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AGR 100 : FONEMENTS EN SCIENCES AGRONOMIQUES

Acquis d’apprentissage du cours :


Faire acquérir à l’apprenant les bases nécessaires pour produire de manière
durable des végétaux cultivés dans les principaux agroécosystèmes tropicaux
et comprendre les principaux facteurs qui influencent les performances et la
durabilité de l’exploitation des cultures tropicales
1. Notions de système de production, de système de culture et d’itinéraire
technique
2. Choix et obtention du matériel de plantation le mieux adapté à un
système de culture donné en régions tropicales
3. Choix des modalités de plantation (date, dispositif spatial, densité) en
fonction des caractéristiques du milieu pour les principales cultures
tropicales
4. Proposition des solutions techniques les mieux adaptés à
l’amélioration des propriétés physiques, physico-chimiques et
biologique d’un sol en régions tropicales.
5. importance et possibilités de mise en place des systèmes de protection
et de contrôle des obtentions végétales dans les régions tropicales.
6. Choix des modalités d’entretien des cultures les mieux adaptés aux
caractéristiques des milieux tropicaux.
7. Définition et déclination du concept de Phytotechnie.
8. Présentation des facteurs influençant les principaux systèmes de
culture pratiqués sous les tropiques.
9. Présentation des principales techniques permettant de maintenir et
d’améliorer les performances des systèmes de culture sous les
tropiques : (i) choix du matériel de plantation et définition de rotations
de cultures pures et/ou d’associations culturales adaptées, (ii) obtention
du matériel de plantation, (iii) défrichement, (iv) installation des
cultures, (v) gestion de la fertilité du sol, (vi) entretien culturaux, (vii)
opération de récolte et de poste récolte et de post récolte
10.Proposition des solutions adéquates pour limiter les pertes de récolte et
d’après récolte pour les principales cultures vivrières des régions
tropicales.
Notes de référence
1. Sciences et Avenir, décembre 2003
2. La recherche, les racines de l’agriculture en Nouvelles Guinée (archive)
(archive)
3. Science et Avenir n713, p.21, juillet 2006
4. Encyclopaedia, Britannica, « Melanesian cultures »
CHAPITRE I : HISTORIQUE DE L’AGRICULTURE

Introduction
L’agriculture est née avec la mise en terre de premières semences et de la
domestication des animaux par l’homme, lors de la révolution néolithique, il y a
plus de dix mille ans. On peut supposer que cela a débuté par une agriculture de
subsistance. Puis, peu à peu, s’est créée une agriculture de production et de
négoce ; aujourd’hui, l’organisation des marchés, la démographie, les
techniques, le savoir-faire et l’application de haute technologie sont à la
disposition de l’agriculture pour obtenir des niveaux de production jamais
atteints dans l’histoire.
1. Naissance de l’agriculture
Le Proche-Orient fut probablement la première région où l’agriculture apparut il
y a plus de10 000 ans (du riz cultivé daté de plus de 15000 ans aurait cependant
été découvert en Corée). Auparavant l’homme assurait sa subsistance avec la
chasse, la pêche et la cueillette. L’agriculture est également apparue de manière
indépendante en Chine, dans le Sahel africain, en Afrique centrale, en Amérique
du Sud et en Nouvelle Guinée.
1.1. Domestication végétale et animale.
La domestication consiste à sélectionner et à mettre en culture les espèces
présentant le plus d’intérèt. Par exemple, la figue serait le plus ancien fruit sucré,
domestiqué, connu, après la découverte en 2006, dans la vallée du jourdain
(Israël actuelle) de neuf figues parthénocarpiques, c’est-à-dire ne produisant pas
de graines et pour lesquelles l’intervention de l’homme a due être nécessaire, car
cela nécessite une culture recourant à des boutures. Ces figues seraient vielles de
11400 ans. Pour l’orge, le blé et le seigle, la domestication a commencé en 9500
et 9000 av JC. L’élevage se développe et débute par la domestication du Chien.
1.2. L’agriculture
La transition d’une économie vivrière à une économie agricole (c’est-à-dire sur
la chasse, la chasse et la cueillette et où l’homme intervient dans les cycles
naturel de la biomasse par exemple la reproduction et la sélection des espèces)
est communément appelée la révolution néolithique.
On distingue plusieurs grands foyers de domestication. Ainsi, en Amérique
Centrale se sont développées des cultures telles que le maïs, le haricot, la
courge, la tomate, la pomme de terre, le tabac et de nombreuses autres cultures
végétales. L’Afrique fut le foyer de domestication du mil, sorgho, millet et
l’Asie de l’Est, du riz. En Nouvelle Guinée, les peuples papous cultivent la
canne-à sucre e certains légumes-racine depuis environ 9000 ans. Le premier
stade de développement fut souvent celui de l’agriculture sur brulis, consistant à
défricher une parcelle par le feu (permettant un enrichissement du sol), puis de
la cultiver un ou deux ans, avant de laisser reprendre ses droits. Ce processus est
réitéré, ailleurs, l’année suivante.
