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EXAMEN
1. INTRODUCTION
1.2 Contextualisation
1.3 Problématique
1.4 Hypothèses
1.5 Objectifs
2. HISTOIRE DE L’AGRICULTURE (DE SON APPARITION JUSQU’A NOS JOURS)
2.1 Les foyers de développement de l’agriculture
2.2 Conséquences du passage à l’agriculture
3. L’AGRICULTURE AU CŒUR DE LA QUESTION DU DEVELOPPEMENT
DURABLE
3.1 L’agriculture et les défis du futur
3.2 Indicateurs du développement durable dans le domaine de l’agriculture
3.3 Limites planétaires à ne pas franchir
4. CONCLUSIONS
5. REFERENCES
1. INTRODUCTION
1.1 Contextualisation
Les activités humaines engendrent des pressions sur l’environnement qui peuvent se traduire
par une détérioration de la qualité des milieux. L’agriculture n’échappe malheureusement pas à
cette règle et contribue, elle aussi, à ce phénomène. La généralisation des solutions
technologiques et des politiques associées à la révolution verte s’est traduite par une forte
augmentation de la production alimentaire. Cependant, les approches inappropriées à l’origine
d’une surutilisation des engrais et des pesticides, de la pollution des cours d’eau et des
réservoirs aquifères, de l’accumulation de sel dans les sols, de l’assèchement des grands bassins
fluviaux, de l’abaissement du niveau des eaux souterraines et de la diminution de la biodiversité
des cultures suscitent de plus en plus d’appréhension. Sur une grande partie du continent
africain, les problèmes sont d’un autre ordre : la prédominance de l’agriculture sèche avec une
utilisation faible, voire nulle, d’engrais biologiques ou non, l’érosion des sols et les difficultés
d’accès aux variétés de semences (FIDA,2011).
Pour les 40 prochaines années à venir, le système alimentaire mondial se trouvera pour la
première fois à une convergence sans précédent de diverses sources de pression. Du côté de la
demande, la population mondiale passera de presque sept milliards à ce jour à huit milliards
d’ici à 2030, et probablement à plus de neuf milliards en 2050 (The Future of Food and Farming,
2011). Il est vraisemblable de penser que de nombreuses personnes seront beaucoup plus
aisées, créant ainsi une nouvelle demande en aliments plus variés et de haute qualité qui
requerra la production de ressources supplémentaires. Du côté de la production, les rivalités
pour la terre, l’eau et l’énergie s’intensifieront tandis que les effets du changement climatique
deviendront de plus en plus visibles. C’est dans ce contexte que nous serons contraints à
réduire les émissions de gaz à effet de serre et à nous adapter au changement climatique. Au
cours de cette même période, la mondialisation se poursuivra, exposant ainsi le système
alimentaire à de nouvelles pressions d’ordre économique et politique.
En parlant du conflit entre l’homme, l’agriculture et les ressources naturelles nous nous
attarderons à relever les enjeux à controverse dans les rapports complexes que chaque facteur
exerce sur l’autre. Nous nous proposons dans cette étude de considérer le terme conflit dans
une logique de pression exercée par chacun de facteur. Chacune de sources de pression (ou «
facteur de changement ») représente en elle-même un défi considérable pour la sécurité
alimentaire et la préservation des ressources naturelles.
1.2 Problématique
La question fondamentale qui va nous accompagner au long de notre recherche sur ce sujet est
formulée comme suite : A quelles conditions l’agriculture dans ses différents modèles
s’accorderait à la préservation de l’environnement et à la vision du développement durable.
1.3 Hypothèses
Il existerait un complexe des données disponibles qui proposent les voies à emprunter pour
modérer et ajuster l’action humaine sur son environnement sans entamer ses capacités à
remplir ses fonctions multiples et complexes (les ressources naturelles seraient utiles pour bien
d’autres choses outre l’alimentation humaine)
1.4 Objectif
Depuis que l’homme s’est décidé de cultiver sa nourriture pour se libérer de l’emprise de la
nature, c’est dès ce moment-là qu’il a commencé à impacter significativement son
environnement. L’agriculture surtout dans sa forme moderne est au centre des débats
planétaires, car de plus en plus elle suscite beaucoup de questionnement d’une part quant à sa
capacité réelle de répondre au besoin alimentaire de l’humanité en quantité et en qualité,
cause première de son invention au néolithique, d’autres parts quant à ses demandes en
ressources naturelles toujours grandissantes et sans aucun doute qui ne pas décroitre tout
simplement à cause des enjeux socio-économiques ainsi que politiques qui entourent son
développement.
