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Vivre avec la terre 1 

:
Permaculture, ecoculture, la nature nous inspire

Introduction
Le jardin est un espace intensément soigné dédié à la production vivrière. Il est le foyer de
l’agriculture et de l’écoculture. Quelle différence ? La bioinspiration : qui s’inspire de la vie !
- Passer d’un monde à l’autre
L’agriculture se base sur la consommation d’énergie fossile : elle ne peut pas durer, et participe à
l’effondrement de la société. L’écoculture est une approche qui permet philosophiquement d’habiter
autrement la terre. Les mots d’ordre sont sagesse et modération.
L’écoculture a son propre paradigme : subvenir à ses besoins légitimes tout en prenant soin de la
planète et des plantes, et des animaux.

- Devenir jardinier maraicher


A la base, ce terme était employé pour désigner ceux qui cultivait des potagers – comme tout le monde
– mais à la différence des autres, ils utilisaient un plus grand espace et cela leur prenait un temps plein.
L’essor de l’agriculture industrielle et chimique et avant ça de la mécanisation développèrent de gros
changements dans les façons de jardiner : plus complexe pour le jardinier amateur, tout en ayant accès
à des fruits et légumes à bas prix (issus de cette nouvelle façon de cultiver)
- La permaculture : une nouvelle voie
La permaculture, c’est prendre la nature pour modèle. C’est créer des écosystèmes naturels, sans
travail mécanique du sol, sans engrais, sans pesticides, sans arrosage, sans désherbage.
La permaculture est un système conceptuel fondé sur le design.
L’écoculture a pour objet de produire la nourriture des êtres humains en imitant les écosystèmes
naturels.
- S’immerger dans la logique du vivant
Une approche permaculturelle de l’agriculture est par définition holistique : elle cherche à appréhender
le système dans son ensemble.
La permaculture nous invite à sortit de la dénonciation et du découragement pour entrer dans l’ère des
solutions. Elle se fonde sur une éthique, respecter la terre et les êtres humains, partager équitablement
les ressources.

Partie 1 Nourrir les Hommes, Guérir la terre


1) De l’agriculture à l’ecoculture
L’agriculture est l’utilisation gratuite de l’énergie solaire. Aujourd’hui, elle ne représente que 10% de
l’énergie nécessaire pour la culture : notre alimentation dépend du pétrole, qui, en France, est 100%
importé. Comment cultiver si le pétrole vient à manquer, maintenant que les sols ne sont plus fertiles ?
- Bonne nouvelle
Notre impact sur la planète menace notre survie. L’effondrement de la civilisation viendra, c’est un
fait qui ne se discute plus. Ou notre mode de vie provoquera notre extinction, ou nous nous passons
des énergies fossiles et c’est la fin de cette civilisation. Nous devons réfléchir à la transition de la
deuxième solution.
Or, les solutions bio inspirées ont le double avantage de contribuer à la guérison de la planète tout en
nous nourrissant. Il faut donc revenir à l’histoire de l’humanité pourquoi ces solutions se posent,
pourquoi elles s’opposent à une agriculture moderne néfaste.
- Aux sources de l’humanité
Avant l’agriculture, l’humain était chasseur cueilleur. Était-ce un monde en harmonie ? Cela est remis
en question. Il y a 70 000 ans, l’homo sapiens apparait avec de nouvelle façon de penser et
d’échanger, en pouvant décrire des concepts immatériels. Autour de croyances partagés, l’organisation
humaine se développe. A tel point qu’ils colonisent le monde et provoquent l’extinction des autres
espèces humaines (à peu près). Mais pas que, les animaux aussi et plus spécifiquement les gros
mammifères.
Cette dégradation de la faune a menacé l’extinction de l’humain, l’obligeant à chercher une
harmonisation avec celle-ci. C’est le cas des amérindiens qui ont su créer une symbolique et des rites
cherchant à maintenir un équilibre entre l’humain et la nature.

