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Réaléser par :
Taoufik el attar
Niveau :
Technicien
Option :
Horticole
Lieu du stage:
DUROC 12
Maître de stage:
Anour
Année scolaire :
2022-2023
REMERCIEMENTS
Nous tenons à remercier très vivement notre encadrant,
Mme. Souad IALLATEN pour son encadrement et les précieux
enseignements qu’il nous a prodigués.
Nos remerciements
s’adressent aussi à tout le
corps enseignant de
l’Institut des Techniciens
Spécialisés en Agriculture
d’Ouled teima pour ses
conseils constructifs et la
formation théorique et
pratique qu’il nous donne.
Sans oublier de remercier tous le personnel du domaine
DUROC 02 spécialement notre maitre de stage pour son soutien
et ses conseils.
Enfin nous tenons à remercier tous ceux qui ont facilité de
loin ou de prés le déroulement de notre stage et la conception de
se modeste travail.
INTRODUCTION
Dans le cadre de la formation des techniciens horticoles,
l’Institut des techniciens en agriculture sidi bibi organise au
profit de ses étudiants de la deuxième année, un stage de 6
semaines en productions maraîchères.
Au cours de ce stage, l’étudiant apprend à maîtriser d’une
part, la mise en œuvre pratique de différentes connaissances
théoriques acquises au cours de la première année de formation
et, d’autre part, il se familiarise avec le milieu, le matériel et les
réalités auxquelles il aura à faire face dans sa vie professionnelle
future.
C’est dans le cadre de ce stage que j’ai séjourné du 19
September 2022 jusqu’au 31 novembre 2022 dans l’exploitation
DUROC 2 localisée dans la région de CHTOUKA AIT BAHA
SIDI BIBI.
Les connaissances acquises au cours de ce stage seront
présentées et détaillées dans ce rapport.
I. PRÉSENTATION DE LA RÉGION :
1. Situation géographies :
L’unité horticole où s’est déroulé notre stage se situe à la région de « Chtouka Ait Baha » ; elle
s’étend sur une superficie de 1600 km2 et localisée aux environs de la latitude 30 à 31° et des longitudes 8 à
10°.
La zone est limitée au Nord par la préfecture d’Inzegane Ait Melloul, à l’Ouest par l’Océan
Atlantique, à l’Est par le Cercle de Biougra et au Sud par la province de Tiznit.
2. Donnée pédoclimatiques :
Le climat est de type semi-aride, caractérisé par des étés chauds et des hivers doux (influence
océanique). Les températures moyennes oscillent entre 11,5 et 25°C. Les précipitations annuelles sont
caractérisées par la faiblesse et l’inégale répartition (170mm en moyenne), la durée d’ensoleillement est de
l’ordre de 3100h /an soit donc 8,5 h /j.
a. Pluviométrie:
La pluviométrie annuelle varie entre 150 et 200mm, elle est faible et irrégulière dans l’espace et
dans le temps. La pluie s’étend sur d’Octobre à Avril, avec un maximum en Janvie
b. Température :
Les températures moyennes oscillent entre 11,5 et 25°C, la moyenne des températures minimales est
de 8°C, le mois le plus froid est janvier. La moyenne de températures maximales est de 26°C, les mois les
plus chauds sont août et septembre.
c. Hygrometric :
L’hygrométrie varie entre 15% pendant les jours les plus secs "Chergui" et 86% dans les jours les
plus humides. En général il y a une variation importante d'humidité entre le jour et la nuit.
d. Les vents :
La région subite deux types de vents : les vents nord-ouest adoucissant et mettant ainsi la bande
côtière à l’abri des gelées. Les vents du Sud-Est(Chergui) qui Sont accompagnés d’une augmentationde
température et une baisse importante d’hygrométrie.
e. Insulation :
L’insolation est très importante avec 3100h/an comme moyenne.
f. Sol :
Le sol est d’une texture légère et sablonneuse, et un pH basique. D’une façon générale, les sols de la
région sont vocation agricole polyvalente et sont riches en calcaire.
g. Eau :
Le périmètre est irrigué par l’eau de barrage Youssef ben tachafine, cependant plusieurs
exploitations sont équipées des puits de profondeur moyenne de 40m. La nappe phréatique se trouve à une
profondeur de 60 à 200 m, avec une conductivité électrique inférieure à 2 millimhos /cm.