II Evolution de l’agriculture à l’époque antique
L’utilisation courante de l’incendie volontaire comme méthode de défrichement,
dans des milieux méditerranés secs a conduit à une dégradation du milieu et a
rendu impossible l’utilisation de cette méthode. Ainsi, sous l’antiquité, furent
élaborées d’autres techniques agricoles reposant soit sur l’arrérage (labour
superficiel à l’aide d’un araire, charrue primitive) ou sur l’irrigation. Certaines
civilisations classiques en Mésopotamie, en Chine, en Egypte ou dans les Andes,
particulièrement brillantes, ont ainsi mis au point des systèmes d’irrigation
particulièrement ingénieux en utilisant la crue des grands fleuves.
2.1. En Occident : révolution agricole de l’an 1000
Aurour de l’an mille, la crise du système précédent a entrainé une nouvelle
révolution agricole et d’un nouveau système. Il repose en particulièrement sur
l’usage de la charrue, qui permet de retourner des sols plus lourds que l’araire.
C’est également à cette époque de la charrue qu’apparaissent des systèmes
complexes d’assolement comme la rotation triennale : toutes parcelles d’un
village sont divisées en trois sols, mis en culture simultanément et qui tourne
chaque année.
Ces innovations permettent en particulier la mise en valeur des forêts de la partie
tempérée de l’Europe : les défrichements, essarts, brûlis se multiplient à partir
du Xe siècle.
2.2. Europe : révolution agricole au XVIIe siècle
A partir de 1650, en Europe, l’agriculture commence une révolution dans son
mode de production comme dans les techniques employées au Pays-Bas et en
Angleterre. On parle parfois de la « culture attelée lourde», comme première
révolution agronomique, favorisant par des observations codifiés dans des
travaux pionniers comme ceux d’Olivier de Serres (1539-1619) ; un cycle
vertueux s’enclenche, la meilleure alimentation animale permettant des chevaux
et des bœufs plus puissants, pouvant tirer des machines plus importantes et
améliorant ainsi la productivité terres tandis qu’on utilise leurs déchets
organiques pour faire du fumier. Les instruments agraires sont rapidement
modifiés. En France, un tel modèle perdurera jusqu’au XXe siècle, voire jusqu’à
2eme guerre mondiale, tandis que les Etats-Unis avaient amorcés dès les années
1930la révolution agronomique moderne
CHAPITRE II : AGRICULTURE EXTENSIVE
Introduction
L’agriculture extensive est un système de production agricole qui ne maximise
pas la productivité à cours terme du sol en ne faisant pas appel à des intrants
chimiques, à l’irrigation ou au drainage, mais plutôt aux ressources
naturellement présentées sur place-pratiquée généralement sur de vastes
étendues, elle se caractérise par des rendements à l’hectare relativement faibles
et par un plus grand nombre d’emploi par quantité produite, mais avec des
revenues parfois bas, dans les pays pauvres notamment mais aussi en France.
C’est une agriculture qui permet souvent une certification (agriculture
biologique) quand elle est accompagnée du non utilisation d’intrants chimiques
mais tous les agriculteurs ne la revendiquent pas. En Europe, les zones agricoles
extensives correspondent aux zones agricoles où la naturalité est la plus élevée,
où ont été identifiés des « systèmes agricoles à haute valeur naturelle ».
L’agriculture extensive s’oppose à l’agriculture intensive qui se caractérise par
des rendements à l’ha très élevés et dont la forme extrême est l’agriculture hors-
sol.
I. TYPOLOGIE (CLASSIFICATION)
- Une forme traditionnelle rencontrée dans les pays du tiers monde, qui
utilise des moyens techniques limités et une main d’œuvre relativement
nombreuse, du fait de ce faible niveau de mécanisation. Son type extrême
est l’agriculture itinérante, encore courante en Afrique et en Amérique de
Sud.
- Une forme moderne, très mécanisée, propre aux pays
industrialisés »neuf » qui dispose d’immenses étendues, notamment en
Amérique de nord ou en Asie Centrale(Kazakhstan) mais ont souvent une
main d’œuvre limitée. Dans ce cas, le caractère extensif ne se rapporte
qu’au sol, la productivité de la main d’œuvre étant au contraire très
élevée.
- Une agriculture vise la protection voire la restauration de la biodiversité
(avec ou sans mesure agro-environnementale) et cherchant notamment
pour cela à limiter l’eutrophisation du sol et de l’eau. La persistance de
ces formes d’agricultures extensives est liée à différents facteurs.
- Manque de main d’œuvre
- Manque de moyen financiers (lié au sous développement)
- Structure sociale et tradition d’une région ou d’une communauté,
- Mode de propriété (latifundia ou système communautaires)
- Conditions climatiques (zones semi-arides) ou naturelles (qualité des sols)
défavorables aux systèmes intensifs ou ne les permettant pas.
