fulvia fulva Cooke,Cif, (1954)
➢ Symptômes

- Tâches chlorotiques sur la face supérieure des feuilles, ces tâches se nécrosent et
se

Figure n°37 : clado

➢ Lutte cultural /physique


 Aération des abris-serres pour réduire l’humidité.
 Elimination des feuilles basales attaquées.
➢ Lutte chimique
Tableau n°26 : lutte
chimique
Produit M.A Teneur Dose D.A.R
Ortiva 25sc Azoxystrobine 250g/l 50cc/hl 3jrs

6.2 Pourriture grise Botrytis cinerea Pers, (1794).


➢ Symptômes
 Taches brunâtres accompagnées d’un duvet grisâtre.
 Des chancres beiges (ou marron foncé) sur une tige blessé. ❖
Les chicots se nécrosent puis se dessèche.

Figure n°38 : botrytis sur tige

➢ Lutte physique
 Aérer les serres pour limiter le taux d’humidité.
 Laisser de l’espace entre les plantes.
➢ Lutte chimique
Tableau n°27 : lutte
chimique
Produit M.A Teneur Dose D.A.R
Teldor50WG fenhexamid 500g/kg 75g/hl 3jrs

6.3 Mildiou Phytophthora infestans Mont.) de Bary, 1876


➢ Symptômes
 Tâches chlorotiques sur la face supérieure des feuilles, ces tâches se
nécrosent et se dessèchent par la suite.
 Duvet violet ou gris verdâtre sur la face inférieur.
Figure n°39 : Mildiou sur feuille

➢ Lutte cultural/physique
 Aération adéquate des serres
 Elimination des débris d’effeuillage
➢ Lutte chimique
Tableau n°28 : lutte
chimique
Produit M.A Teneur Dose D.A.R
manfill Mancozèbe 80% 200g/hl 3jrs
La récolte / CONDITIONNEMENT
1. la récolte
La récolte se fait manuellement et s’étale sur plusieurs mois une fois tous les
trois jours, selon les conditions climatiques et suivant les besoins du marché.
Chaque ouvrière dispose d’un seau et d’un ticket qui permet de désigner la
caisse de récolte remplie par cette ouvrière (traçabilité).
• Les fruits récoltés se mettent dans un seau et sont versés dans une caisse
de 12,5 kg.
• La coloration et le calibre sont les critères majores pour identifier la
maturité des fruits ; La forte température accélère le processus de
maturité de point de vue la coloration.
• Le niveau de coloration des fruits récoltés est précisé par le client.

Les conditions climatiques ont une influence directe sur la maturation des
fruits de la tomate, du coup la récolte et le rendement baissent pendant l’hiver.
Pendant la récolte il faut respecter les exigences suivantes :
 Eviter les frottements, les écartements et les blessures en évitant de trop
remplir les seaux et les caisses.
 Respecter le calibre et la coloration adéquate.
 Eviter de déposer les caisses directement au sol ou les exposer au soleil.
 Réduire au maximum le délai entre la récolte et la livraison à la station
de conditionnement. ➢ Respecter le DAR.
En pleine production DUROC offre des primes ou punie par des jours
sans rémunération pour motiver les ouvrières et évoluer la qualité du
travail.
On note que le rendement moyen de la récolte d’une ouvrière est de 20 à 24
caisses par jour selon la variété récoltée. Et pour améliorer ce rendement, la
société récompense chaque ouvrière qui dépasse cette moyenne par 3 DH par
caisse de surplus.
Avant chaque opération de récolte les ouvriers doivent désinfecter leurs mains par
une solution désinfectant à base de l’eau de javel ou d’alcool.
Les fruits destinés à l’emballage ne doivent présenter aucune sorte d’anomalie,
juste après la récolte, l’agréeur réalise un pré triage dans le quai (en éliminant les
fruits de petit calibre et celles qui présentent des dégâts ou des anomalies
génétiques) et sélectionnent les fruits destinés à l’emballage.
La production est transportée vers la station de conditionnement dans les caisses
avec un bon de livraison qu’il mentionne la variété, le nombre de caisses et le nom
de caporal et un document appelé visa qui signale les serres des quelles
proviennent les fruits, ainsi que des informations à propos du dernier traitement
subit (produits utilisés, date d’application, le DAR). .
Des camionnettes assurent le déplacement des lots vers la station de
conditionnement.