PARTIE 2 :PRESENTATION DE L’EXPLOITATION
Le domaine DUROC 02 est une exploitation à vocation maraichère, elle est fondée sur une
superficie de 40 Hectares.
L’exploitation fait partie d’une dizaine de domaines appartenant au groupe DELASSUS,
spécialisé dans la production, le conditionnement et l’exportation de fruits et légumes.
Actuellement DUROC exploite une superficie de 300 Hectares de tomate cerise totalement en
hydroponique avec recyclage de l’eau de drainage.
1. Localisation :
La ferme Duroc 02 est localisé dans la commune rurale de Sidi Bibi à droite de la route qui relie Agadir et
Tiznit à 32 Km de la ville d’Agadir.
b. Abris serres :
Sept serres canariennes à charpentes métalliques occupant
Quatre roues
motrices,
puissance : 65
Ch.
Relevage mécanique.
Remorques Evacuation des débris de Remorques à quatre 2
végétaux, transports divers au roues dotées d’un
sein de la ferme. bras de relevage.
Sapes Usage multiple. - -
Râteaux Usage multiple. - -
Matériel de culture
Eprouvettes multiples. - 2
Pied à Mesure du diamètre des fruits - 2
coulisse Pesée d’engrais et de pesticides
Balances
électroniques
Pompe de Aspiration et injection de la Débit : 50 m3/h 1
traitement bouille dans le réseau de
traitement.
Matériels de traitement
Personnel occasionnel :
Les ouvriers saisonniers sont recrutés et répartis en fonction de leurs spécialités. Leur nombre
dépend fortement des stades de la culture et l’importance des travaux d’entretien. Ce sont eux qui
effectuent la grande majorité des tâches. Parfois, ces ouvriers sont mis en attente ou congédiés lorsqu’il n’y
a pas de travaux à accomplir.
Organigramme :
E
03 2.9 ANGELL 16000 18/08/2015
E
04 1.9 ANGELL 16000 15/08/2015
E
05 1.9 3-534 16000 15/08/2015
06 1.4 CAMELO 16000 15/08/2015
T
13 2.5 ANGELL 12000 17/08/2015
E
07 3.5 3-534 12000 14/08/2015
08 2.8 3-534 12000 14/08/2015
Secteur N° 02
2% 2% 2%
51%
26%
Commentaire :
On remarque une dominance de la variété Genio, qui occupe la moitié de la production du domaine, suivie
de la variété Sweetelle qui occupe 26 % de la production. Ceci est dû à la demande du marché aussi bien
que la gestion du domaine du point de vue Marketing.
I. ETUDE
BIBLIOGRAPHIQUE
1. Taxonomie :
– Embranchement : Spermaphyte.
– Sous embranchement : Angiosperme.
– Classe : Dicotylédone.
– Sous classe : Gamopétale.
– Ordre : Polémoniacées.
– Famille : Solanacées.
– Genre : Lycopersicum.
– Espèce : Esculentum.
Source : CTIFL.
– Nom commun : Tomate cerise.
2. Morphologie :
Il s’agit d’une plante herbacée pérenne, cultivée annuellement à croissance déterminée ou
indéterminée.
Son système racinaire est fasciculé et peut atteindre 1 m de profondeur avec des racines latérales de
40 à 70 cm .
La tige est herbacée au stade jeune et lignifiante à la base.
Les feuilles sont composées et alternes.
L’inflorescence : Les fleurs sont hermaphrodites et régulières, elle se présente en grappe, en
bouquet.
Exigences pédoclimatiques :
4. Température :
T° diurne : 20 - 25 °C.
T° nocturne : 13 - 17 °C.
T° du sol : 14 - 18 °C.
5. Humidité relative :
L’humidité optimale est 70%. Une humidité relative très élevée donne une végétation intense,
allongement des entre-nœuds et favorise le développement des maladies fongiques.
6. Lumière :
La tomate est indifférente à la photopériode .
7. Sol :
La tomate préfère des sols profonds, meubles ; bien aérés et bien drainés. Texture sablonneuse ou
sablo-limoneuse.