- Volonté ou obligation de protection de l’environnement, de protection ou
restauration du sol (lutte contre l’érosion, lutte contre la déforestation)
Elle relève dans certains cas, une faible maîtrise du terroir, ou au contraire
une gestion (traditionnelle ou moderne) adaptée à la pauvreté ou vulnérabilité
de certains sols ou milieux. Les reformes agraires ont presque toute vidés à
intensifier les systèmes agraires parfois avec des effets pervers (dégradation
des sols, salinité, épuisement de nappes phréatiques, agriculture dépendante).
En Europe, l’agriculture extensive a dans les années 1970-1980 été assimilée
à l’agriculture traditionnelle propre à certaines régions défavorisées sous
l’angle des conditions naturelles : exemple : agriculture de montagne,
agriculture traditionnelle de certaines régions méditerranéennes. La politique
agricole commune qui a favorisé à ses débuts l’intensification de l’agriculture
s’orienter depuis sa dernière reforme, adapté en 2003, vers une nette
désintensification, notamment par le découplage de subventions par rapport à
la production. En culture intensive ou semi-intensive, la polyculture présente
un autre aspect : ici elle est caractérisée par une répartition scientifique des
cultures dans l’espace et dans le temps. La répartition dans l’espace se
désigne sous le nom d’assolement. C’est le partage des terres d’une
exploitation en parcelles plus ou moins régulières appelées soles. Ici, le choix
de la culture principale est nécessaire. La répartition des cultures dans le
temps le temps s’appelle la rotation.
1 Agriculture moderne
Selon la FAO, un système de production agricole est la représentation qui
s’approche de la réalité dont nous disposons sur la manière de penser et de
décider des agriculteurs. Les systèmes de production doivent faire face à un
enjeu majeur : la notion de brutalité des systèmes d’exploitation. Considérer
l’agriculture comme un système qui implique l’intégration des dimensions
biologiques, physiques, ainsi que des aspects socio-économiques au niveau
des exploitations agricoles. Il faut :
- mettre dur le marché des produits à un prix et à un niveau de qualité
acceptable pour le consommateur
- répondre aux demandes des industries de transformation
- assurer un revenu correct aux agriculteurs
- assurer la pérennité de l’exploitation (foncier, reprise de l’exploitation)
- préserver la qualité de l’environnement
- mettre en œuvre de systèmes de production acceptables pour le public
- assurer la durabilité du système d’exploitation pour le bien-être des
générations futures.
-
2. Agriculture traditionnelle
L’Agriculture traditionnelle est un système basée sur la polyculture et l’élevage.
Il ne permet que de subvenir partiellement aux besoins alimentaires de la
population. Les engrais organiques (fumier) restent majoritaires, mais d’autres
sources sont également exploitées (guano, cendres..). Jusqu’au début du XXe
siècle, l’industrie était incapable de fournir des engrais minéraux.
Agriculture du milieu du XXe siècle : mise en place de techniques modernes.
Dans la première moitié du XXe siècle, on assiste à la mise en place de
nombreux instituts de recherche et d’instituts techniques qui font progresser les
techniques agricoles. Ils mettent à la disposition de l’exploitant agricole, des
techniques issues du progrès de la connaissance. Dans la majorité des pays
développés, ces progrès s’accompagnent d’une structuration économique et
financière, et aboutissant à une spécialisation et à une régionalisation poussée.
Parmi les évolutions notables, la mécanisation des travaux agricoles,
l’introduction de la sélection végétale et animale, l’utilisation croissante
d’engrais minéraux permettent l’évolution des résultats en termes de rendements
de productivité et de la qualité des produits agricoles. Cependant, les progrès
sont lents. Par exemple le rendement du blé tendre en France passe d’environ 10
quintaux par hectare en 1850 en 50 quintaux en 1950 (pour comparaison au
début du XXIe siècle, le rendement moyen en France est de l’ordre de 80 q/ha).
l’évolution st aussi accompagnée par l’utilisation croissante de produit
phytosanitaire et de progrès mécaniques. D’une façon générale, cette phase de
modernisation de l’agriculture s’est accompagnée d’un profond changement des
relations socio-économiques du monde agricole avec le reste de la société, et en
particulier d’une baisse spectaculaire de la population active agricole qui ne
représente que plus de 2 à 3% de la population active dans les pays les plus
développés.
CHAPITRE III : AGRICULTURE INTENSIVE
Introduction
L’agriculture intensive est caractérisée par l’usage important d’intrants et
cherche à maximiser la production souvent aux dépens de considérations
environnementales.
1 Agriculture biologique
C’est un mode de production agricole qui se différentie des autres modes de
production tout en privilégiant les ressources renouvelables et le recyclage, en
restituant au sol les éléments nutritifs présents dans les déchets ou produits.
