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Royaume du Maroc

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Ministère d’agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et


d’eaux et forêts

*******

Direction de l’enseignement, de la formation et de la recherche

*******

Centre de Qualification agricole Kalaat M’gouna

Rapport de stage :

Initiation au milieu de travail en maraichage


Réalisé par : -OUTOUMIST HAKIMA
-ATIKA OUCHKOUK
-SALHI HANAN

Maitre de stage : KHALKI LARBI


Lieu de stage : DOUAR INCHADEN CHTOUKA
AIT BAHA

Remerciements
Avant d’entamer les différentes parties de ce rapport nous tenons à remercier
l’ensemble des professeurs de centre de qualification agricole kalaat Mgouna qui
ont assuré notre formation en polyculture élevage.

nous tenons aussi à remercier les cadres administratifs de CQAK-M:

 Directeur : Mohamed Bouhida


 Surveillant Général Hicham El yazidi
Nous tenons à remercier aussi tous les personnes de l’exploitation demain Farissi
naceur ; notamment le responsable khalki larbi gérant qui nous a encadrés
pendant la période de stage.

Enfin, que toute personne ayant contribuée de près ou de loin à la


réalisation ce modeste, travail ici l’expression de nos profondes gratitudes.

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Table des matières
Remerciements.....................................................................................................................................................2
Introduction ........................................................................................................................................................4
1. L’entreprise agricole et son environnement ..................................................................................................6
1.2. Environnement de l’entreprise ...............................................................................................................6
1.2. Microenvironnement de l’entreprise ..................................................................................................6
2. Les opérations d’installation de cultures .....................................................................................................19
2.1. Labour profond......................................................................................................................................21
2.2. L’apport des engrais de fond .................................................................................................................22
L’apport organique de fond .........................................................................................................................22
L’apport de fumure minérale de fond ..........................................................................................................22
2.3. Confection des ados ........................................................................................................................23
2.4. Installation de système d’irrigation (goutte à goutte) ..........................................................................23
2.5. Désinfection du sol ................................................................................................................................24
2.6. Confection des trous .............................................................................................................................26
2.7. Opération de plantation ........................................................................................................................26
3. Les opérations d’entretien ...........................................................................................................................27
3.1. Palissage : ..............................................................................................................................................27
3.2. Ebourgeonnage .....................................................................................................................................28
3.3. Effeuillage ..............................................................................................................................................28
3.4. Couchage ...............................................................................................................................................29
3.5.La pollinisation .......................................................................................................................................29
3.6.Désherbage ..................................................................................................... Erreur ! Signet non défini.
3.7.Nettoyage ...............................................................................................................................................31
3.8.Écimage ..................................................................................................................................................32
3.9. Chaulage ................................................................................................................................................32
3.10. Fertilisation..........................................................................................................................................33
3.11. Irrigation ..............................................................................................................................................35
3.12. Protection des cultures : .....................................................................................................................38
3.3.La récolte : ..............................................................................................................................................45
4.Hygiène, santé et sécurité en milieu de travail .............................................................................................48
Conclusion ........................................................................................................................................................50
Introduction
Généralement, les cultures maraichères sont des plantes
cultivées sous abri serres nécessitent au cours de leur cycle de
culture un certain nombre des interventions techniques qui
permettent de réaliser une conduite bien adéquate de la
culture. Particulièrement, la culture de tomate qui se
considère comme des cultures qui demande un nombre assez
important des techniques cultures pour pouvoir réussir à se
produire en optimisant le rapport qualité et quantité.
Le bon déroulement de la compagne de production de tomate
qui sera destinée à l’export dépend en grande partie de
l’évolution des conditions climatiques qui représente parmi les
éléments majeurs qui permettent d’avoir un rendement assez
important ainsi que la maitrise de la gestion phytosanitaire.
Parmi les facteurs qui participent à rendre la production assez
énorme comme la disponibilité de la main d’œuvre qualifié, la
disponibilité des ressources hydriques, la présence des sociétés
de l’approvisionnement des produits phytosanitaires et des
engrais qui seront destinés à la nutrition de la culture, la
proximité géographique au marché européen.
Toutes ces vertus nous incitent à faire un stage d’initialisation
au milieu de travail en culture maraichère particulièrement à
la culture de tomate.
Ce présent rapport permet de donner une conduite technique
de culture de tomate détaillée et suffisamment complète dans
une unité de production de tomate qui est prénommée farissi
naceur . Il est articulé sous axes suivants
La première partie est dédiée à la présentation de
l’exploitation agricole
La deuxième partie est consacrée à la conduite technique
La dernière partie comporte la situation des hygiènes, santé et
sécurité et la conclusion.
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1.L’entrepriseagricole et son environnement

1.2. Environnement de l’entreprise


1.2. Microenvironnement de l’entreprise
Infrastructures de base

Axes routiers : l’entreprise bénéficie d’un réseau routier qui peut dépasser 8000 km
en plaçant de la région sur l’axe qui relie l’Europe à l’Afrique subsaharienne.

Ferroviaire : l’absence d’un réseau ferroviaire.

Distance aéroport : l’entreprise se caractérise par une proximité à un aéroport


international qui situe à Agadir particulièrement à Ait Melloul.

Port : l’existence de trois ports de commerce international.

Caractéristiques agro-climatique
 Climat et son influence sur l’activité agricole :
 Température :
 températures minimales est de 8°C
 températures maximales est de 39°C

 Pluviométrie : la pluviométrie annuelle se varie selon les saisons et les


aléas climatiques. Il peut atteindre de 150 mm jusqu’à 200mm.
 Ventes dominantes :

La région est soumise à deux types de vents qui sont les plus dominants

Les vents sud-est (chergui) : sont apportés d’une augmentation de température et une
baisse importante de l’hygrométrie.