8. pH :
Plante indifférente au pH, cependant ; sur des sols à pH basique, certains micro-éléments restent
peu disponibles (Fe, Mn, Zn, Cu) Il doit idéalement rester entre 5,8 et 6,2.
9. La conductivité électrique (EC) :
Plante à tolérance modérée vis-à-vis la salinité. Elle doit être maintenue entre 1 et 3mmhos/cm en
fonction du stade de la culture.
10. Besoins de la culture :
Besoins hydriques :
Les besoins en eau sont liés à l’ETP de la culture.
De façon pratique, les besoins moyens sont estimés de :
3-4 mm/Jour à la plantation.
6 mm/Jour dès la plantation.
6 - 10 mm/Jour par la suite, en fonction notamment du développement foliaire.
Les doses d’irrigation peuvent être réduites vers la fin des récoltes.
Besoins en éléments fertilisants :
C’est la quantité d’éléments nutritifs prélevée par une culture pour produire une tonne de fruits.
UF N P2O5 K2O CaO MgO
Tomate 2.8 0.85 6 2.8 1.3
Table 1
Novembre
Décembre
Septembr
Octobre
Janvier
Février
Juillet
Mars
Mars
Janv.
Févr.
Août
Avril
Avril
Juin
Juin
Mai
Mai
Primeurs, S P R R R
Plein champs.
Primeurs,
Sous abris
Saison,
Plein
champ.
Industrielle.
Source : ONSSA.
S : Semis.
P:
Plantation.
R : Récolte.
Technologie innovante.
1. Préparation de sol
a. Aménagement de la serre
Un sol bien préparé permet un drainage efficace pour le substrat et une bonne
évacuation de drainage. Un sol stabilisé facilite les déplacements lors des opérations
culturales.
b. Nivellement
Il permet de réaliser une bonne assise du substrat, il faut garantir en même temps le
drainage du substrat et une répartition homogène de la solution nutritive, pour cette raison il
est conseillé de garder un niveau constant du sol. Un labour a été effectué à une
profondeur suivi d’un passage du Cover-Crop qui consiste à casser les mottes et à niveler
le sol.
c. Mesure de la pente
Avant la mise en place des supports de substrat, on respecte une légère pente de l’ordre
de 5% à 10% pour assurer une bonne évacuation et récupération de l’eau drainée dans le
point de drainage. Car toute stagnation de l’eau au sein de substrat constitue une zone
d’asphyxie racinaire entraînant des pourritures et un développement des maladies.
f. Installation du substrat
Le substrat utilisé est fibre de coco, les fibres de coco ont une rétention en eau et un
pouvoir capillaire élevée qui permet d’espacer les cycles d’irrigation.
Les points forts des fibres de coco résidus en sa grande stabilité de sa structure (la durée de
vie des fibres est 10 ans). De plus, ces fibres assurent une bonne répartition de l’air et de
l’eau dans le substrat, surtout après l’apport d’eau.
Ce substrat a la capacité de stocker des ions. Les fibres peuvent devenir de plus en plus
« salées », accumulant de grandes quantités d’éléments nutritifs. (Pouvant devenir
toxique).Il faut faire attention à ce phénomène en culture hydroponique ; pour éviter cette
accumulation, il faut toujours arrose les fibres de coco à l’excès. Si malgré tous les ions
s’accumulent il faut rincer les fibres de coco avec une solution nutritive très diluée.
Source : www.hydroponique.fr
N.B : L’exploitation
utilise le nitrate de chaux pour le rinçage du substrat car l’EC de la fibre
de coco est de 10 mmhos/cm3.
Photo 2 : Sac de fibre de coco
La durabilité de ce substrat est 3 ans, il faut le désinfecter avant chaque campagne. Cette
campagne le substrat est vierge.
La distance entre deux trous est 20cm.
i. Pépinière
Les plantules de la tomate sont importées de la pépinière/////////////////.
j. Plantation
Après 21 jours en moyen dans la pépinière, au stade trois à quatre feuilles les plantes sont
prêtes pour les transplanter.
Avant la plantation ; un pré irrigation est réalisé afin d’humidifier le sol, l’hors- sol et
favoriser les conditions pour un bon enracinement des plantes qui sont ensuite peltés dans
les liges, dans les trous d’une profondeur de 6 à 8 cm.