- Du bâton à fouir à la moissonneuse batteuse


Il existe des agricultures. Celle en Occident et au Moyen Orient provient du Néolithique mais ce n’est
pas le cas pour la Chine, l’Afrique et l’Amérique.
Notre agriculture est née de sapiens entre 8 000 et 12 000 ans. Cela développa un nouveau rapport à la
nature, avec des conséquences parfois tragiques, souvent désertifiant sa population. Joseph Pousset a
dit « l’agriculteur serait le meilleur ennemi de la nature ? »
Les agriculteurs sélectionnent les plantes et les animaux les plus utiles. Ils transforment
l’environnement pour servir ses besoins et celui des animaux. On peut donc d’un écosystème a un
agrosystème. Au moyen orient, l’agriculture se fait sur des steppes, différent de l’Europe tempérée et
boisée. On y développe des plantes spécifiques et des animaux spécifiques. Au fur et à mesure, ces
graminées sauvages sont devenues nos céréales et ont perdu leur caractère vivace. Tout comme les
légumes. Tout est devenu plus gourmand en fertilité, en travail, en eau, s’éloignant toujours de
l’écosystème.
En Europe, l’humain a basé son agrosystème sur celui des steppes. L’homme a donc défriché
l’Europe, steppisé la foret. A la base, l’agriculture a mimé l’écosystème, puis plus du tout. Mais les
désastres ont commencé tôt. Il y a 6500 ans, le Sahara était vert : l’agriculture et la destruction des
ruminants ont désertifié le Sahara (il y a 6000 ans, il était sillonné par les bœufs, il y a 4000 ans il était
traversé par les cheveux, depuis – 500 ans avant JC, il n’y a que les dromadaires qui le peuvent.).
- Premiers désastres écologiques en Europe
Les peuplades venues d’Asie en Europe ont désertifié leurs territoires et n’ont jamais pu se
sédentariser plus de 15 ans. Au fur et à mesure de la population grandissante, ce sont de nombreux
territoires qui se dessèchent. Les grecs de l’antiquité l’avaient déjà constaté, Strabon a pu écrire qu’un
écureuil pouvait traverser l’Espagne en allant d’arbre en arbre, alors que le pays aujourd’hui est en
proie à la désertification.
- La civilisation de l’Olivier
Pour lutter contre les désastres, certains installent des oliviers, et les associent à des cultures et a des
élevages. Cela permettra de maintenir un certain équilibre.
- L’agriculture médiévale
Difficulté d’association entre agriculture et l’élevage. L’espace est divisé en trois : l’ager (le champ
cultivé consacré aux céréales), le saltus (espace où l’on emmène paitre le bétail), et la sylva, foret
utiliser pour l’élevage de porcs. Le transfert de fertilité est insuffisant pour maintenir la productivité de
l’ager.
- L’agriculture du 18ème siècle
Une idée apparait de Matthieu Calmane ; pourquoi ne pas cultiver du fourrage sur l’Altus ? Cela
nourrirait les animaux tout en reconstituant plus vite le sol. Aussi, l’arrivée des haies, des vergers
s’associent aux cultures et aux élevages : on parle du culture agro sylvo- pastorale.
- L’agriculture au 19ème
Importation de nouvelles plantes, le système gagne en sophistication. Toujours une prédominance pour
le blé et la vache. Le labour se développe avec le cheval de trait. Cela fonctionne bien dans le nord
grâce mais pas dans le sud, où les minéraux se perdent pendant le labour.
- L’agriculture contemporaine
La guerre amène à devoir retravailler l’agriculture. L’industrialisation et la mécanisation agissent
ensemble pour permettre l’entrée de l’agriculture dans l’ère du rendement. Ce qui fonctionne. Il y a de
moins en moins besoins de population paysanne, la culture s’intensifie et génère un record de
rendement, permet de s’alimenter à bas prix. Mais malgré cela, c’est l’impasse : pour maintenir le
rendement, il faut toujours plus d’intrants, les agrosystèmes s’épuisent.
- La fin de l’agriculture industrielle
Les terres arables sont mises à mal à cause de :
- Des fertilisants chimique dont l’usage consomme beaucoup de matière organique (et a besoin
d’une grande quantité de pétrole pour être fabriquée) : cela détruit l’humus de la terre
- Le travail mécanique des labours toujours plus profonds détruit les sols. L’oxygénation de la
matière organique principalement composé de carbone s’oxyde
- L’irrigation appauvrir les nappes phréatiques et provoquent parfois une remontée de sels
minéraux, qui salinisent la terre, et la rend alors stérile.
En gros, l’agriculture industrielle permet de gros rendement en détruisant les terres arables : c’est
autant de matière perdue pour l’agriculture de demain en 100 ans, on a détruit autant de terres arables
quand 4000 ans, ce qui était déjà un désastre. Mais encore, l’agriculture d’aujourd’hui est néfaste,
créant de la malnutrition d’un côté, et de l’obésité de l’autre. En plus de ça, l’histoire nous montre
qu’après la steppe, se développe le désert. C’est le monde qui se désertifie.
Mais aujourd’hui, on sait qu’on peut faire autrement. Il y a eu des extinctions. Il y a 70 000 ans, au
néolithique et pendant l’ère industrielle. Mais aujourd’hui, jardiner, c’est lutter contre une nouvelle
extinction.