Les vents nord-ouest : adoucissants et modérant

Nb : le microclimat de l’exploitation ne permet pas la formation des grêles et la gelée.

 Sols de la zone :
 Nature : sableuse
 Couleur : jaune
 Profondeur : 35 cm – 40 cm
 Hygrométrie : Pendant la période du chergui, le niveau de l’hygrométrie dans
l’exploitation ne peut pas franchir 15%, mais au mois de novembre, le taux de
l’humidité peut parvenir 80%.

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.

 Occupation des sols au niveau de la zone :


 Superficie totale : 14ha
 Importance de chaque culture : l’exploitation a cultivé uniquement la
tomate puisque la valeur économique de cette culture dans le marché et
international est plus élevée en comparant avec d’autres cultures.

Microenvironnement de l’entreprise

Les clients La production est destinée vers les marchés


comme : englise
Les fournisseurs Sangenta ;bayer

Les concurrents Achraf ;abde jalil fouad

Caractéristique de l’entreprise

Identification de l’entreprise :

Dénomination de l’entreprise E /se : Coopérative


Nature juridique La loui
Mode de faire valoir des terrains Location
Nom et téléphone de l’exploiteur Farissi naceur

Nom et téléphone de gérant 06 61 16 64 70


Nom et téléphone de maitre d’ouvrage Ben youssef ben zayer
Région Agadir
Province Chtouka ait baha
Cercle, Commune, Rurale Rurale :inchden
Douar Inchaden
Adresse Douar inchaden chtouka ait
baha Agadir

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Plan d’accès

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Croquis de la ferme

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Historique

Date de création de l’entreprise agricole : 2000

Dates chronologie des Décisions importantes : Principales étapes


événements Acquisitions, extensions, d’évolution de
construction, l’entreprise
changement d’activités…
2000 La création de Démarrage de la
l’entreprise production des plantes
Installation des abris maraichères (tomate)
serres (serres
canariennes)
Production uniquement
2021 des tomates

Superficies occupées

o Superficie totale : 14,8ha


o Nu agricole : 2ha

Ressources en eau

L’alimentation hydrique de l’exploitation a été assurée par deux puits de profondeur


80m ;100m

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Occupation du sol

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La culture dominante est ATENEO pour les raisons suivant :

o Il y a une large demande de ATENEO au marché englise.


o Variété moins productive (4 à 5 fruits par bouquet) mais avec un gros calibre.
o Variété résistante.

Et il a choisi MAXI FORT comme porte greffe (pour ATENEO) car il caractérisé
par :

o Un système racinaire bien développé.


o Une résistance aux maladies.
o Une compatibilité entre le porte greffe et le greffent.

Personnel de l’entreprise :
Personnel permanant :

Fonction Effectif sexe Qualification Taches, opérations,


/poste activités
Gérant 1 masculin Technicien Suivi technique
Rédaction se
calendrier de culture
Adjoint 1 masculin expérience Gestion de personnel
technique

Chef 2 masculin Technicien + Gérér


d’équipe expérience
Les 80 Masculin + expérience Travaux divers
ouvriers féminin

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Personnel occasionnel

Opération effectif Age qualification Sexe Période


/activité

Palissage/ 9 25 à 50 Expérience Masculin Durant tout le


Couchage / Ans féminin cycle végétatif
écimage

Effeuillage / 6 26 à 40 Expérience Féminin Durant tout le


ébourgeonnage Ans Masculin cycle végétatif

La récolte 30 20 à 45 Expérience masculin De 20 octobre


Ans Féminin jusqu’à la fin de
compagne

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Organigramme :

PATRON

Gérant

Comptable Super comptable

Chef Responsable
phytosanitaire
D’équipe

Gardiens Ouvriers Stationnaire

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Installations et équipements de l’entreprise

Installations

Désignation Nombre Durée de vie ANS Etat

Bureau 2 20 Bon
Station de tête 1 20 Moyen
Station de 1 20 Bon
traitement
Magasin des engrais 1 20 Bon
et des fertilisants
Magasins des 1 20 Bon
produits
phytosanitaires
Secteur d’habitation 1 20 Bon
Secteur de repos 1 20 Bon
pour les personnels
Magasin de petits 1 20 Bon
matériels

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Figure : medcin de travail

Figure : bureau Figure : vestiaire

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Figure : magasin Figure : toilette

Equipements

 Gros matériel
Type du matériel Désignation nombre Etat
Matériel de Tracteur 2 Bon
traction Charrue

Matériel de travail Covercrop 1 Bon


du sol

Matériel et Les vannes 14 Bon


équipement Les rampes
d’irrigation Les portes rampes
Tuyaux de
canalisation
Les gouteurs

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 Petit matériel

Désignation Nombre Etat


Lance et tuyaux pour le 5 Bon
traitement phytosanitaire

sécateur pour effeuillage et 5 Bon


écimage
sceaux pour la récolte 27 Bon

Echasses 9 Bon
Pulvérisateur à dos 2 Bon

Masque de traitement 4 Bon

Souffleur manuel 1 Bon

Souffleur automatique 1 Bon

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2. Les opérations d’installation de cultures

Aspect général de la plante :

L'aspect général d'une variété est déterminé avant tout par le développement de la
tige et des ramifications. La hauteur de la tige peut varier de 3m à 5m et même plus
selon les conditions de la culture et de variété.

Le nombre et la longueur des entre-nœuds sont aussi des caractéristiques variétales.


On distingue en général 2 types de croissance de la tomate :

• Type indéterminé :

Caractérisé par des distances entre les nœudsplus au moins longues et une nette
tendance à la ramification, ce qui confère à la plante un port dirigé.

