Notions chapitre 1 organisation Arguments

Les plantes développent de grandes Epaisseur très réduite (masse) contre surface très développée
surfaces d’échanges avec (rapport surface/masse très élevé) des feuilles
l’atmosphère Parenchyme lacuneux en communication avec la chambre sous-
stomatique
Les plantes développent de grandes Système racinaire développé présentant la majeure partie de la
surfaces d’échanges avec le sol biomasse de la plante.
Les racines sont les organes de la plante qui récupèrent l’eau et les
sels minéraux nécessaires à la croissance et au développement de la
plante
Les poils absorbants sont les cellules spécialisées dans l’absorption.
Les plantes présentent des Stomates composés de 2 cellules capables de se gorger d’eau
adaptations à la sécheresse de (turgescentes) et ainsi d’ouvrir l’ostiole (favorisation des échanges
leurs surfaces d’échanges gazeux/contrôle de la transpiration)
Cuticule cireuse face supérieure des feuilles (plus la plante est
adaptée aux milieux secs, plus elle a tendance à être épaisse)
Stomates situés en majeure partie sur la face inférieure de la feuille
(à l’abri du soleil et à l’exception des feuilles à port vertical) pour
éviter le dessèchement
Le système racinaire se ramifie et le nombre de poils absorbants
augmente en cas de carences en eau et/ou sels minéraux
L’absorption au niveau du sol est Associations avec champignons (association appelée mycorhizes)
favorisée par des associations permettent à la plante d’accroître sa surface d’échange : le
symbiotiques champignon fournit des substances minérales, et reçoit des produits
de la photosynthèse (sucre)
Les plantes mycorhizées poussent globalement mieux que les plantes
non mycorhizées. Leur croissance est plus rapide et plus importante.
Le champignon forme un manchon de filaments mycéliens autour des
racines. Le champignon peut pénétrer la paroi des cellules racinaires
sans pénétrer la membrane pour former des structures d’échanges.
La plante dispose de systèmes de
conduction de sèves mettant en
relation ses différents organes
Le développement d’une plante
associe mitose, élongation et
différenciation
L’organisation aérienne de la plante On retrouve au niveau des parties aériennes des plantes une
est construite en phytomères
Le développement de la plante est
influencé par les conditions du
milieu
Lorsqu’on trempe une tige dans le bleu de méthylène, le colorant
remonte dans la plante par les vaisseaux apparaissant en vert
lorsqu’ils sont colorés au carmino-vert. La sève brute riche en eau et
en sels minéraux circule donc de manière ascendante dans la plante.
La sève élaborée circule dans des vaisseaux apparaissant roses
lorsqu’ils sont colorés au carmino-vert. Elle est riche en sucres et
acides aminés, produits de la photosynthèse, et circule donc de
manière descendante dans la plante.
Il y a donc 2 réseaux (le vaisseaux du Xylème et le Phloème)
continus et distinct qui assurent la distribution de matière dans
toutes la plante
Cellules arrondies présentant des figures de mitose au niveau du
méristème de la racine
Cellules plus allongées et rectangulaires un peu en arrière du
méristème -> expérience de Sachs page 197
Cellules présentant des poils absorbants (différenciées) encore un
peu plus en arrière.
organisation commune en répétitions de phytomères, eux-mêmes
constitués d’un nœud portant un bourgeon et une ou des feuilles, et
d’un entre nœud permettant l’allongement de la plante.
Arbre très dissymétrique avec des branches d’un seul coté en
réponse à un vent unidirectionnel (ex : mistral dans la vallée du
Rhône)
Si on couche un pot contenant une plante à l’horizontale, la tige de la
plante croit en effectuant un angle de 90° pour pousser vers le haut.
