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INTRODUCTION

I- DEFINITION
Le réchauffement climatique est un phénomène global de transformation
du climat caractérisé par une augmentation générale des températures moyennes
(notamment liée aux activités humaines), et qui modifie durablement les équilibres
météorologiques et les écosystèmes.

II-LES CAUSES DU RECHAUFFEMENT CLIMATIQUE


Au fil du temps, la hausse des températures bouleverse les conditions climatiques et
perturbe l’équilibre naturel habituel. Cette situation présente de nombreux risques pour les
êtres humains comme pour toutes les autres formes de vie sur Terre. Les causes du
réchauffements climatiques sont multiples et variés et cela sur plusieurs plans

1-AU PLAN ENVIRONNEMENTAL

Les changements de température occasionnent à leur tour des changements dans les
précipitations. Cela se traduit par des tempêtes plus violentes et plus fréquentes,
susceptibles de provoquer des inondations et des glissements de terrain, de détruire des
maisons et des communautés, et de coûter des milliards de dollars.L’ Accroissement de la
gravité des tempêtes les changements de température occasionnent à leur tour des
changements dans les précipitations. Cela se traduit par des tempêtes plus violentes et
plus fréquentes, susceptibles de provoquer des inondations et des glissements de terrain.
L'augmentation de la température est accélérée ou tempérée par les rétroactions
climatiques, telles que la perte de couverture de neige et de glace réfléchissant la
lumière du soleil, l'augmentation de la vapeur d'eau (un gaz à effet de serre lui-même) et
les modifications des puits de carbone terrestres et océaniques. Perturbation des
écosystèmes, acidification des océans, suppression d'espèces ou au contraire prolifération
d'autres.... Le réchauffement climatique perturbe et menace le monde du vivant. La
déforestation au profit d’exploitations agricoles, de pâturages ou autre, rejette également
des émissions de gaz à effet de serre, puisque les arbres, lorsqu’ils sont abattus, libèrent
le carbone qu’ils ont stocké. La destruction des forêts, qui absorbent le dioxyde de
carbone, limite également la capacité de la nature à empêcher les émissions de gaz
d’entrer dans l’atmosphère. Certains arbres comme les frênes, les chênes, les érables, les
peupliers, les ormes, les tilleuls, les marronniers ou les pins font partie des plus de mille
espèces d'arbres et arbustes identifiées comme à risque face aux changements

climatiques actuels et futurs. la sécheresse est pointée du doigt pour expliquer les feux de
forêt qui ont augmentés
2- AU PLAN HUMAIN
Le dioxyde de carbone est la cause principale des changements climatiques
d'origine anthropique. Il est émis en grandes quantités puisqu'il provient de l'utilisation de
combustibles fossiles. Sa très longue durée de vie lui permet de changer le système
climatique durant son long séjour dans l'atmosphère. Lorsque les émissions de gaz à effet
de serre se multiplient, ces gaz agissent comme une couverture autour de la Terre et
retiennent la chaleur du soleil. Ce phénomène entraîne alors un réchauffement de la
planète ainsi que des changements climatiques. Aujourd’hui, la Terre se réchauffe plus vite
que jamais. Depuis 200 ans, ce qui a changé, c’est la Révolution Industrielle. Pour nos
activités économiques et industrielles, nous avons développé partout sur la planète des
machines et des technologies qui avaient besoin d’énergie pour fonctionner. Pour produire
cette énergie, on a utilisé du bois, du charbon, puis du pétrole, du gaz… Et en brûlant
toutes ces ressources pour produire de l’énergie, on a émis dans l’atmosphère de plus en
plus de gaz à effet de serre et notamment le CO2, le dioxyde de carbone.
De ce fait, on a perturbé l’équilibre habituel de l’atmosphère et amplifié l’effet de serre.
Résultat, le climat se réchauffe et aujourd’hui on mesure sur la planète des températures
moyennes supérieures de près de 1 degré aux températures pré-industrielles (c’est-à-dire
les températures du début du 19ème siècle).