2) Les principes fondateurs de l’écoculture

- 1 : imiter les écosystèmes spontanés : prendre la nature comme modèle


- 2 : utiliser l’énergie du soleil : plutôt que les énergies fossiles
- 3 : boucler les cycles : tout est ressources
- 4 : tirer profit des services écosystémiques : faire fonctionner le vivant en harmonie
- 5 : donner aux arbres une place essentielle
- 6 : créer une synergie entre les arbres, végétaux et animaux
- 7 : préférer les plantes vivaces aux plantes annuelles
- 8 : favoriser la biodiversité
- 9 : éviter le travail du sol
- 10 : créer du sol
- 11 : s’appuyer sur l’infiniment petit
- 12 : associer les végétaux
- 13 : étager les cultures
- 14 : valoriser les plantes sauvages
- 15 : utiliser les ressources biologiques
- 16 : miser sur le moyen et le long terme
- 17 : cultiver notre jardin intérieur

3) L’écoculture : un nouveau paradigme


Les 17 points précédents doivent servir de base à un cadre de réflexion, tout en les adaptant à tel
contexte. Il est nécessaire de faire appel à notre observation, notre réflexion, notre créativité.
Il nous faut à la fois puiser dans les traditions comme dans la modernité. Il faut comprendre les
anciennes pratiques agricoles, les entrecroiser avec les dernières avancées scientifiques.
Le but n’est pas de faire le moins de mal possible à la terre, mais de contribuer à la réparer. La
productivité de la production vivrière permettra de nous nourrir, de libérer de l’espace pour planter des
forêts (comestibles) et rendre du terrain à la nature sauvage.
L’écoculture c’est aussi changer d’alimentation. Les légumes et la viandes sont locaux. Les alimentent
sont plus naturels, plus frais.
Cela permet d’imaginer une société durable : puisqu’on va développer l’essor de la micro agriculture,
il sera possible de relocaliser la production vivrière jusqu’au cœur des villes. Nous parlons donc d’une
révolution sociétale : tant en pratiques de vie, d’organisation du territoire.
L’approche est en rupture avec l’actuel :
- Plus la surface est petite et soignée, plus la ferme est productive,
- Travail à la main et pas de motorisation
- Inspiration des pratiques anciennes
- Rester connectés aux avancées scientifiques
- Inspiration des pratiques traditionnelles des paysans du sud
- Prendre la nature pour modèle.
Il nous faut surtout renaturer notre imaginaire. Il faut sortir de l’idée qu’une récolte abondante dépend
d’un système fortement contrôlé, avec des technologies, au prix de beaucoup d’effort. Il faut plutôt
partir du principe que chaque milieu naturel est un modèle d’ingéniosité dont on peut s’inspirer.

4) Chasseur, Cueilleur, Paysan ?


La première voie, celle du chasseur cueilleur : il se contente de prélever les intérêts du capital
biologique de la planète. Il remercie, prie, vit en harmonie, ou essaie.
La seconde voie, celle de l’agriculteur. Ou plutôt, l’agriculteur puisqu’il érode son terrain et donc la
nature. Il a aussi érodé sa situation. Il a dû supporter les famines, les maladies. La faim en hiver, la
convoitise en été… un accroissement de l’écart des classes sociales, du nombre de corps découvert
ayant eu une mort violente … Évidemment, on ne peut pas revenir à l’état de chasseur cueilleur
mais… pourrions-nous faire une synthèse des deux ?
La permaculture comme troisième voie ? Peut-on réinsuffler quelque chose du chasseur cueilleur dans
nos pratiques ? Oui, notre rapport à la biosphère. Restons concentré sur nos technologies, et mettons-
les au service de la nature. Notre rapport à la biosphère est catastrophique, repartons sur des valeurs
propres aux cueilleurs.
Nouvel objectif : allier le génie humain avec le génie de la nature. Ainsi, nous pourrions créer des
paysages comestibles et développer la bio abondance : une abondance équitable, durable, sobre. Nous
serions alors dans l’équivalent post moderne de la foret nourriciere du chasseur cueilleur du
néolithique.
L’éco culture reste largement à inventer. Pour avancer, il faut participer.