+ voir page 201 statolithes dans les cellules racinaires qui
permettent d’orienter la pousse de la racine
Le développement de la plante est
influencé par les hormones
végétales
Notions chapitre 2 reproduction
La reproduction asexuée des
plantes repose sur une croissance
indéfinie des végétaux
La reproduction asexuée des
plantes repose sur la totipotence
des cellules végétales
La reproduction sexuée est assurée
par la fleur qui porte les gamètes
mâles et femelles
La fécondation croisée peut être
rendue obligatoire
Si on place un bloc de gélose
imbibé d’auxine sur une partie de
la section d’une tige, la partie de
la tige située sous le bloc de
gélose croit + que la partie de la
tige sans gélose. L’auxine
favorise donc la croissance de la
tige.
Arguments
La reproduction asexuée est avantageuse pour produire beaucoup de
descendants en peu de temps comme par exemple la renouée du
japon avec son rhizome très persistant (espèce invasive)
Formation des différents organes à partir de cellules totipotentes.
Exemple de la tige de renouée du japon qui reforme des racines puis
une plante entière à partir d’un seul fragment de tige placé en
conditions favorables.
Etamines portant les grains de pollen qui contiennent les gamètes
mâles tandis que le pistil contient les gamètes femelles (ovules)
Si on ensache le pistil d’une plante (ne permettant pas au pollen de
se déposer sur le stigmate), la fécondation n’est pas possible, le fruit
et les graines ne se développent donc pas.
Période de maturation différente entre les organes mâles (étamines)
et femelles (pistil) d’une même fleur
Mécanismes d’autoincompatibilité : grain de pollen haploïde germe
uniquement si il est éloigné génétiquement de la plante diploïde
Le pollen peut être transporté d'une
fleur à l'autre par des facteurs
abiotiques (eau, vent...)
Le pollen peut être transporté d'une
fleur à l'autre par des animaux
La fleur contenant les ovules se
transforme en fruit qui contient les
graines après fécondation
La graine contient l'embryon et des
molécules de réserve qui serviront
à sa croissance
La dispersion des graines peut être
effectuée par des facteurs
abiotiques (eau, vent...)
Exemple hydrogamie : (plantes aquatiques) transportés par l’eau
Exemple anémogamie : (graminées avec leurs pistils et étamines qui
pendent en dehors de la plante) transportés par le vent
Exemple zoogamie : pollinisation par les animaux (souvent abeilles,
colibri, certaines chauves souris)
Coévolution plante pollinisateur : sphinx predictata et orchidée
(longue trompe pour collecter le nectar correspondant à la longueur
de l’éperon nectarifère de l’orchidée)
Après fécondation les pièces florales fanent. On retrouve la même
organisation dans le fruit et dans l’ovaire (exemple : tomate coupée
transversalement). Classiquement, les ovules produisent donc les
graines, et l’ovaire se développe pour former le reste du fruit.
Expérience de mise en évidence des réserves :
Biuret sur haricot -> coloration violette témoin de présence de
protéines
Eau iodée sur grain de blé ou de maïs -> apparition couleur bleue
nuit témoin de la présence d’amidon
Rouge soudan sur cerneau de noix ou noisette -> fixation de la
couleur rouge sur les cellules -> témoin de richesse en lipides
+ voir expérience p245 : si on place des grains de blé ou ma¨s en
début de germination sur de la gélose riche en amidon, on observe
que sous les graines l’amidon est dégradé (plus de couleur bleue nuit
du lugol) => en début de germination, les grains de maïs ou de blé
produisent des enzymes permettant d’hydrolyser l’amidon
Exemple hydrochorie : palmier/noix de coco fruit transporté par
flottaison dans l’eau
Exemple anémochorie : samares « hélicoptères » de l’érable, aigrette
du pissenlit… fruit munis de plumes ou ailettes transportés par le
vent
Exemple barochorie : gland du chêne, fruit tombe par gravité
La dispersion des graines peut être
effectuée par des animaux
Exemple épizoochorie : bardane, gaillet gratteron, fruit transporté
par accrochement dans pelage des animaux
Exemple endozoochorie : fruits a pépins/ noyaux internes (pommes,
poires, cerises mures…) disséminé par excrément après leur
consommation