Les raisons du passage du mode de vie chasseur-cueilleur au mode de vie agricole sont encore
discutées et font l'objet de plusieurs hypothèses.
Sur une période comprise entre 9 000 et 5000 av. J.-C., l'agriculture apparaît de manière
indépendante dans au moins cinq foyers :
La figue serait le plus ancien fruit sucré domestiqué connu, après la découverte en 2006, sur le
site de Gilgal I, dans la vallée du Jourdain (Israël actuel) de neuf figues parthénocarpiques, c'est-
à-dire ne produisant pas de graines et pour lesquelles l'intervention de l'homme était
nécessaire, car cela nécessite une culture recourant à des boutures. Ces figues seraient vieilles
de 11 400 ans. Pour l'orge et le blé, la domestication a commencé entre 9 500 et 9 000 av. J.-C.
dans le Croissant fertile.
Vers 9 000 av. J.-C., débute l'élevage avec les chèvres, puis les moutons, les bovins… mais le
premier animal domestiqué est le chien entre - 20000 et – 40000
2.3 Conséquences sociales et environnementales du passage à l’agriculture
Cette théorie reste controversée en particulier parce que l'agriculture ne représentait qu'une
part minime des sols à ces époques
Selon Harwood (1990), une agriculture durable est une agriculture qui évolue indéfiniment
vers une utilité humaine plus grande, une utilisation plus efficace des ressources, tout en
respectant un équilibre avec l’environnement qui soit favorable aux hommes comme aux
autres espèces. Autrement dit, l’agriculture est appelée à remplir trois fonctions principales :
une fonction économique visant une production efficace de biens et de services, une fonction
écologique maintenant les agroécosystèmes et leurs fonctions, une fonction sociale renforçant
les liens sociaux entre acteurs du monde rural (De Castro et al., 2009).
On entend par « durabilité » l’utilisation des ressources à une vitesse qui ne dépasse pas le
temps nécessaire à la planète pour les remplacer.
3.1 L’agriculture et les défis du futur
Fort constat du développement non durable de l’agriculture d’aujourd’hui sujette à bien des
crises tant économiques, sociales qu’environnementales ; il est judicieux à l’heure actuelle de
penser développement durable dans le domaine de l’agriculture ( FAO,2014).
CIBLES INDICATEURS
Utiliser toutes les ressources Indicateurs pertinents sur la durabilité
naturelles de façon durable pour de l'utilisation de l'eau, l’utilisation des
la production alimentaire et sols et des terres, l'énergie, la
agricole. biodiversité, les ressources aquatiques,
Agriculture la foret.
durable Augmenter la productivité, les Valeur de la production alimentaire par
(cultures et revenus et la résilience des hectare.
élevage) petites exploitations familiales. Valeur de la production agricole par
unité de travail.
Réduire le taux global de pertes Indice Global des pertes Alimentaires
et de gaspillage de produits (IGPA).
alimentaires de 50 pour cent.
Les petites exploitations constituent la majorité des exploitations agricoles dans le monde (environ 85
pour cent des exploitations agricoles à travers le monde représentent moins de 2 hectares). Augmenter
leur productivité est essentiel pour éradiquer la faim et répondre en même temps à l'augmentation de
la demande alimentaire résultant de la croissance rapide de la population (par exemple, la population en
Afrique devrait plus que doubler d'ici 2050). L'indicateur mesure la productivité comme la production de
nourriture.
L'indicateur mesure la productivité du travail agricole, ce qui représente une évaluation solide pour la
croissance des revenus.
