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INTRODUCTION

Connaître le cycle de vie d'une plante, connue aussi comme cycle vital ou cycle biologique des
plantes, est super utile pour les pratiques agricoles et de jardinerie, car elle permet de tirer profit au
maximum des étapes des différents types de plantes, contribuant ainsi à favoriser leur croissance,
leur développement et leur reproduction. L'étude du cycle de vie d'une plante est aussi ce qu'on voit
en cours de SVT.
I- REPRODUCTION DES PLANTES
1- Pollinisation

Eh, mais attends, si tu dois amener tous les grains de pollen au pistil
c’est super long. Ce ne sont pas les humains qu’ils le font, mais les
animaux, ou le vent. Regarde ce bourdon, en butinant les fleurs, les
grains de pollen s’accrochent à lui et ensuite il les transporte vers
d’autres fleurs.
Le transport et la rencontre entre les grains de pollen et les ovules, on
appelle ça la pollinisation.

2- Les pollinisateurs

Les insectes qui transportent les grains de pollen, on les appelle les
pollinisateurs. D’abord, le pollinisateur visite la fleur pour récolter le
nectar. Les grains de pollen restent accrochés aux pollinisateurs, le
pollinisateur vole vers une autre fleur. Les grains de pollen sont
transférés au pistil. Les abeilles et les bourdons sont les champions de
la pollinisation

3- Reproduction sexuée 
La reproduction sexuée nécessite du matériel génétique (ADN) de deux parents.
Les plantes parentales ont des cellules reproductrices mâles et femelles, que l’on
appelle gamètes. Le matériel génétique mâle et femelle des gamètes se rassemble
pour la fécondation afin de produire la descendance. C’est ce qu’on appelle
la fertilisation.

Les graines produites par la fertilisation contiennent le matériel génétique des


deux parents. En conséquence, la descendance n’est pas génétiquement identique
aux parents, mais leur ressemble souvent. Cette diversité génétique chez la
descendance peut l’aider à survivre en cas de modification des conditions
environnementales.

Les plantes à fleurs ont une reproduction sexuée qui s’appelle la pollinisation. Les
fleurs ont des organes reproducteurs mâles appelés étamines et des organes
reproducteurs femelles appelés pistils. L’anthère est la partie de l’étamine qui
contient du pollen. Ce pollen doit être déplacé vers une partie du pistil qui
s’appelle le stigmate.
4- Reproduction asexuée
Dans le cas de la reproduction asexuée, l’ADN d’un seul parent est nécessaire. La
descendance est génétiquement identique au parent. Les descendants
génétiquement identiques sont appelés clones et sont plus sensibles aux maladies
et aux changements environnementaux défavorables en raison de leur
faible diversité génétique.

La reproduction asexuée peut se faire de différentes manières, notamment la


multiplication végétative et la fragmentation.

Il y a une multiplication végétative lorsque de nouvelles plantes se forment sans


qu’il y ait production de graines ou de spores. Une nouvelle plante pousse à
partir d’une partie de la plante mère. Selon le type de plante, la multiplication
végétative se produit de différentes manières.
II- LA NUTRITION DES PLANTES

Au fur et à mesure de sa course vers la maturité, la plante absorbera dans son environnement et
assimilera divers éléments nutritifs indispensables à sa vie et à sa survie.

1- Le rôle des racines et de la tige

Les racines, premiers éléments de l’appareil végétatif, ont pour rôle d’absorber l’eau et les sels
minéraux contenus dans le sol afin de constituer la sève brute (appelée aussi sève minérale). Celle-ci
remonte le long de la tige vers les feuilles grâce au mécanisme de respiration de la plante. Lorsqu’elle
respire, elle capte du CO2 (dioxyde de carbone) et rejette de la vapeur d’eau par les pores de ses
feuilles appelés les stomates (et oui, une plante transpire !).

2- La photosynthèse

Parallèlement à la remontée de la sève minérale, grâce à la chlorophylle contenue dans les feuilles, la
lumière du soleil se trouve transformée en glucides et en acides aminés qui donnent la sève
élaborée. Ce produit de la photosynthèse descend ensuite dans la tige par la partie nommée
phloème.