5) La ferme biologique du bec helouin


La méthode : s’appelle ecoculture maraichère. L’objectif est d’atteindre des niveaux de productivité
élevés en travaillant principalement à la main des petits espaces intensément soignés.
A la base, c’est un couple citadin qui souhaite se nourrir soi-même de fruits et de légumes eux et leurs
enfants. Ils ont commencé à créer des bâtiments, créer des jardins, planter des vergers, élever des
moutons et faire une basse-cour. Ensuite ils ont fait leur pain, leur cidre, leur confiture, récolter des
plantes ect.
Puis, il y a eu le passage de jardin familial a agriculture biologique. Le début est douloureux, demande
un effort quotidien sur plusieurs années, et ce, sans résultat. Ils ont étudié la permaculture et ont divisé
leur terrain entre culture sur butte et terrain cultivé en traction animale. Puis, ils ont créé le jardin
mandale, l’ile jardin, la foret jardin.
Tout ne vient pas de nulle part. On pense aux jardiniers maraichers de paris au 19 ème siècle,
l’agriculture jardinée d’Asie, la terra preta d’Amazonie (un charbon alimentant la valeur des déchets)

6) Les programmes de recherche à la ferme du bec hellouin


Partie 2 à l’école de la nature
7) Le murmure de la vie
8) Le soleil, le vent, la pluie
Enrichir le sol de matière organique permet d’obtenir une terre plus profonde, capable de retenir plus
d’eau de pluie et de nutriment. Plus de sol amène plus de végétaux, et donc plus de sol.
En plantant des arbres, on augmente la biomasse (concentré de soleil), et permet donc d’elever plus
d’animaux. Donc plus de sol, plus de végétaux, plus d’animaux, plus de sol.
Enfin, on peut capter l’eau de pluie dans les mares pour nourrir le sol.
9) Le sol
Le sol est la couche superficielle de l’ecorce terrestre qui va de la surface jusqu’ a la roche mère. La
clé de toute activité paysanne repose sur les soins au sol.
L’on peut imaginer le sol comme un système digestif, nourrit par les plantes et en retour, rendent
certains elements biodisponible pour les plantes. Les plantes se nourrissent de carbone et d’oxygene,
d’eau, et de minéraux. Ces mineraux, qui doivent être soluble pour être biodisponible mais
suffisamment stable pour ne pas être lixivié, il faut réussir à trouver un équilibre.
Le sol est le fruit de la rencontre du minéral et de l’organique. Le minéral vient d’en bas, de la
dégradation de la roche mere La matière minérale caractérise tout ce qui n’est pas organique, c’est-à-
dire tout ce qui n’est pas composé de longues chaines d’atomes de carbone. La matière organique
caractérise tous les matériaux et substances composés de longues chaines d’atomes de carbone. Ce
sont des débris végétaux et animaux qui se déposent à sa surface.

La matière organique a de nombreuses fonctions :


- Fonctions nutritionnelles,
- Fonctions biologiques,
- Fertilité chimique, fonctions physiques
- Qualité de l’atmosphère
- Disponibilité et qualité de l’eau,
- Qualité des cultures.
L’humus, c’est la décomposition de la litière par les micro organismes et les champignons. C’est un
composé d’atomes de carbone et de minéraux. C’est une reserve de nutriment, qui peut faire de la
rention de l’eau et joue un role de structuration du sol.

La macroflore nourrit la terre. La macrofaune aussi. Elle se compose de vertebrés, mammiferes, et


d’invertebrés. Dans cette macrofaune il y a la faune épigée, qui vit dans la litière du sol à l’abri du
soleil, la faune endogée plus profondéement dans le sol et la faune anéxique qui fait le pont entre les
deux , aére le sol, facilite la circulation de l’eau.
Décrire un sol : il faut comprendre une terre pour adapter la pratique :
- Le PH : un ph de 7 est un sol neutre et équilibré. En dessous de 7, le sol est à tendance acide
et au dessus du 7 on le dit basique contenant du calcaire. Les vegetaux s’adapte à la spécificité
des sols. Pour stabiliser un sol, on peut d’aborder le nourrir de matiere organique. Si ça ne
suffit pas, on peut utiliser du compost. Si le ph est trop acide, alors on peut assaonir, mettre du
compost, utiliser des engrais verts ou utiliser des amendements basiques (cendre, marne,
calcaire boryé…). Pour abaisser le ph trop basique, pareil, ou des pailles acides, d’autres
engrais verts, des amendemants acidifiants.
- La structure et la porosité du sol.
- Le tassement et la compaction
- La texture du sol : sables, limons, argiles
- La couleur du sol
Un bon sol maraicher se compose de 30 % de sable, 30% de limon, 20% d’argile et 10% de matiere
organique
10) De l’ecosysteme à l’agroecosysteme*
11) Les services ecosystémiques
En 2001, Kofi Annan met en lien l’environnement, l’economie et la société et évalue leurs impacts sur
le bien etre humain. On dénombre alors plusieurs bénéfices aux services ecosystémiques. Ses serives
sont les suivants :
- Les services d’approvisionnement
- Les services de régulation
- Les services de soutien,
- Les services culturels
Les services ecosystémiques au jardin
12) O
13) O