• Type déterminé ; caractérisé par des entre-nœuds plus courts, une


croissance limitée aussi bien au niveau de la tige principale qu'au niveau des
ramifications. La hauteur des plantes de ce type est faible en comparaison avec les
plantes du type précédent.

Système racinaire :

Il est variable selon les variétés et le mode de culture. Après la levée, les jeunes
plantes développent tout d'abord leurs racines principales. Les racines secondaires se
développent plus tard. Dans certaines conditions, la partie basale de la tige peut
former des racines. Cette particularité biologique de la tomate contribue au
renforcement du système radiculaire, de la stabilisation de la tige et de la plante.

Le système radiculaire de la tomate peut atteindre 120 à 150cm de longueur


après 4 à 5 semaines de croissance dans les conditions favorables.

La tige :

La tige des jeunes plants de la tomate est herbacée et se lignifie avec l'âge. Chez
toutes les variétés, la tige est ronde au stade jeune et plus tard devient anguleuse.

L'abondance de la pilosité est une caractéristique variétale. Certains poils, les courts,
émettent une sécrétion jaunâtre à odeur spécifique de la tomate.

Couleur de la tige est verte à vert foncé avec une tendance vers le violacé au sommet
de la plante qui disparaît avec l'âge.

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Au début de la végétation, la tige est dressée, mais plus tard elle verse sous le
poids de la partie aérienne.

La feuille :

La feuille de la tomate est composée, imparapennée avec des folioles à nervures plus
au moins marquées. Ce caractère varie selon la variété et le mode de culture. On
distingue en général deux types de feuilles :

• Feuille de tomate « typique » où on trouve toutes les composantes de


feuilles-folioles principales et folioles secondaires plus ou moins égales.

• Feuille de type « Pomme de terre » à structure plus simple, composée de


folioles sensiblement équivalentes. De plus pour chaque variété, les folioles peuvent
avoir une marque entière plus au moins découpée et peuvent être oviforme ou
lancéolées. Des types intermédiaires existent pour chaque forme. D'autres
caractères spécifiques des variétés sont intéressants à observer tels que la couleur
du limbe (jaune verdâtre ; vert foncé). La pilosité faible ou marquée ; l'étalement de
la feuille plate aux bords enroulés.

L'inflorescence :

Elle est en forme de grappe (ou bouquet). En effet certainesEn grappes simples
;lorsque les fleurs sont disposées de part et d'autre d'un axe central.

• En grappes doubles ;lorsque les fleurs sont disposées de part et d'autre


des 2 axes.

• En grappes composéesayant plusieurs ramifications de types dichotomiques.

Pour la fleur, le calice est composé de 5 à 6 sépales ou parfois plus.

La corolle est composée ordinairement du même nombre de pétales et qui sont


soudées à la base. Les anthères sont aussi du même nombre et englobent un pistil
court. Ou long. L'ovaire est plus ou moins arrondit selon les variétés.

Les fruits :

Ils sont de couleur, forme et calibre variables selon les variétés. Le poids d'un fruit
varie de 2 grammes chez la tomate sauvage à 500 g chez les types à gros fruit
cultivés. On rencontre habituellement :

Forme plate. Forme arrondie. Forme oblongue

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Caractéristiques pédologiques de la parcelle :

Fiche récapitulative de disponibilité en éléments fertilisants du sol

Programme :serre :09 / 24/08/2021

Detirmination Dose La valeur rechrchhée


pour EC.PH
ammnomitrote 30 KG
S,potasse 50 KG
N,potasse 70 KG EC = 2.5
N.ca 40 KG PH = 5,8
MAP 40 KG
OLigo 2 KG

26/09/2021

Serre ;1 ;2 ; 3 ;4 ;5 ;6 ;7 ;8 ;10 ;11 ;12

Detirmination Dose La valeur rechrchhée


pour EC.PH
ammnomitrote 30 KG
S,potasse 60 KG
N,potasse 20 KG EC = 2.3
MAP 25 KG PH = 5,8
A_ nitrique 2 KG+Ca=30kg
Fer =1Kg / Ha / Semmaine

Aside Humique = 5L/Ha/Semmaine

Ca=7Kg/Ha/ Semmaine

2.1. Labour profond


Le labour profond consiste à travailler le sol à une profondeur de 3O à 40 cm, le
matériel utilisé pour cette opération est la charrue à 3 disques ou machine à soc. Il

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est pratiqué 15 à 20 jours avant la plantation. Par ailleurs les objectifs visés par le
labour profond sont :

 Retourner le sol en surface pour assurer son aération


 Exposition des couches profondes du sol au soleil
 La solarisation des couches permet de détruire les œufs, les larves des
insectes et les mycéliums des champignons.
 Ameublissement du sol et facilite le drainage des excès d’eau des irrigations.
 Détruire les mauvaises herbes

2.2. L’apport des engrais de fond


L’apport organique de fond

Il est effectué par un apport de fumier de vache bien décomposé et dégradé. Son
rôle est de fournir au sol une richesse en matières organiques qui assurent la nutrition
du sol en termes d’éléments fertilisants et l’amélioration de la stabilité structurelle
du sol afin de garantir une croissance prépondérante et un développement des
plantes.

Le fumier est apporté dans la parcelle selon deux modes d’apport ; Répandu et
dispersé sur toute la parcelle puis enfoui au moment de passage de covercrop.

Placé dans des tranchés avec les engrais.

La quantité apportée par hectare est de l’ordre de 40 à 60 T

L’apport de fumure minérale de fond

La fumure minérale de fond se caractérise par un apport d’un certain nombre


d’éléments minéraux tel que le phosphate, l’azote, la potasse, le magnésium.

