Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Définition :
L’agriculture intensive est un système de production agricole caractérisé par l’usage
important d’intrants, et cherchant à maximiser la production par rapport aux facteurs de
production, qu’il s’agisse de la main d’œuvre, du sol ou des autres moyens de production
(matériel, intrants divers). Elle est parfois également appelée agriculture productiviste. Elle
repose sur l’usage optimum d’engrais chimiques, de traitements herbicides, de fongicides,
d’insecticides, de régulateurs de croissance, de pesticides, ... Ce mode de production
fragilise (voire met en péril) l’environnement. De nombreux problèmes liés à l’utilisation
massive des engrais commencent à voir le jour : pollution des eaux et des sols. Dans le
monde les rendements sont différents en fonction des pratiques agricoles, des cultures du
climat.
Historique :
L’agriculture intensive se développe à partir des années 1960. Elle est liée à la forte
croissance de la population mondiale. En effet, cette dernière double entre 1960 et 2000,
passant de 3 milliards à 6 milliards de personnes. Or la production agricole augmente moins
vite que la population, ce qui accroît le risque de famine ou de sous-alimentation.
´Les États décident alors de mener des recherches agronomiques sur les céréales qui servent
à l’alimentation de base (blé, maïs, riz) et sur les animaux, comme la volaille et les races
bovines, puis de mettre en œuvre des réformes […]
Engrais :
En agriculture, les engrais chimiques sont administrés en vue d'augmenter le
rendement des cultures. Ils sont responsables d'une pollution massive des sols,
mais sont surtout la cause majeure de pollution des eaux souterraines, principaux
réservoirs d'eau potable. Il existe trois principaux types d'engrais chimiques : les
azotés, les phosphatés et les potasses. Ils apportent les éléments nutritifs dont les
plantes ont besoin pour se développer et qui peuvent manquer dans les sols trop
exploités.
Cultiver Autrement :
De nombreuses initiatives présentent des modèles alternatifs à l’agriculture
intensive. L’agriculture de conservation, largement pratiquée dans le monde mais
pourtant méconnue en France, propose de concilier une production abondante et
durable sur la base d’un principe simple : un sol toujours à couvert et jamais
bouleversé. La permaculture, ou agriculture naturelle, est une démarche parente
qui s’appuie sur une approche systémique globale tenant compte des relations
entre les différents éléments constituant le système écologique et ses capacités
d’évolution. La permaculture repose sur 4 principes. Le premier est de proscrire le
travail du sol pour laisser faire les racines des plantes et l’activité biologique. Le
second est de remplacer les fertilisants par les ressources locales tels que les
engrais verts, les résidus de culture et les fientes des volailles vivant sur place. Le
troisième principe est de ne pas désherber mais de simplement contrôler les
herbes non désirées. Le dernier principe est de n’apporter aucun produit chimique,
et notamment aucun pesticide, en privilégiant un environnement sain et des plantes
vigoureuses .
Ses conséquences :
En effet, l’utilisation de l’agriculture intensive entraîne de nombreuses
conséquences, elle met en péril la biodiversité qui est la diversité des espèces
vivantes présentes dans un milieu.
Mais pollue l’eau ainsi que les sols(les nappes phréatiques, les cours d’eau
souterrains, les eaux polluées par des substances chimique et organiques utilisées
qui s’infiltrent dans le sol et ruissellent pour atteindre les nappes phréatiques, les
rivières souterraines etc.) et produit 20 % des émissions de gaz a effet de serre.
En effet la santé humaine est mise en danger à cause de cette agriculture
intensive. Cela va également entraîner une désertification des sols qui ne sera
donc pas un processus naturel et qui va dégrader les sols ce qui est grave car cela
dégrade les écosystèmes et la biodiversité. Ce sont donc des conséquences très
lourde qui sont entraînées.