Partie III Dessine moi une ferme, le design permaculturel


14) Introduction à la permaculture
Une breve histoire de la permaculture : en 1909, un amérain Frankin H King voyage en Asie et étudie
les agricultures traditionnelles. Il publie son étude et parle d’agriculture permanente. C’est de là que
vient le mot permaculture. On le répète, l’approche est la suivante : s’inspirer de la nature, prendre les
écosystèmes comme modèles pour nos installations humaines.
On se répète encore, la permaculture s’inspire des milieux naturels. Ces derniers sont des ecosystemes
qui fonctionnent en boucle, sans engendrer de déchet. L’agriculture est une économie extractive et
linéaire ne restituant en rien les minéraux prélevés. Une installation permaculturelle cherchent à créer
un système fonctionnant en boucle, à l’instar des milieux naturels.
L’objectif de la permaculture est d’imaginer une civilisation vraiment durable, où l’épanouissement
des êtres humains se ferait en harmonie avec la biosphère.
La permaculture est une affaire de conception : on les conçoit comme des systemes bouclés, ( peu ou
pas d’instrants, recyclage optimal, objectif zero déchet). Il faut aussi favoriser les meilleurs
interactions possibles entre leur constituant. Exemple d’un poulailler dans une serre :
- Les déchets végétaux n’ont plus besoin d’être déplacés et nourrissent les poules,
- Les poules transforment les végétaux en déjections qui est un excellent compost,
- La chaleur des poules contribue à la serre, la chaleur de la serre aide les poules,
- Leur respiration dégage du CO2,
- Les poules ont un parcours amobible à l’exterieur qui leur permet de deseherber
- Des œufs, de la chair.
Mais pas que ! Sur le toit du poulailler, est installé un bac de culture : en hauteur, il gagne pres de 5°,
très utile pour démarrer les semis. Mais encore, il y a une installation d’une marre dans serre, qui
recueille l’eau de pluie, irrigue les culture, lave les outils, invitent les frenouissent à visiter la serre et
limiter la population de limace. Les petits arbres autour de la serre, protége la serre du vent et
inversement, aliment la serre au niveau du sol, apportent des sels minéraux par la tombée des feuilles.
On peut mettre aussi à l’initérieur des pieds de vigne.
Des notions à bien garder en tête :
- Chaque élément intéragit avec les autres
- Les déchets de l’un sont la ressource de l’autre,
- Chaque fonction est remplie par plusieurs éléments
- Chaque elements remplie plusieurs fonctions
- Le tout est plus que la somme des parties
Donc pour résumer, pour créer de la chaleur, sont mis en place 3 mares et un four à biochar.
15) Les concepts du design permaculturel
Le design désigne le fait qu’il existe des zones hiérarchis »s :
- Une zone 0 qui est l’habitation,
- Une zone 1 qui est la plus proche de la maison, avec le potager familial, l’atelier, la reserve à
outil, la serre, le poulailler. Vigilence intensive
- Une zone 2 en périphérie de la précédente : une parcelle de legume rustique, des buissons de
fruits rouges, des patures d’animaux demandant une surveillance relativement étroite. Une
foret jardin éventuellement.
- Une zone 3 pour la culture de céreale, de l’herbage pour les animaux, des haies fruitieres, une
foret jardin.
- Une zone 4 un bois pour le bois de chauffage et les champignons.
- Une zone 5 sauvage , un sanctuaire de biodiversité, une reserve où l’on s’abstient de pénetrer.
A partir de ce découpage, on peut alors quantifier les heures de travail que l’on souhaite donner :