III-les conséquences du réchauffement climatique

Le changement climatique modifie l’équilibre thermique de la Terre et a de


nombreuses conséquences sur l’homme et l’environnement. Des points de bascule
dans le système climatique aux conséquences imprévisibles et irrévocables pourraient
bientôt être atteints
1- LES CONSEQUENCES SUR L’ENVIRONNEMENTS

Les effets à long terme du changement climatique comprennent la poursuite de la fonte


des glaces, le réchauffement des océans, l'élévation du niveau de la mer et l'acidification
des océans. Il est scientifiquement impossible d’attribuer chaque événement
météorologique au changement climatique actuel ; sur le plan statistique, il est toutefois
possible de prouver que le réchauffement climatique mondial augmente la probabilité de
phénomènes météorologiques extrêmes. Le sixième rapport du GIEC de 2021 constate
que «des changements largement répandus et rapides se sont manifestés dans
l’atmosphère, l’océan, la cryosphère et la biosphère les conséquences du réchauffements
climatique sont provoquer par plusieurs facteurs
 hausse des températures maximales
 hausse des températures minimales
 hausse du niveau de la mer
 hausse de la température des océans
 intensification des précipitations (fortes pluies et grêle)
 augmentation des cyclones tropicaux violents
 augmentation des périodes d’aridité et de sécheresse
 recul de la glace de la mer Arctique et de la couverture neigeuse
 recul et fonte des glaciers
 dégel du pergélisol
hausse de la température des océans. intensification des précipitations (fortes pluies et
grêle) augmentation des cyclones tropicaux violents. augmentation des périodes d'aridité et
de sécheresse. Les océans absorbent une grande partie de la chaleur due au réchauffement
de la planète. Cela a pour effet de provoquer la fonte des calottes glaciaires et l’élévation du
niveau des mers, menaçant ainsi les communautés côtières et insulaires. Les océans absorbent
également le dioxyde de carbone contenu dans l’atmosphère. Or, l’augmentation du dioxyde de

carbone rend l’océan plus acide, ce qui met en danger la vie marine. Perturbation des

écosystèmes, acidification des océans, suppression d'espèces ou au contraire


prolifération d'autres.... Le réchauffement climatique perturbe et menace le monde

du vivant. avant 2020, la forêt amazonienne était l'un des principaux puits de
carbone du monde. Mais depuis l'année dernière, sous l'effet de la déforestation et

des feux, le poumon de la planète émet plus de CO2 qu'elle n'en absorbe.

2- LES CONSEQUENCES SUR L’HOMME

Les conséquences du changement climatique qui concernent directement la population sont les
suivantes :

 augmentation des crises alimentaires et de l’eau, notamment dans les pays en voie
de développement
 menace d’existences en raison d’inondations et d’incendies de forêt
 risques sanitaires en raison de la hausse de la fréquence et de l’intensité de vagues
de canicule
 conséquences économiques pour l’élimination des conséquences climatiques
 prolifération des nuisibles et des maladies
 perte de la biodiversité en raison de la capacité et de la vitesse d’adaptation limitées
de la faune et de la flore
 acidification des océans due aux concentrations de HCO3 élevées dans l’eau en
raison de la hausse des concentrations de CO2
 nécessité d’agir dans tous les secteurs (p. ex. agriculture, sylviculture, énergie,
infrastructure, tourisme, etc.) En raison d’émissions de gaz à effet de serre passées
et futures, de nombreux changements – en particulier dans l’océan, les calottes
glaciaires et le niveau mondial de la mer – sont irréversibles pour des siècles, voire
des millénaires. La progression de la faim et de la malnutrition dans le monde
s’explique notamment par les changements climatiques et l’augmentation des
phénomènes météorologiques extrêmes. Les ressources halieutiques, les cultures
et le bétail sont exposés au risque de destruction ou de perte de productivité. En
outre, le stress thermique peut entraîner une diminution des ressources en eau et
des prairies pour le pâturageL’évolution des conditions météorologiques favorise la
propagation de maladies telles que le paludisme. Les phénomènes météorologiques
extrêmes entraînent une augmentation des maladies et des décès et mettent à mal
les systèmes de santé. Parmi les autres risques pour la santé figure également
l’augmentation de la famine et de la malnutrition dans des régions où il est
impossible de cultiver ou de trouver suffisamment de nourriture. Les changements
climatiques accentuent les facteurs qui contribuent à la pauvreté. Par exemple, les
inondations peuvent balayer les bidonvilles et détruire les maisons et les moyens de
subsistance ; la chaleur peut rendre difficile le travail en extérieur. Chaque année,
les catastrophes liées aux conditions météorologiques entraînent le déplacement de
23 millions de personnes et les rendent encore plus vulnérables à la pauvreté.
IV- L’IMPACTS DU RECHAUFFEMENTS CLIMATIQUES
Le réchauffement récent a poussé de nombreuses espèces terrestres et d'eau douce vers les
pôles et vers des altitudes plus élevées166. L'augmentation du taux de CO2 dans l'atmosphère et
l'allongement de la période de végétation ont entraîné un verdissement de la planète, tandis que
les vagues de chaleur et la sécheresse ont réduit la productivité des écosystèmes dans
certaines régions. L'équilibre futur de ces effets opposés n'est pas clair167. Le réchauffement
climatique a contribué à l'expansion des zones climatiques plus sèches, comme l'expansion des
déserts dans les régions subtropicales37,168. L'ampleur et la vitesse du réchauffement climatique
rendent plus probables les changements abrupts dans les écosystèmes169. Globalement, on
s'attend à ce que le changement climatique entraîne l'extinction de nombreuses espèces170