Juste après la plantation, une irrigation est pratiquée pour bien humidifier la motte pour le
sol et le substrat pour l’hors-sol, et favoriser son bon contact avec le sol.
Mode de plantation : dans les lignes avec une densité de 36.000 plantes/ha. Pour atteindre
la densité de 30.000 plantes/ha, car les plantes sont conduites sur deux bras.
Plusieurs mesures sont apportées afin d’assurer une bonne reprise, à savoir :
Humectation de substrat.
Désinfections des mains avec l’eau de javel. Protection
des plantules par le filet.
L’écartement :
Inter plants : 40 cm
Photo 5 : plateaux de pépinière.
Eviter d’assoiffer les plants et irriguer après plantation en fractionnant les apports.
Méthode de fertigation:
Puisque le système hors sol demande une bonne maitrise de la fertigation, et afin de
satisfaire les besoins en éléments minéraux de cette culture, DUROC 2 suit la méthode des
normes dont l’unité de mesure est le mmol, pour donner des programmes bien organisés.
En se basant sur :
Les besoins estimés de la culture,
L’analyse de l’eau d’irrigation,
Le stade végétatif de la culture,
Les conditions climatiques.
Espèce Date/Stade Engrais utilisés* Mode Quantité Matériel
/variété d’apport* / ha utilisé
1-517 Stade 1 femix Fertigation 4,1kg Réseau
ANGELL Plantation → Nitrate de potasse s d’
E F2 Chlorure de potasse 34kgs irrigation
CAMEL Sulfate de potasse 12kgs
OT 3-534 25kgs
Acide phosphorique 15lts
Acide nitrique 15lts
Sulfate de cuivre 4,5kgs
Nitrate de chaux 52kgs
Tableau 1 : Table des importations des éléments nutritifs selon les stades physiologiques
-
NO-3 H2PO K +
Ca Mg++ SO4 ++
(mmol /L) 4(mmol /L) (mmol/L) (mmol/L) (mmol/L) (mmol/L)
Avant 10.04 2.05 6.91 3.37 1.62 3.21
plantation
El -F2 8.9 1.45 5.24 2.68 1.42 3.1
F2-F6 13.26 1.93 10.7 3.6 1.92 4.7
F6-R2 15.6 1.93 12.41 4 1.94 4.93
R2-Fin. 12.36 1.93 9 3.5 1.4 3.83
Pour bien illustrer les développements des apports des éléments on propose le graphique suivant :
18
16
14
12
10 NO-3 (meq/L) H2PO-4-(meq/L K+ (meq/L) Ca
8 SO4- (meq/L)
6
4
2
0
Graphe 1 : Evolution des apports des éléments selon les stades physiologiques
-Analyse du graphique: 1
-Depuis l’installation des billons et la mise en place du substrat en commence à apporter les éléments
NO3- et K+ et H2PO4 - pour que la jeune plantule puisse satisfaire ses besoins.
-On remarque que la demande en azote (Nitrate) est maximale dans la [F2-F6] et [F6-R2] qui coïncide
avec la pleine production , l’azote a pour rôle la synthèse de la chlorophylle et de l’ATP et les
éléments fondamentaux des composés organiques azotés ( Acides aminés, Protéines, Vitamines,
Enzymes…)
-Pour ce qui concerne le phosphore , il a une rôle énergétique : synthèse des acides aminés .
-En deuxième place viennent les demandes en Potassium qui assure les échanges et le translocation
aussi il attribue à la régulation des stomates (respiration ) et certains activités enzy matiques .
L’irrigatio
n Système d’irrigation
:
Le système hors sol avec drainage récupéré, que l’exploitation adopte, permet de
mieux contrôler les apports d’eau pour satisfaire les besoins des plantes. Mais ce système
demande une bonne technicité et exige le contrôle de plusieurs paramètres tels que l’EC, le
pH, le pourcentage de drainage, etc.
a. Sources d’eau :
STATION DE TÊTE
Désignation Effectif Utilité
Pompe de surface 2 Aspirer et conduire l’eau du bassin vers la station.
Filtres à sable. 4 Filtrer l’eau du bassin.