Les engrais minéraux de fond sont apportés et enterrés avec le fumier dans les
tranchés qui sont préalablement confectionnés et creusés le long de l’abri serre. Elles
constituent les futures lignes de plantation sur lesquelles des ados seront
confectionnés pour recevoir la plantation qui proviennent de la pépinière la
transplantation

Remarque :

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Les quantités des engrais à apporter sont relativement à la richesse du sol. Donc il est
préconisé de faire une analyse de sol pour pouvoir connaitre les pourcentages et les
taux d’éléments fertilisants.

2.3. Le labour superficiel ou le covercropage

Le covercropage est un travail du sol à sa partie superficielle entre 15 à 30 cm. Il est


effectué à l’intermédiaire d’une charrue à 12 à 24 disques. Il est pratiqué dans le but
de Casser les mottes du sol laissées par le labour précédent.

Ameublir plus le sol

Niveler le sol pour obtenir une couche arable meuble et bien travaillée

Enfouir les engrais de fonds et le fumier organique en les incorporant dans le sol.

2.4. Confection des ados

Les ados constituent le lieu de plantation des plantules, ils ont une largeur de 50 cm
et une hauteur de 15 cm et qui se réalisent à l’aide d’un billonneuse.

Parmi les avantages cherchés de cette opération on trouve :

 Augmenter la densité de plantation.


 Permet d’utiliser le paillage plastique.
 Permet de pratiquer la fertigation.
 Favoriser le développement du système racinaire.

2.5. Installation de système d’irrigation (goutte à goutte)

C’est une technique qui consiste à placer Des rampes porte rampe, ils ont installé deux
rampes avec des goutteurs non autorégulant, espacés de 40 cm, avec un débit de 1,5
L/h. Les rampes sont installées sous le paillage et placées au milieu du billon pour
assurer une irrigation équilibrée.

Parmi les avantages de ce système on cite :

 II permet une économie en eau.

 II permet d'apporter les engrais dans l'eau (fertigation).

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 II permet une économie en engrais apportés aux plantes cultivées.

 II permet de procéder aux traitements du sol avant la plantation : la


fumigation.

Cependant, le système d’irrigation localisé présente des inconvénients à savoir :

Bouchage ou colmatage des trous d'irrigation par :

Soit les suspensions de sable, de terre qui sont acheminées par l'eau depuis le puits.

Soit par les résidus des engrais apportés au moment de la fertigation.

Le prix des rampes et les accessoires coûtent chers.

Paillage plastique du sol :

Le paillage plastique consiste à couvrir les ados par un film plastique de faible
épaisseur 40 cm et de couleur noire, blanche ou noire du côté du sol et de couleur
blanche du côté de sa surface supérieure. Les objectifs visés par l’utilisation du
paillage plastiquerésident dans

Lutter contre les mauvaises herbes(le film noir empêche la lumière à atteindre les
plantes de mauvaises herbes et par conséquent celle-ci meurent par l’absence de
synthèse de matière sèche)

Garder un certain taux d’humidité au niveau du sol (limitation des évaporations


d’eau après irrigation)

Garder une quantité de chaleur nécessaire à se réchauffer le sol surtout en hiver.


Par conséquent, cette chaleur entraine aux racines une grande potentialité
d’assimiler et absorber les nutriments emmagasinés

Permet de préserver la qualité de fruit

Evite le contact des premières feuilles (lorsqu’elles deviennent âgées)

2.6. Désinfection du sol


La désinfection du sol est une opération qui est pratiquée dans le but de détruire
les ennemis des cultures qui se trouvent dans le sol (nématodes, champignons, des
insectes, des lombrics). Les produits utilisés sont en majorité des cas sont des
nématocides, des fongicides des insecticides qui sont appliqués avant la
plantation des plantules. La désinfection du sol consiste à injecter un gaz dans le
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sol. Pour réussir cette opération, un pré irrigation est effectué pour dégager et
éliminer l’air qui comble les poches ou les porosités du sol et provoquer la
germination des spores des champignons à cause de l’humidité du sol et la chaleur
générée par les rayons capturés dans le paillage plastique. Le gaz est en effet
injecté directement dans les rampes d’irrigation. Après un traitement ou
fumigation, on couvre la parcelle par un film plastique blanc pour assurer que le
gaz n’échappe plus.
Lors d’une application de fumigation, il faut prendre une considération
L’étanchéité des bordures de film plastique pour ne pas laisser passer le gaz à
enfuir.
La façon de préparation de produit pour diminuer les risques des résidus dans le
sol et dans la culture à s’installer.
Remarque
Il ne faut pas permettre à personne d’entrer dans la serre traitée par lors de
l’application de fumigation.
On peut utiliser un NEMAPROP sous forme liquide qui se circule via le système
d’irrigation mais n’affecte pas des perturbations au niveau de plante par contre le
gaz laisse des tracesou des résidus qui peuvent altérer son fonctionnement
physiologique.

Figure : NEMAPROP

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2.7. Confection des trous
La confection des trous est pratiquée avant de la plantation. Elle consiste à
trouer le paillage plastique qui couvre les ados, le matériel utilisé pour effectuer
et réussir la trouaison soit un couteau, soit un tube cylindrique PVC dont le
diamètre ne dépasse pas 10 cm. Elle peut être mécanique. La distance entre les
trous de la plantation dépend de mode de plantation.

2.8. Opération de plantation


Les plateaux contenant les plants en motte sont d’abord trempés pendant
plusieurs minutes dans une solution fongique afin de prévenir les fontes de
semis, dues au Pythium ou autre. Le fongicide utilisé est à largespectre.
On trempe les plants également dans une solution contenant un insecticide.
Descas isolés font état de trempage des plants dans des solutions contenant
des produits connus sous la dénomination de « enracineurs», riches en matière
organique, en oligo-éléments et en bactéries déclarées promouvoir la croissance
desracines.