A noter qu’il existe des plantes non chlorophylliennes. Bien qu’incapables d’utiliser la photosynthèse,
elles éprouvent toutefois le besoin d’absorber du carbone. Elles choisiront donc de parasiter d’autres
plantes afin de profiter de leurs.
III- LA DISSEMINATION DES PLANTES ET LA PHASE DE DORMANCE
1- LA DISSEMINATION
Les plantes se propagent dans leur environnement le plus souvent grâce à la dissémination de
leurs graines, appelée aussi dispersion des graines ou chorie. Les plantes n'étant pas des
êtres vivants mobiles, plusieurs stratégies existent dans la nature pour amener de nouvelles
plantes à croître loin de la plante mère

2- La phase dormance de la plante

La dormance est un terme qui regroupe toutes les formes de vie ralenties. Elle correspond à la
période où, dans le cycle de vie d’un organisme, la croissance, le développement et/ou l'activité
physique (chez les animaux) sont temporairement arrêtés. Cela réduit l'activité métabolique et aide
donc l’organisme à conserver de l’énergie.

Le Lotus sacré (Nelumbo nucifera Gaertn., 1788) est une plante aquatique de la famille des
Nélumbonacées. Ses graines sont caractérisées par une extraordinaire longévité en dormance. Une
équipe de chercheurs de UCLA a réussi à faire germer une graine datant d'environ 1 300 ans
provenant du lit asséché d'un ancien lac à Pulantien, dans la province chinoise de Liaoning. On
attribue cela au péricarpe très dur et très étanche qui recouvre le fruit et qui le protège de l'humidité
et des agents externes.

Il s’agit d’une stratégie de minimisation des risques (bet-hedging en anglais) mise en place chez une
vaste gamme de taxa1. La dormance tend à être étroitement associée aux conditions
environnementales et est caractérisée par plusieurs phases : entrée en dormance (ou initiation),
dormance (ou maintien), levée de dormance (ou sortie de dormance) et post-dormance.
IV- LA CROISSANCE
1- La croissance racinaire

Le système racinaire des végétaux présente la capacité de s’étendre dans le sol en réponse aux
conditions du milieu. Plus le milieu est carencé ou pauvre en eau, plus le système racinaire se
développe pour optimiser les surfaces d’échanges avec le sol.

Si l’on marque à l’encre de Chine des racines en cours de croissance, on peut mettre en évidence une
zone située à l’extrémité des racines où a lieu leur élongation.

Le méristème apical racinaire


Il est constitué d’un amas de cellules embryonnaires indifférenciées de petite taille et est le
siège d’une division cellulaire active et infinie.
 La zone d’élongation cellulaire
L’allongement des cellules est dû à la pression de turgescence appliquée sur les parois
végétales par la vacuole centrale qui se remplit d’eau. Durant ce processus, la paroi
initialement formée de pectines s’enrichit en cellulose et se rigidifie

2. La croissance caulinaire

a. La croissance en longueur

La tige est constituée par une superposition d’unités appelées phytomères. Chaque phytomère
comprend un entre-nœud et un nœud, au niveau duquel se trouve un bourgeon axillaire et une feuille.
Au sommet de la tige se trouve le bourgeon
b. La croissance en épaisseur

La croissance en longueur s’accompagne toujours d’une croissance en épaisseur des tiges et racines.
Elle est à l’origine de la production du bois.

Cette croissance en épaisseur est visible à l’œil nu sous la forme de cernes, couches concentriques
observées en coupe transversale d’un tronc par exemple.

Au niveau d’un tronc, les cernes les plus récentes sont les plus externes. Chacune se met en place à
partir d’un tissu méristématique appelé cambium. Ce dernier est situé entre le xylème et le phloème.
Les cellules du cambium se divisent puis se différencient pour donner naissance au phloème sur sa face
externe et au xylème sur sa face interne.
Schéma cycle de vie d'une plante à fleur

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