Bacs d’engrais (4000l) 5 Préparation de la solution mère.
Agitateur électrique 5 Dissoudre les engrais.
Filtres à tamis 4 Filtrer la solution mère.
Filtres à disques 8 Filtrer la solution mère.
Appareil d’auto-lavage 1 Lavage automatique des filters
Injecteur. (pompe doseuse) 1 Injecter la solution fille.
Manomètre 3 Indiquer la pression.
Débit mètre 1 Mesure le volume d’eau.
Tableau de commande 1 Mise en marche ou arrêt du dispositif d’irrigation.
Programmateur d’arrosage 1 Automatise l’irrigation.
Commentaire : chaque serre possède des petits filtres à tamis au niveau des
entrées des portes rampes, placés après les électrovannes
Schéma de la station de tête réseau d’irrigation au niveau de l’exploitation
Station de pompage :
Source d’eau Puits et Bassin
Débit d’exploitation 43,12 m3 /h
Profondeur des puits 140m
Types de pompe immergée
Section de sortie Etancher avec canaux
principale
Débit pompe 45 m³/h
Puissance moteur 75CV
Source énergie, consommation Électricité 1dh/ m³
Tableau 39: caractéristiques de station de pompage
Besoin en eau et contrôle de l’irrigation
Le domaine dispos d’une station météo automatique qui fournit d’une manière
permanente et instantanée des séries de données météorologiques sur lesquelles on se
base pour l’apport les besoins de la culture.
COMPOSANTS :
Composants de la station météo automatique :
STRATÉGIE DE SURVEILLANCE :
Le suivi des maladies, et la population des ravageurs est la clé de la gestion phytosanitaire.
Il permet d’adopter la lutte à chaque unité de serre, et de prendre les décisions aux meilleurs
moments.
Pour cela, nombreux dispositifs sont mis en place tels que :
Ces pièges permettent d’estimer la population des ravageurs. Le traitement est déclenché
lorsqu’on dépasse le seuil de tolérance accepté.
Le comptage se fait deux fois par semaine, consiste en la lecture des pièges et plaques et
l’enregistrement des résultats dans des fiches de comptage.
Figure n°22 : fiche de comptage
3. MÉTHODES DE PRÉVENTION :
Les programmes de lutte préventifs visent surtout à minimiser les risques d’attaques ou de
limiter la contamination ou la propagation. Pour cela, certaines mesures et pratiques doivent
être mise en œuvre tout en focalisant une grande partie de l’intérêt sur le facteur humain
(ouvriers).
Les dispositifs mis en place pour assurer cette fonction sont
Pour la mouche blanche, on installe des bandes jaunes (2m de longueur, et 20-30
cm de largeur) à trois niveaux :
➢ Lutte chimique
Tableau n°16 : lutte chimique
➢ Lutte chimique
Tableau n°25: lutte
chimique
Produit M.A Teneur Dose D.A.R
Tachigarin 30L hyméxazol 300g/l 200cc/hl NR
- Tâches chlorotiques sur la face supérieure des feuilles, ces tâches se nécrosent et
se
➢ Lutte physique
Aérer les serres pour limiter le taux d’humidité.
Laisser de l’espace entre les plantes.
➢ Lutte chimique
Tableau n°27 : lutte
chimique
Produit M.A Teneur Dose D.A.R
Teldor50WG fenhexamid 500g/kg 75g/hl 3jrs
➢ Lutte cultural/physique
Aération adéquate des serres
Elimination des débris d’effeuillage
➢ Lutte chimique
Tableau n°28 : lutte
chimique
Produit M.A Teneur Dose D.A.R
manfill Mancozèbe 80% 200g/hl 3jrs
La récolte / CONDITIONNEMENT
1. la récolte
La récolte se fait manuellement et s’étale sur plusieurs mois une fois tous les
trois jours, selon les conditions climatiques et suivant les besoins du marché.
Chaque ouvrière dispose d’un seau et d’un ticket qui permet de désigner la
caisse de récolte remplie par cette ouvrière (traçabilité).
• Les fruits récoltés se mettent dans un seau et sont versés dans une caisse
de 12,5 kg.