Tableau : les différentes opérations par les quelles on prépare le sol


Opérations Date Matériels Produits
utilisés utilisés
Labours 10/06/2021 Tracteur Gasoil
Charrue à
soc
Epandage de 22/06/2021 Tracteur Gasoil
fumier Remorque -Fumier
Les pelles organique
Le cover- 12/06/2021 Tracteur Gasoil
cropage Cover crop
Confections 25/06/2021 Tracteur Gasoil
des ados Billonneuse
Installations 26/06/2021 Tracteur Gasoil
de système Remorque T tape
d’irrigation Couteau
Installation 29/06/2021 Tracteur Paillage Noire et
de paillage Remorque blanche

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plastique Les sapes Paillage blanche

Désinfection 2/07/2021 Pompe Dorlone


de sol
Mise en 15/09/2021 Roseau Ficelle
place des Crochets
crochets
Confection 23/07/2021 Greffoir
des trous de
plantation

3. Les opérations d’entretien


3.1. Palissage :

C’est une opération qui consiste à enrouler la ficelle autour et au long de la tige
dans le sens ascendant à mesure de sa croissance, Le Palissage est répétée dans le
temps de puis 1er bouquet floral jusqu’à le pincement. (Commence dès que les
plants ont atteint une hauteur de 20 à 30cm.)
Cette position permet :

- de maintenir en position verticale la partie active de la plante.


-De mieux tirer une partie de la lumière qui pénètre dans la serre.
-de supporter la charge des fruits.
-De gagner l’espace.
-facilite les opérations des entretiens (taille, trait, récolte...)
-Une meilleure alimentation de la partie aérienne.
-de pratiquer l'opération du couchage
Eviter de palisser en début ou en fin de la journée, la plante est turgescent
pendantcette période, elle est donc trèscassante.
Palisser avant d’ébourgeonner, si on casse la tête de plante on peut repartir sur un
axillaire pour les variétés à entre-nœuds courts, on peut sauter un entre-nœud sur
deux lors de l’enroulement.

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Figure : palissage

3.2. Ebourgeonnage
L’ébourgeonnage est d’éliminer tous les bourgeons axillaires soit manuellement au à

l’aide d’un sécateur qui poussent à l'aisselle des feuilles, l'ébourgeonnage doit être

effectué pendant tout le cycle de la plante.

- Faciliter la technique decouchage.


- éviter la croissance latérale de laplante
- réduire la concurrence sur la sève entre la plante etbourgeon
- favorise l'aération des plantes et permet une croissancerapide
- l'ébourgeonnage doit être effectué pendant tout le cycle de laplante
Remarque : Un ébourgeonnage effectué tardivement, laisse des chicots sur la plante,
ce qui peut être considéré comme portes ouvertes à l'installation de champignons tels
que la pourriture grise.

3.3. Effeuillage
C’est une opération qui consiste à éliminer manuellement les feuilles âgées ou
malades. Il qui est pratiquée pendant tout le cycle des plantes cultivées
L’objectif de l’effeuillage est:

- Faciliter la technique decouchage.


- Faciliter larécolte.
- Favoriser l’aération des plantes et leur croissance.
- Une bonne nouaison des bouquetsbasaux.

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- Donner une bonne coloration desfruits.
- Eviter la contamination de la plante par le contact de feuilles avec
lesol.

Figure : Effeuillage

3.4. Couchage
Le couchage consiste à maintenir la plante dans un sens oblique par la ficelle de
palissage. Il est effectué au futur à mesure de l'avancement des récoltes des
bouquets et de celui de l'effeuillage de la partie basale. Par ailleurs, le couchage
est réalisé en sens inverse sur les plantes des deux lignes jumelées.
L'objectif visé par l'opération du couchage, c'est de pouvoir gagner un grand
nombre de bouquets floraux sur la plante. Le couchage est pratiqué quand la
plante a atteint dans sa croissance en longueur le fil de fer, auquel la ficelle de
palissage est attachée.
Remarque :
L'opération du couchage peut engendrer certains problèmes sur le plan
pathologique, tels que :
• La dissémination rapide des champignons spécialement la
pourriture grise.
.La dissémination des acariens.
• Le couchage est une technique qui demande un certain nombre de
journées de travail, donc des frais de main d'œuvres en plus.

3.5.La pollinisation
Lapollinisation étant définie par le transport des grains de pollen des étamines vers le
stigmate dela fleur. Pour que toutes les fleurs de tomates soient pollinies

Les bourdons : Ce sont des insectes qui semblent donner le meilleur résultat
quant à l'amélioration de la pollinisation des fleurs de tomate.
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Les ruches ont pour objectif de:

- Exceller pollinisation dans des conditions climatiques difficiles,


contrairement aux abeilles, les bourdons sont actifs sous des
températures basses 5°c.
- Assurer une Meilleure pollinisation des fruits et qualité supérieure
desfruits.
- Une colonie de bourdons peut butiner sur une superficie de 1000
à 3000 m2 pendant 6 à 8 semaines. Le nombre de colonies
nécessaire dépend de la variété, du type de culture, de la saison,
de la densité et de la présence concurrentielle des fleurs
sauvages. Pour la culture de tomate sous abris, le nombre des
ruches est variant entre 4 et 8 ruches.

Remarque

Lors de leur travail, les bourdons laissent une petite marque brune sur les pétales
des fleurs, cela permet, en effet, d'être sûr que les bourdons ont accompli leur
tâche convenablement.

Lorsqu’on a besoin de faire des traitements par des insecticides, il est impératif
de faire sortir les ruches de bourdons en dehors de la serre pour éviter leur
attaque par les produits de traitements. Cependant, au cas où on procède à des
traitements autres qu'insecticides il faut tout simplement fermer les ruches.