1- SUR L’ENVIRONNEMENT

Le cycle de l'eau est intégralement affecté par le changement climatique : perturbation


des régimes pluviométriques, du ruissellement, du niveau des mers, etc.
Ces changements ont de fortes répercussions sur les milieux aquatiques, dont l'état

dépend de la ressource en eau. L'un des effets les plus évidents du changement
climatique sur la faune est l'altération du cycle de vie. Des événements importants dans la
vie des animaux, tels que la reproduction, la ponte, la migration et l'hibernation, sont
décalés dans le temps en raison de l'augmentation des températures. La hausse des
températures due au réchauffement climatique entraîne une plus grande prolifération des
colonies de parasites dans l'environnement. Des températures plus élevées diminuent les
rendements des cultures utiles tout en entrainant une prolifération des mauvaises herbes
et des parasites. La modification des régimes de précipitations augmente la probabilité de
mauvaises récoltes à Court terme et d'une baisse de la production à long terme. Le
réchauffement des températures, le changement du régime des pluies et l'assèchement
des terres cultivables menace directement les plantations de cacao et plusieurs autres
cultures comme l'anacarde ou le café Croissance et production de biomasse plus
faibles. Remplacement d'essences d'arbres. Sécheresses prolongées, fréquence accrue
des journées chaudes, canicules et précipitations intenses ; diminution des journées

fraîches. Feux de forêt plus fréquents. Les dérèglements du climat déséquilibrent les
océans, notamment par la hausse des températures, l'élévation du niveau de la mer et
l'acidification. Parce qu'ils absorbent plus de CO2 ambiant, les océans s'acidifient et leur
teneur en oxygène se réduit. La circulation des courants marins est également
perturbéeLes effets environnementaux du changement climatique sont vastes et profonds,
et touchent les océans, la glace et les conditions météorologiques. Les changements
peuvent se produire progressivement ou rapidement. Les preuves de ces effets
proviennent de l'étude du changement climatique dans le passé, de la modélisation et des
observations modernes140,141. Depuis les années 1950, des sécheresses et
des canicules sont apparues simultanément avec une fréquence croissante142,143. Les
événements extrêmement humides ou secs au cours de la période de mousson ont
augmenté en Inde et en Asie de l'Est. Les précipitations maximales et la vitesse du vent
des ouragans et des typhons sont probablement en augmentation144.

Le niveau mondial de la mer s'élève en raison de la fonte des glaciers, de la fonte