• La coloration et le calibre sont les critères majores pour identifier la
maturité des fruits ; La forte température accélère le processus de
maturité de point de vue la coloration.
• Le niveau de coloration des fruits récoltés est précisé par le client.
Les conditions climatiques ont une influence directe sur la maturation des
fruits de la tomate, du coup la récolte et le rendement baissent pendant l’hiver.
Pendant la récolte il faut respecter les exigences suivantes :
Eviter les frottements, les écartements et les blessures en évitant de trop
remplir les seaux et les caisses.
Respecter le calibre et la coloration adéquate.
Eviter de déposer les caisses directement au sol ou les exposer au soleil.
Réduire au maximum le délai entre la récolte et la livraison à la station
de conditionnement. ➢ Respecter le DAR.
En pleine production DUROC offre des primes ou punie par des jours
sans rémunération pour motiver les ouvrières et évoluer la qualité du
travail.
On note que le rendement moyen de la récolte d’une ouvrière est de 20 à 24
caisses par jour selon la variété récoltée. Et pour améliorer ce rendement, la
société récompense chaque ouvrière qui dépasse cette moyenne par 3 DH par
caisse de surplus.
Avant chaque opération de récolte les ouvriers doivent désinfecter leurs mains par
une solution désinfectant à base de l’eau de javel ou d’alcool.
Les fruits destinés à l’emballage ne doivent présenter aucune sorte d’anomalie,
juste après la récolte, l’agréeur réalise un pré triage dans le quai (en éliminant les
fruits de petit calibre et celles qui présentent des dégâts ou des anomalies
génétiques) et sélectionnent les fruits destinés à l’emballage.
La production est transportée vers la station de conditionnement dans les caisses
avec un bon de livraison qu’il mentionne la variété, le nombre de caisses et le nom
de caporal et un document appelé visa qui signale les serres des quelles
proviennent les fruits, ainsi que des informations à propos du dernier traitement
subit (produits utilisés, date d’application, le DAR). .
Des camionnettes assurent le déplacement des lots vers la station de
conditionnement.
2. Estimation de rendement :
X = densité x nombre de bouquet par plante x nombre de fruit par bouquet x
poids de bouquet. X = 36000 x 30 x 0,110 = 120 000
Kg Avec :
X : rendement souhaitée.
Densité : 36000 plantes.
Nombre de bouquet par plants : 30 bouquets.
Nombre de fruit par bouquet : 10 fruits.
Poids de bouquet : 0,110 Kg.
Au sein de Duroc 12, la récolte a débuté le 20/06/2020 et elle va finir à la fin de
la compagne.
La société Duroc vise l’export pour toute sa production dans ses domaines et la
conditionne dans sa propre station à Duroc 01, donc les fruits sont récoltés avant
leur maturité horticole.
Figure n°41 : Les caisses de récolte. Figure n°42 : La chaine électrique
de triage.
3. Le rendement
Tableau n°31 : le rendement
Espèce/ Date de Critères de Mode Matériel Q Rdt/h Coût /ha
variété récolte maturité* utilisé /ouvrier/jour a
Angelle Depuis Calibra Manuellement seau 20/24 caisse 120 t 28000dh
le 20/06 Coulure Caiss /jrs
Destination e
genio Depuis Calibra Manuellement seau 20/24 caisse 150t 28000dh
le 20/06 Coulure Caiss /jrs
Destination e
Ce service a pour objet de contrôler et organiser les voyages des camions qui
transportent les produits bruts depuis les fermes.
4.2. Pré triage :
Cette phase consiste à passer la marchandise (tomate) sur des grilles qui
permettent de les trier dans le but d’éliminer les produits de petit calibre ainsi que
tout corps étranger.
4.3. Lavage :
Après le pré triage, la marchandise passe pour l’opération de lavage avec l’eau
pour enlever toute impureté
4.4. Essorage et Brossage :
Cette phase est nécessaire pour compléter la phase précédente (l’essorage des
produits). Elle est effectuée dans un four.
4.6. Calibrage:
Cette étape est assurée par une machine calibreuse composée de cylindres
permettant la répartition des produits selon leurs calibres (pour la tomate). Cette
dernière fait tomber les produits sur des convoyeurs permettant l’acheminement et
la distribution de chaque calibre sur sa chaine adéquate.
