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Lycée de gourou

Prof : m. zongo
Groupe 5
Exposé d’histoire géographie
Membres du groupe
nom Prénoms
KOGO WENDINKONTE
KASSONGO AMINATA
KANSSAN MONIQUE
KALOUE FIRMIN

Thème 
Action de l’homme sur l’environnement
Bioclimatique
PLAN
Introduction
I. L'impact des activités agricoles sur l'environnement
1. L'impact des activités agricoles sur les eaux
2. L'impact des activités agricoles sur l'atmosphère
3. L'impact des activités agricoles sur la biodiversité
II. - L'impact des activités industrielles sur l'environnement
1. L'impact des activités industrielles sur l'atmosphère
2. L'impact des activités industrielles sur les ressources en
eau et les sols
III. L'impact de l'urbanisation sur l'environnement
1. L'impact de l'urbanisation sur les sols
2. L'impact de l'urbanisation sur les ressources en eau
3. L'impact de l'urbanisation sur la biodiversité
IV. La lutte pour la sauvegarde de l'environnement
1. La sauvegarde de la forêt
2. La protection de la faune
3. La conservation des sols
4. La protection des bassins hydrographiques

Introduction
Les villes ne cessent de grandir de par le monde. Le
phénomène d'urbanisation est beaucoup plus accentué dans les
villes africaines. L'urbanisation rapide exige une augmentation de
productions agricoles, pastorales, artisanales et industrielles. Cela
dit, quels sont les impacts de ces activités économiques sur
l'environnement ? Quels sont les impacts de l'urbanisation sur
l'environnement ? Et quelles sont les mesures prises pour
sauvegarder cet environnement ?

I- L'impact des activités agricoles sur l'environnement

1- L'impact des activités agricoles sur les eaux


Les activités agricoles polluent les eaux par le rejet des
produits chimiques et des déchets dans la nature. En effet, les
engrais polluent les eaux des lacs, des réservoirs et des marres et
provoquent une prolifération d'algues qui détruisent les autres
plantes et les animaux aquatiques.
En outre, l'utilisation massive des pesticides entraîne la
pollution de l'eau et réduit la biodiversité en détruisant les
mauvaises herbes et les insectes et par là les espèces dont se
nourrissent les oiseaux et les autres animaux. Par ailleurs, les
activités agricoles menées sur les berges des cours d'eau
entraînent l'ensablement de ceux-ci. L'ensablement conduit à la
baisse du niveau de l'eau voire sa disparition. Cette situation
affecte la biodiversité.

2- L'impact des activités agricoles sur l'atmosphère


L'agriculture est aussi une cause de pollution atmosphérique.
En effet, elle émet l'ammoniaque dans l'atmosphère via les
engrais minéraux. L'ammoniaque cause des pluies acides qui
abîment les arbres, acidifient les sols, les lacs et les cours d'eaux,
et nuisent à la biodiversité.
De plus, l'agriculture émet d'autres gaz polluant dans
l'atmosphère tels que le gaz carbonique et l'oxyde nitreux à
travers les feux de forêt allumés délibérément dans le cadre du
déboisement, du brûlage des pâturages et résidus de culture.

3- L'impact des activités agricoles sur la biodiversité


L'agriculture exerce des pressions importantes sur la
biodiversité des terres et des mers. La diversité des espèces est
étroitement liée à la superficie des habitats non cultivés. A
mesure que cette superficie diminue, le nombre d'espèce qu'elle
abrite décline. Le parcage réduit la diversité des espèces dans les
pâtures.
L'intensification agricole crée d'autres problèmes. Les
pesticides et les herbicides détruisent directement de nombreux
insectes et végétaux et réduisent les disponibilités alimentaires
pour les animaux d'espèce supérieure.

II- L'impact des activités industrielles sur


l’environnement

1- L'impact des activités industrielles sur l'atmosphère


Les activités industrielles sont causes de pollution
atmosphérique en ce sens qu'elles émettent des gaz nocifs dans
l'air. En effet, les fumées rejetées par les usines contiennent des
gaz acides toxiques qui retombent sous forme de pluies acides,
néfastes pour la végétation et les êtres vivants. Les rejets de gaz
carbonique augmentent à long terme l'effet de serre et le
réchauffement atmosphérique. Quant aux rejets de CFC
(chlorofluorocarbones), ils mènent à la destruction progressive de
la couche d'ozone de la haute atmosphère qui nous protège.
2- L'impact des activités industrielles sur les
ressources en eau et les sols
Les activités industrielles sont sources de pollution des eaux.
En effet, elles rejettent des déchets solides et liquides dans les
eaux. De plus, les activités industrielles étant gourmandes en eau,
on assiste à une baisse du niveau des ressources en eau.
En outre, les sols ne sont pas en marge de la pollution des
activités industrielles car les produits chimiques rejetés dans la
nature par les industries affectent considérablement la qualité des
sols.