des calottes glaciaires du Groenland et de l'Antarctique, et de l'expansion thermique. Entre
1993 et 2017, le niveau de la mer a augmenté au fil du temps, avec une moyenne de
3,1 ± 0,3 mm/an145. Au cours du 21e siècle, le GIEC prévoit que dans un scénario
d'émissions très élevées, le niveau de la mer pourrait s'élever de 61 à 110 cm146.
L'augmentation de la température des océans fragilise et menace de libérer les glaciers de
l'Antarctique, ce qui risque d'entraîner une fonte importante de la calotte glaciaire147 et rend
possible une élévation du niveau de la mer de deux mètres d'ici 2100 en cas d'émissions
élevées148.
2-SUR L’HOMME
Les effets du changement climatique sur l'homme, principalement dus au réchauffement et
à la modification des précipitations, ont été détectés dans le monde entier. Les impacts
régionaux du changement climatique sont désormais observables sur tous les continents
et dans toutes les régions océaniques180, les régions moins développées et de faible
latitude étant les plus exposées181. La production continue de gaz à effet de serre
entraînera un réchauffement supplémentaire et des modifications durables du système
climatique, avec des impacts potentiellement « graves, généralisés et irréversibles » pour
les populations et les écosystèmes182. Les risques liés au changement climatique sont
inégalement répartis, mais sont généralement plus importants pour les personnes
défavorisées des pays en développement et des pays développés183. Les effets sur la
santé comprennent à la fois les effets directs des conditions météorologiques extrêmes,
qui entraînent des blessures et des pertes de vie184, et les effets indirects, tels que
la malnutrition provoquée par les mauvaises récoltes185,186,187. Diverses maladies
infectieuses se transmettent plus facilement dans un climat plus chaud, comme la dengue,
qui affecte le plus gravement les enfants, et le paludisme188. Les jeunes enfants sont les
plus vulnérables aux pénuries alimentaires et, avec les personnes âgées, aux chaleurs
extrêmes189. L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a estimé qu'entre 2030 et 2050, le
changement climatique devrait provoquer environ 250 000 décès supplémentaires par an
dus à l'exposition à la chaleur des personnes âgées, à l'augmentation des maladies
diarrhéiques, du paludisme, de la dengue, des inondations côtières et de la dénutrition
infantile190. Plus de 500 000 décès supplémentaires d'adultes sont prévus chaque année
d'ici à 2050 en raison de la réduction de la disponibilité et de la qualité des aliments191,192.
D'autres risques sanitaires majeurs associés au changement climatique concernent la
qualité de l'air et de l'eau193,194. L'OMS a classé les impacts humains du changement
climatique comme la plus grande menace pour la santé mondiale au 21e siècle195.

Selon une étude scientifique publiée en 2021 dans la revue Nature Climate Change, 37 %
des décès dans le monde dus aux vagues de chaleur chaque année sont attribuables au
réchauffement climatique, soit un bilan de 100 000 décès par an196. Cette proportion
s'élève au-dessus de 40 % dans des pays comme le Mexique, l’Afrique du Sud,
la Thaïlande ou le Chili, et dépasse 60 % au Brésil, aux Philippines, au Koweït ou
au Guatemala196. Selon une étude du chercheur Daniel Bressler, l'émission de
4 434 tonnes de carbone (soit l'équivalent des émissions totales de 3,5 Américains durant
leur vie) entraînerait le décès additionnel d'une personne d'ici la fin du XXIe siècle, selon le
scénario d'un réchauffement de 4,1 °C au-dessus des niveaux pré-industriels197,198. Il
estime que « d'ici la fin du siècle, le changement climatique entraînera la mort de 4,6
millions de personnes par an, soit plus que la pollution (3,4 millions) et pratiquement autant
que l’obésité (4,7 millions) » — pour un total de 83 millions de morts197. L'essentiel de ces
morts concernerait des régions les plus chaudes et les plus pauvres, à savoir l'Afrique,
le Moyen-Orient et l'Asie du Sud198.

Le changement climatique affecte la sécurité alimentaire et a entraîné une réduction des


rendements moyens mondiaux de maïs, de blé et de soja entre 1981 et 2010199. Le
réchauffement futur pourrait réduire davantage les rendements mondiaux des principales
cultures200,201. La production agricole sera probablement affectée négativement dans les
pays à faible latitude, tandis que les effets aux latitudes nord peuvent être positifs ou
négatifs202. Jusqu'à 183 millions de personnes supplémentaires dans le monde, en
particulier les personnes à faible revenu, risquent de souffrir de la faim en raison de ces
effets203. Les effets du réchauffement sur les océans se répercutent sur les stocks de
poissons, avec un déclin mondial du potentiel maximal de capture. Seuls les stocks
polaires présentent un potentiel accru204. Les régions qui dépendent de l'eau des glaciers,
les régions déjà sèches et les petites îles courent un risque accru de stress hydrique en
raison du changement climatique2

V- LES SOLUTIONS ET LES MESURES PRISES POUR LUTTER CONTRE


LE RECHAUFFEMENT CLIMATIQUE
elles sont multiples et diverses et se situent à plusieurs niveaux
1- AU NIVEAU ENVIRONNEMENTAL

Répondre au changement climatique implique l'atténuation et l'adaptation. L'atténuation