Le tableau suivant représente les différents calibres de la tomate
Tableau n°33: Les différents calibres de la tomate
Produits Calibre Diamètre équatorial (mm)
Tomate cerise Petit calibre 20 à 25 mm
Calibre moyenne 25 à 30 mm
Grande calibre 30 à 35 mm
4.7. Triage : Hors calibre supérieur à 35 mm
C’est l’opération qui consiste à trier la marchandise afin d’éliminer et limiter tout
produits non conforme.
Cette phase est assurée par un ensemble du personnel divisé comme suit :
Des ouvrières : divisées en plusieurs équipes, chaque équipe se spécialise en un
calibre.
Les caporaux : chacun d’eux supervise et assure la bonne productivité de son
équipe.
Les ouvrières trient les produits dans le but d’éliminer ceux qui ne répondent pas
aux normes en vigueur. Les produits éliminés seront envoyés vers la zone des
écarts.
4.8. Emballage/ étiquetage :
4.9. palettisation
Une fois qu’un colis est rempli et peser, il sera mis sur une palette. Ensuite, des
ouvrières se chargent de mettre les étiquettes de marque sur les colis, ainsi que
les étiquettes de code de traçabilité.
La palettisation se fait suivant un plan de rangement mis à disposition par le
responsable de la station.
4.10. Cerclage de la palette :
Après le cerclage de la palette, elle sera déplacée, à l’aide d’un transpalette vers la
bascule au service colisage, pour que les assistants de ce dernier puissent
déterminer son poids et remplir la liste colisage et la fiche palette. Ensuite ils
amènent la liste colisage au service expédition, et la fiche palette sera collée
ensuite sur la palette. Puis elle sera destiné vers le stockage
La fiche palette comporte les renseignements suivants :
🞮 Type d’emballage.
🞮 La variété du produit.
🞮 Nombre de colis.
🞮 Le n° de calibre.
🞮 Numéro de série de la palette.
🞮 Nombre de colis (pour chaque producteur).
🞮 Le code Traçabilité,
4.12. Stockage :
Après avoir conditionné et emballer les produits, ces derniers (produit finis) sont
destinés vers le stockage. Le stockage est l’opération qui consiste à stocker la
marchandise dans un lieu jusqu’à le moment ou on en aura besoin.
La société SOFPRIM possède un stockage frigorifique composé de plusieurs
salles frigos pour que les produits (tomate, courgette, piment, ) restent en
bonne
qualité.
Le type de stockage utilisé est un stockage sur sol ou les palettes sont rassemblées
dans l’attente d’être livrées.
Les moyens de manutentions utilisées pour stocker les palettes sont des
transpalettes manuels et électriques.
4.13. Expédition : (l’exportation)
Les opérations d’export, chez la société duroc, sont basées sur les commandes des
clients (distributeurs), l’état de stock et la prévision de fabrication.
Chaque matin, le service expédition effectue un contrôle quantitatif sur l’état du
stock pour déterminer les informations suivantes :
Les variétés des produits stockés ;
Le nombre des palettes ;
Nombre des colis par palette.
Le chef de la station fournit la prévision de fabrication hebdomadaire au service
expédition, basée sur la fiche des prévisions hebdomadaires de la récolte
Les opérations d’expédition (d’export) :
4.14. Réception des commandes:
La station coopère son travail avec un ensemble des distributeurs à l’étranger, qui
se chargent de la logistique des distributions.
Au début de chaque semaine le service export de la station envoie aux
distributeurs les prévisions de fabrication hebdomadaires par Fax, ces derniers, à
la réception des commandes de leurs clients, ils rassemblent les commandes de la
semaine ensuite ils les envoient à la station en précisant les dates de livraison.
4.15. La préparation des commandes:
Les préparations des commandes se font selon les délais de livraison demandés
par les clients et la disponibilité des quantités et variétés commandées.
4.16. La réservation du transport :
5. Gestion de qualité :
Il s’agit de relever les aspects relatifs à la qualité des cultures maraichères et
d’identifier les indices qui renseignent sur les préoccupations de l’entreprise sur la
démarche qualité.
Mesure de sauvegarde de l’environnement prises par l’entreprise
Les déchets végétaux :