L'installation des ruches doit se faire le jour de la réception, au plus tard le


lendemain. Dans la serre, les ruches sont placées à une hauteur de 1 à 1.5 m du sol.
Elles doivent être couvertes pour les protéger des fortes chaleurs ou / et des
pluies dues à la condensation nocturne des excès de l'humidité relative au niveau
du plafond des abris-serres.

Lors de leur butinement, l'objectif principal visé par le bourdon n'est pas
la pollinisation, mais c'est la recherche de nectar qui est une substance sucrée,
savoureuse et qui se trouve à l'aisselle des pétales des fleurs. De ce fait, quand le
bourdon pénètre dans la fleur pour sucer le nectar, son abdomen et ses ailes
touchent les étamines et se couvrent de grains de pollen. A son passage sur une
autre fleur, le bourdon dépose indirectement et à son insu, le pollen qu'il
transporte sur le stigmate de la fleur visitée.

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Figure : les bourdons

3.6. Désherbage
C'est une opération qui consiste à éliminer les plantes adventives qui poussent dans
l'abris-serre à côté des plantes cultivées. Les mauvaises herbes présentent deux
inconvénients à savoir :

- Elles peuvent jouer le rôle d'hôte pour un ensemble d'agents pathogènes.

- Elles entrent en concurrence pour l'eau et les sels minéraux avec les plantes
cultivées.

Par ailleurs, en culture sous abris-serre, il existe deux types de désherbage :

• Le désherbage entre les lignes de plantation : il est réalisé par des sapes.

• Le désherbage sur les lignes de plantation : il est effectué


manuellement par des ouvriers.

• Le désherbage est effectué quand cela est nécessaire pendant tout lecycle de
production de la culture

3.7.Nettoyage

Le nettoyage permet le ramassage des débris des végétaux après les opérations
suivantes : l’effeuillage, ébourgeonnage, les fruits pourris cette opération fait par

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les ouvriers manuellement ou à l’aide des fauches et des balais

Figure : nettoyage

3.8.Écimage
C’estlefaitdepincerlebourgeonapicallorsquelaculturearriveàlahauteurdésirée.L'opér

ationdoitêtre faite 2 à 3 feuilles après le dernier bouquet pour arrêter sa

croissance à un niveau déterminé, et par conséquent de limiter le nombre de

bouquetsfloraux.

3.9. Chaulage
Au moment de forte chaleur, la température de l’abri serre s’est élevée

brusquement et par conséquent les plantes transpirent plus et les ravageurs et les

ennemis retrouvent les conditions optimales pour se multiplier et constituer des

colonies pour attaquer la culture qui sera mise dans une situation vulnérable ce qui

engendre la chute de la productivité. Pour cela, on effectue le chaulage qui est une

technique qui sert à répandre la chaux dissous dans l’eau sur la couverture de l’abri

serre pour baisser l’effet de température.

Soufflage du souffre :

C’est une opération qui consiste à envoyer des quantités de souffre sous forme

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d’une poudre sur le feuillage de tomate. Le matériel utilisé est un souffleur qui

consiste à envoyer de l'air et la quantité de souffre sous pression à travers un

tuyau qui est tenu par l'ouvrier. Cette technique vise :

La précocité des fruits dans des conditions climatiques défavorables.

La protection contre les acariens et les maladies cryptogamiques.

3.10. Fertilisation
C’est une technique qui permet de transmettre aux plantes les éléments minéraux et
les nutriments nécessaires dont les plantes ont besoin pour assurer une croissance
idéale et un développement perspicace des plantes. La fertilisation est assurée par le
système d’irrigation qui les circule en mettant à la disposition des plantes et à la
proximité de système racinaire. Les objectifs visés par cette opération :

Assouvir les besoins de la culture en matière d’éléments fertilisants.


Permettre de brasser et mélanger les différents engrais grâce à la station de tête.

Circulation de la solution fertilisant à l’intermédiaire de système d’irrigation

Préparation de la solution mère :

 Déterminer la quantité desengrais.

 Remplir ½ debac.

 On ajoute l’acide Nitrique pour corriger le pH de l’eau et

pour compenserl’effet alcalisent du DAP (sinécessaire).

 On ajoute les engrais à l’ordre suivant (les engrais

phosphorique, potassique, qui contient de magnésium et les

engraisazoté)

 Remplir le ½ d’eau restant. Et on agite la solution après en

injectant sur laconduite principale.

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Tableau : compatibilité entre quelque engrais

Engrais Ammonitrate Nitrate MAP Nitrate Sulfate Sulfate de

de de de Magnésium

chaux potasse potasse

Ammonitrate OUI OUI OUI OUI OUI OUI

Nitrate de OUI OUI NON OUI NON NON

Chaux

MAP OUI NON OUI OUI OUI OUI

Nitrate de OUI OUI OUI OUI OUI OUI

Potasse

Sulfate de OUI NON OUI OUI OUI OUI

Potasse

Sulfate de OUI NON OUI OUI OUI OUI

magnésie

CQAK-M Page 34
3.11. Irrigation
 Ressources hydriques :

Dans l’exploitation de farissi naceur les Ressource hydrique sont représenté dans

deux puits, à une profondeur de 80 m,100m équipé d’une pompe immergé et un

bassin d’accumulation avec une capacité de 2400 m3.

Figure : bassin
 Station de tête :

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- Filtration :

Les filtres :
Ce sont des filtres de forme cylindrique ; ils contiennent un support autour du
quel sont placés plusieurs anneaux laissant entre eux des petits passages qui
permettent l'accès de l’eau et l’arrêt des particules ayant des dimensions
supérieures à celles des passages et leur élimination se fait manuellement.