Indice Global des pertes Alimentaires (IGPA)
L’indice mesure les pertes alimentaires quantitatives et est basé sur un modèle qui utilise des variables
observées qui influenceraient éventuellement les pertes alimentaires (par exemple, la densité des
routes, les conditions météorologiques, les parasites) pour estimer les taux de pertes quantitatives pour
des produits spécifiques et des pays en particulier au fil du temps.
Une interaction population/ressources naturelles dans les pays à forte prédominance du secteur
agricole, renseigne l’augmentation considérable des utilisations impropres des ressources naturelles,
dues à la pauvreté ;
4 CONCLUSIONS ET PERSPECTIVES
Nourrir une population globale croissante qui devrait augmenter de plus de 7 milliards de personnes à plus de 9 milliards en 2050
fait partie des défis les plus urgents auxquels le monde fait face aujourd’hui. Afin de répondre à la demande accrue de denrées
alimentaires, il conviendra d’accroitre la production alimentaire de 60 pour cent à l’échelle mondiale au cours de la même période.
Region Dégradation des Pauvreté (par Processus socio-économiques et écologiques les plus critiques ; ressource la plus sérieusement
RN (par ordre de ordre de menacée
gravité) gravité)
Régions à potentiel Avis divergents, Avis le plus L'agriculture commerciale avec des plantes nouvelles implique l'usage de fertilisants et de
élevé : régions
allant de 'le fréquent : 'le pesticides, ce qui représente une menace pour la qualité de l'eau et la fertilité du sol. Diminution
planes avec sols moins grave' à 'le moins grave de la biodiversité. Grave danger d'épuise ment des nappes phréatiques. Les besoins en énergie
fertiles exploitées plus grave' et en terres renforceront la pression sur les forêts. L'augmentation de la productivité ne générera
pour agriculture pas seulement des revenus, mais aussi des coûts économiques et sociaux. L'immigration de
intensive travailleurs venant de régions rurales peut conduire à l'émergence de bidonvilles. Des conflits sur
commerciale l'accès à l'eau et à la terre peuvent surgir
Régions à potentiel “grave” “Assez grave”
moyen : régions de à 'grave' L’agriculture de subsistance continuera de renforcer la pression sur les forêts. L'intensification de
collines, agriculture l'agriculture accélèrera la dégradation des sols et l'érosion. La pauvreté demeurera un problème
à petite échelle majeur et la création de sources de revenus en dehors de l'agriculture sera de plus en plus
urgente. Garantir des droits d'utilisation des terres restera un élément critique
Régions à potentiel “assez grave” à grave' à 'le Le faible réservoir de ressources naturelles dans ces régions rendra impossible une intensification
faible : régions 'grave' plus grave' significative de l'exploitation des terres. Corollaire : l'extension des terres arables, la fragilisation
arides et semi- du sol et des forêts. La pauvreté croissante affectera la santé, induisant un manque de main
arides, agriculture d'œuvre et, à terme, une diminution de la productivité. La pression démographique et les
itinérante possibilités insuffisantes de revenu pousseront la population à émigrer
Régions urbaines et Avis divergents, assez grave' à L'immigration et le développement industriel se traduiront par la surexploitation et la pollution
périurbaines allant de 'assez 'grave' des ressources aqua tiques, et l'agriculture intensive menacera les sols. Le besoin croissant de la
grave' à 'le plus population en énergie (charbon, biocombustibles) accentuera la pression sur les ressources
grave naturelles dans les régions rurales. La pauvreté sera moins prononcée ici que dans les régions
rurales, à condition que le développement économique par vienne à mitiger les effets de
l'immigration.
Ce défi est aggravé par les menaces supplémentaires du changement climatique, la pénurie
croissante d’eau et de terres, la dégradation des sols et des terres, et la détérioration de la
base des ressources naturelles. Ces menaces toucheront principalement les plus pauvres et les
plus vulnérables de la planète, en particulier ceux qui vivent dans les zones rurales, qui
représentent la vaste majorité des 842 millions de personnes au moins qui souffrent de la faim
au quotidien. Nourrir la planète représente une tâche monumentale, mais cela reste faisable si
nous acceptons que :
REFERENCES