chaque zone nécessite des heures décroissantes. Pour quantifier les heures, pas 36 solutions,
commencer petit la zone 1, puis agrandir. Si l’on n’a pas assez de temps pour répondre à la zone 1,
alors il faudra augmenter les autres zone et réduire la zone 1 et 2.
Les secteurs doivent donc être choisis au plus proches et peuvent faire de grandes différences. Mais les
secteurs doivent prendre d’autres facteurs en compte : l’enseoleillement, les vents, les vues, le
voisinage, les sources de nuisance ou de pollution. Il faudra aussi faire es axes de circulation pour les
humain, mais eventuellement les chevaux et au pire (voire interdit) la motorisation. Il faudra aussi rn
toute logique penser aux clotures, et aux reliefs.
Le climat : il faut jouer avec le climat et le micro climat pour gagner en productivité et pouvons
épargner de l’energie fossile. Chaque bio region bénéficie d’un climat qui depend de plusieurs
facteurs :
- La latitude,
- La longitude,
- L’influence maritime/continentale
- L’altitude.
Le microclimat dépend : du reliefs
Il faut capter la chaleur : donc l’ensoleillement, et les pièges à chaleurs : les murs, les cours …créer
une plage ou un bassin orienté sud. Il faut donc faire attention, au vent, et au gel. Il faut aussi penser à
l’étagement : c’est ce qui fonctionne au sein des milieux naturels. La biomasse produite d’une foret
tempérée est en moyenne deux fois plus importante que celle d’un champ cultivé. . On peut parler
d’agroforesterie, comme une imitation des milieux naturel : la foret jardin va plus loin.
16) L’esprit d’un design permaculturel
D’abord, faire alliance avec la terre. On conçoit pour soi, mais on prend en compte les générations
futures. L’objectif du design permaculturel est d’aboutir a une realisation qui soit en phase avec le site,
les aspirations, les compétences, les moyens : c’est donc personnel, et à l’intérieur de soi. Il faut donc
prendre en compte le lieu, et celui qui l’habite.
17) Le processus du design
A) Etapes préparatoires
I Formuler le rêve des humains
Créer un jardin ou une ferme permaculturelle est avant tout un choix de vie. Il peut comporter une
dimension économique, cela demandera a être étudié très sérieusement . Disons que d’abord et surtout,
il doit favoriser notre épanouissement et celui de nos proches. N’oublions pas que rever à plusieurs,
c’est prendre le temps d’êcouter le rêve de chacun, qu’ils soient bien formulés. Si l’on arrive à
s’accorder, alors il faut formuler un projet commun, par ecrit avc une charte éthique et un règlement
intérieurs. Il constitue le groupe.
Devenir maraicher, c’est adopter l’un des métiers les plus difficiles qui soient.
II Questionnaire
III Etude du site
IV Carte du site
B) Création du design
V Analyse des éléments et de leurs fonctions
VI Schémas des intéractions entre les éléments
VII Esquisses
VIII Design
18) C
19) Les designs de la ferme du bec hellouin.
Les faiblesses de la ferme : l’implantation sur deux sites, la taille de la ferme, , la diversité, être au
cœur du site et donc des clients
Les forces : me design des différents jardin :
- Le jardin mandala
- L’ensemble iles et foret jardin
- Les jardins en terrasses
- Un verger maraicher en planches plates : celui à commencer car le plus facile et le moins
couteux. Il fonctionne de la manière suivante : l’espace d’arbres fruitiers ( 6m entre chaque, ce
qui est serré, on peut aller plus loin donc, 8 m plus adapté pour un compromis arbres/cultures
légumières. La longueur des planches est standardisé à 18 mètres.
- Le paysage de résilience