Dans l’idéale, l’agriculture biologique doit respecter les mécanismes régulateurs
de la nature pour la nutrition et la protection des produits agricoles et d’une
façon générale, éviter le recours aux engrais de synthèses, aux herbicides, aux
fongicides, aux pesticides, aux éléments régulateurs de croissance, aux
hormones, aux antis biotiques, et aux OGM. Elle doit œuvrer dans le sens d’une
agriculture durable et réduire la pollution. Sont coût semble plus élevé au regard
des prix des produits actuellement commercialisés, mais son impact avantageux
sur l’environnement peut permettre à long terme la réduction de nombreux frais
supportés par la collectivité, comme le retraitement des eaux polluées, la lutte
contre l’eutrophisation etc.
2 Agriculture raisonnée
L’agriculture raisonnée est un mode de production agricole qui cherche à
maîtriser les effets positifs et négatifs de l’activité agricole sur l’environnement
tout en assurant la qualité des produits ainsi que les maintiens voire
l’amélioration de la rentabilité des exploitations. Elle repose sur l’adoption de
pratiques considérées comme respectueuses de l’environnement par l’expérience
scientifique, afin d’assurer un développement durable.
3 Agriculture écologique
Elle est définie comme une agriculture ayant comme préoccupation primaire de
gérer ses effets sur l’environnement et de façon à ce que les enjeux
environnementaux soient réellement pris en compte par les pratiques agricoles.
Elle s’envisage essentiellement à l’échelle locale.
CHAPITRE IV : TRAVAUX DE PREPARATION DE SOL A
L’AGRICULTURE
INTRODUCTION
La chaine classique des travaux de préparation de sol comprend trois
opérations :
I. LE LABOUR
-un labour est souvent précédé d’un déchaumage de la céréale ou de la prairie
précédente :
Son but est de ; exposer, ameublir, incorporer ou de retourner. Il consiste à
découper une bande de terre et à la retourner ; il cherche à protéger la structure
du sol contre la dégradation des pluies. Il forme de grosses mottes de terre
alignées, favorise l’infiltration et le drainage tout en empêchant la stagnation
superficielle de l’eau qui est cause principale de la dégradation.
Le labour cherche aussi à exposer le sol aux aléas climatiques capables de
fissurer les mottes compactes par le gel, les alternances de dessiccation et
d’humectation.
-toutes formes de labours cherchent à redonner une structure grumeleuse au sol.
La plupart des labours se proposent d’incorporer divers substances, en évitant le
plus possible d’enfouir par exemple des matières organiques, des amendements
calcaires, des engrais de fond insolubles ou retenus par le complexe absorbant.
La pratique du labour nécessite des techniques à la saison et à au sol.
II PSEUDO-LABOUR
Les pseudo-labours et les préparations superficielles du sol. Ces opérations
consistent à travailler plus ou moins profondément le sol pour l’ameublir sans le
retourner.
1. les techniques qui travaillent en surface
Le travail superficiel est une préparation mécanique du sol en dessous de la zone
de semi mais sur une profondeur limitée selon les conditions du milieu (entre 5
et 10 cm). Le semi direct est une technique qui ne fragmente pas le sol sauf sur
une ligne de semis ; il n’y a donc aucune forme de préparation de l’ouvre-sillon
se déplace dans un sol intact en coupant lui-même les résidus de récolte et le sol.
Le succès de cette approche dépend en bonne partie de la capacité du semoir à
maintenir une profondeur de semis adéquate malgré les variations des conditions
du sol et des quantités de résidus.
2. les techniques qui travaillent en profondeur
- Le pseudo-labour travaille le sol sur les 20 premiers centimètres, c’est-à-dire
sur les horizons superficiels et sur l’ensemble de la surface (fragmentation
pratiquement égal au labour).
- le décomptage fissure le sol sans mélanger les couches. Les répercussions
économiques de l’introduction de la simplification du travaille du sol sont
toujours spécifiques de l’exploitation concernée.
3 quelle est l’impact de la pratique sur la biodiversité ?
Le sol est un milieu vivant constitué de millier d’espèces représentées. Le type
de technique choisi pour travailler le sol va avoir des impacts importants sur les
organismes et il faudra donc adopter celle permettant une interaction bénéfique
entre toutes ses composantes. Globalement les effets des différentes méthodes
du travail du sol sur l’abondance et la diversité de la faune du sol sont liés à des
effets directs lors du travail à la modification de la distribution des apports
nutritifs. La biodiversité des sols labourés est généralement inférieure à celle
subissant de moindres perturbations physiques.
III. Technique Culturale Simplifiée (TCS)
En agriculture, les techniques culturales simplifiées ou encore technique de
conservation des sols, (TCS) sont des méthodes de travail limitant le travail du
sol. Les TCS ont été initialement développées en Amérique du Sud où les
méthodes classiques, importées par les colons européens, n’étaient pas adaptées
aux conditions pédoclimatiques (interaction entre le climat et le sol). En effet,
sous ces climats chauds et humides le sol subit une minéralisation très rapide de
la matière organique et une intense érosion physique. Les sols travaillés
mécaniquement deviennent très pauvres en matière organique et la couche
arable se réduit. Les TCS ont été d’abord inventées pour remédier à cela.
