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LA RÈGNE VÉGÉTALE
2- Classification générale
1- Les gymnospermes
Ce sous embranchement des phanérogames est connu par sa
définition «plantes à fleurs, possédant des ovules nus, portés
par des écailles non fermées, les graines de ce fait n’étant pas
contenues dans un fruit » exemple : les conifère.
2- Les angiospermes
Les angiospermes sont des plantes à fleurs possédant des
ovules enfermés dans un ovaire et de ce fait les graines sont
contenues dans un fruit. Ce sous-embranchement est le plus
important tant du point de vue quantitatif (nombre d’espèce)
que qualitatif (importance commerciale). Il contient deux
importantes classes : les dicotylédones et les
monocotylédones.
a- Les Dicotylédones :
Cette classe groupe des végétaux possédants :
- Deux cotylédons dans leurs graines ;
- Les pièces florales sont en nombres de quatre ou cinq ou
multiple de quatre ou cinq ;
- Les feuilles à nervures ramifiées ;
- Gaine réduite;
b-Les Monocotylédones
Cette classe groupe des végétaux possédants :
- Graines à un cotylédon ;
- Les pièces florales au nombre de trois ou multiple de trois ;
- Les feuilles sans pétioles à nervures parallèles (exemple, les
Liliacées, les Orchidées, les Palmiers, les Graminées) ;
- Gaine développée
LA TIGE
I. Morphologie de la tige
1) La ramification terminale
Elle se réalise au moment où le sommet de la tige se scinde en
deux moitiés, chacune commandant alors la croissance en
longueur des deux branches de la fourche qui vient de se
former. Malgré ce partage, chacun des deux sommets fils
récupère rapidement l’importance du sommet d’origine, si
bien qu’il n’existe pas de variation sensible de diamètre d’un
étage à l’autre (Fig. 4)
2) La ramification latérale
Elle a son siège, non seulement à l’extrémité apicale de la tige,
mais aussi latéralement et à différents niveaux. D’une tige
principale se détachent alors des rameaux latéraux (figure
n°5).
III Bourgeons et point végétatif
Les bourgeons sont les organes de l’appareil végétatif qui
assurent la croissance et la ramification des tiges.
1) Position des bourgeons sur la tige :
Les bourgeons sont situés à l’extrémité des tiges (bourgeons
terminaux) et le long de celle-ci à l’aisselle des feuilles
(bourgeons axillaires)
- Les bourgeons terminaux sont situés dans l’axe et le
prolongement de la tige qu’il a construite. Chez les tiges
herbacées, il est d’ailleurs difficile de préciser où s’achève la
tige et où commence son bourgeon terminal.
Pour les tiges ligneuses, dont les bourgeons sont généralement
écailleux, la délimitation du bourgeon terminal et de la tige est
souvent plus nette.
- Les bourgeons axillaires sont des bourgeons situés à
l’aisselle des feuilles portées par la tige. Ils sont
généralement uniques mais quelques espèces peuvent
présenter des bourgeons axillaires multiples. Les bourgeons
axillaires, qu’ils soient uniques ou multiples, sont formés à
partir des assises cellulaires les plus superficielles de la tige
constituée de cellules méristématiques.
Chez de nombreuses espèces, vivaces grâce à leur appareil
aérien (arbres, arbustes). On distingue à la surface des
bourgeons des écailles brunâtres et coriaces, il s’agit de
bourgeons écailleux. Chez d’autres espèces végétales,
généralement herbacées, les bourgeons, dépourvus d’écailles,
sont des bourgeons nus. Fig. 10 – 11
IV La croissance
D’une manière générale, la longueur des tiges augmente plus
rapidement que leur diamètre au cours de la croissance.
1) La croissance en longueur
L’allongement total, très variable d’une espèce à l’autre (Pins :
30 cm/ an – Bambou : 60 cm / jour) est le résultat de
croissances différentielles, car toutes les parties d’une tige ne
s’allongent pas également. Les nœuds, au niveau desquels sont
insérées les feuilles, s’allongent peu, alors que les entre-nœuds
subissent, au contraire, une élongation appréciable. C’est
pourquoi cette croissance est qualifiée d’intercalaire. Fig.
12 –13-14.
2) La croissance en épaisseur
Dans la flore actuelle, seuls les (gymnospermes et
angiospermes Dicolylédones) présentent une croissance en
épaisseur importante, souvent même rapide, plus
spécialement les plantes arborescentes que les plantes
herbacées.
1- Tiges aériennes
Les tiges sont en générale dressées. Nous rencontrerons dans
ce groupe :
Les tiges herbacées,
Les troncs ligneux d’arbres,
Les stipes non ramifiés des palmiers,
Les chaumes creux et cylindriques des céréales,
Certaines tiges aériennes sont rampantes comme les
stolons du fraisier,
D’autres tiges peuvent être grimpantes : dans ce cas il
existe plusieurs modes de fixation de la tige, soit par
des vrilles (pois et vigne), soit par racines crampons
(lierre), soit par des ventouses (vigne vierge), soit en
s’enroulant autour d’un support (liseron, glycine).
2- Tiges souterraines
On en rencontre trois groupes distincts :
Les rhizomes : ce sont des tiges allongées
horizontalement et garnies de racines latérales. A
l’extrémité du rhizome, un bourgeon donne la partie
aérienne annuelle ; à sa chute il reste une cicatrice.
C’est le cas de l’iris, du muguet et de la fougère.
Les tubercules : ce sont des tiges renflées et remplies
de matière de réserve. Preuve que ces renflements sont
des tiges souterraines et non des racines, la présence
d’yeux sur les tubercules, yeux disposés d’une manière
régulière (cas de pomme de terre).
Les bulbes : ce sont des tiges courtes recouvertes de
feuilles imbriquées. Selon l’organe (tige ou feuilles)
qui stocke les matières de réserve, nous rencontrons :
3- Tiges aquatiques
Dans ce cas, les tiges renferment des cavités contenant de l’air
et leur permettant de flotter (cas du nénuphar).
Remarque : certaines tiges peuvent modifier leur structure
pour constituer des réserves d’eau, indispensables à la plante à
certaines périodes sèches (cas des cactées).