 Type de filtre : filtre à disque autonettoyant


 Nombre :3
 Dimension:2

Figure : filtre à disque

- Système d’injection d’engrais :


- Type d’injection : systèmeventuri
- 5 Bac de mélange des engrais, chacun avec une capacité de 1000l
- 1 bac de traitements avec une capacité de 1000l

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Figure : bac de mélange des engrais Figure : ventilateur de mélange

Figure : bac de traitement figure : tableau automatique

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Station de pompage :

Tableau : les caractéristiques de la pompe

Sources hydriques Puits


Débit journalier 60 min
Type de pompe 1D54000.RM
Source énergie Electricité
Etat Bon

Figure : la pompe de bassin

3.12. Protection des cultures :


Lutte chimique

Date Ravageur Produit Dose DA


Ou R
Maladies

N.C M.A Hl

29/09/21 Acarien: Acramite Bifenzate 20 cc /hl 1j


30/09/21 480 sc
01/10/21
15/11/21 mildiou Blue Cuivre-hydroxyde 500 g/hl 15j
chield de cuivre
06/11/21 Cladosporiose Ortiva top Azoxystrobine+ 75cc/hl 3j
07/11/21 difénoconazole

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Lutte biologique

Date Ravageur Produit Dose D


ou A
maladies N.C M.A hl Ha R

-22/10/21 Mouche Limocide 6%Essence 0,4 l/hl 4 l/ha 1


-23/10/21 blanche d’orange
-01/11/21 Mouche Captiva Extrait 100cc/hl 10cc/ha 1
-02/11/21 blanche et d’oléorésine
acarien de capsicum
-huile d’ail
-huile de soja

Matériel de traitement :

Figure : tuyau de traitement Figure : la lance

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Figure : motopompe Figure : traitement de tomate

Piégeage des insectes nuisibles :

-Les pièges sont installés dans l’exploitation entière:

-Culture : tomate

--Ennemi visé : TutaAbsoluta

-Type de piège utilisé : 2 types de piège distingués

 Pièges avec del’eau


 Pièges de typedelta

-Période d’installation de piège : Plantation

-Procédure d’installation de piège :

 Pièges avec de l’eau : ce sont des récipients contenant de l’eau au-


dessus desquels sont fixées des capsules dephéromones.
 Pièges de type delta : ces pièges contiennent une capsule de
phéromone + une plaqueengluée sur laquelle se collent lesmâles.
 Pièges coloré : ces pièges contienne une bonde a couleur pour la
attraction des insectes et une plaque engluée pourcapté
- Bonde Noir : contre les tutaabsoluta
- Bonde Bleu : contre lestrips
- Bonde Jaune : contre la Moucheblanche
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-Nombre de pièges installés par serre / ha : 20 pièges avec de l’eau + 4
de type delta.

-Nombre de contrôles des pièges effectués /semaine : chaque jour.

Figure : piège delta Figure : piège coloré jaune

Figure : piège coloré noir Figure : diffuseur sexuelle


Pour pouvoir suivre l’évolution des populations il est recommandé de relever les
individus capturés et les comptabiliser tout en remplissant une fiche de

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contrôle afin de calculer le seuil de nuisibilité de ravageur et avoir décider sur
le déclenchement de l’application de traitement.
Lutte biologique (lâché des auxiliaires) :

Auxiliaire Prédateur stade P.C Ennemis Période Fréquenc Pièce


Ou Visé des e Par
parasite Lâchés Des ha
lâchés
Nesidiocoristenuis prédateur Adulte BCP Tutaabsolu 22/10/2 Une 8/ha
CER ta 0 bouteille
TIS sure 4
ligne

Figure : bouteille d’auxiliaire Figure : la mise en place de Nesidiocoris

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TUTA ABSOLUTA :

Figure : symptôme de TutaAbsoluta


Avec l’utilisation des produits chimique, biologique et on lâche des auxiliaires ; en fait
un feuillage des feuille attaqué par Tutaabsoluta (contient l’œuf et la larve) pour
réduire un peule nombre desinsectes.
ACARIOE BRONZE :

Figure : acariose sur tomate Figure : poudre de soufre

CLADOSPORIOSE :

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Ce champignon à des symptômes sur la face inférieure de la feuille, on constate un
duvet brun dû à la présence du mycélium du champignon.

Figure : symptômes de Cladosporiose

Le développement de ce champignon est favorisé par certaines conditions :

 Humidité relative supérieure à 80%.


 Une température de 20 à 25 °C.
Méthodes de lutte:

 Aération des abris serre pour réduire l’humidité.


 Elimination des feuilles basales attaquées.
 Un contrôle régulier.

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BACTéRIOSE :

Figure : symptômes de BACTéRIOSE


La seule solution aux plants infectés par ce bactériose, est l’arrachage

Pourriture grise (botrytis) :

Le botrytis est une maladie cryptogamique, qui peut attaquer les feuilles, la tige , les
fruits.
Le développement de ce champignon est favorisé par certaines conditions :
- Une humidité relative élevée (supérieure a 80%)
- Blessures engendrée par la taille au cours de l’opération de la taill, efeuillage.

Méthodes de lutte :
Une bonne aération des abris pour éviter l’excès d’humidité.

Ne pas laisser sur les plantes des organes pouvant constituer le point de démarrage
de champignon.

Pendant l’utilisation des sécateurs doivent être désinfecté périodiquement

3.13.La récolte :

 Précautions à apprendre avant la récolte :

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- Il ne faut jamais récolter les fruits verts
- Eviter de faire une blessure des fruits récoltés
- Vider le fruit dans des caisses propre.
- Eviter de remplir trop les caisses
- Respecter la coloration demandée
- Eviter l’exposition de la production au soleil et au sol
- Il faut effectuer la sélection des fruits en éliminant ceux qui

présentent des défauts physiologie ou des dégâts d’un provoque

La récolte est effectuée manuellement par les ouvriers pour tous les variétés de
la tomate dans le ferme ça dépend de la demande des clients. On note ici que la
plupart du rendement du domaine farici naceur est destiné vers l’export, c’est
pour cela le directeur commande aux chefs de domaine les caractéristiques des
fruits et les normes qu’il faut récolter (coloration et le calibre etc.)