4 Une approche naturelle du sol et de la fertilité


20) Le sol et les paysans
Une terre cultivée n’est plus autonome et dépend de celui qui la cultive. Le jardinier favorise donc la
mort ou la vie ? En tout cas, le jardinier est responsable de sa terre.
Réparer la planete, trouver de nouveaux indicateur, le naufrage d’une agriculture, passer d’une logique
de stock a une logique de flux, certaines forces détruisent la fertilité, d’autres l’engendrent.
Les pratiques agricoles qui détruisent les sols :
- Labour,
- Outils rotatifs
- Passage d’engin srépétés
- Le bechage
- Le sol a nu,
- Les produits de synthèses,
- L’irrigation excessive
- Les monocultures,
- La suppression des arbres
Cela crée : la mort biologique du sol, la mort chimique du sol et la dégration physique du sol.

Les pratiques agricoles bénéfiques pour le sol :


- Sol couvert par un mulch ou par une végétation
- Apports de matiere organique
- Travail du sol réduit au minimum
- Agroforesterie
- Aucun produit chimique
- Intensité biologique : cultures denses et étagées, association et successions de culture
- Agroécosystème complexe : associer plantes, arbres, animaux, niches éco, intéractions

21) La stratégie organique


Une butte de culture permanente est elle autofertile ? Il faut créer une bonne terre maraichere.
- La phase 1 de création du sol : il faurt corriger les défaut du sol par les moyens appropriés ;
apport de ntriments organique, des amendemants minéraux. .
- Phase 2 d’entretien de la fertilité du sol : lorsqu’on est satisfait, on diminue les apports
Les apports sont de la matiere organique fraiche ou seche, sous forme de paillis,de la matiere
organique décomposée sous forme de compost, et une matiere organique vivante, sous forme d’engrais
vert. Voici kes piliers de la micro culture

22) Les paillis


Avantagr : protection du sol contre les rayons du soleil qui sterilisent les premiers centimètres, contre
le tassement, régule la temperation, :diminue l’evaporation, composte, diminue le desherbage,
ameliore la vie du sol, fixe l’azote, aide a la lumiere, capte la chaleur et l’emmagasine, offre un
support propre aux végétaux, aide a la croisse.
Les inconvéniants : le réchauffement retardé, la germination entravée, les limaces, les daampagnols,
peut générer une mauvaise décomposition, impossibilité d’utiliser certains outils.
Les matériaux a utiliser en paillage sont les matieres organique a dominance azotées. Orties, tonte de
gazon, consoude, restes de cuisine, algues.
Materieux equilibrés en azote e carbone : fumier, fumier partiellement coposté, déchets de cultures,
bois raméal fragmenté, tailles de haies, roseaux.
Materiaux carbonées : paille, foin, copeaux de bois, feuilles mortes, aiguilles de pin, ecorce de pin,
laine de mouton, carton
Mais il existe ussi des paillages industrielsbiodégradables
Le cycle des paillages :
- Option 1 les buttes sont toujours paillées : ça ne convient pas aux semis directs mais bien aux
plantes vivaces.
- Option buttes dépaillées au printemps. En fin d’hiver on enleve le paillage, on ratisse. Au
ptintemps, on met le paillage a dominance azotée. En été, on renouvelle le paillage. A
l’automne, on recouvre les buttes d’un épais paillage, équilibrée ou aaa dominance carbonée.

23) Les composts


Avantage du composte : fertilisation , amélioration de la structure du sol, aeration, retention d’eau, vie
microbienne, équilibre du ph, santé du sol
Desavantage du compost : entraine une perte de nutriment, libere une energie qui aurait pu etre mise a
profit par les organismes vivant, libere des faz a effet de serre.
Il existe trois composte : le compostage en place, a chaud, et à froid :
- Compostage en place : les paillis : apportée brute et se décompose au sol
- A chaud : on fait un mélange de composte carboné, un autre azoté, on rajoute du composte
existant, et puis on mouille pour faire chauffer
- A froid : pareil qu’a fut, mais au fur et a mesure de leur disponibilité, en petite quantité. Il
faudra veilleur à l’équilibre entre carbone et azote
24) Les engrais verts

25) Efrais et amendements

26) Microorganismes utiles, bokashi et biochar

27) Microfermeet fertilité

28) Microferme, carbone, climat


TOME 2 Cultures vivrières et forêts jardins

Partie V Méthodes de culture


29) Les buttes de culture permanente
La bonne taille, c’est 80 cm minimum
Les avantages : permanence, non tassement, fertilité, matiere organique, rechauffement, ressuyage,
possibilité de cultiver plus tot en saison.
Les avahtages pour les plantes : le desherbage, la densité des cultures, l’association des cultures,
étagement des cultures, les racines, semis spontanés, eau, microclimat, qualité de la production
Les avanntages pour le jardinier : le travail , l’ergonomie, la diversité , l’esthétique
Les limites de la culture sur butte permanentes.
On ne peut pas cultiver : les pommes de terres, les courges, ni les céréales. Ce n’est pas que c’est
impossible, c’est que c’est compliqué, et peu intéressant.
Il faut faire petit et très soigné. Peut on s’aider de la mécanisation ? Pourquoi pas, mais ça ne
fonctionne que sur du tres simple, pas de courbe, et sur du rien, sur une prairie par exemple. Il y a
trois règles :
- Faire petit et très soigné,
- On ne peut pas laisser les buttes sans entretiens
- Ne pas créer plus de buttes permanentes que la suface que l’on peut pailler et entretenir.