2. Estimation de rendement :
X = densité x nombre de bouquet par plante x nombre de fruit par bouquet x
poids de bouquet. X = 36000 x 30 x 0,110 = 120 000
Kg Avec :
X : rendement souhaitée.
Densité : 36000 plantes.
Nombre de bouquet par plants : 30 bouquets.
Nombre de fruit par bouquet : 10 fruits.
Poids de bouquet : 0,110 Kg.
Au sein de Duroc 12, la récolte a débuté le 20/06/2020 et elle va finir à la fin de
la compagne.
La société Duroc vise l’export pour toute sa production dans ses domaines et la
conditionne dans sa propre station à Duroc 01, donc les fruits sont récoltés avant
leur maturité horticole.
Figure n°41 : Les caisses de récolte. Figure n°42 : La chaine électrique
de triage.

3. Le rendement
Tableau n°31 : le rendement
Espèce/ Date de Critères de Mode Matériel Q Rdt/h Coût /ha
variété récolte maturité* utilisé /ouvrier/jour a
Angelle Depuis Calibra Manuellement seau 20/24 caisse 120 t 28000dh
le 20/06 Coulure Caiss /jrs
Destination e
genio Depuis Calibra Manuellement seau 20/24 caisse 150t 28000dh
le 20/06 Coulure Caiss /jrs
Destination e

Tableau n°32 : tableau de rendement


Espèce/variété Rdt/ha % de vente au % de produit % de produit
marché local exporté transformé
Angelle 120t 05 95 00

Cherry (genio) 150 10 90 00


4. Les étapes de conditionnement :
Plusieurs opérations doivent être effectuées avant le conditionnement et
l’emballage des produits.
4.1. La réception:

Ce service a pour objet de contrôler et organiser les voyages des camions qui
transportent les produits bruts depuis les fermes.
4.2. Pré triage :

Cette phase consiste à passer la marchandise (tomate) sur des grilles qui
permettent de les trier dans le but d’éliminer les produits de petit calibre ainsi que
tout corps étranger.
4.3. Lavage :

Après le pré triage, la marchandise passe pour l’opération de lavage avec l’eau
pour enlever toute impureté
4.4. Essorage et Brossage :

Après l’opération du lavage, la marchandise passe pour l’essorage et le brossage.


Elle passe sur des rouleaux épongés qui font des mouvements circulaire et lent
pour qu’elle soit bien essuyée.
4.5. Séchage :

Cette phase est nécessaire pour compléter la phase précédente (l’essorage des
produits). Elle est effectuée dans un four.
4.6. Calibrage:

Cette étape est assurée par une machine calibreuse composée de cylindres
permettant la répartition des produits selon leurs calibres (pour la tomate). Cette
dernière fait tomber les produits sur des convoyeurs permettant l’acheminement et
la distribution de chaque calibre sur sa chaine adéquate.
Le tableau suivant représente les différents calibres de la tomate
Tableau n°33: Les différents calibres de la tomate
Produits Calibre Diamètre équatorial (mm)
Tomate cerise Petit calibre 20 à 25 mm
Calibre moyenne 25 à 30 mm
Grande calibre 30 à 35 mm
4.7. Triage : Hors calibre supérieur à 35 mm
C’est l’opération qui consiste à trier la marchandise afin d’éliminer et limiter tout
produits non conforme.
Cette phase est assurée par un ensemble du personnel divisé comme suit :
Des ouvrières : divisées en plusieurs équipes, chaque équipe se spécialise en un
calibre.
Les caporaux : chacun d’eux supervise et assure la bonne productivité de son
équipe.
Les ouvrières trient les produits dans le but d’éliminer ceux qui ne répondent pas
aux normes en vigueur. Les produits éliminés seront envoyés vers la zone des
écarts.
4.8. Emballage/ étiquetage :

L’emballage est effectué pour assurer la protection et la présentation adéquate et


convenable des différents produits fournis par la station. Cette phase est effectuée
sous des contrôles visuels, portant sur la manière et les moyens utilisés pour
l’emballage, par les contrôleurs qualités et les chefs d’équipes.
Ces contrôleurs veillent à ce que les différents matériaux utilisés à l’intérieur des
colis soient propres, de manière à ce qu’ils ne causent aucune altération (externe
ou interne) aux produits. Ils veillent aussi à ce que les colis ne contiennent pas des
corps étrangers pour assurer une bonne qualité d’emballage aux produits de la
station.
A cette étape, les ouvrières s’assurent à ce que chaque colis doit comporter un
poids déterminé. Afin de maîtriser ce poids, une vérification périodique du poids
est effectuée pour s’assurer de son exactitude. Ensuite chaque variété de produit
est mise dans un type d’emballage convenable, toute en respectant les exigences
commerciales demandées par la clientèle. Les ouvrières disposent des étiquettes
pour étiqueter les produits emballés. Ainsi que les étiquettes de code de
traçabilité.