III- L'impact de l'urbanisation sur l'environnement

1- L'impact de l'urbanisation sur les sols


L'urbanisation bloquent les sols et provoquent des
phénomènes d'érosions. En effet, les villes sont les lieux des
infrastructures tels que les bâtiments, les routes goudronnées et
les surfaces bétonnées qui couvrent considérablement les sols sur
les sites des villes. Les sols nus sont exposés au phénomène
d'érosion hydrique et éolienne surtout dans les pays en
développement.

2- L'impact de l'urbanisation sur les ressources en eau


L'urbanisation de plus en plus croissante gêne le
rechargement des nappes phréatiques. En effet, l'eau ruisselle au
lieu de s'infiltrer. Cela s'explique par le fait que les sites des villes
sont couverts presqu'entièrement par les revêtements urbains.
De plus, les villes sont de grandes consommatrices d'eau dans
la mesure où la construction des grandes infrastructures et le
fonctionnement des industries nécessitent une consommation
accrue de l'eau qui entraîne une baisse des ressources en eau. Le
rejet dans la nature des déchets solides et des eaux usées par les
populations urbaines, contribue à la pollution des eaux.

3- L'impact de l'urbanisation sur la biodiversité


L'urbanisation appauvrit la biodiversité végétale et animale
dans mesure où elle ravage la végétation autour des villes qui
s'agrandissent. Par conséquent, la destruction de la végétation qui
constitue les abris des animaux, entraîne leur migration voire
parfois leur disparition.

IV- La lutte pour la sauvegarde de l'environnement

1- La sauvegarde de la forêt
La préservation de la forêt repose sur trois principes
fondamentaux :
 Le premier consiste à protéger les jeunes plants du feu, des
insectes et des maladies.
 Le deuxième principe concerne les méthodes d'exploitation,
qui vont de l'abattage de tous les arbres (coupe rase) à
l'abattage partiel des arbres suffisamment développés
(coupe de jardinage). Quel que soit le type d'abattage, sa
fréquence doit être choisie en vue d'une production
soutenue et permanente.
 Le troisième grand principe consiste à utiliser intégralement
tous les arbres abattus. En effet, les progrès techniques, tels
que la fabrication des panneaux de particules et des
contreplaqués, permettent d'utiliser les branches, les billes
défectueuses, les arbres trop petits pour pouvoir être
débités en planches et le bois dit de qualité inférieure.
2- La protection de la faune
Un principe de base pour la protection de la faune est de lui
fournir une nourriture naturelle suffisante et des abris adéquats
afin de maintenir un peuplement de chaque espèce dans un habitat
donné. La destruction de l'habitat causée par l'irrigation,
l'agriculture et l'expansion urbaine constitue une menace
importante pour la faune. Il en est de même de la fragmentation en
parcelles devenues trop petites pour permettre la survie de certains
peuplements.

3- La conservation des sols


Une des méthodes actuelles classiques de conservation du sol
consiste à diviser les terres en différentes zones selon leur usage.
Les sols les plus stables sont ainsi destinés à des cultures annuelles,
alors que sur les autres sont cultivées des plantes vivaces comme
l'herbe et les légumineuses, ou encore laissés aux pâturages ou aux
forêts.
Il existe une autre méthode de conservation, qui consiste à
faire alterner différents types de plantes au cours de la rotation des
cultures (terres arables). Ce type de culture retient et protège le sol
pendant la croissance de la plante, et fournit au sol des matières
organiques très utiles lors du labourage.
Il existe des méthodes spécifiques permettant de limiter
l'érosion : la culture de niveaux, qui consiste à cultiver les terrains
en pente selon les lignes de niveau, et la construction de rigoles
d'irrigation et de terrasses qui permettent de réduire le
ruissellement de l'eau.
Une autre méthode de conservation des sols est la culture en
bandes, qui consiste à alterner les bandes de culture et les bandes
de terre laissées en jachère. Cette méthode est intéressante pour
contrecarrer l'érosion éolienne sur des terrains semi-arides En
outre, le maintien de la fertilité du sol à un niveau maximal de
production implique souvent l'emploi d'engrais organiques.

4- La protection des bassins hydrographiques


Une végétation extrêmement dense n'est pas la meilleure
condition pour exploiter au maximum les avantages d'un bassin
hydrographique. Dans certaines forêts de montagne, on a obtenu
une eau abondante et de grande qualité en éclaircissant les
peuplements d'arbres, sans augmenter toute fois l'érosion du sol
ou les risques de crue.
Un aspect extrêmement important de la protection des bassins
hydrographiques est la préservation des zones humides (lacs,
étangs, marais, tourbières, vallées alluviales, mares, etc.) qui
jouent un rôle majeur dans le cycle de l'eau. Elles retiennent les
excédents d'eau, puis les redistribuent aux nappes phréatiques et
aux cours d'eau, toute n'ayant un pouvoir d'épuration. De plus,
elles abritent une grande diversité de plantes et d'animaux, en
particulier d'oiseaux.

Conclusion
L'homme, pour subvenir à ses besoins, s'adonne à diverses
activités parmi lesquelles nous retenons, l'agriculture et
l'industrie. Ces activités auxquelles s'ajoute le phénomène de
l'urbanisation ont de nombreuses conséquences sur
l'environnement.

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