— limiter le changement climatique — consiste à réduire les émissions de gaz à effet de
serre et à les éliminer de l'atmosphère ; méthodes incluant le développement et le
déploiement de sources d'énergie à faible émission de carbone telles que l'énergie
éolienne, le solaire et le nucléaire mais aussi l'élimination progressive du charbon, du
pétrole et du gaz, l'amélioration de l'efficacité énergétique, le reboisement et la
préservation des forêts. L'adaptation consiste à s'adapter au climat réel ou prévu, par
exemple par une meilleure protection du littoral, une meilleure gestion des catastrophes,
une colonisation assistée et le développement de cultures plus résistantes. L'adaptation ne
peut à elle seule éviter le risque d'impacts « graves, étendus et irréversibles », En vertu de
l'accord de Paris sur le climat de 2015, les pays sont collectivement convenus de maintenir
le réchauffement « bien en dessous de 2 °C » grâce aux efforts d'atténuation. Cependant,
avec ces engagements pris en 2015, le réchauffement climatique atteindrait encore
environ 2,8 °C d'ici la fin du siècle. Limiter le réchauffement à 1,5 °C nécessiterait de
réduire de moitié les émissions d'ici 2030 et d'atteindre des émissions proches de zéro d'ici
2050. l est possible d'atténuer les effets du changement climatique en réduisant les
émissions de gaz à effet de serre et en renforçant les puits qui absorbent les gaz à effet de
serre dans l'atmosphère229. Pour limiter le réchauffement climatique à moins
de 1,5 °C avec une forte probabilité de réussite, les émissions mondiales de gaz à effet de
serre doivent être nulles d'ici 2050, ou d'ici 2070 avec un objectif de 2 °C138. Cela nécessite
des changements profonds et systémiques d'une ampleur sans précédent dans les
domaines de l'énergie, des sols, des villes, des transports, des bâtiments et de
l'industrie230. Les scénarios qui limitent le réchauffement de la planète à 1,5 °C décrivent
souvent l'atteinte d'émissions nettes négatives à un moment donné231. Pour progresser
vers un objectif de limitation du réchauffement à 2 °C, le Programme des Nations unies
pour l'environnement estime qu'au cours de la prochaine décennie, les pays devront tripler
les réductions auxquelles ils se sont engagés avec l'accord de Paris ; un niveau de
réduction encore plus élevé est nécessaire pour atteindre l'objectif de 1,5 °C232.

2-AU NIVEAU HUMAIN

Les pays les plus vulnérables au changement climatique sont généralement responsables
d'une faible part des émissions mondiales, ce qui soulève des questions de justice et
d'équité296. Le changement climatique est fortement lié au développement durable. Limiter
le réchauffement de la planète permet d'atteindre plus facilement les objectifs de
développement durable, tels que l'éradication de la pauvreté et la réduction des inégalités.
Le lien entre les deux est reconnu dans l'objectif 13 du développement durable, qui
consiste à « prendre des mesures urgentes pour lutter contre le changement climatique et
ses effets »297. Les objectifs relatifs à l'alimentation, à l'eau potable et à la protection des
écosystèmes présentent des synergies avec l'atténuation du changement climatique298.

1. La géopolitique du changement climatique est complexe et est souvent considérée comme


souffrant du problème du passager clandestin, ce qui veut dire que tous les pays
bénéficient des mesures d'atténuation prises par d'autres pays, mais les pays individuels
seraient perdants s'ils investissaient eux-mêmes dans une transition vers une économie à
faible émission de carbone. Ce point de vue a été contesté. Par exemple, les avantages
sur le plan de la santé publique et des améliorations environnementales locales de
l'élimination progressive du charbon dépassent les coûts dans presque toutes les
régions299. Un autre argument contre ce cadre est que les importateurs nets de
combustibles fossiles gagnent économiquement à la transition, ce qui fait que les
exportateurs nets sont confrontés à des actifs irrécupérables : des combustibles fossiles
qu'ils ne peuvent pas vendre300. Privilégier les transports moins polluants Manger moins de
viande, plus de légumes et consommer local. ...Réduire ses déchets, réutiliser les objets et
les recycle Lutter contre la pollution numérique Réduire sa consommation d'électricité.
V-CONCLUSION
En définitive il ressort de notre analyse que le réchauffement climatique est un
phénomène qui menace de plus en plus notre planète car celui-ci accroît le rythme
et la fréquence des phénomènes naturels extrêmes et dévastateurs, qu'il s'agisse
des inondations, des tempêtes et des typhons qui balaient tout sur leur passage,
des feux de forêts qui menacent les habitations et les écosystèmes, sécheresses ou
encore de gaz à effet de serre d’origines humaines. Toutefois nous devons prendre
des mesures de prévention pour protéger notre belle planète en luttant contre la
pollution des eaux et de l’atmosphère et en faisant le reboisement.
Pour notre part, il faut protéger la planète en évitant de la polluer.

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