4.9. palettisation

Une fois qu’un colis est rempli et peser, il sera mis sur une palette. Ensuite, des
ouvrières se chargent de mettre les étiquettes de marque sur les colis, ainsi que
les étiquettes de code de traçabilité.
La palettisation se fait suivant un plan de rangement mis à disposition par le
responsable de la station.
4.10. Cerclage de la palette :

Après le montage de la palette, les manutentionnaires se chargent de la déplacer à


l’aide des transpalettes. Ensuite, les ouvriers procèdent à l’arrimage de la palette à
l’aide des feuillards et des corniers.
4.11. Colisage/Pesage :

Après le cerclage de la palette, elle sera déplacée, à l’aide d’un transpalette vers la
bascule au service colisage, pour que les assistants de ce dernier puissent
déterminer son poids et remplir la liste colisage et la fiche palette. Ensuite ils
amènent la liste colisage au service expédition, et la fiche palette sera collée
ensuite sur la palette. Puis elle sera destiné vers le stockage
La fiche palette comporte les renseignements suivants :
🞮 Type d’emballage.
🞮 La variété du produit.
🞮 Nombre de colis.
🞮 Le n° de calibre.
🞮 Numéro de série de la palette.
🞮 Nombre de colis (pour chaque producteur).
🞮 Le code Traçabilité,
4.12. Stockage :

Après avoir conditionné et emballer les produits, ces derniers (produit finis) sont
destinés vers le stockage. Le stockage est l’opération qui consiste à stocker la
marchandise dans un lieu jusqu’à le moment ou on en aura besoin.
La société SOFPRIM possède un stockage frigorifique composé de plusieurs
salles frigos pour que les produits (tomate, courgette, piment, ) restent en
bonne
qualité.
Le type de stockage utilisé est un stockage sur sol ou les palettes sont rassemblées
dans l’attente d’être livrées.
Les moyens de manutentions utilisées pour stocker les palettes sont des
transpalettes manuels et électriques.
4.13. Expédition : (l’exportation)

Les opérations d’export, chez la société duroc, sont basées sur les commandes des
clients (distributeurs), l’état de stock et la prévision de fabrication.
Chaque matin, le service expédition effectue un contrôle quantitatif sur l’état du
stock pour déterminer les informations suivantes :
Les variétés des produits stockés ;
Le nombre des palettes ;
Nombre des colis par palette.
Le chef de la station fournit la prévision de fabrication hebdomadaire au service
expédition, basée sur la fiche des prévisions hebdomadaires de la récolte
Les opérations d’expédition (d’export) :
4.14. Réception des commandes:

La station coopère son travail avec un ensemble des distributeurs à l’étranger, qui
se chargent de la logistique des distributions.
Au début de chaque semaine le service export de la station envoie aux
distributeurs les prévisions de fabrication hebdomadaires par Fax, ces derniers, à
la réception des commandes de leurs clients, ils rassemblent les commandes de la
semaine ensuite ils les envoient à la station en précisant les dates de livraison.
4.15. La préparation des commandes:

Les préparations des commandes se font selon les délais de livraison demandés
par les clients et la disponibilité des quantités et variétés commandées.
4.16. La réservation du transport :

Chaque jour le chef de la station fournit au service expédition un programme


prévisionnel hebdomadaire (programme de conditionnement), ce programme
détermine les commandes et ses détails. Lors de la disponibilité de ces
commandes aux lieux de stockage (salles frigorifique), la présence du transport est
obligée pour effectuer la procédure de l'exportation. Le responsable d'expédition
appelle la société du transport pour demander les matricules des camions, la
société du transport ensuite envoie par e-mail ces matricules, pour vérifier leurs
conformité en comparant avec les matricules des camions arrivés à la station.
4.17. Expédition et chargement:

Après avoir terminé la production et la préparation d'une commande, le service


colisage amène à l’agent d’expédition la liste colisage de chaque départ qui
comporte :
 le nombre, les numéros et les types des palettes,
 le type d'emballage
 date de chargement,
 lamarque et la calibre de la marchandise (en cas de tomate), ❖ le nombre
de colis et le poids de chaque palette de ce départ, ❖ La destination.
 L’agent d’expédition prend cette liste pour effectuer un contrôle quantitatif
et qualitatif de la commande qui sera exporté. La liste colisage originale
reste à la disposition du service expédition.

5. Gestion de qualité :
Il s’agit de relever les aspects relatifs à la qualité des cultures maraichères et
d’identifier les indices qui renseignent sur les préoccupations de l’entreprise sur la
démarche qualité.
Mesure de sauvegarde de l’environnement prises par l’entreprise
Les déchets végétaux :

➢ L’entreprise ne dispose pas d’une compostière.


5.1. Les déchets chimique :
🞮 La lutte chimique est déclenchée à l’heure d’une attaque sévère.
🞮 Respecté le DAR.
L’entreprise dispose des fiches de traitements.

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