Cependant, il semblerait que les TCS soient adaptables à tous types d’agro-
écosystème, des recherchent sont actuellement en cours pour améliorer ces
techniques. Les TCS sont souvent une étape avant la conversion à l’agriculture
de conservation.
Les deux piliers des TCS sont :
 l’absence de labour
 des rotations de cultures performantes
Les TCS ne sont pas une théorie implacable, mais une réflexion afin d’inventer
une agriculture rentable, durable et écologique. Ces techniques agricoles
cherchent à valoriser la diversité des agro-écosystèmes pour proposer des
solutions adaptées aux situations locales. L’activité biologique du sol est
favorisée. Elle remplace en partie le travail de l’agriculteur et l’énergie injectée
dans le système. Cette démarche est soutenue par la FAO. Les rendements en
années de croisières peuvent être équivalents à un système conventionnel.
1. Avantages
Le non-labour présente des avantages agronomiques et économiques. En outre,
les TCS amènent les agriculteurs à repenser le sol comme un substrat vivant aux
« équilibres fragiles » et non pas comme un simple support. Les agriculteurs
trouvent de la satisfaction dans cette démarche.
1.1. Avantages agronomiques
La principale remise en cause a été celle du labour. Le labour profond inventé
sous les climats tempérés, détruit l’humus, le complexe argilo-humique et
favorise le lessivage des sols et peut rendre stériles des terrains entiers. Parfois
on parle de « non-labour » ou « culture sans labour » pour désigner les TCS. On
s’est rendu compte que le labour améliore au départ les rendements mais qu’au
fur et à mesure son efficacité diminue, il devient nécessaire de labourer de plus
en plus profond. Le labour a pour conséquence d’augmenter l’érosion et de faire
chuter les taux de matière organique du sol. Les TCS, comme les techniques
utilisant le bois raméal fragmenté (BRF), propose de sortir de ce cercle vicieux.
Les TCS préconisent de laisser dans les champs des débris végétaux, chaumes et
pailles, pour limiter l’érosion des sols. Cela favorise le développement de la
microfaune, et notamment les vers de terre qui ameublissent la terre à la place de
l’agriculteur. Un travail superficiel du sol avant le semis sera, selon les cas, plus
ou moins nécessaire. Cela peut aller d’une préparation très sommaire juste sur la
ligne d e semis, le semis direct, jusqu’à un déchaumage complet sur l’intégralité
de la surface. Ces techniques évitent d’exporter les éléments minéraux nutritifs
contenus dans les pailles et contribuent à la durabilité du système. Les TCS
limitent le lessivage et l’asphyxie des sols, et pour cette raison font partie des
« bonnes pratiques agricoles » dans les milieux fragiles. L’intérêt de ce point de
vue est moins ressenti dans les régions traditionnelles de labour, où les
phénomènes érosifs sont pourtant souvent non négligeables. L’eau ruisselle
moins et les nappes phréatiques se rechargent doc mieux, il est arrivé de voir un
retour au fonctionnement de source asséchée après la mise en place de TCS. Les
TCS accompagnées d’un paillis (on mélange) des résidus végétaux de la terre et
d’un enfouissement de ce paillis favorisent la lutte contre les mycotoxines en
récréant dans le sol une vie microbienne riche. Le sol redevient un écosystème
vivant et riche en matière organique (humus). Les TCS agrandissent également
les fenêtres météorologiques : nécessitant moins de temps de travail,
l’agriculteur a plus de sécurité pour réaliser son travail dans les conditions
optimales. Dans un contexte mondial de raréfaction de l’énergie et de
réchauffement climatique, les TCS proposent une agriculture économe en
énergie et en pétrole. Les TCS peuvent réduire jusqu’à 40% la consommation
énergétique et le temps du travail des agriculteurs. Le CO2 stocké dans le sol
participe de manière importante à la réduction des gaz à effet de serre. L’objectif
est de limiter au maximum l’apport d’intrants afin de ne pas perturber la vie du
sol. Ce qui aboutit également la pollution, la consommation énergétique (789
unités d’azote = 1 tonne équivalent de pétrole. 53% de l’énergie fossile en
agriculture sert pour la fabrication d’engrais). Enfin la biodiversité bénéficie
également de ces mesures. Bien que la transition d’un système TCS puisse
provoquer une invasion d’adventices et la nécessité d’utiliser des fortes doses
d’herbicides, après quelques années les équilibres entre les auxiliaires
(organismes « utiles ») et les ravageurs apparaissent et la consommation et en
engrais minéraux diminue fortement et passe en dessous des systèmes
conventionnels. Les rendements en années de croisière peuvent être équivalents
à un système conventionnel.
