Vous êtes sur la page 1sur 2

L’impact des pratiques agricoles sur la biodiversité

Introduction: depuis la révolution agricole au XIXème siècle, on observe l’apparition


d’innovations qui mènent à de nouvelles pratiques agricoles, qui permettent d’augmenter le
rendement et qui s'adaptent aux progrès techniques de l’époque.
Il s’agit donc de se demander en quoi ces pratiques agricoles intensives influent-elles sur
l’évolution de la biodiversité.

Problématique: Comment les pratiques agricoles intensives influent-elles sur l’évolution de la


biodiversité ?

Nous étudierons 3 phénomènes à l’aide d’exemples: l’impact des pesticides, la


domestication d’espèces, et les espèces spécialistes de leur habitat.

les pesticides
1)
2) 2la domestication des espèces

A travers le document 5 page 213 du manuel, nous étudierons l’impact de la domestication


des espèces, soit l’acquisition et les transformations de caractères et de comportements
chez une espèce animale ou végétale, au contact de l’humain, pour les besoins de celui-ci.
Ce texte et ces photos nous donnent l’exemple des pommes, on voit différentes variétés de
pommes, certains pommiers sont sauvages, d’autres domestiqués, et on remarque cette
différence grâce à leur aspect, taille et couleur.

La pomme est aujourd’hui le 3eme fruit le plus consommé dans le monde, et a été
domestiquée en Asie il y a plus de 4000 ans, ce qui permet une production plus malléable
pour l’homme. Ainsi, la consommation augmentant, le nombre d’exploitations augmente lui
aussi. Malgré le nombre important d’exploitation de pommiers (domestiques) seulement
environ 3% des variétés de pommes sont cultivées sur l’ensemble des espèces pour la
grande consommation. Non seulement cette domestication dure depuis plusieurs siècles,
mais en ajoutant les progrès de la science et les innovations pour les pratiques agricoles de
ces dernières années, la modification des gènes des pommiers s’est accrue. Ce phénomène
comporte également celui de l’hybridation, soit le croisement entre des variétés d’une même
espèce voire entre deux espèces différentes.
Les hommes ont recours à ces pratiques agricoles intensives afin d’améliorer la qualité et la
résistance, pour cela ils modifient les pommes domestiquées, qui ont bon goût, en y ajoutant
le caractère résistant des pommiers sauvages. Toutefois, ce processus n’est pas sans
conséquences sur les pommiers et les humains semble avoir dépassé les limites de la
génétique et de la biodiversité. En effet, les scientifiques ont retrouvé des traces de gènes
de pommiers domestiques dans le génome de pommiers sauvages, ce dérèglement de la
nature, causé par l’humain, est un risque pour la biodiversité. Ce phénomène a pour
conséquence d’affaiblir la résistance des pommiers sauvages, voire de la supprimer sur le
long terme, tout en entraînant une perte de la diversité génétique. La disparition du pommier
sauvage aurait pour résultat celle du pommier domestiqué, ainsi l’action de l’humain, même
si elle a pour but de modifier la nature à son avantage, entraîne sur le long terme un
désavantage pour les humains et des conséquences irréversibles sur la biodiversité.
A travers l’exemple des pommiers, nous comprenons que les innovations agricoles aient un
avantage pour l’homme, cependant leur caractère intensif pose une limite sur le long terme,
et aurait un lourd impact sur l’évolution de la biodiversité.

3) les espèces spécialistes de leur habitat


3)
Enfin, les espèces spécialistes sont définies comme des espèces à exigences écologiques
plus strictes que les espèces généralistes et dépendent d’une gamme de conditions
environnementales plus étroites. Ainsi on en déduit que les espèces généralistes sont moins
impactées par les modifications de la biodiversité causées par les milieux agricoles et bâtis
que les espèces spécialistes. En effet, les espèces généralistes ont des exigences
écologiques moins strictes et dépendent d’une gamme de conditions environnementales
moins étroites.
L’étude du graphique du doc 4p 213, nous permet de remarquer une décroissance légère
des espèces généralistes entre 1989 et environ 1997, avant que cette même population
connaisse une augmentation importante, avant que la courbe se stabilise depuis 2005.
Dans le même temps, on remarque que les populations d’espèces spécialistes des milieux
agricoles et milieux bâtis connaissent une décroissance/diminution entre 1989 et 2017.
On peut supposer que cette décroissance est dûe aux caractéristiques plus exigeantes des
espèces spécialistes qui connaissent donc plus de difficultés à s’adapter à un milieu
changeant et donc à survivre. Cette diminution semble donc se dérouler en réaction aux
pratiques agricoles intensives qui impactent donc négativement ces populations d’oiseaux.
En effet, les populations d’oiseaux dans les milieux agricoles sont celles qui diminuent le
plus. On peut aussi supposer pour le cas des espèces généralistes que la période pendant
laquelle la population a subi une légère diminution avant d’augmenter rapidement
correspond à une période d’adaptation des espèces. L’augmentation qui suit indique que les
oiseaux les plus résistants ont survécu et se sont reproduits. Ces évolutions différentes
selon les espèces et les milieux indiquent un phénomène de sélection naturelle en réaction
aux pratiques agricoles intensives.

Pour conclure, ces trois pratiques agricoles intensives influent visiblement sur l'évolution de
la biodiversité de trois manières distinctes. En effet, l'utilisation excessive d’insecticides a
des conséquences sur l’environnement, elle conduit à l’altération de l’écosystème et à
l’adaptation des insectes. De plus, malgré l'impact positif pour l’homme de la domestication
des espèces, ici végétales, ce phénomène d’agriculture reste intensif et a donc un lourd
impact sur l'évolution de la biodiversité. On observe un phénomène de sélection naturelle
qui s’effectue en réaction aux pratiques agricoles intensives. Ce phénomène engendre des
diminutions de population, notamment chez les espèces spécialistes, mais aussi chez les
espèces généralistes qui connaissent néanmoins une forte augmentation suite à la
diminution. On constate une différence d’adaptation des deux espèces aux changements de
leur environnement, dûe à leurs caractéristiques plus ou moins résistantes et à leurs
exigences écologiques.

Vous aimerez peut-être aussi