Au sein de domaine farici naceur récolte a commencé le 20/10/2021 et elle va


terminer après 6 mois.
La récolte se réalise sous des conditions du degré de coloration, de calibre et la
présence de pédoncule, ou dans le cas où il y a forte demande du marché ou sans
pédoncule pour l’export.

Pendant la récolte 3 ouvriers font un triage qui consiste à traiter les caisses en
éliminantles fruits défectueux, périssables qui ne conviennent pas aux exigences
de consommateur et de petit calibre ainsi qu’il faut éliminer les fruits déformés
puis ils laissent seulement les fruits de bonnes qualités dans la caisse qui
conviennent aux normes.

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Figure : la récolte de tomate

 La récolte de tomate :

date de mode Matériel Quantité Rendement


total annuel
récolte Utilisés Récolté/ouvrier/jr

Durant la manuel Seau + 30 plateau / jour 120 T/ha


compagne caisse

 Destination de la production :

Variétés Rendement % de vente % de produit observation


par ha au marché exporté
local
120 t/HA 50/75 80% La variété la
ateneo plus demandée
à englise
100,110 t/ha 50% 95% La variété la
Jénio plus demandée
à englise

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4. Hygiène, santé et sécurité en milieu de travail
 Démarche d’évaluation des risques professionnels :

Travaux réalisés pendant Situation de risque Risque prioritaire


la période de stage
Traitement Utilisation de la lance
Effeuillage Utilisation de sécateur Oui
Récolte Pendant la récole

 Situation de l’hygiène, santé et sécurité dans l’entreprise :

Questions relatives OUI/NON Observations et


l’hygiène, santé et sécurité Commentaires
Les moyens de propreté Oui
individuelle sont-ils misent
à la disposition des
salariés, notamment des
vestiaires, lavabos et
cabinets d'aisance ?
Y a-t-il une douche Oui Les salariés n’utilisent pas
appropriée pour les les douches quand ils
salariés qui manipulent des pratiquent les produits
produits chimiques, tels chimiques !!
que les pesticides et les
engrais ?
Le matériel et les Oui
équipements de travail
sont-ils munissent des
dispositifs de sécurité ?
Les instructions en cas Oui
d’accident ou d’urgence,
Sont-elles clairement
comprises par les salariés
Existe-t-il au moins un Oui Deux salariés avaient
salarier ayant reçu une soutenir une formation
formation en secourisme ? pour secourir les
personnes de l’entreprise
et leur donner les premiers
soins.

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Les trousses de premiers Non
soins de secours sont-elles
disponibles à proximité du
lieu de travail ?
Les dangers sont-ils Oui Totalement on trouve sur
clairement identifiés par les murs des panneaux
les panneaux d’avertissement pour met
d’avertissement ? l’attention, tel ou tel
danger.
Les salariés sont-ils Non
informés des dangers des
produits utilisés
Les vêtements et les Oui
équipements de protection
sont-ils stockés dans un
endroit autre que le lieu de
stockage des produits
phytosanitaires ?
Le salarié peut-il refuser Non
d’exécuter un travail
présentant un danger pour
sa vie ou sa santé
Les salariés appliquent ils Non Les salariés ne donnent pas
les règles d’hygiène, santé la considération sur
et sécurité au travail ? l’importance de respecter
les règles d’hygiène.
Les salariés sont-ils Non
informés sur la
réglementation relative à
l’hygiène, santé et sécurité
au travail ?
Existe-t-il une démarche Non
de prévention aux risques
dans l’entreprise ?
L’entreprise prend-elle en Non Parfois l’entreprise néglige
considération les les précautions à
précautions relatives à apprendre pour l’hygiène
l’hygiène, santé et sécurité et santé.
au travail ?

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Conclusion

D’après l’analyse et la description de déroulement des différentes


opérations techniques culturales et techniques. On pourra tirer des
conclusions suivantes concernant l’organisation le travail de l’exploitation
agricole farici naceur.l’exploitation farici naceur bénéficie d’une
stratégie de gestion des ressources humaines parfaite qui lui permet
d’opérer toutes les techniques de production de façon optimale et dans les
meilleurs délais comme l’effeuillage, le traitement phytosanitaire, la
récolte.Ce qui induit la précocité dans le marché. Ainsi que l’entreprise est
privilégié d’une proximité aux zones routières ce qui lui favorisent
l’approvisionnement des matières nécessaires pour le fonctionnement de
l’entreprise en lui apportant des engrais et des produits phytosanitaires
indispensable à la nutrition et la protection des cultures. L’entreprise fait
partie d’une pépinière Sirwa qui lui assure l’apport des plants greffés saints
et indemnes des maladies ce qui lui permet à l’entreprise de travailler
aisément même si dans des conditions défavorables en cas d’attaque des
ravageurs redoutables ou bien des maladies bactériennes et virales .mais,
malheureusement on constate que les ouvriers qui sont chargés de faire un
traitement phytosanitaire ne portent jamais des vêtements de protection au
cours d’application du traitement. Ce qui compromet la santé des ouvriers.
au cours de la récolte, les ouvriers des outils qui ressemblent des seaux qui
proviennent d’emballage des engrais de synthèse. Ça peut construire un
danger réel pour l’entreprise en cas de contamination des tomates par des
résidus chimiques ou les éléments traces qui restent suspendent dans des
emballages.

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