1.2. Avantages économiques
Les TCS nécessitent moins de matériel agricole, moins de capitaux et donc
moins d’énergie. Le prix de l’énergie s’annonçant comme durablement à la
hausse, réfléchir dès aujourd’hui à en faire des économies semble être la vie du
bon sens.
II. INCONVENIENTS
Le non-labour présente aussi des inconvénients qui peuvent être maîtrisés par
une bonne connaissance des techniques agronomiques.

2.1. Inconvénients agronomiques


La formation d’un « paillis » (mélange de terre et de débris végétaux) favorise
les parasites et les maladies des plantes si le paillis est constitué à une mauvaise
période ou enfouis superficiellement. N effet, le labour n’est pas seulement une
technique de préparation du sol pour l’enracinement du semis, il joue surtout un
rôle dans les contrôles des adventices. Le non-labour se traduit parfois par une
surconsommation de désherbant et limacide si l’agriculteur ne possède pas un
excellente maîtrise des techniques de traitement de phytosanitaire mais des
techniques de semis sur couvert de la culture antérieure existant, permettent
d’éviter le désherbage chimique. La maîtrise des adventices et organismes
indésirables tels que les limaces est plus délicates qu’avec les technique
classiques. Dans les pays riches, pour cause de désherbage mécanique limité (cf.
coût de main d’œuvre), La maîtrise des adventices est essentiellement chimique.
Au Brésil, notamment on déplore une utilisation abusive de glyphosate (round
up) sur des systèmes TCS en monoculture de soja génétiquement modifié. Ceci
entraine une forte pollution des sols et de l’eau. Des grosses entreprises
phytosanitaires poussent dans ce sens et y voie un intérêt commercial. Les TCS
impliquent notamment une bonne rotation. Il est quasiment impossible
d’exploiter le sol en monoculture avec un travail réalisé en TSC. Cela aurait
pour indice de conserver les mauvaises herbes et les parasites. Mais la
monoculture bien que pratiquée n’est pas souhaitable au niveau agronomique,
quelque soit le système. Un apprentissage des techniques et un retour au bon
fonctionnement du système nécessite parfois quelques années et peuvent être un
peut délicats. Il y a aussi une concentration des matières phytotoxiques pour la
culture en surface, notamment sulfolynurées pour les colzas et la napropamide
pour les légumes. Le problème est tel que les cultures ne se lèvent pas. Le labour
envoie les matières phytotoxiques dans le fond de la raie et ne dérange donc pas
la future culture mise en place.
2.2. Inconvénients économiques
Il découle essentiellement des coûts de maîtrise des adventices et des parasites
(notamment les limaces). Si l’agriculteur est étranger aux dernières technologies
agricoles, les coûts des produits phytosanitaires peuvent devenir prohibitifs, ou
le rendement peut en souffrir.
Conclusion
Certains agriculteurs refusent l’emploi des produits chimiques, associent
l’agriculture intégrée et TCS. En remettant en cause l’outil le plus symbolique
de l’agriculture développé en Asie et en Europe, les TCS ont réalisé une vraie
révolution dans les pays aux écosystèmes fragiles comme les pays tropicaux.
Dans les pays à climat tempéré, le labour reste une technique appréciée, mais les
TCS trouvent un écho favorable notamment pour leur intérêt économique et
pédologique. Il semble que ces techniques ont un vrai potentiel et qu’elles vont
se développer dans les années à venir
CHAPITRE VI : TRAVAUX D’ENTRETIEN
INTRODUCTION
Ils sont effectués pendant la période végétative et intéresse aussi bien le sol qui
porte les cultures que les cultures elles - mêmes.
I- Les différents travaux effectués sur le sol
I-1 les travaux effectués sur le sol
Ils visent à faciliter l’implantation de la plante cultivé , à la défendre contre
les mauvaises herbes , et à créer et maintenir dans le sol , les conditions
favorables nécessaires ( eau et l’air) pour le développement harmonieux du
végétal.
I.1.1 Le roulage
Il n’est pas recommandé sur les sols riches en humus et n’est indispensable
qu’en cas de sécheresse. En post semis le roulage améliore le contact des
semences avec le sol et augmente la montée de l’eau par capillarité.
I.I.2 Le sarclage
Son but , c’est d’enlever les adventices . Le sarclage se fait manuellement à
l’aide de la houe, des binettes ou autres. C’est une opération lente. Il est
généralement effectué sur de petites surfaces . La profondeur du sarclage
doit être faible sous caution d’ébranler le systéme radiculaires des plantes
cultivées.
I.1.3 Le binage
Son but est double : la destruction des espèces adventives et le remuage de la
terre si celle –ci ; est redevenue trop tassée pour faciliter la pénétration de
l’eau. Le binage sert également à briser les croutes qui se forment à la surface
des sols mal travaillés lors des opérations de pénétration des eaux de pluie.