30) Les buttes rondes


La bonne taille, c’est pareil. Au Bec Hellouin, elles font 120 cm de large, haut de 30 à 40 cm. Pour la
création d’une butte ronde :
- Etape 1 : détruire l’herbe ou la végétation en place : travail mécanique si possible , puis travail
manuel
- Etape 2 : préparer le sol : décompactage
- Etape 3 : former la butte
- Etape 4 : Apporter du compost
- Etape 5 : Soigner les allées
Gestion des allées :
- Les allées paillées
- Les allées végétakusées
- Les allées de terre nue
Entretien des buttes rondes
- Lorsqu’elles sont toujours recouverte d’un paillage :
- Lorsqu’elles sont cultivées intensément : 1 gérer le rythme du paillage , 2 décompacter l abutte

31) Les planches permanentes plates


Les buttes rondes adaptées au repiquage, idéales pour les plantes vivaces, et sont belles. Les planches
plates sont parfaite pour les semis directs, du repiquage, mais fonctionne vraiment bien avec un semoir
professionnel).
En dimensions, la préconisation est
- d’une largeur de 80 cm – conditionné par la largeur du semoir coleman.
- En longueur, des professionnels pourrait faire 20m, pour des amateurs 12.5m.
- En hauteur pas plus de 20 cm
- En largeur des allées, 35 cm pour eviter trop d’entretien
- Organisation du jardin
- Installation d’arbre

32) Autres buttes permanentes


Buttes crées par double bechage
Buttes rondes bachées
Bacs de culture
Bacs peu profond

33) Introduction aux cultures vivrières


34) O
35) Préparation du sol
Le lit de semences. Il faut le réaliser en evaluant les besoins du sol :
- 1 : l’etat du sol
- 2 : intensité des cultures
- 3 : paillage
- 4 : besoins des cultures

36) Les semis en place (semis directs)


37) Faire ses plans
Pour réaliser les semis
- 1 : remplir les plaques ou godets de terreau
- 2 : semer
- 3 : refermer les trous
- 4 : étiqueter et garder une mémoire
- 5 : arroser et surveiller

38) Les repiquages en pleine terre


39) Les arrosages
40) Le desherbage
Pas de secret, quand elle est là, elle est là. Il faut faire allianceavec le peuple des herbes. Il faut donc
s’appuer sur cinq piliers :
- La prevention,
- La petite taille des espaces cultiviés, l’intensification des cultures,
- Le desherbage,
- La mise a profit des adventices
La prévention :
- Couvrir le sol
- Travailler le sol au minimum
- Eviter l’arrivée de nouvelles graines
- Veiller a la propreté des intrants

41) Les récoltes


42) L
43) Les associations de cultures : principes et repères
Les 16 principes fondamentaux :
- 1 : complémentarité du sol : associer une espère haute avec une ou plusieurs espèces basses.
- 2 : complémentarité dans le sol : associer des espècesavec des systèmes racinaires
complémentaires.
- 3 : complémentarité dans le temps : associer des espèces aux cycles différents
- 4 : complémentarité botanique : associer des végétaux de différentes familles.
- 5 : ne pas associer des plantes similaires
- 6 : tenir compte des allélopathies négatives et des antagonismes
- 7 : il est souhaitable d’inclure dans l’association un végétal qui assure une bonne couverture
du sol
- 8 : il est souhaitable d’inclure dans l’association une plante qui concentre les nutriments
- 9 : il est souhaitable d’inclure dans l’association une plante qui attire les pollinisateurs
- 10 : définir quelle est la culture prioritaire ( son cycle long, son exigence)
- 11 : ne pas associer un trop grand nombre de végétaux.
- 12 : organisation spatiale et densité : ajuster l’espace entre les plants en fonction des objectifs
de production
- 13 : organisation spatiale et densité : planter en rangs
- 14 : organisation spatiale et densité : prévoir les interventions
- 15 : adapter la fertilisation et les arrosages au nombre de cultures associées et à la densité
- 16 : rotations : eviter de faire se succéder deux fois le même végétal
44) Associations de cultures : 35 exemples

Tome III Créer une micro Ferme


Multiplier les végétaux
1) De la reproduction des plantes
2) Produire ses semences potagères
Santé du jardin et biodiversité
3) Santé et vitalité du jardin
4) Accueillir la biodiversité
5) Les animaux
- Les poules
- Les oies
- Les canards
- Les moutons : entretiennent le pré verger
- Les dindes
- Les lapins,
- Les chevres (tres tres compliquées sans tres bonnes clotures)
- Les vaches
- Les cochons

6) La traction animale

Les foins et les céréales


7) Les foins
8) Du blé sans pétrole ?
Les outils
9) Les outils
- Le hache paille ou autre outil qui hache
- Le campagnole
- Les gabarits de repiquage
- Un rateau de 80cm, semoir a 6 rangs, micro binettes, herse etrille manuelle
- Porte outil polyvalent,
- Une faux
- Des étuis
- Une brouette atelier
- Une sacoche à outil

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