Vous êtes sur la page 1sur 3

QAE – Devoir n°2

Comment gérer nos écosystèmes agricoles et forestiers dans le contexte des changements
climatiques ?

Les forêts sont en mutation permanente dû aux changements climatiques ainsi qu’à des
modifications géographiques. D’une part, ces nombreux changements et modifications sont
principalement causés par l’activité humaine dont l’exploitation forestière.

D’autre part, ces dernières années, la variabilité du climat crée de multiples événements
stressants de plus en plus fréquents (pluviosités hivernales, sécheresses en été, orages,
tempêtes, vagues de chaleur). Les sécheresses et les vagues de chaleur produisent de
l’évapotranspiration ce qui provoque des changements au niveau des conditions de vie
comme un stress hydrique des espèces végétales. Elles provoquent aussi des changements
au niveau des interactions au sein de l’écosystème avec la biodiversité. (Nous pouvons
prendre comme exemple, le cas de la crise des scolytes ravageant nos forêts d’épicéas. En
effet, dû aux forts changements climatiques comme la hausse de température ou la
sécheresse, le développement de larves de scolytes augmente fortement et infestent de
nombreux arbres en coupant la circulation de la sève menant à la mort de l’épicéa.)

Il y a une rapidité importante des changements mais il reste encore beaucoup d’incertitudes.

Pour gérer au mieux nos écosystèmes agricoles et forestiers dans le contexte des
changements climatiques, nous pouvons avoir plusieurs possibilités de solutions.

D’abord, le forestier lui-même peut essayer de maintenir un réseau de forêts en reboisant


celles-ci afin d’atténuer les changements. Ce qui permettra un maintien de fixation et de
stockage du carbone dont 50% sont stockés dans les sols et 50% sont stockés dans les
végétaux, ainsi que pour son rôle de régulateur hydrologique.

Il peut aussi adapter le choix des essences forestières en choisissant certaines espèces
spécifiques le mieux adaptées au milieu tout en respectant certaines stations optimales en
faisant attention aussi à la disponibilité en eau. Le choix de la station est garant de la bonne
croissance des espèces et augmente la résistance au stress de ces dernières. Favoriser la
biodiversité et privilégier la diversité génétique diminuerait les risques sanitaires,
maximiserait les interactions protectrices et permettrait une régénération naturelle. De plus,
faire des hybridations entre espèces permet d’aller chercher des variants génétiques d’une
même espèce afin de les rendre plus résistantes au climat.
La protection des réserves hydriques du sol est tout aussi importante dans l’agriculture et la
foresterie. En effet, au plus il y a de déforestation, au plus il y a une baisse du stockage
dans le sol. Or, le sol est essentiel notamment dans le cycle du carbone car c’est un
émetteur mais aussi un puits de l’atome de carbone. C’est pour ces raisons qu’il faut éviter
de tasser le sol, éviter le drainage de celui-ci et plutôt privilégier les essences à
enracinement puissant > application de la sylviculture en évitant tout stress prédisposants
=> sylviculture respectueuse et dynamique.

+ l’humidité dans le sol à un impact sur la croissance des arbres (ex : hêtre)

(Qd un arbre subit du stress, il y a modification de résistance face aux agressions => spirale
de Manion)

La recherche d’une certaine forme robuste et stable des essences d’un arbre pourrait limiter
les dégâts face aux tempêtes par exemple et donnerait plus d’espace au cours de leur vie.

Enfin, une augmentation de la résilience des peuplements donnerait lieu à une régénération
continue allant vers un réseau de forêts naturelles et structurées en bon état de
fonctionnement.

L’agriculture dégage des gaz à effet de serre ( co2, méthane et protoxyde d’azote (n2O). Le
méthane est dégagé principalement par la culture du riz ( situation d’anaérobie).pour le
protoxyde d’azote provenant principalement des épandages d’engrais ( minéraux et
organique). Ces émissions représentent 8.5% des émissions totales émises par la Belgique
dont la moitié proviennent de bovins, une partie du protoxyde d’azote provient du sol et le
reste provient des effluents.

Travailler sur l’affectation des sols peut permettre de diminuer le bilan en gaz à effet de serre
:

En envisageant une conversion des cultures en prairieS car les prairies en gardant leur
couvert végétale en permanence peut stocker plus facilement le carbone que les cultures.
De plus effectuer un travail superficiel du sol (moins en profondeur), laisser plus de résidus
de cultures.

Donc des leviers d’actions pour améliorer les émissions de gaz à effet de serre existent mais
restent fragiles et temporaires. De plus, certaines options sont sujettes à débat scientifique
(le labour par exemple).

Pour le stockage du carbone, il y a 2 processus majeurs : la protection biochimique,


c’est-à-dire la protection qu’offre la forme d’une molécule. Plus sa forme est complexe plus
elle restera facilement dans le sol.

Ensuite la protection physico-chimique grâce aux associations organo-minéral (agrégats).


Plus les associations sont importantes plus les agrégats seront volumineux, cela offre une
protection physique contre la minéralisation et la matière organique est donc plus difficile à
minéraliser.

Actuellement, il existe un nécessité d’une meilleure compréhension du carbone, notamment


le rôle des microorganismes dans la libération des nutriments contenus dans les matières
organique des sols, il est important aussi de comprendre les mécaniques et les stocks du
profil d’un sol en regardant notamment les dynamiques plus dans la profondeur du sol.

Vous aimerez peut-être aussi