Le binage est manuel (binette, houe, daba etc….) ou mécanisé selon
l’étendue de l’exploitation et la forme de répartition des plants cultivés.
(Comme instruments mécanisés : houe attelée, bineuse, cultivateurs etc…) .
Toutefois le binage mécanisé est en contrepartie de sa rapidité, moins
complète et moins soigné que le binage manuel. En effet, pour les adventices
bouturant facilement, les petits morceaux de tiges ou de racines laissés après
le passage des appareilles constituent plutôt autant de matériels de
multiplication qui rentreront dans un nouveau cycle de multiplication ou de
croissance de la prochaine pluie. En outre , les machines n’attaquent que les
interlignes laissant les lignes pour un travail manuel postérieur.
I.1.4 Le buttage
Le buttage se fait à la main.
L’utilisation des machines (comme binot ou charrue à deux versions) est
beaucoup plus possibles dans la formation des billons qui sont de petites
buttes souvent contenues tout le long de l’exploitation.
I.1.5 Fumure d’entretien ou de couverture
Elle constitue un relais pour la fumure de base. Son importance et sa nature
varient beaucoup selon les espèces et la période de culture. Ce dernier ne
doit pas constitue une surdose mais plutôt un complément pour la quantité
d’engrais probablement établie qui n’a pas été entièrement apportée en
fumure de fond.
I.1.6 Irrigation
Les besoins soit par
-La plante sur les terrains
-Besoin hydrique
-Mettre l’eau à la disponibilité de la couche arable.
Le type d’irrigation
a) Irrigation par aspersion
b) Irrigation par submersion
c) Irrigation par ruissèlement
d) Irrigation à la raie ou gravité = ruissèlement de goutte à goutte fait
économiser l’eau et limite l’évaporation.
I.2- Les travaux effectués sur les cultures
I.2.1 Eclaircissage ou démariage
Son but est d’obtenir une densité convenable de plantes à l’unité de surface
en cas de semis trop dense réalisé en prévision d’une certaine irrégularité de
la levée due à la mauvaise faculté germinative des graines utilisées , et
d’instituer par ce fait un espacement des plantes en vue d’une meilleure
gestion de ressources en eau et de l’éclairage. L’opération consiste à en lever
dans les poquets les pieds en excédent.
I.2.2 Le Tuteurage
On attache la plante contre un piquet pour éviter la verse
I.2.3 Palissage
Cela consiste à mettre des fils sur les poteaux à fin de faire ramper les
rameaux sur ces dernière pour que les fruits ne rampant pas par terre.
I.2.4 La taille
Elle s’effectue surtout en horticulture, dans les vinicultures, en
maroquinage : On distingue deux types selon l’objectif pour suivi
1-Taille de forme ou de formation
2-Taille de floraison ou de fructification.
La taille de forme permet de modifier la forme de l’individu végétal en
supprimant certain parties .La taille de floraison consiste sélectionner des
rameaux les plus fructifères ou en supprimant ceux qui ne sont pas
fructifères. Selon la forme des fruits exemples chez la tomate (conduite à
ceux bras ) obtenir des gros fruits ( tomate de table , ou d’industrie) pluri –
annelle ( plante) dont une partie du cycle revient tous les ans ( exemple le
manguier ) Etêtage, Ebourgeonnement , Effeuillage. Toutes ces opérations
visent à équilibrer le développement des plantes pour en favoriser la
fructification. L’étêtage consiste en l’enlèvement du bourgeon terminal et en
la suppression parce fait de la dominance apicale pour accélérer le
développement ou la fructification des tiges secondaires. (ex : culture du
coton). L’ébourgeonnement au contraire consiste à enlever les bougeons
axillaires dans le but de favoriser le développement ou la fructification des
tiges principales (ex :tomate etc.). L’effeuillage consiste à enlever un certain
nombre ou la totalité des feuilles (défoliation) pour avancer la maturation
des fruits. LA pratique doit être soumise à une grande prudence car effectuée
précocement , elle peut provoquer , pour des raisons physiologiques , des
résultats contraires à ceux escomptés.
I.3 – Les traitements phytosanitaires
Ils sont exécutés par pulvérisation liquide ou par poudrage. Les produits
chimiques utilisés agissent rarement d’une manière directe sur les plantes
cultivées : ils sont sélectifs. Les produits phytosanitaires sont destinés à
protéger la plante adventice concurrente. Les techniques consistent à
pulvériser », soit sur les plantes cultivées dans le cas de lutte contre les
parasites directs et les maladies, soit sur les plantes adventices, les matières
chimiques actives (pesticides) permettent de détruire les déprédateurs. Les
pesticides utilisés dans le lutte contre les adventices sont appelés des
herbicides, Selon la façon dont ils agissent sur la plante on distingue deux
types d’herbicides :
- Ceux qui forment la cuticule ou les stomates pour s’introduire dans les
tissus superficiels, puis dans le circuit physiologique du végétal et qu’on
appelle pour cette raison des herbicides à action systémique.
