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les pesticides
1)
2) 2la domestication des espèces
La pomme est aujourd’hui le 3eme fruit le plus consommé dans le monde, et a été
domestiquée en Asie il y a plus de 4000 ans, ce qui permet une production plus malléable
pour l’homme. Ainsi, la consommation augmentant, le nombre d’exploitations augmente lui
aussi. Malgré le nombre important d’exploitation de pommiers (domestiques) seulement
environ 3% des variétés de pommes sont cultivées sur l’ensemble des espèces pour la
grande consommation. Non seulement cette domestication dure depuis plusieurs siècles,
mais en ajoutant les progrès de la science et les innovations pour les pratiques agricoles de
ces dernières années, la modification des gènes des pommiers s’est accrue. Ce phénomène
comporte également celui de l’hybridation, soit le croisement entre des variétés d’une même
espèce voire entre deux espèces différentes.
Les hommes ont recours à ces pratiques agricoles intensives afin d’améliorer la qualité et la
résistance, pour cela ils modifient les pommes domestiquées, qui ont bon goût, en y ajoutant
le caractère résistant des pommiers sauvages. Toutefois, ce processus n’est pas sans
conséquences sur les pommiers et les humains semble avoir dépassé les limites de la
génétique et de la biodiversité. En effet, les scientifiques ont retrouvé des traces de gènes
de pommiers domestiques dans le génome de pommiers sauvages, ce dérèglement de la
nature, causé par l’humain, est un risque pour la biodiversité. Ce phénomène a pour
conséquence d’affaiblir la résistance des pommiers sauvages, voire de la supprimer sur le
long terme, tout en entraînant une perte de la diversité génétique. La disparition du pommier
sauvage aurait pour résultat celle du pommier domestiqué, ainsi l’action de l’humain, même
si elle a pour but de modifier la nature à son avantage, entraîne sur le long terme un
désavantage pour les humains et des conséquences irréversibles sur la biodiversité.
A travers l’exemple des pommiers, nous comprenons que les innovations agricoles aient un
avantage pour l’homme, cependant leur caractère intensif pose une limite sur le long terme,
et aurait un lourd impact sur l’évolution de la biodiversité.
Pour conclure, ces trois pratiques agricoles intensives influent visiblement sur l'évolution de
la biodiversité de trois manières distinctes. En effet, l'utilisation excessive d’insecticides a
des conséquences sur l’environnement, elle conduit à l’altération de l’écosystème et à
l’adaptation des insectes. De plus, malgré l'impact positif pour l’homme de la domestication
des espèces, ici végétales, ce phénomène d’agriculture reste intensif et a donc un lourd
impact sur l'évolution de la biodiversité. On observe un phénomène de sélection naturelle
qui s’effectue en réaction aux pratiques agricoles intensives. Ce phénomène engendre des
diminutions de population, notamment chez les espèces spécialistes, mais aussi chez les
espèces généralistes qui connaissent néanmoins une forte augmentation suite à la
diminution. On constate une différence d’adaptation des deux espèces aux changements de
leur environnement, dûe à leurs caractéristiques plus ou moins résistantes et à leurs
exigences écologiques.