- Ceux qui agissent sur les tissus végétaux par simple contact avec eux et qui
sont par conséquent des herbicides de contact. Ces dernières ne tuent que les
adventices sur les quelles ils tombent. Il est plus efficace contre les
mauvaises herbes à grandes surface foliaire que contre les germinées à
feuilles étroites. L’action des herbicides systémiques est basée sur le
principe d’intoxication. Il eu existe deux types : les racinaires qu’on peut
incorporer au sol avant le semis afin qu’ils soient plus tard absorbés par les
racines des adventices, et les herbicides systémiques foliaire qu’on pulvérise
lors de la croissance active des mauvaises herbes. L’effet nocif de tous les
perturbation de la photosynthèse ou de l’activité enzymatique, la destruction
des enzymes, les herbicides perturbent métabolisme des adventices :On
distingue des herbicides totaux et des herbicides sélectifs. La lutte contre les
adventices : On utilise les espèces de mauvaises herbes défavorables à l’autre
type.
-Lutte physique : on utilise des plantes pièges exemples : Pour la strige on
procède à une association culturale (Soja- céréale)
- Lutte chimique : pulvérisation de produit chimique
- Lutte intégrée : celle est basée sur la connaissance et la dynamique de la
densité de peuplement des espèces d’adventices visées (dans l’agro système)
à détruire ; cette conception repose sur le seuil d’invisibilité ; la phase
phrénologique où elle est vulnérable résistante aux herbicides ; donc une
plante n’est pas résistante à 100%. Le traitement s’effectue si le seuil est
supérieur à 25%.
- Parmi les herbicides de contact on a :
Les hydrocarbures et les huiles minérales
Les phénols nitrés et halogènes.

Parmi les herbicides systémiques :


Les dérivées des acides aromatiques
Les dérives d’acide carboniques
Les dérivées des amines aromatiques
Les urées substituées
Les dérivées de tri azinz
Les dérivées des composés hétérocycliques
Les dérivées des acides benzoϊques
Les herbicides minéraux (CaCN2 ).
Exemples : Cyanamide de calcium
Nitrate de Sodium (Na NO3 )
Sulfate de Cuivre CuSO4 et le
Chlorure de Sodium NaCl.
CHAPITRE VII : LA RECOLTE
INTRODUCTION
La récolte consiste la dernière étape de la conduite de la culture et sa réalisation
nécessite la connaissance du cycle de l’espèce cultivé et le respect de certains
conditions.
Pour la récolte, il convient de maîtriser deux éléments :
- Le cycle végétatif de la culture à récolter.
- Le choix du stade pour la récolte.
Le cycle végétatif est en quelques sortes la succession des phases de
croissance et le développement permettant au végétal de s’implanter dans le
milieu et d’y vivre.
Le cycle de végétation est constitué de 2 phases :
*la phase végétative
*la phase générative ou de reproduction.
Au sein de chaque phase, on a des étapes dont l’importance de la durée qui
varie au milieu de la même espèce et d’une espèce à l’autre.
De ce fait, on distingue 3 groupes de cultures.
 Culture annuelle : qui boucle les deux phases en une saison.
 Culture bisannuelle : elles ne font que la végétation, la 1ere saison et en
2e saison intervient la phase reproductive.
 Culture pérenne : une phase du cycle se renouvelle tous les ans.
Exemple : manguier.

I) LES PRINCIPALES ETAPES DU DEVELOPPEMENT


1) Germination et levée pour les semis
Reprise s’il ne s’agit pas de semis. La première étape de l’organe ou genèse
avec sortie de la radicule. C’est le passage de l’état de dormance à la vie active.
La vie active marquée par la sortie de radicule et la tigelle.
 Condition de germination
- Interne : morphologie donne la faculté et l’énergie germinative qui varient
avec l’espèce et qui diminuent avec l’âge.
- Externe : humidité suffisante, oxygène et température.
2) Croissance active
Elle est caractérisée par l’augmentation de la taille au dessus du sol et en
grosseur. La longueur est caractérisée par de méristèmes apicaux et résiduels.
3) La floraison avec ses sous étapes.
 Initiation florale
 Apparition des boutons floraux
 Ouverture des fleurs
 Pollinisation
 Fécondation
 Double fécondation
 Transformation de l’ovule de la fleur en graines et ovaire en fruit.
 Pour la maturation du grain ou de la graine, on a 2 types de maturités : la
maturité de récolté et la maturité physiologique ou sur maturité caractérisé
par la déshydratation.
Le stade de récolte varie selon l’espèce, le milieu et la saison, le produit récolté
et sa destination , le mode et la durée de conservation.
N.B.
Chez les plantes fourragères, le stade optimal se récolte et est un compromis
entre le maximum de la matière sèche produite et la digestibilité de la masse
végétative.

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